Catégories
Politique

Pour lutter contre les bandes, des tournois E-Gaming de combat avec Street Fighter V

VIOLENCE – Pour lutter contre les violences des bandes de jeunes adolescents, Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur, a annoncé jeudi 25 octobre son intention d’organiser fréquemment, dans les zones sensibles, des tournois E-Gaming de jeux de combats tels que Street-Fighter V.

Pour lutter contre la violence des jeunes adolescents, Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur, préconise d’organiser des tournois e-gaming de jeux vidéos de combat tels que Street Fighter V.

Les bandes rivales de jeunes adolescents (de 11 à 15 ans) qui s’affrontent sont de plus en plus nombreuses avec des rixes toujours plus violentes qui vont jusqu’à entraîner la mort de certains d’entre eux (on dénombre plus de 250 rixes et 8 morts en 2 ans à Paris). Pour faire face à ces actions violentes qui touchent un public très jeune, le Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner envisage d’agir sur 2 fronts :

  • Changer le plan d’action en identifiant non plus les bandes mais les individus et en octroyant des moyens supplémentaires aux forces de l’ordre ;
  • Trouver des occupations aux jeunes de ces quartiers, désoeuvrés, telles que l’organisation de tournois E-Gaming de jeux vidéos de combat.

En effet, selon Christophe Castaner il faut agir à la fois en aval du problème (durant les affrontements) et aussi en amont en prévenant ces rixes et en évitant qu’elles ne se produisent.

Aussi, le Ministre de l’Intérieur a bien compris que c’est sur ce dernier point qu’il fallait agir prioritairement :

“Il faut trouver des activités à ces jeunes adolescents, désoeuvrés, des quartiers. Pour cela, je pense qu’il faut leur proposer des choses qu’ils aiment. Et il me semble que les jeux vidéos et la violence sont 2 domaines qu’ils plébiscitent. C’est pour cela que je propose d’organiser des tournois de E-Gaming sur des jeux de combats tels que Street Fighter V. Ainsi, les jeunes pourront libérer toute leur violence dans ce jeu et se battront virtuellement, avec pour défi d’anéantir l’équipe adverse comme ils le faisaient actuellement dans la vraie vie. En clair, il s’agit de transposer la violence réelle de ces jeunes en une violence virtuelle.”

Si ce projet est concluant, le Ministre envisage d’opérer de même en prison :

“Les détenus violents seront invités à jouer contre les gardiens de prison à des jeux de combat sur console. Je suis convaincu que toutes ces personnes ont besoin de libérer leur haine. Plutôt qu’elle soit physique et réelle, autant qu’elle soit mentale et virtuelle !”

Quant à savoir si cela permettra de “guérir” les jeunes (et les détenus) de leur violence :

“Je ne suis pas psychiatre, je suis Ministre de l’Intérieur. Mon seul but est de limiter les actes de violence. Quant à ce qui se passe dans la tête de ces individus, c’est aux médecins de gérer.

[…]

Ce qu’attend la population, ce n’est pas tant des guérisons que des résultats concrets, à savoir une diminution du nombre d’actes de violence de ces jeunes”.

Ce projet de tournois E-Gaming de jeux de combat pour les jeunes devrait être mis en place d’ici quelques mois. Les résultats seront quantifiables et analysables à partir de l’année prochaine, nous garantissent les services du Ministère.

Catégories
Santé / Médecine

Désintérêt des jeunes pour les feux d’artifice : une raison biologique

FEUX D’ARTIFICE / JEUNESSE – Les Feux d’Artifice connaissent toujours un véritable succès chez les enfants et les adultes. Toutefois, on constate une désaffection des adolescents et de jeunes (15-25 ans) pour ces feux d’artifice, désintérêt toujours plus important année après année. La raison de ce désamour est en fait biologique.

Les jeunes désaffectent les feux d’artifice car lever la tête leur est trop pénible.

Les Feux d’Artifice constituent une coutume indémodable en France, la veille ou le soir du 14 juillet notamment. Les Feux d’Artifice, festifs, fascinent ceux qui les regardent : les enfants, par la splendeur des effets pyrotechniques (et souvent sonores) ; les adultes, pour la beauté de ce magnifique spectacle populaire gigantesque qui rassemble toutes les classes sociales.

