AIDES SOCIALES / DÉLINQUANCE – Pour aider les parents de mineurs délinquants à pallier les carences éducatives de ces jeunes, des aides sociales complémentaires leurs seront versées.
La délinquance des mineurs est un problème pris à bras le corps tant par les politiques que les associations :
Les mineurs délinquants sont des victimes du système. S’ils cassent, pillent, agressent, c’est parce qu’ils sont tristes et s’ennuient. S’ils agressent les policiers, c’est parce qu’ils ne les laissent pas tranquillement vaquer à leurs occupations.
Il faut aider ces pauvres jeunes qui, par leurs méfaits de quelques formes que ce soient, lancent en réalité un cri d’alerte.
Association « France Délinquance Juvénile »
Aussi, pour lutter contre cette délinquance juvénile, de nouvelles mesures vont êtres prises :
Les délinquants juvéniles sont tous des pauvres victimes. Il y a eu des manquements dans leur éducation à cause des défaillances du système. C’est pourquoi il faut remédier à ces anomalies.
Pour ce faire, des aides sociales complémentaires seront versées aux familles de ces délinquants, afin qu’elles puissent pallier aux carences éducatives dues au système défaillant.
Grâce à ces aides sociales complémentaires, les associations de lutte contre la délinquance juvénile sont convaincues que les chiffres de la délinquance des mineurs devrait chuter de manière exponentielle au cours des prochaines années.
EDUCATION NATIONALE / REFORME – Une importante réforme systémique de l’Education Nationale est en cours. Objectif : que l’Ecole puisse s’occuper des enfants 24h/24, 7j/7, y compris durant les vacances scolaires.
La rentrée 2019 marque de nombreux changements dans l’Education Nationale. En plus de la réforme du bac et de la baisse des effectifs de CP/CE1 en REP/REP+ notamment, on constate une prise en charge accrue des élèves avec l’instruction obligatoire dès 3 ans et des petits-déjeuners offerts aux enfants les plus défavorisés de France.
A terme, la réforme de l’Education Nationale veut tendre vers une prise en charge des enfants de 3 à 16 ans (durée de la scolarité obligatoire), à la demande des parents, 24h/24 et 7j/7. Charge sera donnée à l’Ecole de gérer jusqu’à l’intégralité de l’éducation de l’enfant, bien au-delà de la simple instruction : « On ne s’appelle pas Education Nationale pour rien ! » s’exclame Petra Godji, chef de projet de la Réforme systémique de l’Education Nationale.
L’Education Nationale prend de plus en plus en charge l’éducation des enfants, ce qui était jusqu’à maintenant le rôle des parents.
Il nous semble indispensable de poursuivre dans cette voie et que l’éducation globale de l’enfant soit désormais confiée à l’Etat, par le biais des enseignants. C’est à l’Ecole d’éduquer les enfants, plus aux parents !
De plus, l’Education Nationale est un service public. Il faut donc être au service des parents. Ainsi, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, les parents doivent pouvoir nous déposer leur enfant afin qu’on s’en occupe. Ils ont le droit de nous demander ce qu’ils veulent pour leur enfant. Charge aux enseignants de répondre à cette demande, faute de quoi ils seront sanctionnés.
P. Godji
Concrètement, de nombreux changements sont envisagés pour tous les acteurs du système éducatif :
Les enseignants seront obligés de travailler au choix, en plus de leur temps actuel de travail :
ou 10 jours (ou 4 jours de week-end) durant les vacances scolaires ;
ou 5 nuits (ou 2 nuits de week-end) durant les vacances scolaires ;
cela dans le but de s’occuper des enfants dont les parents ne voudront/pourront pas s’occuper. Ainsi, les écoles et collèges seront tous ouverts 24h/24, 7j/7.
Les établissements scolaires devront pouvoir assurer tous les repas nécessaires aux enfants : petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner. Ils devront également assurer le meilleur accueil (confort, bien-être, jeux, etc.) pour le bon épanouissement des enfants.
L’Education Nationale se chargera d’assurer toute l’éducation de l’enfant. Les parents apporteront une éducation complémentaire, s’ils le souhaitent.
Les parents pourront donner une lettre de mission aux enseignants en charge de s’occuper de leur enfant.
Grâce à cette réforme, les parents n’auront plus à s’occuper de leurs enfants, mais ils auront bien évidemment leur mot à dire :
Nous envisageons un système de notation des professeurs par les parents et les enfants, afin de déterminer qui sont les enseignants les moins performants pour les sanctionner mais aussi féliciter les meilleurs d’entre eux.
Nous savons depuis très longtemps que si un enfant a un mauvais comportement, c’est de la faute des enseignants. D’où l’intérêt d’identifier les mauvais enseignants et de les sanctionner.
