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Politique

France : vers un Ministère de l’Information, contre les fake news

POLITIQUE – Contre les fake news qui empoisonnent la vie politique notamment, le Gouvernement projette la création d’un Ministère de l’Information destiné à prévenir, contrôler et réprimer toutes les fausses informations. Ce Ministère de l’Information sera créé “d’ici la fin du quinquennat”.

La France envisage la création d’un Ministère de l’Information anti fake-news d’ici 2022.

Les fake news consistent en des informations délibérément fausses ou truquées provenant d’un ou de plusieurs médias, d’un organisme ou d’un individu. Emmanuel Macron a déclaré avoir été victime de ces “fake news”, c’est-à-dire de campagnes de désinformation sur Internet, lors de la Présidentielle de 2017. Lors de ses voeux à la presse, début janvier 2018, il a déclaré vouloir légiférer contre ces fake news  :

“J’ai décidé que nous allions faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles.
[…]
Je veux que cette loi s’applique dès les élections européennes de mai 2019” a-t-il déclaré.

Aussi, ce projet de loi a longuement été décrié, notamment du fait qu’il présente le risque d’une atteinte inédite à la liberté d’expression. En outre, certains avancent qu’une loi anti fake-news existe déjà ; en effet la la loi de 1881 sur la Liberté de la presse permet déjà de sanctionner la diffusion de fausses informations avec le délit de fausse nouvelle et le délit de diffamation.

Toutefois, le Gouvernement ne lâche pas l’affaire des fake news et préconise la création d’un “Ministère de l’Information”, comme on peut le lire sur un document officieux que nous nous sommes procuré :

“Le Ministère de l’Information vise à réformer et organiser la diffusion des informations aussi bien sur les médias dits ‘traditionnels ‘ (presse écrite, radio, télévision) que sur Internet.”

On constate que ce Ministère de l’Information, en plus de contrôler les fake news, entrera pleinement dans le cadrage de la réforme de l’Audiovisuel Public.

“L’avantage de créer un ministère de l’Information est de pouvoir organiser au mieux la diffusion de la vraie information.
En ce qui concerne les fausses nouvelles, cela nous permettra de réagir très vite en cas de problème. On pourra prévenir les problèmes et donner les moyens en faveur de la prévention et de l’éducation. Cela permettra également de développer un véritable arsenal législatif anti fake-news. Il n’y aura plus d’impunité pour les délinquants et criminels auteurs de fausses nouvelles” nous confie un homme politique proche du dossier, qui souhaite garder l’anonymat.

La mise en place du Ministère de l’Information est prévue “d’ici la fin du quinquennat, a priori à l’été 2021”.

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Transports

Rames du Métro de Paris : de grandes vitres ouvrables dès 2025

TRANSPORT – Les rames du Métro Parisien vont bientôt changer de style avec de nouvelles vitres ouvrables intégralement par coulissement. Ce changement, effectif dès 2025 avec l’arrivée de nouvelles rames, fait suite à une pétition d’usagers du métro parisien excédés.

Les vitres des métros parisiens seront ouvrables à partir de 2025 !

On recense près de 100 pétitions contre le Métro de Paris, pour diverses revendications : “Pour un Métro plus propre”, “Métro Parisien trop cher !”, “Un métro 24h/24”, “Contre les frotteurs des transports en commun”, “Oui au métro de Paris gratuit !”, etc.

Parmi toutes ces pétitions, une semble avoir intéressé tout particulièrement la Régie Paris-Transports. Il s’agit d’une pétition qui était parue sur la plateforme en ligne de pétition “Change.org” (pétition aujourd’hui fermée). Elle avait recueilli 253 215 signatures (sur les 100 000 initialement prévues) au 20 février 2018. Le texte de revendication de cette pétition indiquait :

“Face à la chaleur, et pour un air plus facilement renouvelé, nous demandons de nouvelles vitres pour le métro parisien. Nous ne pouvons plus nous contenter des petites ouvertures dans la partie supérieure des rames, qui sont d’ailleurs parfois difficiles à débloquer.

Nous sollicitons donc la RATP et les constructeurs de rames de métro afin d’offrir de véritables baies vitrées dans les métros, intégralement ouvrables”.

