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Environnement

Taxe carbone : les éleveurs de bovidés davantage taxés dès 2020 à cause des rots et pets de vache.

TAXE CARBONE – La lutte contre le réchauffement climatique est l’un des engagements prioritaires de l’Union Européenne. Les éleveurs de bovidés sont l’un des principaux producteurs de gaz à effet de serre à cause des  flatulences et éructations de leur cheptel ; ils seront donc taxés dès 2020.

La taxe écologique pour l’élevage de bovidés : une taxe pour les rots et pets de vaches d’ici 2020 !

Les éleveurs ne vont pas se réjouir : une nouvelle taxe va faire son apparition dès 2020. Il s’agit de la TEEB, “Taxe Ecologique pour l’Elevage de Bovidés”. Cette taxe écologique vient d’être votée à l’unanimité par les ministres de l’environnement de l’Union Européenne.

En effet, la lutte contre le réchauffement climatique est une priorité que s’est fixée l’Union Européenne dans le cadre de l’Action en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030, en lien avec la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Il s’avère que les éleveurs de bovidés comptent parmi les principaux producteurs de gaz à effets de serre :

“Les bovidés sont à l’origine de 13% de production des gaz à effet de serre mondiaux, à cause de leurs flatulences et éructations à base de méthane.” explique l’agrobiologiste Jean-Louis Terpasse.

C’est donc vers une diminution de 50% de ces productions que doivent tendre les élevages de bovidés justifie l’Union Européenne :

“La Taxe Ecologique pour l’Elevage de Bovidés vise à faire prendre conscience aux éleveurs du besoin de diminuer la production de méthanes due à l’élevage des bovidés. L’objectif à atteindre consiste en une diminution de 50% de la production de méthane de ces élevages.”

Pour ce faire, l’Union Européenne part sur le principe du malus écologique :

“Un quota méthane sera attribué aux éleveurs. S’ils le dépassent pas, ils devront payer un malus écologique, la fameuse taxe écologique pour l’élevage de bovidés.”

Concrètement, l’Union Européenne va contrôler cette production de méthane de manière simple :

“On part du principe que si l’éleveur ne fait rien, il excède de 50% la production autorisée de méthane pour son élevage. Il devra donc payer le malus maximum. Par contre, dès qu’il mettra en place des dispositifs destinés à réduire cette production de méthane, ce malus diminuera pour aller jusqu’à la suppression totale de la taxe.”

Parmi les solutions pour diminuer la production de méthane des bovidés, on retrouve :

  • Le sac à dos qui recueille les flatulences de vaches qui sont ensuite transformées en biogaz ;
  • L’introduction de graines de lin dans l’alimentation des bovidés ;
  • Le vaccin voire la sélection génétique.

Péter moins, roter moins, voilà l’objectif de l’Union Européenne pour la diminution des gaz à effet de serre !

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Transports

Louez une voiture radar privée, flashez les autres conducteurs et gagnez de l’argent !

VOITURES RADARS PRIVÉES – Les voitures radars privées (ou privatisées) se répandent partout en France. Outre les opérateurs privés, il est désormais possible à tout particulier de louer une voiture radar privée de 1 jour jusqu’à 1 mois, et de gagner de l’argent grâce aux amendes infligées aux autres conducteurs !

Louez une voiture radar privée et gagnez de l’argent sur chaque infraction automatiquement relevée !

Les voitures radars privées consistent en des véhicules banalisés – équipés d’un “Équipement de terrain mobile (ETM)” ou radar mobile de nouvelle génération – qui sont conduits par des personnes employées d’une entreprise privée. Ces contrôles de vitesse pas des sociétés privées ont débuté à titre expérimental dans l’Eure, lundi 23 avril dernier. Depuis, le dispositif des voitures radars privées s’est étendu dans toute la France.

Mais en plus des sociétés privées spécialisées dans les contrôles radars des usagers de la route, il est désormais possible à chaque automoboliste de devenir contrôleur, en louant une voiture radar privée toute équipée, comme nous l’explique Noémie Fallard, responsable d’une société de location de voitures à Orléans :

“Nous louons de nombreux véhicules de tous gabarits. Lorsque nous avons constaté le déploiement des voitures radars gérées par des sociétés privées, nous avons décidé de proposer des voitures radars tout équipées en location à nos clients particuliers et professionnels.

Nous avons alors suivi les préconisations et obligations décrétées par les services de la Préfecture pour équiper certains de nos véhicules de radars homologués. Ainsi, tout le système de contrôle radar est automatisé. La personne qui loue le véhicule n’a qu’à conduire et il voit sur son écran, en temps réel, le nombre d’infractions que son véhicule a relevé et le montant qu’il a a priori gagné”.

En effet, le conducteur qui loue une voiture radar privée gagne de l’argent sur chacune des infractions qu’il relève. Il s’agit d’une indemnité équivalente à 1% du montant de l’amende qui sera effectivement acquittée par le contrevenant.