Mais alors que les enfants et les parents sont toujours de plus en plus nombreux à assister à des spectacles pyrotechniques, on constate que les adolescents et les jeunes, âgés de 15 à 25 ans, sont de moins en moins nombreux à assister à ces feux d’artifice. Au-delà des causes évidentes qu’on pourrait avancer pour expliquer cela, telles que la rébellion de la jeunesse ou de leur besoin de ne rien faire comme les autres, la véritable raison qui entraîne la désaffection des jeunes pour les feux d’artifice est biologique. Les jeunes ne supportent en effet plus de rester debout et de devoir lever la tête durant plusieurs dizaines de minutes pour observer le spectacle pyrotechnique qui se déroule dans le ciel.

Par exemple, Thomas, 18 ans, ne va plus voir les feux d’artifice en “live”, mais préfère les regarder à la télévision :

“Quand on va voir des feux d’artifice, on est souvent debout : toutes les places assises sont déjà occupées. De plus, il faut toujours lever la tête : c’est épuisant ! Alors, plutôt que d’attraper un torticolis, je préfère rester chez moi et regarder les feux d’artifice à la télé. Là, pas besoin de lever la tête. Et puis on voit bien mieux à la télévision, assis confortablement, avec le frigo à disposition !”

Rester debout et lever la tête est désormais épuisant pour les jeunes. Mais n’y voyez pas une fainéantise de la part des jeunes : un changement biologique majeur est la cause de cet épuisement, comme l’explique Donna Merseut, ostéopathe :

“La morphologie des jeunes a changé. On constate une énorme évolution dans le squelette des adolescents et post-adolescents. Ils sont tellement habitués à avoir la tête baissée pour utiliser leur smartphone ou jouer sur des consoles portables que leur corps s’est légèrement morphosé.

Plus précisément, les 7 vertèbres cervicales forment désormais une légère courbe vers l’avant qui fait que la tête de ces jeunes plonge naturellement en avant. Ces changement de l’atlas et de l’axis touchent aujourd’hui environ 80% des jeunes à partir de 11-12 ans.”

C’est donc suite à une légère métamorphose des cervicales – qui ont tendance à pousser la tête vers l’avant – que les jeunes présentent aujourd’hui d’importantes difficultés à garder la tête levée vers le ciel :

“Ils font 2 fois plus d’efforts qu’un adulte pour maintenir la tête vers le haut!” nous explique D. Merseut.

Ainsi, si on voit de moins en moins de jeunes aux feux d’artifice, la raison en est purement biologique.

Faudra-t-il désormais adapter les feux d’artifice avec par exemple une rediffusion en direct sur écran géant pour que les jeunes reviennent voir ces spectacles pyrotechniques ?

Catégories
Psycho / Sexo

Jeunes et violeurs : des prostituées pour les (ré)éduquer sexuellement

VIOL – Dans le cadre d’une importante campagne de prévention du viol, qui a eu lieu au Canada durant tout le mois d’avril 2018, les porteurs du rapport “Education and Rape Prevention” (Education et Prévention du viol) préconisent d’éduquer sexuellement les jeunes et de soigner les violeurs grâce à des prostituées.

Des prostituées pour éduquer sexuellement les jeunes et rééduquer sexuellement les délinquants et criminels sexuels

La lutte contre le viol est un combat quotidien dans tous les pays tant le nombre de ces crimes et délits sexuels ne cesse de croître. Aussi, afin de prévenir le viol et de contribuer à soigner les violeurs, les porteurs Canadiens d’un rapport intitulé “Education and Rape Prevention” (Education et Prévention du viol) préconisent d’éduquer sexuellement les jeunes et de rééduquer sexuellement les violeurs et autres délinquants sexuels grâce à l’expertise pratique de prostituées.

Le rapport “Education and Rape Prevention” établit le constat suivant :

“Les jeunes bénéficient certes d’une éducation sexuelle, mais qui demeure théorique. Or, rien n’est plus efficace que la pratique pour acquérir les connaissances et bonnes compétences. C’est pourquoi il nous semble indispensable que les jeunes soient sexuellement éduqués par la pratique, auprès de prostituées qui tiendront le rôle d’enseignantes de pratique sexuelle.

[…]

Les délinquants sexuels et violeurs bénéficient tous de troubles plus ou moins graves dus aux images et vidéos pornographiques qui altèrent leur jugement de ce qu’est la sexualité “normale” et/ou à des troubles psychiques. Pour eux, il convient de leur faire intégrer ce qu’est une sexualité saine, afin qu’ils ne cèdent plus à leurs pulsions et qu’ils parviennent si ce n’est à les contrôler, à les assouvir par d’autres moyens que le délit ou le crime sexuel. C’est pour cela que des prostituées hautement qualifiées auront pour rôle de rééduquer ces patients.”