La régie Paris-Transports a ainsi répondu favorablement à cette pétition, en modifiant son appel d’offre concernant la commande de nouvelles rames de métros pour la région Parisienne pour février 2025. Ainsi, on peut lire dans les caractéristiques techniques des parties vitrées des rames du métro de l’appel d’offres “MF 25” (“Metro Fer appel d’offre 2025”), à la page 358 :

“Les rames seront équipées de grandes baies vitrées de 1,97 mètre chacune, avec ouverture large de 90 à 95% par coulissement extérieur fluide. Un garde-corps horizontal intérieur sécurisera l’ensemble.(NDLR : en gras la partie ajoutée à l’appel d’offres “MF 25”  initial)

Ce système permettra ainsi d’aérer la rame plus facilement. Il sera également possible de passer la tête par la fenêtre sur les passages aériens des métros pour profiter de la vue.

Le métro parisien prend ainsi une nouvelle envolée … pour le plus grand plaisir de ses 4,1 millions d’usagers quotidiens !

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Economie / Emploi

Dawaj Immobilier : une agence immobilière pour locataire anonymes

IMMOBILIER – Une agence immobilière d’origine Polonaise, Dawaj Immobilier, vient de faire son apparition en région Parisienne. Cette agence offre la possibilité de louer anonymement des logements.

Dawaj Immobilière : une agence immobilière de Saint-Denis spécialisée dans la location anonyme de logements.

Dawaj Immobilier est une société immobilière d’origine Polonaise spécialisée dans la location anonyme de biens immobiliers. Cette société vient de faire son arrivée en France, en région Parisienne. Son objectif est de permettre à n’importe quel locataire de louer totalement anonymement un bien immobilier.

Aleksander Nowak, responsable de cette agence basée à Saint-Denis (Sein-Saint-Denis), nous explique la raison d’être de ce type d’agence immobilière :

“En Pologne, on peut très facilement louer des biens, dont des maisons, sans avoir à jamais communiquer son identité. On a la chance en Pologne de ne pas être suivi, espionné, traqué, à notre insu, tout le temps, sous couvert de sécurité, comme c’est le cas de la plupart des pays d’Europe occidentale notamment.

C’est pourquoi on a décidé de développer notre activité en France. En effet, nos études de marché ont montré que nombreux étaient les locataires qui souhaitaient demeurer totalement anonymes, voire invisibles, pour préserver leur cadre d’intimité.”

Dawaj est un mot polonais qui signifie “donner” :

“On a appelé notre agence ‘Dawaj’ car on donne le droit aux locataires d’être anonymes, non retrouvés. On donne le droit à la préservation des libertés individuelles de toute personne” nous confie M. Nowak.

Il complète en expliquant que les raisons pour louer anonymement un logement sont multiples :

“L’anonymat est souvent demandé par des personnes qui souhaitent refaire leur vie facilement, sans risquer de se faire retrouver. C’est aussi la possibilité pour tout un chacun de faire valoir son droit à vivre en toute tranquillité, en préservant son intimité. Tout le monde n’a pas à avoir accès à votre adresse comme c’est pourtant le cas actuellement en France ; il est très facile de retrouver quelqu’un en cherchant le nom sur des annuaires et sites spécialisés sur Internet. Ainsi, grâce à la location anonyme, vous ne risquez pas d’être retrouvé puisque votre nom n’apparaîtra nulle part, pas même dans nos dossiers où tous nos locataires sont anonymés.”

Quant au risque de louer à des délinquants voire des criminels, M. Nowak balaie tout cela d’un revers de manche :

“Une agence immobilière a pour mission de permettre à toute personne de trouver un bien immobilier. Nous n’avons pas à nous occuper du profil judiciaire de nos locataires et heureusement d’ailleurs !”

Il est à noter toutefois que l’anonymat n’est pas possible pour les bailleurs :

“En France, nous n’avons pas le droit d’anonymer les bailleurs, pour des raisons fiscales évidentes.”

Ainsi, grâce à Dawaj Immobilier, vous pourrez louer des biens immobiliers totalement anonymement dans toute la région Parisienne et bientôt dans toute la France :

“Actuellement, nous proposons près de 500 biens à louer dans toute la Petite Couronne Parisienne. Mais petit à petit on va s’étendre à toute la France en étoffant notre réseau d’agences !”

Vous voilà en sécurité : désormais, personne ne pourra plus vous retrouver à votre insu !

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Economie / Emploi

Contrôle de l’argent liquide : des nanopuces GPS dans les billets à partir de 2023

MONNAIE – Le cash, ou argent liquide, est un élément essentiel de l’économie. Mais pour “contrer certaines fraudes et financements illégaux”, l’Etat souhaite pouvoir situer à tout moment où se trouvent tous les billets de banque. C’est pourquoi, en 2023, tous les billets de banque nouvellement imprimés incluront une nano-puce type “GPS”.