“L’objectif de location d’un véhicule radar est double : non seulement se déplacer, comme pour une location de véhicule traditionnelle ; mais également pour verbaliser automatiquement, et donc gagner de l’argent pour diminuer le coût de location voire rentabiliser son trajet !” explique Noémie Fallard.

Toutefois, la location d’un véhicule radar est onéreuse :

“La location d’une voiture radar privée coûte de 500 à 600 € par jour selon le modèle et les kilomètres prévus, soit en moyenne 3 à 4 fois plus cher qu’une location d’un véhicule nu équivalent. Mais ce surcoût est généralement très vite rentabilisé grâce aux nombreuses amendes perçues !”

Ainsi, la location de voiture radar privée a des chances de devenir une aubaine pour de nombreux automobilistes qui louent leur véhicule dans une agence de location : chaque déplacement permettra de flasher automatiquement tous les conducteurs en infraction ; et pour chacune de ces infractions, le conducteur recevra automatiquement un dédommagement équivalent à 1% du montant de l’amende.

“De nombreuses personnes réservent d’ores et déjà pour louer nos voitures radars privées banalisées. Et on note que près des 3/4 de ceux qui louent ce genre de voiture n’ont aucun déplacement à faire a priori : ils roulent seulement toute la journée pour enregistrer un maximum d’excès de vitesse et gagner un maximum d’argent !” nous confie N. Fallard.

Mais ne croyez pas que vous allez louer une voiture radar, la garer à un endroit stratégique et ainsi emmagasiner de l’argent sans rouler :

“Les sociétés privées qui gèrent les voitures radars, a fortiori les particuliers qui louent des voitures radars privées, n’ont pas le droit d’enregistrer d’infractions lorsqu’ils sont à l’arrêt. Ils doivent nécessairement être en mouvement.” justifie le service interministériel dédié à la sécurité routière.

Les usagers de la route vont désormais être contrôlés n’importe où et à tout moment, aussi bien par les forces de l’ordre que les opérateurs privés ou même que les particuliers qui auront loué une voiture radar banalisée. Cela va être un moyen efficace de faire respecter les vitesses … mais révèle également un nouveau “big brother” effrayant.

Ces contrôles radars par les particuliers marquent-ils le retour d’une certaine forme de délation par simple cupidité ?

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Economie / Emploi

Un Français crédité par erreur de tous les agios des banques françaises !

ERREUR BANCAIRE – Une erreur bancaire exceptionnelle a eu lieu vendredi 11 mai révèle l’Agence Française des Banques (AFB) : un Français, Lorenzo Agios, a été crédité par erreur d’un total de près de 15 millions d’euros par toutes les banques Françaises !

Lorenzo Agios peut être heureux : il a perçu par erreur 15 millions d’euros !

C’est un véritable bug généralisé qu’ont connu toutes les Banques Françaises, suite à un important dysfonctionnement du système informatique de paiement SEPA, dédié aux transactions bancaires européennes.

En effet, l’ensemble des fonds récoltés par les banques pour “frais punitifs” (les fameux “agios”) n’ont pas été perçus comme habituellement par les banques mais ont été transférés sur le compte d’un Français d’origine Italienne, Lorenzo Agios.

Marc Buisson, responsable du contrôle informatique des transactions SEPA à l’Agence Française des Banques (AFB), nous explique ce bug :

“Nous avons constaté une anomalie, Vendredi 11 mai à 10h01, sur nos système informatiques de contrôle des transactions bancaires. Toutes les banques ont crédité un seul et même compte, ce qui a immédiatement déclenché notre système d’alerte. Dès l’erreur constaté, nous avons bloqué temporairement toutes les transactions, le temps d’intervenir et de comprendre ce qu’il se passait.”

Cette interruption de tous les services de transferts bancaires a duré 2 heures afin de trouver les raisons du bug et le réparer :

“Le bug a été détecté 5 heures après les événements. Dès qu’on a constaté le bug, on a bloqué les serveurs de transferts bancaires, par mesure de précaution. On a également très vite décelé d’où venait le problème : c’est un certain Monsieur Lorenzo Agios qui était crédité. On a rapidement compris que l’erreur venait des ‘agios’ que les Banques s’octroient normalement et qui étaient versés ailleurs.

En fait, c’est une mauvaise manipulation de l’un de nos techniciens. Il a malencontreusement transformé l’opération automatique “Agios”, de perception par les banques des frais punitifs imputés aux comptes de particuliers et professionnels, en une opération de transfert vers un compte externe appartenant à un certain Monsieur Agios …

Il nous a fallu 2 heures pour tout remettre en place.”

A cause de cette interruption de tous les serveurs de transferts bancaires, qui a duré près de 2 heures, tous les virements SEPA émis-reçus ont été retardés. Les virements, qui habituellement prennent 10 secondes, risquent de prendre “jusqu’à 3 à 4 jours de retard dans les pires des cas”.

