Catégories
Economie / Emploi

Emploi : Délinquant ? Criminel ? Déposez vos CV à la Gendarmerie

EMPLOI – Vous êtes délinquant.e ou criminel.le et souhaitez servir la société ? Bien vous en a pris, déposez vos CV à la Gendarmerie la plus proche de chez vous et vous serez peut-être recruté.e grâce votre intelligence !

Délinquant(e) ou criminel(le) intelligent(e), venez déposer votre CV à la Gendarmerie !

Marché de l’emploi morose ? Qu’à cela ne tienne ! La Gendarmerie cherche des profils bien particuliers. Ainsi, si vous êtes un délinquant ou un criminel, et a fortiori si vous témoignez d’une forte intelligence en candidatant, vous avez toutes les chances d’être retenu !

Ce nouveau dispositif de recrutement, qui se veut permanent, vise à résoudre de nombreux délits et crimes :

Nous cherchons des délinquants et criminels afin de résoudre de nombreuses affaires. Pour cela, nous n’acceptons que les candidatures de personnes dont le Curriculum Vitae permettra de témoigner de leur riche activité en ce domaine.

Il est conseillé aux candidats d’envoyer un CV riche et honnête :

Nous conseillons aux candidats d’être exhaustif sur leur CV, afin que nous établissions un profil précis de leurs qualités et de leur historique dans le domaine de la délinquance et/ou criminalité.

Attention, tous les CV qui mentionneront des délits ou crimes qui n’ont pas été commis par le candidat seront automatiquement rejetés et entraîneront des poursuites. Nous ne cherchons que des candidats qui mentionneront leurs propres méfaits, qu’ils aient été accomplis en solo ou en équipe.

La Gendarmerie recherche aussi bien des délinquants et criminels en activité que ceux qui sont en retraite :

Tous les profils nous intéressent, qu’il s’agisse de personnes en retraite, encore en activité ou même ceux qui débutent dans le domaine de la délinquance / criminalité.

Si vous êtes une équipe de délinquants ou criminels, il vous est possible de rédiger un CV collectif :

Nous recrutons aussi bien les personnes seules que les bandes, qu’elles soient organisées ou non. Les CV collectifs sont donc acceptés.

Pour candidater, il faut déposer votre CV dans la Gendarmerie la plus proche de votre domicile, en main propre :

Nous n’acceptons aucune candidature par courrier, mail ou téléphone. Nous souhaitons voir la personne qui dépose son CV, pour commencer à nous entretenir avec elle.

N’oubliez pas de mentionner votre adresse afin que les gendarmes puissent venir vous informer à domicile si votre candidature a été retenue.

Catégories
Economie / Emploi

Au chômage depuis 8 ans, il reçoit 876 offres d’emploi grâce à ses messages sans fautes sur Twitter

EMPLOI / RÉSEAUX SOCIAUX – Un chômeur longue durée s’est vu offrir 876 offres d’emploi dans son domaine en 1 semaine, grâce à ses écrits sur Twitter sans la moindre faute d’orthographe !

Robert Petit, seul compte des réseaux sociaux sans la moindre faute d’orthographe, a reçu 876 offres d’emploi grâce à son compte Twitter.

Les réseaux sociaux peuvent être à l’origine de très belles histoires. C’est ce qui est arrivé à Robert Petit, chômeur de 54 ans à la recherche d’un emploi depuis plus de 8 ans.

M. Petit cherchait un emploi de Directeur des Ressources Humaines (DRH), après un licenciement économique fin juin 2011. Malgré ses incessantes démarches, aussi bien auprès de Pôle Emploi que l’APEC (agence pour l’emploi des cadres) ou que directement auprès des entreprises, Robert Petit n’a jamais reçu de réponse favorable à une embauche.

Par hasard, il décide de s’inscrire sur Twitter en juillet 2019. Et là, il connaît un énorme succès :

Dès que je me suis inscrit sur Twitter et que j’ai commencé à poster des messages, commenter des tweets, partager mes avis, etc. mon compte a commencé à compter de plus en plus d’abonnées. J’en suis aujourd’hui à plus de 168.500 !

Robert Petit

En y regardant de plus près, Robert Petit constate que s’il gagne des abonnés, c’est grâce à son orthographe sur Twitter :

J’ai commencé à m’intéresser au pourquoi de cet amour pour mon compte. En lisant les commentaires, je me suis rendu compte que les twittos étaient charmés par mon orthographe irréprochable, tout le monde commentait : ‘Mais il écrit sans faute’, ‘j’ai vérifié, c’est bien la bonne orthographe’, ‘oui c’est bien écrit puisque le COD est placé avant’, ‘je savais même pas que ce mot existait’, ‘c’est un génie, il écrit sans faute !’, etc.

En clair, mon compte était devenu un modèle à suivre !