Des nanopuces type GPS dans tous nos billets de banque à partir de 2023 !

Le Ministère de l’Economie fait de la chasse aux fraudes (fraudes à la TVA, détournement d’argent liquide, financement du travail dissimulé, etc.) l’une de ses priorités. De même, la lutte contre les financements illégaux (trafics, terrorisme, etc.) compte parmi les priorités du Ministère.

L’argent liquide, ou cash, constitue, selon le Ministère “un moyen très pratique pour détourner de l’argent des comptabilités officielles”.

En effet, selon Robert Daval, expert en économie monétaire et bancaire :

“L’argent liquide est essentiel à toute économie tant il facilite les transactions. Toutefois, il présente un inconvénient majeur : il est intraçable. C’est-à-dire qu’une fois imprimés, les billets sont tirés par des millions de personnes dans les DAB et on ne sait pas du tout ce qu’il en advient.”

Le Ministère de l’Economie estime que :

  • “environ 8% de l’argent liquide en circulation,  sert à financer les trafics en tout genre, du petit trafic au terrorisme en passant par le grand banditisme ;
  • environ 11% des transactions en liquide sont détournées des comptabilités officielles”. Cela signifie que certains paiements dans les petits commerces, cafés, restaurants, etc. ne sont pas enregistrés dans les ventes et partent directement dans la poche du commerçant.

Aussi, après la limitation des paiements en espèces d’un particulier à un professionnel ou entre professionnels à 1 000 € et l’obligation pour les commerces de disposer d’une caisse anti-fraude depuis le 1er janvier 2018, le Ministère envisage une action qui sera selon eux “beaucoup plus efficace, et surtout, imparable” :

“Nous mettrons en place,  à partir de 2023, des nanopuces type ‘GPS’, intégrées directement dans les billets de banque lors de leur impression. Ainsi, nous pourrons savoir à tout moment où se trouve chaque billet de banque. L’objectif n’est pas tant de tracer chaque billet que d’identifier les endroits où des billets pourraient s’entasser, ce qui signifierait un risque d’argent dissimulé.” nous explique Marc Bopez, directeur de la communication à l’imprimerie de la Banque de France.

Il confirme l’imparabilité du système :

“Chaque billet sera traçable à tout moment. Evidemment, nous taisons la technologie de pointe inédite mise en place pour ce traçage, mais on confirme qu’elle est sans danger pour la santé. En outre, si un petit malin tente de désactiver le système de traçage par quelque moyen que ce soit, le billet de banque deviendra inutilisable.”

Quant au fait qu’il faille attendre 2023, Marc Bopez nous explique que :

“La technologie fonctionne très bien, même pour des billets situés dans une casemate enterrée 100m sous terre ! Quant aux épreuves (ndlr : simulation d’impression), elles sont d’excellente qualité.

Mais nous attendons 2023 pour imprimer avec cette technologie, car cela coïncidera avec le déménagement de l’imprimerie nationale de billets de Banque située à Chamalières vers la papeterie de la Banque de France située à Vic-le-Comte, papeterie qui est en cours de modernisation pour permettre la généralisation de  la mise en place de ce système sur l’ensemble de nos équipements.”

Ainsi, dès 2023, les nouveaux billets de banque seront tous équipés de nanopuces type GPS. Toutefois, les anciens billets pourront continuer à être utilisés jusqu’en 2030. Ainsi, chacune de nos transactions, par un quelconque moyen de paiement, sera connue de l’Etat …

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Transports

Projet de limitation de vitesse à 80 km/h : 1 lobby en est la cause

LIMITATION DE VITESSE – Le Gouvernement a annoncé mardi 9 janvier une future loi limitant la vitesse à 80 km/h sur la plupart des axes. Après enquête, la sécurité routière n’est nullement la véritable raison qui a légitimé cette décision. Un lobby de personnes âgées, “Seniors au volant” en est la cause !

Abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h à cause du lobby “Seniors au volant” !

Mardi 9 janvier, le Gouvernement, par la voix du premier ministre Edouard Philippe, a annoncé son intention de limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires bidirectionnelles sans séparateur. Cette mesure entrera en vigueur le 1er juillet 2018.