Quant à Lorenzo Agios, l’heureux bénéficiaire de ces 15 millions d’euros providentiels, il n’en revient pas :

“Je suis allé, comme chaque matin, voir mes comptes en ligne. J’ai constaté le crédit par plusieurs dizaines de banques, d’une somme totale de près de 15 millions d’euros. Je ne savais pas pourquoi j’avais tant d’argent, alors je me suis dit que j’allais tout sécuriser cet argent au cas où on me le réclame. Je l’ai immédiatement transféré sur un compte offshore. J’en suis encore tout fébrile d’en parler tant c’était inattendu, moi qui ne touche que 1600€ par mois !”

Lorenzo Agios a agi avant que l’Agence Française des Banques (AFB) ne se rende compte du bug, ce qui lui a permis d’assurer ce transfert.

Toutefois, l’article 1302-1 du Code civil est très clair :

“Celui qui reçoit par erreur ou sciemment ce qui ne lui est pas dû doit le restituer à celui de qui il l’a indûment reçu”

Ainsi, Lorenzo Agios doit restituer les sommes perçues indûment. Mais sous les conseils d’un avocat fiscaliste, il refuse de restituer l’intégralité de la somme à chacune des banques :

“L’article 1302-3 du Code civil stipule bien que la restitution ‘peut être réduite si le paiement procède d’une faute’, ce qui est le cas. Ainsi, je négocie avec chaque banque afin de percevoir un dédommagement conséquent. Et si elles refusent, je quitte la Zone Euro pour ne pas pouvoir être poursuivi judiciairement en France et je pars avec le jackpot !”.

Cette erreur de la banque en la faveur de Lorenzo Agios est mieux qu’un gain au Loto : il n’y a même pas à jouer pour gagner !

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Loi / Justice

Il commet 2 braquages pour bénéficier d’un emploi !

JUSTICE – Un chômeur longue durée, las de trouver un emploi, a commis des braquages … pour bénéficier du dispositif de réinsertion professionnelle de la Justice et retrouver une activité professionnelle !

Gaspard P. ne trouvait pas d’emploi : “Grâce à ma condamnation, je bénéficie d’une formation et j’ai un emploi garanti lorsque je l’aurai terminée !”

Gaspard P., jeune Marseillais de 28 ans, était un chômeur très longue durée. Cela faisait 3 ans qu’il était au chômage, après son licenciement de son poste de logisticien dans une grande société de transport maritime marseillaise. Durant ces 3 années de chômage, “Pôle Emploi” ne lui a trouvé aucun poste, ni aucune formation :

“Lorsqu’on est au chômage tout est difficile, tout est compté, c’est insupportable. Pire encore, quand je suis arrivé en fin de droit, je n’ai dû me contenter que d’une infime allocation de solidarité spécifique. Je trouvais cela tellement injuste : je me suis investi un maximum pour trouver un emploi ; j’ai envoyé plus d’une centaine de CV mais n’ai jamais reçu la moindre réponse positive. Quant à Pôle Emploi, n’en parlons pas : ils n’avaient rien à me proposer, ou alors des postes complètement inappropriés : caissier, fleuriste, cuisinier, et j’en passe !” nous explique Gaspard.

C’est en regardant un reportage sur la justice à la télévision que Gaspard P. a eu une idée : se faire condamner afin de bénéficier du dispositif de réinsertion professionnelle de la Justice :

“Je regardais un reportage sur la Justice et j’ai été abasourdi ! J’ai remarqué que des personnes qui commettaient des délits à répétition voire des actes criminels bénéficiaient de peines relativement clémentes avec du sursis, des aménagements de peine, de la prison ferme faite à la maison avec un bracelet électronique, etc. Et ce n’est pas tout ! Chacune de ces personnes bénéficie d’une aide pour trouver un emploi : des formations leurs sont offertes, des emplois leurs sont réservés, etc. Bref, je me suis dit que c’était injuste que eux qui commettent des infractions trouvent un emploi alors qu’ils ne le méritent pas et même ne le cherchent pas, et que moi qui trime pour trouver un job, je n’y arrive pas !”

Gaspard P. a alors eu un déclic : se faire condamner pour bénéficier du dispositif de réinsertion professionnelle offert par le Ministère de la Justice et leurs partenaires :

“Ce reportage a été pour moi l’élément déclencheur. Il fallait que je suive le même chemin que ces délinquants ou criminels pour pouvoir trouver un emploi. Alors j’ai réfléchi à la meilleure solution pour éviter de faire du mal à quiconque ; je me suis dit que le braquage était la meilleure idée : si je ne me fais pas prendre, j’empoche un pactole et si je me fais prendre, je bénéficierai de l’aide de la Justice pour me faire réinsérer !”

Gaspard P. a alors commis un premier braquage dans un bureau de tabac où il n’emportera que 1500€. Appâté par le gain facile, il commettra un deuxième braquage plus ambitieux : celui d’un hypermarché. Ce deuxième braquage sera un échec : il se fera intercepter sur place.