P. Godji
La réforme, qui se met en place progressivement, devrait être pleinement effective en 2029. Chaque enfant de 3 à 16 ans pourra ainsi être pris en charge autant de temps et quand les parents le souhaitent, et ce, 24h/24 et 7j/7.
Les enseignants, en tant que prestataires, devront quant à eux répondre aux exigences des parents.
Inutile de demander à des associations ou entreprises qui facturent des prestations de venir dans vos établissements scolaires quand cela peut se faire gratuitement et de manière beaucoup plus pertinente !
Tous les enseignants (primaire, secondaire, supérieur) peuvent suivre des formations gratuites afin de mieux appréhender ce sujet et de pouvoir l’enseigner. Il peut aussi bien s’agir de modules en auto-formation que de formations locales ou académiques.
Tous les enseignants peuvent également faire appel aux antennes académiques du CLEMI. Les membres du CLEMI, tous enseignants, en plus d’assurer des formations, peuvent délivrer des conseils personnalisés pour mener à bien des projets d’éducation aux médias, dont les fake news. Et c’est gratuit !
Dans tous les établissements secondaires, les professeurs documentalistes sont des experts de l’EMI. Ils peuvent développer des séances ou séquences pédagogiques sur ce sujet. Les forums de prof-doc peuvent être utiles pour échanger à ce sujet notamment : http://www.profdoc.fr
Un enjeu citoyen majeur
L’Education aux Médias et à l’Information est une composante essentielle de la formation du citoyen, dès le plus jeune âge.
L’éducation aux fake news et à la désinformation est d’autant plus importante que les lecteurs non avertis accordent un énorme crédit aux fausses informations(dont ils contribuent à la propagation), alors que dans le même temps ils défient les médias traditionnels.
Méthodologie :
L’Education aux Médias et à l’Information, concernant les fake news notamment, doit accorder une place prédominante à la pratique des élèves / étudiants. Des ateliers de travail, seuls et/ou en groupe, sont à prévoir afin qu’ils puissent identifier la vaste problématique des fake news.
Echanges, débats et rencontres avec des professionnels (conscients des limites de leur métier et de la légitimité de certaines critiques) sont essentiels. La réflexion-débat des élèves / étudiants doit tenir une place centrale.
Thématiques qui peuvent être abordées (non exhaustives …)
1) Que sont les fake-news ?
Objectif : Connaître les différents types de fake newset plus généralement l’univers de la désinformation
Objectif : Connaître les différents objectifs des différentes fake news
De l’humour potache à la manipulation de masse, il faut comprendre l’intention de l’auteur du message (divertir, faire réagir, manipuler, etc.) et comment il construit son message pour y parvenir.
VIOL – Dans le cadre d’une importante campagne de prévention du viol, qui a eu lieu au Canada durant tout le mois d’avril 2018, les porteurs du rapport « Education and Rape Prevention » (Education et Prévention du viol) préconisent d’éduquer sexuellement les jeunes et de soigner les violeurs grâce à des prostituées.
La lutte contre le viol est un combat quotidien dans tous les pays tant le nombre de ces crimes et délits sexuels ne cesse de croître. Aussi, afin de prévenir le viol et de contribuer à soigner les violeurs, les porteurs Canadiens d’un rapport intitulé « Education and Rape Prevention » (Education et Prévention du viol) préconisent d’éduquer sexuellement les jeunes et de rééduquer sexuellement les violeurs et autres délinquants sexuels grâce à l’expertise pratique de prostituées.
Le rapport « Education and Rape Prevention » établit le constat suivant :
« Les jeunes bénéficient certes d’une éducation sexuelle, mais qui demeure théorique. Or, rien n’est plus efficace que la pratique pour acquérir les connaissances et bonnes compétences. C’est pourquoi il nous semble indispensable que les jeunes soient sexuellement éduqués par la pratique, auprès de prostituées qui tiendront le rôle d’enseignantes de pratique sexuelle.
[…]
Les délinquants sexuels et violeurs bénéficient tous de troubles plus ou moins graves dus aux images et vidéos pornographiques qui altèrent leur jugement de ce qu’est la sexualité « normale » et/ou à des troubles psychiques. Pour eux, il convient de leur faire intégrer ce qu’est une sexualité saine, afin qu’ils ne cèdent plus à leurs pulsions et qu’ils parviennent si ce n’est à les contrôler, à les assouvir par d’autres moyens que le délit ou le crime sexuel. C’est pour cela que des prostituées hautement qualifiées auront pour rôle de rééduquer ces patients. »
Ainsi, les prostituées auront un rôle majeur à jouer, même si elles ne seront pas les seules à intervenir dans cette éducation ou rééducation sexuelle :
« Les prostituées ne constituent qu’une intervention parmi d’autres. Ainsi, les jeunes ne pourront se dispenser de cours théoriques préalables sur la sexualité au sens large. Quant aux délinquants sexuels et violeurs, ils devront effectivement bénéficier d’un suivi psychologique voire psychiatrique ainsi que subir les condamnations judiciaires prévues par la loi en cas de délit ou de crime avéré ».