Dans un document transmis en décembre 2017 aux Préfets,  un arsenal d’arguments avançait tous les éléments favorables à une baisse des limitations sur les routes. Parmi ces arguments, le principal  consistait à dire que :

« avec plus de 1000 morts par an , les excès de vitesse sont la première cause de décès au volant », et aussi que « cette mesure permettrait d’orienter durablement la courbe de la mortalité routière à la baisse ».

Or, derrière cet argument officiel de sécurité routière, destiné à faire baisser le nombre d’accidents et le nombre de morts sur les routes, se cache une toute autre réalité. En effet, même si l’argument économique qui a été avancé par de nombreux automobilistes (“vitesse abaissée = plus d’excès de vitesse = plus de PV”) semble être un argument plus réaliste que celui officiellement annoncé, il y a une toute autre raison qui a poussé le Gouvernement a prendre cette décision : le lobby des personnes âgées via son organisation non officielle “Seniors au volant”.

“Seniors au volant” consiste en une organisation de Personnes âgées militantes et influentes, mais celle-ci n’est déclarée nulle part ! Son fonctionnement se fait totalement dans l’ombre : il s’agit d’un lobby qui ne repose sur aucune structure officielle. “Seniors au volant” milite très activement auprès des organisations et associations de Sécurité Routière, ainsi qu’auprès des hommes politiques et tout particulièrement des députés et sénateurs. L’objectif de “Seniors au volant” consiste à inciter les parlementaires à prendre des décisions en faveur des personnes âgées qui conduisent. Fonctionnant en lobby, “Seniors au volant” influence les décisions par la force de ses membres anonymes, et pour la plupart “influents voire très influents”.

“Seniors au volant” est déjà à l’origine de l’annulation des intentions de projets ou propositions de loi concernant la visite médicale pour les personnes âgées qui souhaitent continuer à conduire. Aussi, grâce à cette loi favorisant la limitation de la vitesse à 80 km/h, “Seniors au volant” signe son 2ème coup d’éclat. Voici la raison qui a poussé “Seniors au volant” à inciter le Gouvernement à limiter la vitesse à 80 km/h :

“[…] Les personnes âgées présentent des difficultés à rouler à une vitesse supérieure à 80km/h. Ces personnes âgées en ont marre de se faire sans cesse klaxonner et insulter gestuellement et/ou verbalement. Ils sont victimes de queues de poisson et constatent nombre de dépassements dangereux. […]

Cette loi réduisant la limitation de vitesse à 80 km/h est donc très pratique, puisque les personnes âgées pourront rouler tranquillement, sans se faire chahuter par les autres automobilistes irrespectueux.”  ainsi que nous a répondu par mail, anonymement, leur chargé de communication.

“Senior au volant” promet d’ailleurs d’autres actions en faveur des personnes âgées au volant comme :

“Offrir des places de parking réservées aux personnes âgées comme il en existe pour les personnes handicapées ou pour les familles nombreuses”.

Ainsi, “Senior au volant” oeuvre pour des actions très louables en faveur des personnes âgées. Mais il est beaucoup moins certain que son lobby exercé sur le Gouvernement en faveur de l’abaissement de la limitation de vitesse ne soit bien perçu par les autres automobilistes que les personnes âgées …

“Seniors au volant”, une organisation de l’ombre, mais très active … et influente …

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Economie / Emploi

Internet : la Taxe Porno se confirme

INTERNET – La pornographie étant omniprésente sur le web et ces sites générant un trafic très élevé, le Gouvernement Français envisage de plus en plus sérieusement l’instauration d’une Taxe Porno (TP). Même si celle-ci sera à la charge des prestataires de contenus pornographiques, cela risque de modifier en profondeur le paysage pornographique du web avec, potentiellement, la disparition de la Pornographie à la Française.

Bientôt une Taxe Porno sur chaque film pornographique diffusé sur Internet !