Gaspard P. sera alors condamné à 2 ans de prison ferme. Il bénéficiera d’un aménagement de peine en semi-liberté, c’est-à-dire qu’il ne va en prison que la nuit. En outre, il aura bénéficié d’un dispositif de réinsertion complet : une formation qualifiante qui lui permettra d’acquérir un diplôme ainsi qu’un emploi garanti :

“Avec ma condamnation, certes je suis ’emprisonné’ mais j’ai la chance d’être en semi-liberté, grâce à mon avocat commis d’office qui ne m’a rien coûté. Surtout, je bénéficie d’une formation et j’aurai un emploi garanti lorsque je l’aurai terminée !” se réjouit Gaspard.

Ainsi, malgré le crime de “braquage”, Gaspard pourra enfin trouver un emploi. En dépit de sa condamnation, Gaspard semble ravi et n’hésite pas à faire preuve d’humour :

“Je crois que la France ‘Pays des Bisounours’ a très peur des délinquants et criminels. Ou alors elle croit qu’elle peut les sauver, alors qu’eux s’en moquent royalement et en jouent en disant ce que la Justice attend d’eux : enfance difficile, influence des autres, complexe d’infériorité, … pour limiter leur condamnation et bénéficier de tous les avantages de la réinsertion” ironise Gaspard.

La recherche d’emploi en France serait-elle plus efficace en passant par la case prison qu’en passant par les circuits traditionnels ?

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Faits divers

Bison Futé : l’association antiraciste amérindienne qualifie son utilisation de “raciste”

POLÉMIQUE – Le célèbre Bison Futé, créé en 1974, va-t-il disparaître ? Il est qualifié de “représentation raciste des Indiens” par l’Association Antiraciste Amérindienne qui préconise la transformation de la célèbre mascotte du petit Indien en mascotte d’animal.

La mascotte de Bison Futé va-t-elle bientôt disparaître ? C’est le souhait de l’association antiraciste amérindienne qui la considère “raciste”.

La mascotte Bison Futé va-t-elle se transformer d’un petit Indien en un animal ? C’est en tout cas ce que souhaite l’Association Antiraciste Amérindienne dans un communiqué officiel publié sur leur site web ce samedi 12 mai 2018 :

“La mascotte de Bison Futé représente un Indien. Or, cette mascotte stigmatise les Indiens en les représentant toujours comme des personnages ésotériques.

De plus, cette représentation iconographique de l’Indien véhicule de nombreux stéréotypes de l’Amérindien :

  • On voit Bison Futé saluer en faisant “Hugh”. Or, cela ne recouvre pas la réalité ;
  • On voit Bison Futé avec sa coiffe de plumes. Or, cela est très réducteur ;
  • Le maquillage est un stéréotype ;
  • Le style vestimentaire est également stéréotypique ;
  • Prendre le nom de “Bison Futé” comme auraient pu se qualifier les amérindiens est également un cliché.

Tous ces éléments concourent à définir cette mascotte comme une représentation raciste des Amérindiens”.

L’association trouve d’ailleurs insupportable lorsque la communication du ministère signale que “Bison futé voit rouge” :

“On entend souvent que ‘Bison Futé voit rouge’, c’est intolérable ! Cela exprime non seulement que les Indiens pourraient être qualifiés de ‘Peaux Rouges’, ce qui est raciste ; cela exprime également que Bison Futé est un personnage en colère, on repart donc dans l’image du méchant Indien sanguinaire, ce qui est également raciste”.

Ainsi l’association a adressé cette demande officielle au Président de la République Française :

“Bison Futé est une représentation de l’Amérindien insupportable tant elle véhicule des stéréotypes racistes.

Nous demandons à l’Etat Français de transformer la mascotte de Bison Futé pour que celle-ci ne représente plus le stéréotype de l’Amérindien mais celle d’un animal.

A défaut de ce changement, nous nous réservons la possibilité d’entamer d’autres démarches, y compris des poursuites judiciaires.”

Historiquement, Bison Futé est un service mis en place en 1974 par le ministère des transports pour conseiller pour les trajets et fournir l’information routière prévisionnelle en temps réel, toute l’année, sur l’ensemble du territoire. Sa mascotte a toujours été la même, avec un changement en 1990 et un changement en 2006. Mais elle a toujours représenté un Indien.

La mascotte de Bison Futé va-t-elle changer de manière radicale ? Le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, qui gère le service “Bison Futé” n’a toujours pas communiqué à ce sujet.

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International

Suite au régime Cendrillon, 12 “vieilles filles” se sont mariées avec des princes des Emirats et sont devenues princesses !

REGIME / CONTE DE FÉE – 12 femmes célibataires de longue date (“vieilles filles”) ont vécu un véritable conte de fée grâce au régime Cendrillon (“Cinderella Challenge”). Au-delà du régime qui présente de véritables risques, ces 12 femmes ont trouvé chaussure à leur pied et sont devenues de véritables princesses aux Emirats Arabes Unis !