Le fait de faire appel à des prostituées permet ainsi de faire prendre conscience aux jeunes et aux violeurs de ce qu’est la sexualité saine, respectueuse mais aussi comment gérer ses pulsions sexuelles sans porter préjudice aux autres :
« Les prostituées seront des véritables enseignantes de la pratique sexuelle saine, respectueuse de soi et des autres. L’objectif est de faire découvrir par la pratique ce que la sexualité a de bien-de bon, et comment contrer des dérives répréhensibles pénalement. »
Les personnes souhaitant découvrir ou aller plus loin dans la sexualité trouveront également des pistes pour satisfaire et combler leur plaisir :
« Les prostituées prodigueront les pratiques de base de la sexualité. Mais elles s’adapteront également aux désirs sexuels de chacun. Ce sera ainsi l’occasion pour les jeunes et les déviants sexuels de découvrir d’autres pratiques sexuelles : plans à 3, sodomie, BDSM, fétichisme, échangisme-libertinage, etc. »
Par contre les prostituées seront là pour mettre des limites :
« Dès qu’une pratique sexuelle dangereuse ou illégale sera proposée, la prostituée devra l’interdire évidemment. En outre, pour les pratiques sexuelles ‘particulières’, tout le rôle des prostituées consistera à faire prendre conscience que celles-ci peuvent ne pas être partagées par le-la partenaire et qu’il ne faudra donc jamais le-la contraindre à quoi que ce soit. »
Ces préconisations canadiennes d’éducation à la sexualité et de rééducation sexuelle vont sans nul doute exciter plus d’une personne ! Sera-ce efficace ? Quoiqu’il en soit, ça donne envie !
EDUCATION PARENTALE – Micheline et Dan Lopez sont des parents qui ont longtemps été dépassés par leur enfant qu’ils ne parvenaient plus à gérer. Ils ont adressé une demande à la MDPH afin que leur enfant soit reconnu hyperactif « afin de bénéficier de tous les avantages que ce statut accorde ».
L’éducation de leur enfant, Micheline et Dan Lopez l’ont longtemps exercée avec difficulté. En effet, leur enfant Brandon, 11 ans, est tellement turbulent qu’il a déjà été arrêté 5 fois pour trafic de cannabis et exclu de 3 établissements scolaires en seulement 2 ans.
« Au début, on voulait faire appel à Pascal le Grand Frère. Mais la maison de production (NDLR : La Concepteria de Julien Courbet) nous a indiqué que cela ne suffisait pas : il fallait que notre enfant ait suivi des cours de théâtre afin que la scénarisation de l’émission paraisse réelle. » nous explique Micheline Lopez.
Alors, Dan Lopez, sur les conseils du Conseiller Principal d’Education (CPE) du collège Jacques Prévert, où étudie Brandon, a constitué un dossier afin que son enfant soit reconnu comme souffrant de « troubles de déficit de l’attention / hyperactivité » :
« M. Heurter, le CPE du collège de mon fils, m’a intimé l’ordre de trouver une solution pour Brandon, faute de quoi, il serait à nouveau exclu du collège. Face à mon désarroi, il m’a proposé de constituer un dossier de handicap de type ‘TDAH’ afin que mon fils puisse bénéficier d’un suivi particulier avec de nombreuses aides.
D’ailleurs, le CPE m’a rassuré en me confiant que de nombreux collégiens étaient reconnus comme ‘dys-‘ alors qu’ils sont simplement fainéants, agités, ou tout simplement stupides. » nous raconte Dan Lopez.
En effet, un enfant reconnu comme hyperactif peut bénéficier de nombreuses aides, comme toute autre forme de handicap.
« Même si ce n’est pas vrai, que mon enfant est tout simplement un ‘petit con’ pour parler vulgairement, tout le monde m’a aidé à le faire reconnaître comme enfant à ‘troubles de l’attention’ : l’infirmière du collège a établi une attestation médicale comme quoi mon enfant souffrait de troubles de l’attention, le CPE a joint de nombreux rapports faisant état de l’agitation de mon enfant, les professeurs m’ont encouragé dans cette démarche, et bien d’autres choses encore. » ajoute Dan Lopez.