La pornographie représente près de 20% des sites web en ligne. Plus de 75% des internautes consultent au moins 1 fois par semaine une vidéo à contenu pornographique, tous âges et sexes confondus. Fort de ce constat, le gouvernement envisage d’instaurer une Taxe Porno, afin selon eux de :

“Financer la prévention et la lutte contre les IST [et] assurer une protection efficace des mineurs contre les images et vidéos pornographiques sur internet”

Selon, Rafy Sting, président de la société de production de films pour adultes “Pornoweb”, le Gouvernement ne cherche en aucun cas à financer des actions de prévention, mais cherche uniquement à prélever de l’argent sur un des loisirs préférés des Français :

“Le Gouvernement sait mettre des taxes là où il y a de l’argent à se faire. Regardez les carburants. Regardez la TVA. Regardez les impôts. Regardez les radars.
Aussi, étant donné que tous les Français et Françaises consomment à un moment ou un autre de la pornographie, leur loisir préféré en règle générale, la taxer constitue pour eux une énorme manne financière !
[…]
On n’est pas idiots, on sait très bien que le but n’est pas la prévention comme ils le déclarent, mais seulement de récolter encore et toujours plus d’argent !”

Concrètement, le gouvernement envisage d’instaurer une taxe de 0,001€ par minute de vidéo visionnée par chaque utilisateur. Cette taxe sera automatiquement imputée aux prestataires de vidéos pornographiques. Rafy Sting se plaint de cette mesure :

“0,001€ par minute de vidéo visionnée par chaque spectateur, cela représente pour mon entreprise près de 500 millions d’euros de taxe annuelle supplémentaire, qu’on sera évidemment obligé de répercuter sur le client. Cela signifie que la plupart de nos contenus gratuits ne pourront plus l’être !”

Ainsi, cette Taxe Porno sur les contenus pornographiques sur Internet marquera-t-elle la fin du porno gratuit ?

“Pour les sociétés françaises de production de films pornographiques, oui, ce sera la fin du porno gratuit sur Internet puisqu’on devra insérer des trackers sur nos serveurs qui identifieront anonymement tous les utilisateurs. Pour les autres entreprises du porno basées à l’étranger, il leur suffira de ne pas communiquer les connexions de leurs internautes afin de ne payer aucun impôt, puisque eux ne seront pas tenus d’installer des trackers sur leurs serveurs basés hors de France !” s’insurge Rafy Sting.

La Taxe Porno présente donc une faille cruciale qui risque de voir disparaître l’art du Porno Français.
Et s’il n’y a plus de Porno Français, on en connaît beaucoup qui vont ne plus savoir comment occuper leurs longues soirées …

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Faits divers

NDDL : un parc d’attractions à la place de l’aéroport !

SOCIETE – Le Gouvernement a annoncé l’abandon du projet Notre-Dame-Des-Landes (NDDL) le 17 janvier 2018. Le site ainsi libéré sera remplacé par un parc d’attractions géant financé par un groupe d’investissement Chinois.

NDDL : un parc d’attractions remplacera l’aéroport pour “développer le territoire plutôt qu’il ne soit laissé à l’abandon”.

Mercredi 17 janvier 2018, le Gouvernement a annoncé l’abandon du projet controversé de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Cette annonce, qui clôt plusieurs années de débats, permet d’attester que le site sera libre de toute construction aéroportuaire.

“Le site de Notre-Dame des Landes n’accueillera pas d’aéroport, face à la grogne des riverains et de nombreux militants. Ce projet ne présentait d’ailleurs plus aucun intérêt stratégique eu égard aux autres possibilités offertes par la métropole Nantaise.” a déclaré le Gouvernement.

Mais face à ce projet d’aéroport qui est annulé, le Gouvernement a donné son accord pour qu’un parc d’attractions soit construit à la place :

“Abandonner un projet comme celui-ci, c’est abandonner une opportunité non négligeable de développer un territoire rural. Aussi, comme nous ne souhaitons pas laisser cette zone rurale à l’abandon, nous avons décidé de soutenir le projet porté par le groupe d’investisseurs Chinois ‘Jiang & Co.’ : celui de construire un immense parc d’attractions”, a déclaré Rémi Thomas, porte-parole du groupe de travail gouvernemental en charge du dossier “Notre Dame des Landes”.

L’aéroport de Notre-Dame des Landes ne verra donc jamais le jour. Mais pour assurer le développement économique de ce territoire, le Gouvernement, par la voix des membres du groupe de travail NDDL, a décidé de défendre le projet du groupe d’investissement “Jiang & Co.” (groupe Chinois spécialisé dans les parcs de loisirs) pour construire un immense parc d’attractions pour concurrencer Disneyland-Paris notamment :

“C’est un projet d’envergure. Le projet envisage la construction d’un parc d’attractions d’une superficie de 50 hectares, soit quasiment la superficie de Disneyland-Paris. […] Et si cela prend bien, le parc pourra s’étendre sur 50 hectares supplémentaires pour dépasser la superficie d’Europa Park !” se réjouit R. Thomas.