Ainsi,  les prostituées auront un rôle majeur à jouer, même si elles ne seront pas les seules à intervenir dans cette éducation ou rééducation sexuelle :

“Les prostituées ne constituent qu’une intervention parmi d’autres. Ainsi, les jeunes ne pourront se dispenser de cours théoriques préalables sur la sexualité au sens large. Quant aux délinquants sexuels et violeurs, ils devront effectivement bénéficier d’un suivi psychologique voire psychiatrique ainsi que subir les condamnations judiciaires prévues par la loi en cas de délit ou de crime avéré”.

Le fait de faire appel à des prostituées permet ainsi de faire prendre conscience aux jeunes et aux violeurs de ce qu’est la sexualité saine, respectueuse mais aussi comment gérer ses pulsions sexuelles sans porter préjudice aux autres :

“Les prostituées seront des véritables enseignantes de la pratique sexuelle saine, respectueuse de soi et des autres. L’objectif est de faire découvrir par la pratique ce que la sexualité a de bien-de bon, et comment contrer des dérives répréhensibles pénalement.”

Les personnes souhaitant découvrir ou aller plus loin dans la sexualité trouveront également des pistes pour satisfaire et combler leur plaisir :

“Les prostituées prodigueront les pratiques de base de la sexualité. Mais elles s’adapteront également aux désirs sexuels de chacun. Ce sera ainsi l’occasion pour les jeunes et les déviants sexuels de découvrir d’autres pratiques sexuelles : plans à 3, sodomie, BDSM, fétichisme, échangisme-libertinage, etc.”

Par contre les prostituées seront là pour mettre des limites :

“Dès qu’une pratique sexuelle dangereuse ou illégale sera proposée, la prostituée devra l’interdire évidemment. En outre, pour les pratiques sexuelles ‘particulières’, tout le rôle des prostituées consistera à faire prendre conscience que celles-ci peuvent ne pas être partagées par le-la partenaire et qu’il ne faudra donc jamais le-la contraindre à quoi que ce soit.”

Ces préconisations canadiennes d’éducation à la sexualité et de rééducation sexuelle vont sans nul doute exciter plus d’une personne ! Sera-ce efficace ? Quoiqu’il en soit, ça donne envie !

Catégories
Blog

Creepypastas : des légendes urbaines d’horreur dont les jeunes sont adeptes !

Les creepypastas sont une nouvelle forme de légendes urbaines d’horreur qui connaissent un succès qui ne se dément pas depuis l’invention de ce terme en 2007. Le succès des creepypastas a été facilité et même accéléré par le développement d’Internet en général (courriels dans un premier temps) et des réseaux sociaux en particulier.

Définition des creepypastas

Les creepypastas sont des histoires étranges, destinées à faire peur, et qui exploitent non seulement le texte, mais également des photos et/ou sons et/ou vidéos. Ces supports permettent de renforcer le caractère “réaliste” de ce canular.

Plus simplement, on pourrait rapprocher les creepypastas à des légendes urbaines reposant sur des documents créés de toute pièce (fakes) ou truqués (hoax).

On peut distinguer les creepypastas de divertissement, où les histoires ne sont destinées qu’à divertir en faisant peur, des creepypastas canulars, destinés à tromper volontairement avec des conséquences qui peuvent être plus ou moins graves.

Creepypasta est un mot-valise anglophone formé des termes creepy (qui signifie effrayant) et copy-paste (qui signifie copier-coller, dans le sens où le texte est largement copié et diffusé).

Une forme particulière de canular

Les creepypastas sont des canulars qu’on peut rapprocher des légendes urbaines. En effet, chaque creepypasta raconte une fausse histoire dont la tournure est l’horreur. Ces fictions d’horreur diffusées sur Internet marient non seulement le texte mais aussi le son, la vidéo, l’image, etc., ce qui renforce leur attractivité.

Un succès chez les jeunes

Depuis 2010, les creepypastas connaissent un énorme succès. Ce succès est dû à l’aspect attrayant de ces histoires d’horreur agrémentées de photos, images, sons, vidéos, etc. Les creepypastas abordent de nombreuses thématiques telles que les théories du complot, le mensonge d’état, les phénomènes paranormaux, etc.

Ainsi, le succès des creepypastas repose sur le mélange de thématiques dont les jeunes sont friands et du support de diffusion qui est Internet, avec des contenus multimédias.

Danger ou opportunité ?

Les creepypastas constituent-elles un danger ou une opportunité ?