Il faudra très peu de temps pour que Micheline et Dan Lopez reçoivent une réponse :
« La MDPH (NDLR : structure départementale reconnaissant les situations de handicap), à qui nous avons envoyé le dossier, nous a répondu en à peine 24H. C’était tellement rapide venant d’une administration qu’on a cru que la réponse était négative. Hé bien non ! Ce courrier reconnaissait le handicap de mon fils. Et immédiatement a été mis en place un arsenal d’aides pour mon enfant : PPS avec des aménagements aux examens, AEEH pour bénéficier de la prise en charge financière de frais de psychologues, un suivi personnalisé et des conseils gratuits fournis par l’association TDA/H France, etc. » se réjouissent Micheline et Dan Lopez.
Ils peuvent d’autant plus se réjouir que maintenant tout est excusé à leur fils :
« Grâce à cette reconnaissance de handicap, notre enfant n’est pas gardé plus de 1 heure à la gendarmerie quand il se fait arrêter. Si notre enfant a de mauvaises notes ou est absent de cours, tout lui est excusé au motif de son handicap. De notre côté, quand on en a marre de notre enfant, un coup de fil et hop! une association vient s’occuper de notre enfant. Bref, c’est du bonheur en barre pour nous tous ! »
Alors si votre enfant est un ‘petit con’, pour paraphraser Dan Lopez, n’hésitez pas à le faire reconnaître comme enfant à « trouble de déficit de l’attention / hyperactivité (TDAH) » auprès de la MDPH de votre département.
EDUCATION – Dans le cadre de la réforme du collège, il a été décidé que les programmes seraient choisis par les élèves, tout comme le nombre d’heures de cours hebdomadaires. « L’élève étant au centre du système éducatif, à lui de décider ».
Alors que la réforme du collège est au cœur de nombreuses polémiques et discussions, il a été décidé des changements radicaux dans le système éducatif :
« L’élève est au cœur du système éducatif français. Aussi, si on veut rester en accord avec cette politique, c’est à l’élève que reviennent toutes les principales décisions. C’est pourquoi on doit leur laisser beaucoup d’autonomie et de choix pour qu’ils apprennent efficacement et avec plaisir ».
Ainsi, plusieurs réformes sont proposées :
1) Ce sont les élèves eux-mêmes qui vont décider des cours qu’ils auront
« Les élèves vont avoir le choix de composer leur emploi du temps comme bon leur semble. Ils choisiront le nombre d’heures de maths, de français, de langues vivantes, de sciences, de sport, etc. qu’ils veulent selon ce qui leur plait le plus. Toutefois, ils devront programmer entre 10 et 35 heures de cours. »
2) Ce sont les élèves qui choisiront les programmes
« Les élèves doivent étudier ce qui les intéresse. Libre à eux de choisir leurs programmes parmi un vaste éventail de propositions qui leur seront faites. »
3) Ce sont les élèves qui choisiront leurs profs
« Un bon apprentissage passe par le plaisir d’apprendre. Aussi, une liste de professeurs candidatant dans tel ou tel établissement sera proposée. Ce sera aux élèves de désigner le professeur qu’ils veulent. Ils pourront, s’ils le veulent, leur faire passer des entretiens d’embauche. »
4) Ce sont les élèves qui définiront le règlement intérieur et dirigeront les conseils de discipline
« Pour responsabiliser les élèves, rien de tel que leur confier les clés du règlement intérieur du collège. De plus, étant à l’origine de ce règlement, à eux de gérer les conseils de discipline et de prendre les décisions qui en découlent ».
Avec toutes ces réformes, il est souhaité :
« […] créer un collège géré par les élèves. Le collège sera leur lieu de vie, un lieu qu’ils gèrent et où les adultes ne seront que des guides. Cet apprentissage plaisir vise non seulement à responsabiliser les élèves, mais aussi à leur faire développer l’esprit d’entreprise, de gestion, tout en comprenant qu’une société démocratique se nourrit de règles. »
Ainsi, les personnels des établissements scolaires seront au service des élèves.
Aussi, pour que cette liberté totale donnée aux élèves ne crée pas d’inégalités entre les établissements scolaires, il est proposé de revoir totalement la carte scolaire :
« La carte scolaire va être complètement redéfinie. On va mélanger toutes les catégories socio-professionnelles pour obtenir un équilibre parfait entre chaque établissement. Ainsi, il n’y aura plus de collège prestigieux et de collège ghetto. Les transports scolaires seront revus en conséquence. »
Ainsi, on peut lire que la nouvelle politique éducative est : « L’élève-roi est au cœur du système éducatif français ».
Mais attention, une Révolution contre le royaume des enfants n’est pas impossible !