Ce parc d’attraction va permettre un très important développement économique du territoire :

“Un parc d’attractions d’une telle envergure va générer la création de plusieurs milliers d’emplois directs [dans le parc] et indirects [autour du parc]. Ce sont environ 320 millions de visiteurs qui sont prévus chaque année.

[…]

Ainsi, les riverains et habitants de Notre-Dame-Des-Landes bénéficieront d’un fulgurant développement économique … sans avoir les nuisances liées aux avions !” ironise R. Thomas.

Les maires des communes riveraines que nous avons pu interroger se sont déclarés enchantés par cette annonce :

“Cela assure le développement durable de notre territoire tout en renforçant son attractivité”.

De l’aéroport au parc d’attractions, le dossier NDDL n’a pas encore fini de faire parler de lui !

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Loi / Justice

Projet “Prisons 2020” : les détenus pourront avoir des relations sexuelles avec des prostitué(e)s

PROJET “PRISONS 2020” – Le projet gouvernemental “Prisons 2020” prévoit notamment de développer le parc pénitentiaire (“Plan prisons”) et d’améliorer les conditions de détention. Pour cela, outre le téléphone qui sera désormais présent dans chaque cellule, les détenus pourront également avoir des relations sexuelles avec des prostitué(e)s afin de “satisfaire des besoins physiques naturels” et d’“éviter des comportements déviants [liés à] une frustration sexuelle”.

Plan “Prisons 2020” : les détenus pourront avoir des relations sexuelles avec des prostitué(e)s dans les prisons.

Parmi les grands axes de la politique judiciaire promise par Emmanuel Macron lors des élections présidentielles, le développement du parc pénitentiaire et l’amélioration des conditions de détention constituaient des priorités. Ce plan prison, qui fait partie du projet plus global “Prisons 2020”, vise à “rendre les conditions de détention plus dignes”.

Ainsi, comme promis par la ministre de la Justice Nicole Belloubet cet été, un appel d’offre s’est achevé lundi 8 janvier à 17 heures, afin d’équiper 50.144 cellules de téléphones, hors quartier disciplinaire. L’objectif est de favoriser le maintien des liens familiaux tout en limitant les trafics de téléphones portables.

Une deuxième décision a été prise lundi 15 janvier 2018, toujours afin d’améliorer les conditions de détention. Il s’agit d’autoriser les détenus à faire appel à des prostitué(e)s afin de “satisfaire des besoins physiques humains naturels”.

Cela a pour objectif de “diminuer les tensions et comportements déviants que les détenus peuvent rencontrer quotidiennement en raison de frustrations sexuelles importantes”

nous confie Michèle Morais, infirmière en milieu carcéral en charge du pan “Sexualité” du dossier “Prisons 2020”.

“L’intervention de prostitué(e)s concerne aussi bien les prisons pour hommes que les prisons pour femmes. Cette intervention pourra se faire selon les préférences sexuelles du (de la) détenu(e) : avec un ou plusieurs homme(s), femme(s), transsexuel(s), etc. et ce quelques soient ses pratiques de prédilection : fétichisme, sado-masoschisme, bdsm, exhibitionnisme, etc.

[…]

Afin de leur offrir l’intimité à laquelle ils ont droit, une salle de pratique sexuelle sera présente dans chaque quartier de chacune des prisons françaises.” complète M. Morais.

Alors que la prostitution est toujours illégale en France, M. Morais fait savoir qu’une dérogation “autorisant la prostitution en milieu carcéral” sera “sans aucun doute promulguée par un décret courant septembre 2018″.

M. Morais promet que grâce à ce “confort”  :

“Les détenus Français seront beaucoup plus détendus sans frustration sexuelle, ce qui présage un meilleur climat carcéral et par conséquent une réinsertion plus aisée”.

M. Morais nous rassure quant au coût de cette mesure :

“Cela ne sera pas à la charge de l’Etat ! Les prostitué(e)s seront des professionnel(le)s rémunérés par les détenus eux-mêmes. Le seul coût pour le contribuable consistera à l’aménagement et l’entretien d’une salle de pratique sexuelle dans chaque quartier des prisons françaises.”

Espérons toutefois que ce ne soit pas l’effet inverse qui se produise, à savoir que les détenus ne souhaitent pas quitter la prison … ou alors qu’ils ne récidivent pas dans leurs délits ou crimes afin de retourner en prison pour profiter des prostitué(e)s en milieu carcéral !