En fait, tout dépend l’approche qu’on a des creepypastas. Si l’internaute est une personne crédule, qui lit seule ces canulars, ces creepypastas représentent un réel danger, risquant de créer une peur voire une véritable psychose chez celui qui le lit. On peut citer l’exemple (extrême mais bien réel) du creepypasta du “Slender Man”, histoire à cause de laquelle il y a eu une tentative de meurtre d’une adolescente par deux de ses amies prétendument en « offrande » à celui-ci.

Mais les creepypastas peuvent avoir une autre approche créative voire pédagogique. En effet, de nombreux jeunes qui aiment ou non écrire, adorent partager ces histoires qui font peur. Certains vont même jusqu’à en créer. Aussi, les creepypastas peuvent être une approche pédagogique intéressante de l’écriture créative individuelle ou collaborative. Cette écriture nécessite de travailler l’argumentation, la crédibilité et la cohérence de l’histoire, la complémentarité texte-image ou texte-son ou texte-vidéo, etc.

En somme, les creepypasta peuvent sur la forme servir à l’éducation aux médias et à l’information et sur le fond, servir aux travaux d’écriture et au développement de la créativité.

 

Les creepypastas sont une déclinaison des légendes urbaines qui connaissent un énorme succès chez les jeunes. A l’instar des hoax, infaux et autres informations satiriques et parodiques, les creepypastas peuvent servir à la détente mais aussi à l’éducation aux médias et à l’information. En outre, les creepypastas peuvent servir d’objet et d’outil de travail pour développer la créativité et l’écriture individuelle voire collective chez les jeunes … et les moins jeunes.

Catégories
Faits divers

Stop Djihadisme : convaincu par la pub, Quentin ne se radicalise pas

LUTTE CONTRE LA RADICALISATION – Dans son action de lutte contre la menace terroriste, le Gouvernement a notamment mis en place un site de prévention contre la radicalisation : Stop-Djihadisme. Les publicités qui parsèment actuellement les écrans ont permis de convaincre un jeune, Quentin – 16 ans, de ne pas se radicaliser.

La pub Stop-Djihadisme plus forte que la radicalisation : grâce à la pub, Quentin ne se radicalise pas !
La pub Stop-Djihadisme plus forte que la radicalisation : grâce à la pub, Quentin ne se radicalise pas !

Le site Stop-Djihadisme.gouv.fr est un site gouvernemental mis en place en janvier 2015 dont l’objectif est de prévenir et de lutter contre le terrorisme en informant notamment sur les risques de la radicalisation. Depuis quelques semaines, de nombreuses publicités en faveur de ce site sont diffusées sur les écrans.

Quentin, 16 ans, est Lycéen à Perpignan. Il était sur le point de se radicaliser ainsi qu’il nous le raconte :

“Au lycée, on est très sensibles aux informations contradictoires de celles véhiculées par les grands médias. Les théories du complot connaissent un écho énorme chez les étudiants. Je consultais de nombreuses vidéos car je voulais savoir la vérité puisque je ne faisais pas confiance aux médias de masse qui appartiennent tous à de grands groupes et qui ne peuvent donc pas être neutres selon moi. Alors, j’étais sur le point de croire à ce que me disaient certaines vidéos djihadistes, à savoir que la vérité était ailleurs et que l’Etat nous mentait”.

Heureusement, le Gouvernement venait de lancer une campagne de publicité en faveur de son site Stop-Djihadisme pour lutter contre la radicalisation :

“Vous savez que les jeunes sont très vulnérables à la publicité. Alors, quand j’ai vu cette pub qui était martelée de très nombreuses fois, cela a agi comme un lavage de cerveau : j’ai été convaincu que le gouvernement disait vrai. Ainsi, j’ai décidé de ne pas me radicaliser, car j’ai compris que le Bien n’était pas là”.

Ainsi, on constate que la publicité est plus forte que le djihadisme. Et bien plus forte que les médias de masse ou les documentaires comme le complète Quentin :

“J’aurais vu cette publicité déclinée dans les médias ou transformée en documentaire, que cela ne m’aurait pas convaincu et aurait même desservi le message. En effet, quand on est adepte de la théorie du complot, on renforce notre idée d’un mensonge d’état si les médias, en qui nous n’avons pas confiance, nous font un matraquage anti-djihadisme.

Mais la publicité, nous, les jeunes, on adore. Et on fait bien plus confiance à la pub qu’à ce que nous disent les médias ou les reportages.”

Ainsi, pour convaincre un jeune, une bonne publicité est l’arme suprême !