Catégories
Economie / Emploi

Un Français crédité par erreur de tous les agios des banques françaises !

ERREUR BANCAIRE – Une erreur bancaire exceptionnelle a eu lieu vendredi 11 mai révèle l’Agence Française des Banques (AFB) : un Français, Lorenzo Agios, a été crédité par erreur d’un total de près de 15 millions d’euros par toutes les banques Françaises !

Lorenzo Agios peut être heureux : il a perçu par erreur 15 millions d’euros !

C’est un véritable bug généralisé qu’ont connu toutes les Banques Françaises, suite à un important dysfonctionnement du système informatique de paiement SEPA, dédié aux transactions bancaires européennes.

En effet, l’ensemble des fonds récoltés par les banques pour “frais punitifs” (les fameux “agios”) n’ont pas été perçus comme habituellement par les banques mais ont été transférés sur le compte d’un Français d’origine Italienne, Lorenzo Agios.

Marc Buisson, responsable du contrôle informatique des transactions SEPA à l’Agence Française des Banques (AFB), nous explique ce bug :

“Nous avons constaté une anomalie, Vendredi 11 mai à 10h01, sur nos système informatiques de contrôle des transactions bancaires. Toutes les banques ont crédité un seul et même compte, ce qui a immédiatement déclenché notre système d’alerte. Dès l’erreur constaté, nous avons bloqué temporairement toutes les transactions, le temps d’intervenir et de comprendre ce qu’il se passait.”

Cette interruption de tous les services de transferts bancaires a duré 2 heures afin de trouver les raisons du bug et le réparer :

“Le bug a été détecté 5 heures après les événements. Dès qu’on a constaté le bug, on a bloqué les serveurs de transferts bancaires, par mesure de précaution. On a également très vite décelé d’où venait le problème : c’est un certain Monsieur Lorenzo Agios qui était crédité. On a rapidement compris que l’erreur venait des ‘agios’ que les Banques s’octroient normalement et qui étaient versés ailleurs.

En fait, c’est une mauvaise manipulation de l’un de nos techniciens. Il a malencontreusement transformé l’opération automatique “Agios”, de perception par les banques des frais punitifs imputés aux comptes de particuliers et professionnels, en une opération de transfert vers un compte externe appartenant à un certain Monsieur Agios …

Il nous a fallu 2 heures pour tout remettre en place.”

A cause de cette interruption de tous les serveurs de transferts bancaires, qui a duré près de 2 heures, tous les virements SEPA émis-reçus ont été retardés. Les virements, qui habituellement prennent 10 secondes, risquent de prendre “jusqu’à 3 à 4 jours de retard dans les pires des cas”.

Quant à Lorenzo Agios, l’heureux bénéficiaire de ces 15 millions d’euros providentiels, il n’en revient pas :

“Je suis allé, comme chaque matin, voir mes comptes en ligne. J’ai constaté le crédit par plusieurs dizaines de banques, d’une somme totale de près de 15 millions d’euros. Je ne savais pas pourquoi j’avais tant d’argent, alors je me suis dit que j’allais tout sécuriser cet argent au cas où on me le réclame. Je l’ai immédiatement transféré sur un compte offshore. J’en suis encore tout fébrile d’en parler tant c’était inattendu, moi qui ne touche que 1600€ par mois !”

Lorenzo Agios a agi avant que l’Agence Française des Banques (AFB) ne se rende compte du bug, ce qui lui a permis d’assurer ce transfert.

Toutefois, l’article 1302-1 du Code civil est très clair :

“Celui qui reçoit par erreur ou sciemment ce qui ne lui est pas dû doit le restituer à celui de qui il l’a indûment reçu”

Ainsi, Lorenzo Agios doit restituer les sommes perçues indûment. Mais sous les conseils d’un avocat fiscaliste, il refuse de restituer l’intégralité de la somme à chacune des banques :

“L’article 1302-3 du Code civil stipule bien que la restitution ‘peut être réduite si le paiement procède d’une faute’, ce qui est le cas. Ainsi, je négocie avec chaque banque afin de percevoir un dédommagement conséquent. Et si elles refusent, je quitte la Zone Euro pour ne pas pouvoir être poursuivi judiciairement en France et je pars avec le jackpot !”.

Cette erreur de la banque en la faveur de Lorenzo Agios est mieux qu’un gain au Loto : il n’y a même pas à jouer pour gagner !