La France souhaite atteindre la 1ère place des pays où le milieu carcéral est le plus agréable. Elle semble en très bonne voie avec cette mesure. Cette dernière a en effet des chances de plaire à plus d’un détenu … mais aussi de faire grincer des dents les autres …

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Loi / Justice

Fake news : les hommes politiques seront victimes de cette loi !

LEGISLATION – Emmanuel Macron part en guerre contre la désinformation après avoir annoncé devant la Presse, mercredi 3 janvier, son intention d’une loi contre les fake-news. Mais selon un expert en droit pénal “ce seront les politiques les premières victimes de cette loi”.

Loi contre les fake news : “Ce sont les politiques qui seront les premières victimes de cette loi !”

Lors de ses voeux à la Presse mercredi 3 janvier 2018, devant 500 journalistes rassemblés dans la salle des fêtes de l’Elysée, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il partait en guerre contre les “fake news” en annonçant qu’un texte de loi allait être déposé pour lutter contre « ces bobards inventés pour salir les hommes politiques et la démocratie ».

Cette loi contre les fake news vise donc à contrer la désinformation et la manipulation de l’opinion publique, notamment lors des périodes électorales. l’enjeu consiste à protéger la vie démocratique, menacée par des groupes d’influence qui exercent sur les réseaux sociaux.

Ainsi, cette loi anti “fake-news” permettrait  :

  • en cas de diffusion de fausse information, de saisir en référé un juge pour décider de la suppression du contenu incriminé ;
  • d’offrir au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) plus de pouvoirs « pour lutter contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des Etats étrangers » ;
  • d’imposer des obligations de transparence à tous les diffuseurs de contenus sponsorisés, afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus .

Cette annonce fait suite à la proposition de loi déposée le 22 mars 2017 au Sénat par la sénatrice Nathalie Goulet, qui vise à définir et sanctionner ces “fake news” en introduisant dans le code pénal un nouvel article 226-12-1 qui serait :

Art. 226-12-1. – La mise à disposition du public par voie numérique par édition, diffusion, reproduction, référencement ou par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses non accompagnées des réserves nécessaires est punie d’un an d’emprisonnement avec sursis et de 15 000 € d’amende lorsque la publication est de nature à tromper et influencer directement le public à agir en conséquence et que sa mise à disposition a été faite de mauvaise foi. La nouvelle est l’annonce de faits précis et circonstanciés, actuels ou passés faite à un public qui n’en a pas encore connaissance
[…]”.

Mais cette loi contre les fake news pourrait avoir des effets pervers ainsi que nous l’explique Jean-Dominique Deperthuis, expert en droit pénal :

“Si une telle loi venait à être publiée, les premières victimes seraient les femmes et hommes politiques eux-mêmes. En effet, leurs discours sont truffés de fausses informations, dites sciemment ou non. Ainsi, si une telle loi était votée, chaque femme ou homme politique pourrait se voir condamner pour diffusion de fausses informations.”

Ainsi, le fact-checking (vérification des faits) effectué par de nombreux journalistes et citoyens, permettrait de mettre en avant toutes les fausses informations dites par les politiques tant à l’encontre de leurs adversaires que celles qu’ils exploitent pour argumenter en leur faveur. Ils pourraient ainsi être très clairement condamnés, même si la loi vise plus particulièrement les réseaux d’influence et de désinformation comme l’explique J-D Deperthuis :

“La loi contre les fake-news a pour objectif d’être une loi contre les lobbies et influenceurs malintentionnés, qu’ils soient français ou étrangers. Toutefois, si une loi est votée, elle concernera tout le monde, y compris les politiques. Il n’y aura pas 2 poids-2 mesures : tout le monde sera concerné par la loi et chaque fake-newser, qui qu’il soit, individuel ou groupe, devra y répondre devant la justice .”

Ainsi, si une loi contre les fake-news venait à être promulguée, il y aurait de forts risques que les politiques en soient les premières victimes …

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Transports

Opération “Parraine un radar” : gagner de l’argent en investissant dans un radar

TRANSPORT / INVESTISSEMENT – Le Gouvernement français envisage le fonctionnement de 10.000 radars automatiques d’ici 2025. Pour accélérer leur installation, le Gouvernement permet aux particuliers d’investir dans l’installation de ceux-ci via l’opération “Parraine un radar”. 50% des recettes des contraventions reviendront à l’Etat tandis que les 50 autres pourcents seront répartis au pro-rata du montant investi par chaque particulier pendant 5 ans.