Le régime Cendrillon ou Cinderella Challenge, est un régime né au Japon qui fait fureur partout à travers le monde, depuis plusieurs mois déjà. Il a gagné en notoriété grâce à sa propagation virale sur les réseaux sociaux notamment. L’objectif de la diète Cendrillon consiste à atteindre une taille similaire à l’efflanquée Cendrillon, du célèbre conte de fée homonyme popularisé notamment par Disney :  jambes effilées, taille de guêpe et ventre inexistant. Toutefois, les diététiciens et nutritionnistes s’accordent à dire que ce régime est dangereux car il peut entraîner de lourds problèmes de santé (dont l’anorexie), voire la mort. En effet, le régime Cendrillon vise à atteindre un Indice de Masse Corporelle de 18 alors que les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) situent l’IMC idéal entre 18,5 et 25.

Mais le régime Cendrillon n’a pas que des défauts puisqu’il s’est transformé en véritable conte de fée pour 12 femmes, depuis le lancement du régime. Chacune de ces femmes, âgées de 45 à 63 ans, célibataires depuis toujours, ont suivi ce régime pendant quelques semaines. Fières de leur perte de poids, elles ont posté des photos sur les réseaux sociaux Instagram, Twitter ou Facebook. C’est là que des princes célibataires des Emirats Arabes Unis les ont repérées et les ont demandées en mariage.

Grâce au régime Cendrillon, 12 femmes sont déjà devenues de véritables princesse, à l’instar de la Française Corinne Belot (cf. ci-dessus) : “Grâce au Cinderella Challenge, ma vie morose s’est transformée en conte de fée réel : Je suis devenue une princesse à Dubaï !”.

Corinne Belot (photo ci-contre) est l’une de ces 12 femmes (et la seule Française) dont la vie morose s’est transformée du jour au lendemain en vie de princesse :

“Je n’ai jamais été très attirante physiquement et je suis toujours restée célibataire. A 53 ans, j’ai décidé de me reprendre en main et de faire un régime puisque je pesais 78 kg pour 1m68. Quand j’ai vu le régime Cendrillon, très exigeant, j’ai décidé de le tester. C’était en novembre 2017. En un peu moins de 6 mois, j’ai perdu 15kg, et cela me suffisait puisque mon IMC a atteint une moyenne convenable : 22,3. Fière de moi, j’ai posté mes photos sur les pages ‘Cinderella Challenge’ de certains sites web et réseaux sociaux le 23 avril. Dès le lendemain, un prince de Dubaï m’a contactée pour que je me marie. Quelques jours après, le 30 avril, alors que je n’y croyais pas, il est venu me voir chez moi et j’ai accepté immédiatement de me marier avec lui. Depuis, j’ai acquis le titre de Princesse !”

Et Corinne Belot n’est pas la seule femme à avoir vu sa vie se transformer en conte de fée grâce à ce régime, puisque 11 autres femmes, partout dans le monde, ont connu la même destinée.

“Les princes des Emirats Arabes Unis sont très friands des contes populaires comme Cendrillon. Aussi, ils cherchent beaucoup leur femme qui leur rappelle ces mythes fondateurs de leur civilisation. C’est pourquoi, grâce au régime Cendrillon, ils ont réussi à trouver des femmes qu’ils veulent à tout prix épouser pour en faire des princesses.” nous explique Charles-Denis D’Ourpompa, historien spécialiste de la péninsule arabique.

Ainsi, le régime Cendrillon s’est transformé en véritable conte de fées pour 12 de ces femmes, et cela ne semble pas sur le point de s’arrêter :

“Il y a encore plusieurs centaines de princes célibataires dans tous les Emirats Arabes Unis !” nous confie C.-D. D’Ourpompa.

Alors, à quand le régime Crésus ?

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Loi / Justice

Un violeur acquitté en raison de “TOC sexuel”

JUSTICE – Marcel H., 38 ans, a été acquitté du chef d’accusation de viol. Bien que des preuves accablantes ont été trouvées à son encontre, il a été disculpé en raison d’un “TOC sexuel”.

Marcel H. 38 ans, a été acquitté de son viol en raison de toc sexuel.

Marcel H., 38 ans, est un homme vivant dans les environs de Nantes. Une plainte a été déposée à son encontre en 2017 par 1 femme, suivie rapidement par 4 autres, pour des faits de viols commis entre les années 2014 et 2016 à Nantes. Malgré le silence du prévenu, Marcel H., lors de ses auditions, l’enquête parviendra rapidement à l’accuser, grâce notamment aux preuves irréfutables que sont les traces de sperme retrouvées sur le corps de chacune des victimes de viol.

Face à l’évidence, Marcel H. a alors avoué ces 5 viols aux enquêteurs.