Tout ce qui se démarque sur les réseaux sociaux rencontre le succès, comme nous l’explique le sociologue Medhi Hann :

Sur les réseaux sociaux, l’orthographe est toujours désastreuse. Alors quand le compte de Robert Petit est sorti, tout le monde a commencé à retweeter et liker son compte tellement il est atypique avec son 0 faute d’orthographe ! Il est unique : personne n’écrit sans faute d’orthographe sur les réseaux sociaux !

M. HANN, SOCIOLOGUE EXPERT DES RÉSEAUX SOCIAUX

Robert Petit suscite alors la convoitise des entreprises :

J’avais épinglé ma recherche d’emploi sur mon profil. Et dans la semaine du 22 au 28 juillet, quand ma popularité sur Twitter était au plus haut (j’étais dans les Top Tweets France !), j’ai reçu chaque jour plus de 100 offres d’emploi. Au total, j’ai compté que j’avais reçu 876 offres d’emploi. Tous m’indiquaient avoir été ‘subjugués par la qualité de [mon] orthographe’. C’était la première fois qu’ils voyaient quelqu’un écrire sans la moindre faute d’orthographe ! Même eux en faisaient de nombreuses dans leurs messages !

La maîtrise de l’orthographe est donc l’atout majeur pour trouver un emploi, comme nous le confirment les agences de recrutement :

Maîtriser la langue française vaut beaucoup plus qu’être trilingue. Même sans diplômes ou compétences, quelqu’un qui maîtrise le français aura 10 fois plus de chances d’être recruté.

Qu’il est dommage que l’apprentissage de la langue française ne soit pas une priorité éducative !

Catégories
Loi / Justice

Il commet 2 braquages pour bénéficier d’un emploi !

JUSTICE – Un chômeur longue durée, las de trouver un emploi, a commis des braquages … pour bénéficier du dispositif de réinsertion professionnelle de la Justice et retrouver une activité professionnelle !

Gaspard P. ne trouvait pas d’emploi : “Grâce à ma condamnation, je bénéficie d’une formation et j’ai un emploi garanti lorsque je l’aurai terminée !”

Gaspard P., jeune Marseillais de 28 ans, était un chômeur très longue durée. Cela faisait 3 ans qu’il était au chômage, après son licenciement de son poste de logisticien dans une grande société de transport maritime marseillaise. Durant ces 3 années de chômage, “Pôle Emploi” ne lui a trouvé aucun poste, ni aucune formation :

“Lorsqu’on est au chômage tout est difficile, tout est compté, c’est insupportable. Pire encore, quand je suis arrivé en fin de droit, je n’ai dû me contenter que d’une infime allocation de solidarité spécifique. Je trouvais cela tellement injuste : je me suis investi un maximum pour trouver un emploi ; j’ai envoyé plus d’une centaine de CV mais n’ai jamais reçu la moindre réponse positive. Quant à Pôle Emploi, n’en parlons pas : ils n’avaient rien à me proposer, ou alors des postes complètement inappropriés : caissier, fleuriste, cuisinier, et j’en passe !” nous explique Gaspard.

C’est en regardant un reportage sur la justice à la télévision que Gaspard P. a eu une idée : se faire condamner afin de bénéficier du dispositif de réinsertion professionnelle de la Justice :

“Je regardais un reportage sur la Justice et j’ai été abasourdi ! J’ai remarqué que des personnes qui commettaient des délits à répétition voire des actes criminels bénéficiaient de peines relativement clémentes avec du sursis, des aménagements de peine, de la prison ferme faite à la maison avec un bracelet électronique, etc. Et ce n’est pas tout ! Chacune de ces personnes bénéficie d’une aide pour trouver un emploi : des formations leurs sont offertes, des emplois leurs sont réservés, etc. Bref, je me suis dit que c’était injuste que eux qui commettent des infractions trouvent un emploi alors qu’ils ne le méritent pas et même ne le cherchent pas, et que moi qui trime pour trouver un job, je n’y arrive pas !”

Gaspard P. a alors eu un déclic : se faire condamner pour bénéficier du dispositif de réinsertion professionnelle offert par le Ministère de la Justice et leurs partenaires :

“Ce reportage a été pour moi l’élément déclencheur. Il fallait que je suive le même chemin que ces délinquants ou criminels pour pouvoir trouver un emploi. Alors j’ai réfléchi à la meilleure solution pour éviter de faire du mal à quiconque ; je me suis dit que le braquage était la meilleure idée : si je ne me fais pas prendre, j’empoche un pactole et si je me fais prendre, je bénéficierai de l’aide de la Justice pour me faire réinsérer !”

Gaspard P. a alors commis un premier braquage dans un bureau de tabac où il n’emportera que 1500€. Appâté par le gain facile, il commettra un deuxième braquage plus ambitieux : celui d’un hypermarché. Ce deuxième braquage sera un échec : il se fera intercepter sur place.

