INTERNET – La pornographie étant omniprésente sur le web et ces sites générant un trafic très élevé, le Gouvernement Français envisage de plus en plus sérieusement l’instauration d’une Taxe Porno (TP). Même si celle-ci sera à la charge des prestataires de contenus pornographiques, cela risque de modifier en profondeur le paysage pornographique du web avec, potentiellement, la disparition de la Pornographie à la Française.
La pornographie représente près de 20% des sites web en ligne. Plus de 75% des internautes consultent au moins 1 fois par semaine une vidéo à contenu pornographique, tous âges et sexes confondus. Fort de ce constat, le gouvernement envisage d’instaurer une Taxe Porno, afin selon eux de :
“Financer la prévention et la lutte contre les IST [et] assurer une protection efficace des mineurs contre les images et vidéos pornographiques sur internet”
Selon, Rafy Sting, président de la société de production de films pour adultes “Pornoweb”, le Gouvernement ne cherche en aucun cas à financer des actions de prévention, mais cherche uniquement à prélever de l’argent sur un des loisirs préférés des Français :
“Le Gouvernement sait mettre des taxes là où il y a de l’argent à se faire. Regardez les carburants. Regardez la TVA. Regardez les impôts. Regardez les radars.
Aussi, étant donné que tous les Français et Françaises consomment à un moment ou un autre de la pornographie, leur loisir préféré en règle générale, la taxer constitue pour eux une énorme manne financière !
[…]
On n’est pas idiots, on sait très bien que le but n’est pas la prévention comme ils le déclarent, mais seulement de récolter encore et toujours plus d’argent !”
Concrètement, le gouvernement envisage d’instaurer une taxe de 0,001€ par minute de vidéo visionnée par chaque utilisateur. Cette taxe sera automatiquement imputée aux prestataires de vidéos pornographiques. Rafy Sting se plaint de cette mesure :
“0,001€ par minute de vidéo visionnée par chaque spectateur, cela représente pour mon entreprise près de 500 millions d’euros de taxe annuelle supplémentaire, qu’on sera évidemment obligé de répercuter sur le client. Cela signifie que la plupart de nos contenus gratuits ne pourront plus l’être !”
Ainsi, cette Taxe Porno sur les contenus pornographiques sur Internet marquera-t-elle la fin du porno gratuit ?
“Pour les sociétés françaises de production de films pornographiques, oui, ce sera la fin du porno gratuit sur Internet puisqu’on devra insérer des trackers sur nos serveurs qui identifieront anonymement tous les utilisateurs. Pour les autres entreprises du porno basées à l’étranger, il leur suffira de ne pas communiquer les connexions de leurs internautes afin de ne payer aucun impôt, puisque eux ne seront pas tenus d’installer des trackers sur leurs serveurs basés hors de France !” s’insurge Rafy Sting.
La Taxe Porno présente donc une faille cruciale qui risque de voir disparaître l’art du Porno Français.
Et s’il n’y a plus de Porno Français, on en connaît beaucoup qui vont ne plus savoir comment occuper leurs longues soirées …