Son procès s’est tenu du 23 au 27 avril derniers. Malgré les preuves accablantes à son encontre et les aveux du prévenu, le verdict du procès a surpris tout le monde : Marcel H. a été acquitté du chef d’accusation de viol. Le juge, dans l’énoncé de son verdict a déclaré :

“Marcel H. est atteint d’une forme particulière de TOC sexuels qui le rendent irresponsable de certaines de ses attitudes sexuelles. Ainsi, le chef d’accusation de viol ne peut être retenu à l’encontre de Marcel H., même s’il y a eu pénétration. Je décide donc de relaxer Marcel H. pour le chef d’accusation pour lequel est jugé. Toutefois, le crime sera requalifié en délit sous le chef d’accusation d'”agression sexuelle”, pour lequel il sera jugé ultérieurement.”

Ainsi, plutôt qu’un véritable verdict (qui vise à désigner une personne coupable ou non coupable), le juge a rendu une ordonnance « de requalification et de renvoi devant le Tribunal correctionnel ».

L’avocat de Marcel H., Maître Roba, se réjouit de cette décision :

“Mon client souffrait depuis longtemps d’une forme rare de troubles obsessionnels compulsifs sexuels qui ne se manifestent non pas par des pulsions sexuelles comme c’est généralement le cas, mais par une compulsivité physique des organes sexuels.  Ainsi, mon client est pleinement conscient de  ce qu’il se passe: son cerveau lui interdit de pénétrer les femmes, il n’en a d’ailleurs pas envie. Mais c’est son corps tout entier qui le contraint à abuser d’elles.

Le fait que Monsieur le Juge ait reconnu la maladie de mon client, contre l’avis de tous, est le témoin que ce n’est pas la vindicte populaire qui fait Justice, mais bien la Loi !”

Indignés, ni les victimes ni les avocats de celles-ci n’ont souhaité s’exprimer.

Ce qui a fait basculer le procès en faveur de Marcel H. est sûrement son témoignage, corroboré par chacune des victimes :

“Je n’ai jamais voulu violer ces femmes. A chaque seconde j’étais conscient que j’abusais d’elles. Mais même si ma tête m’interdisait de continuer, je ne parvenais plus à contrôler mon corps. D’ailleurs, durant tout le temps où j’abusais d’elle, je ne cessais de pleurer tant je me rendais compte de la gravité de ce qu’elles subissaient”.

Ainsi, Marcel H. n’a pas été déclaré coupable tout simplement parce que ces viols étaient “techniquement inévitables”.  Toutefois, Marcel H. sera jugé auprès d’un Tribunal Correctionnel pour “agression sexuelle”, chef d’accusation contre lequel sa maladie ne pourra pas le dispenser de peine selon les experts.

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Amérique

Etats-Unis : les enfants formés au maniement des armes à feu dès 7 ans

ARMES À FEU / ETATS-UNIS – Donald Trump a déclaré vendredi 4 mai devant les membres de la NRA que les enfants seraient formés au maniement des armes à feu dès 7 ans pour “éviter des hécatombes comme au Bataclan”. Il a également émis le souhait d’abaisser l’âge minimum légal à 14 ans pour acquérir des armes à feu.

Donald Trump a déclaré vendredi 4 mai 2018 que “les enfants seraient formés dès 7 ans au maniement des armes à feu”. Il envisage également d’abaisser l’âge minimum légal à 14 ans pour acheter une arme à feu.

Lors de son discours à la convention de la NRA (National Rifle Association), le lobby pro-armes aux Etats-Unis, vendredi 4 mai 2018, Donald Trump a défendu le droit de porter une arme en affirmant que les attentats du 13 Novembre à Paris auraient fait moins de morts si les victimes avaient été armées :

“Personne n’a d’arme à Paris et on se souvient tous des 130 personnes (tuées) et du nombre énorme de personnes horriblement blessées.

[…]

Elles ont été tuées brutalement par un petit groupe de terroristes qui avaient des armes. Ils ont pris leur temps et les ont tués un par un. ‘Boum, viens là; boum, viens là; boum, viens là'”

Ce discours, qui a fait réagir toute la communauté internationale et qui a choqué tout particulièrement la France et les familles de victimes, a été complété par une décision pour le moins radicale : former obligatoirement les enfants, dès 7 ans, au maniement des armes :

“Si on veut lutter efficacement contre le terrorisme, il faut impérativement assurer la formation des enfants, dès leur plus jeune âge. Pour cela, je compte imposer le maniement des armes dès 7 ans. 7 ans me paraît l’âge idéal puisque les enfants commencent à devenir responsable et à comprendre ce qu’ils font”a déclaré Donald Trump, sous les applaudissements fournis des membres de la convention.

Il a complété son discours en faisant le parallèle entre la formation aux premiers secours et la capacité à riposter :

“Dans la vie, 2 choses sont essentielles : porter secours et riposter.

Porter secours, c’est former les enfants, dès le plus jeune âge, aux gestes de premiers secours. Mais cela ne sert à rien si on ne peut pas riposter face à un meurtrier, un tueur de masse ou un terroriste !