Gaspard P. sera alors condamné à 2 ans de prison ferme. Il bénéficiera d’un aménagement de peine en semi-liberté, c’est-à-dire qu’il ne va en prison que la nuit. En outre, il aura bénéficié d’un dispositif de réinsertion complet : une formation qualifiante qui lui permettra d’acquérir un diplôme ainsi qu’un emploi garanti :

“Avec ma condamnation, certes je suis ’emprisonné’ mais j’ai la chance d’être en semi-liberté, grâce à mon avocat commis d’office qui ne m’a rien coûté. Surtout, je bénéficie d’une formation et j’aurai un emploi garanti lorsque je l’aurai terminée !” se réjouit Gaspard.

Ainsi, malgré le crime de “braquage”, Gaspard pourra enfin trouver un emploi. En dépit de sa condamnation, Gaspard semble ravi et n’hésite pas à faire preuve d’humour :

“Je crois que la France ‘Pays des Bisounours’ a très peur des délinquants et criminels. Ou alors elle croit qu’elle peut les sauver, alors qu’eux s’en moquent royalement et en jouent en disant ce que la Justice attend d’eux : enfance difficile, influence des autres, complexe d’infériorité, … pour limiter leur condamnation et bénéficier de tous les avantages de la réinsertion” ironise Gaspard.

La recherche d’emploi en France serait-elle plus efficace en passant par la case prison qu’en passant par les circuits traditionnels ?

Catégories
Archives

La FDJ recrute … par tickets à gratter !

RECRUTEMENT – La Française Des Jeux (FDJ) vient d’opter pour un tout nouveau système de recrutement, fidèle à son fonctionnement. Désormais, les postes seront pourvus par tickets à gratter !

Lucky Jo'b nouveau jeu à gratter FDJ
Un nouveau jeu à gratter FDJ va bientôt sortir : “Lucky Jo’b”. A gagner : un emploi à la FDJ !

La Française Des Jeux, comme toute société, recrute fréquemment. Aussi, le service des Ressources Humaines a décidé de procéder à une nouvelle méthode pour retenir les candidatures : ils vont vendre des tickets à gratter et l’emploi se cachera parmi l’un d’eux ! Le nom judicieusement choisi pour ces jeux à gratter est : “Lucky Jo’b”.

Myriam Bacmor, sous-directrice des ressources humaines de la Française Des Jeux, explique ce choix de recrutement :

“La Française Des Jeux est une société de jeux d’argent où la chance tient une place prédominante. Il nous est paru logique que notre méthode de recrutement devait tenir compte de notre activité. C’est pourquoi nous avons décidé de procéder à un recrutement par la chance. Aussi, plutôt que de faire un simple tirage au sort, nous allons distribuer et mettre en vente des tickets à gratter. Parmi ceux-ci se cachera l’emploi tant voulu !”

Le système est donc simple : plus la peine d’envoyer de CV et de lettre de motivation : il faut jouer pour gagner son emploi. Chaque ticket à gratter coûte 1€. Mais pour éviter que les riches aient plus de chances que les autres en achetant plus de tickets, Myriam Bacmor souligne que :

“Des tickets à gratter gratuits seront mis à disposition dans tous les Pôle Emploi de France. 1 ticket à gratter sera offert à chaque chômeur dûment inscrit à Pôle Emploi. Sinon, nous proposerons évidemment d’autres tickets dans nos différents points de vente”.

Aussi, plus l’emploi est à responsabilité, plus le nombre de tickets édités sera important :

“Pour un poste de technicien au bas de l’échelle, nous mettrons en vente 150.000 tickets à gratter. Par contre, pour un poste de directeur ou sous-directeur de service, nous mettrons en vente jusqu’à 1.500.000 tickets !”.

 

Myriam Bacmor nous explique par ailleurs où partiront les bénéfices des tickets vendus :

“L’argent sera intégralement réinvesti dans la société FDJ. Il servira à améliorer notre cadre de vie au travail”.

D’après des informations officieuses, si ce système fonctionne bien, il est prévu en plus, des tirages du Loto spéciaux le premier jeudi soir de chaque mois pour pourvoir des postes de responsables.

Myriam Bacmor conclut d’ailleurs notre entretien avec ironie :

“Actuellement, en France, il faut de la chance et avoir un excellent CV pour trouver un job. Nous, nous révolutionnons le système : il n’y a plus besoin que de la chance !”.

Quant à notre question sur le risque de manque de qualification du vainqueur pour pourvoir le poste mis en jeu, elle répond :

“Qu’il soit qualifié ou non n’est pas un problème. La FDJ a un fonctionnement très souple. La personne apprendra sur le tas ! C’est ça la vie de gagnant avec FDJ !”

Au regard du nombre de chômeurs, le jeu “Lucky Jo’b” a des chances d’être un des best-sellers de la FDJ.

La vente du premier “Lucky Jo’b”, pour un poste de chargé d’affaires web, devrait être commercialisé à partir du 1er septembre 2015.

Vous voulez un job ? Misez !