Parraine un radar
L’opération gouvernmentale “Parraine un radar” permet d’investir de l’argent dans un radar fixe et de récolter de l’argent en fonction des contraventions générées par celui-ci.

La sécurité routière est un engagement fort auquel tient chaque gouvernement, d’autant plus que cela lui permet de récolter près de 1 milliards d’euros de recettes dus aux contraventions chaque année. Les gouvernements successifs ne cessent de marteler leur intention, année après année, de développer toujours plus le parc de radars automatiques, en en installant de nouveaux, mais également en remplaçant les anciens radars par des radars encore plus performants tels que radars tourelles urbains (combinant franchissement de feu rouge ou de passage à niveau et vitesse) ou radars double-face (permet de distinguer les différents types de véhicules et de prendre en photo aussi bien l’avant que l’arrière du véhicule).

Aussi, devant l’investissement conséquent que représente le développement du parc de radars fixes, le Gouvernement lance un appel à l’investissement auprès des particuliers via l’opération “Parraine un radar”. Marcel Hoffmann, responsable de l’opération nous explique ce projet :

“L’opération ‘Parraine un radar’ est née d’un brainstorming lors d’une réunion de travail entre plusieurs associations de sécurité routière et des représentants de l’Etat. Nous avions pour objectif de trouver des solutions afin de développer, d’ici 7 ans, le parc de radars fixes pour atteindre 10.000 machines.

[…]

Il faut compter près de 150.000€ pour chaque radar nouvelle génération, sans compter l’entretien qui s’élève à près de 15.000€ par an. Soit un investissement d’ici 2025 de plus de 1,65 milliards d’euros !

[…]

C’est pourquoi, afin d’assurer cet investissement que ne peut supporter l’Etat, nous avons décidé de lancer l’opération ‘Parraine un radar’, où chaque particulier peut investir pour contribuer à l’achat de ces radars.”

Cela signifie que chaque particulier peut investir, à hauteur de ses moyens, dans un radar. Le retour sur investissement se fera en fonction du montant des contraventions générées par ce radar et au pro-rata de son investissement, ainsi que le détaille M. Hoffmann :

“Les particuliers peuvent investir de 100 € minimum à 10.000 € maximum, mais dans un seul radar. Ils pourront choisir l’emplacement parmi ceux que nous leur proposerons sur une carte. Leur retour sur investissement se fera à hauteur de 50% des recettes des contraventions générées par ce radar sur 5 ans, les 50 autres pourcents revenant à l’Etat. Evidemment, dans ces 50% de recettes, la répartition se fera entre chaque investisseur, au pro-rata de l’investissement de chacun. En outre, les investisseurs ne percevront ces revenus que durant 5 ans après la mise en service effective du radar. Au-delà, c’est l’Etat qui récupère 100% du montant.”

Cela est très avantageux pour l’Etat, qui limite ses investissements tout en continuant à percevoir l’argent des contraventions :

“L’Etat n’investira plus 1 seul euro dans l’acquisition de nouveaux radars. Toutefois, il continue à investir dans le Centre de traitement des contraventions automatisés de Rennes et dans l’entretien et le remplacement des radars existants en cas de dégradation notamment. Mais ce n’est pas parce qu’il n’investit plus que l’Etat ne percevra pas d’argent ; 50% des recettes des contraventions lui reviendront et après 5 ans de mise en service du radar, l’Etat récupérera l’intégralité du montant des contraventions !”

Il est également à savoir que l’investisseur n’est aucunement titulaire partiel du radar :

“Même si l’investisseur met de l’argent dans le radar, il s’agit à proprement parler d’une ‘contribution au financement’. Cela signifie que les investisseurs n’ont aucun droit sur le radar qui ne leur appartient donc pas. Celui-ci demeure intégralement propriété de l’Etat”.

Il est par ailleurs clairement indiqué que “L’investissement dans un radar fixe est soumis aux risques inhérents à l’activité d’investissement. Il ne peut être donné aucune garantie contre les pertes résultant d’un investissement réalisé dans un radar fixe, et rien ne garantit la récupération par l’investisseur de sa mise de fonds initiale.” Il faudra donc investir dans des radars susceptibles de générer un fort taux de contravention.

Alors, prêt à investir grâce aux excès de vitesse de vos concitoyens automobilistes ?