Riposter, c’est parvenir à neutraliser le tueur. Et il n’existe aucune autre solution que celle de lui tirer dessus. La riposte doit être accessible à tout le monde. Il faut donc former les enfants au maniement des armes !” a complété Donald Trump.

Donald Trump envisage également d’aller plus loin en facilitant l’accès aux armes à feu et en abaissant l’âge légal minimal pour pouvoir accéder aux armes. Il souhaite également que cela soit généralisé dans tous les Etats des Etats-Unis :

“Outre la formation, je pense qu’il faut faciliter l’accès aux armes au plus tôt. J’envisage que 14 ans soit désormais l’âge légal auquel on pourra se procurer une arme. J’en appelle aux Gouverneurs de chaque Etat pour appliquer cette décision dès que possible.”

Ainsi, grâce à une formation à 7 ans et en permettant l’accès aux armes à feu dès 14 ans, Donald Trump veut croire que le nombre de crimes par armes à feu va se réduire. Paradoxe ou syllogisme ?

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International

Détroit de Gibraltar : l’Europe et le Maroc s’accordent sur la construction du Viaduc de Gibraltar

DETROIT DE GIBRALTAR / MIGRANTS – L’Union Européenne et le Royaume du Maroc se sont mis d’accord pour financer la construction d’un pont au niveau du Détroit de Gibraltar afin de relier l’Europe et l’Afrique : ce sera le “Viaduc de Gibraltar”. L’objectif consiste à sécuriser ce point de passage des migrants tout en créant une liaison terrestre directe entre l’Europe occidentale et l’Afrique.

Le viaduc de Gibraltar, long de 14km et dont la construction débutera en 2024, permettra de relier l’Europe au Maroc par voie terrestre en seulement 1/4h !

Le Détroit de Gibraltar sépare l’Espagne du Maroc. Il s’agit du seul point de passage maritime entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée. Il est très fréquenté avec plus de 100.000 navires qui le franchissent chaque année. Mais le Détroit de Gibraltar ne constitue pas qu’un point de passage maritime puisqu’il s’agit de la principale route utilisée par les migrants pour rejoindre l’Europe. Et pour cause, cette traversée en jet ski ou petit bateau à moteur ne dure qu’une vingtaine de minutes et se présente comme beaucoup moins dangereuse que le passage de la Libye à l’Italie.

Toutefois, de nombreux migrants meurent chaque semaine durant cette traversée, en raison d’embarcations précaires ou surchargées qui s’échouent, ou encore parce qu’ils tentent une traversée à la nage épuisante qui dure plus de 5 heures.

C’est pourquoi l’Union Européenne et le Royaume du Maroc ont trouvé un accord, ce vendredi 4 mai 2018, afin de sécuriser ce point de passage des migrants. Pour ce faire, la réflexion a rapidement abouti à l’idée de créer un viaduc qui reliera Tarifa (Espagne) à Eddalya (Maroc), distantes de 14 km.

Si les villes de Tarifa et Eddalya ont été choisies pour la construction de ce pont, c’est en raison de leur proximité géographique : il s’agit des 2 extrémités les plus proches entre l’Espagne et le Maroc (14km seulement). D’ailleurs, Tarifa est le point d’arrivée Européen plébiscité par les migrants.

La construction du “Viaduc de Gibraltar”, entre Tarifa et Eddalya, débutera dans le courant de l’année 2024 si tout va bien. Le temps que les plans du projet, confiés au célèbre cabinet d’architecte marocain “Siana-Naji”, soient dessinés et validés conjointement par l’Europe et le Maroc.

Grâce à ce viaduc, l’Europe et le Maroc veulent sécuriser les déplacements des migrants, comme nous le confie Peter Kaulfe, directeur du cabinet des relations internationales de l’Union Européenne :

“Le viaduc de Gibraltar vise à permettre aux migrants d’arriver en Europe sans risquer leur vie. Ce viaduc permettra par ailleurs à la police aux frontières espagnole de mieux contrôler les flux de migrants en distinguant ceux qui pourront être acceptés sur le territoire Européen de ceux qui devront être expulsés.”

La construction de ce viaduc devrait durer 2 ans, avec un début des travaux en 2024. Le coût total prévisionnel de l’ouvrage s’élève à 950 millions d’euros :

“Nous avons budgétisé 950 millions d’euros pour la construction du viaduc de Gibraltar, la moitié étant financée par le Maroc et l’autre moitié par l’Union Européenne. Nous souhaitons un pont fonctionnel qui se fonde dans son environnement. La dimension écologique de ce projet est essentielle, tout en ne perturbant nullement le trafic maritime” explique P. Kaulfe.

Mais ce viaduc ne présente pas qu’un intérêt pour les migrants puisqu’il pourra être emprunté par n’importe quel quidam :

“Ce viaduc sera composé de 2 fois 2 voies de circulation séparées par un terre-plein central large de 15 mètres sur lequel passeront les piétons et cyclistes. Ainsi, on pourra rejoindre l’Afrique depuis l’Europe (et vice-versa) en seulement 1/4 heure environ avec un véhicule.”

Si la traversée des piétons et cyclistes sur le viaduc de Gibraltar sera gratuite, le passage des véhicules motorisés sera quant à lui payant :

“La dimension écologique du projet veut que la traversée soit gratuite pour les piétons et cyclistes. Toutefois, nous allons instaurer un péage, dont le montant dépendra du gabarit du véhicule, pour tous les véhicules motorisés.”

Ce viaduc de Gibraltar, long de 14km entre l’Europe et l’Afrique, aura le mérite non seulement de sécuriser les flux de migrants mais aussi de faciliter l’accès de l’Europe à l’Afrique en voiture en quelques minutes seulement.

Toutefois, ce nouveau viaduc ne constituera pas le plus long pont d’Europe puisque le Pont Vasco de Gama, au Portugal mesure plus de 17km de long !

Les échanges entre l’Europe et l’Afrique seront donc facilités et l’économie du Maroc a des chances de connaître un fort développement grâce au futur viaduc de Gibraltar !

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Télé achat : le CSA a créé une mention d’avertissement pour protéger chômeurs et retraités

TÉLÉ-ACHAT / PROTECTION CSA – Les émissions de télé-achat connaissent un véritable succès auprès des chômeurs et personnes âgées notamment. Afin d’éviter les achats compulsifs et l’endettement de ces personnes, le CSA va contraindre toutes les émissions de télé-shopping à indiquer une mention d’avertissement.

Nouveau pictogramme du CSA pour les émissions de téléachat

A l’instar des mentions d’avertissement pour la protection des mineurs à la télévision et au cinéma (pictogrammes d’interdiction aux moins de 12, 16 ou 18 ans) ou pour le placement de produit (pictogramme “P”), le CSA va imposer une nouvelle mention d’avertissement pour protéger les chômeurs et personnes âgées vis-à-vis des émissions de télé-achat.

Si cette mention d’avertissement a été décidée, c’est en raison de nombreuses plaintes de proches de personnes âgées et de chômeurs, qui constataient des achats compulsifs voire un véritable endettement, comme nous l’explique André Mirabeau, responsable du service “Télévisuel” au CSA :

“Nous avons reçu de multiples plaintes de proches – amis et famille – de chômeurs et de personnes âgées. Ils s’insurgeaient de constater les achats compulsifs de leurs proches, happés par ces produits qualifiés de ‘révolutionnaires’, ‘exceptionnels’, avec des offres ‘exclusives’, ‘limitées dans le temps’, ‘inédites’, j’en passe et des meilleurs.

[…]

Nous avons donc décidé d’agir”.

Le CSA a donc décidé, après plusieurs réunions, de mieux contrôler les émissions de téléachat en limitant les risques d’achats compulsifs auprès de personnes qu’ils qualifient de “vulnérables” :

“Nous sommes parvenus à la conclusion que les chômeurs et personnes âgées, friandes des émissions de téléachat, étaient des personnes vulnérables face à ces émissions.

En effet, les émissions de téléachat sont omniprésentes à la télévision, sur de nombreuses chaînes, tous les jours et à toute heure, essentiellement la matinée. Or, les personnes âgées et les chômeurs, peu occupés durant leurs matinées, comptent parmi les téléspectateurs les plus assidus de ces émissions de téléachat. On estime qu’ils représentent 85% du téléspectatorat de ces émissions.”

Ainsi, le CSA a instauré une nouvelle mention d’avertissement intitulée “Avertissement Téléachat” présentée comme suit :

Lorsqu’un programme de téléachat risque de perturber les repères de consommateur averti des personnes âgées, chômeurs et autres personnes vulnérables. Le pictogramme est incrusté pendant toute la durée du programme signalisé.

 

En outre le CSA adresse l’avertissement suivant aux émissions de téléachat :

  • Les émissions de téléachat ne doivent pas précipiter l’achat du téléspectateur ou inciter à l’achat compulsif en instaurant une durée limitée à quelques heures à leur offre ;
  • Le vocabulaire utilisé durant les émissions doit se détacher du langage commercial et préférer un langage plus objectif ;
  • Les émissions doivent limiter au maximum les “Offres spéciales”, “Jours exceptionnels”, “Déstockages” et autres promotions ;
  • Le(s) présentateur(s) ne doit en aucun cas laisser supposer une éventuelle caution du produit par lui-même. Il doit rester à sa place d’animateur objectif et non de commercial du produit ;
  • Les témoignages devront être mentionnés comme “Commercial” dès lors que le témoin aura été rémunéré pour tenir un discours dirigé.

Grâce à ce nouvel “Avertissement téléachat” et à son pictogramme associé, le CSA espère voir le nombre de plaintes liées au téléachat chuter de manière drastique.