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Politique

Ivre, un homme politique tient les promesses électorales qu’il avait faites

POLITIQUE / IVRESSE – Un homme politique d’Île-de-France défraie la chronique depuis plusieurs jours : il a tenu ses promesses électorales. Honteux du respect de ses promesses, il s’excuse en nous confiant qu’il était ivre au moment où il a pris ces décisions.

Ivre, un homme politique d’Île-de-France a tenu ses promesses électorales, déstabilisant tous ses administrés qui ne s’y attendaient pas.

C’est un choc pour des milliers d’habitants d’Île-de-France. Jamais ils n’auraient cru un homme politique qu’ils ont élu, capable de cela : il a tenu la plupart des promesses électorales qu’il avait faites. Marcel est l’un de ces électeurs désabusés :

Sérieusement, quand j’ai voté pour lui, jamais je n’aurais cru qu’il allait respecter son programmes et tenir ses promesses électorales. Aucun homme politique n’a jamais fait cela, comprenez mon désarroi !

Et pour cause, une des règles tacites en politique consiste à faire des promesses sans jamais les tenir :

En politique, l’une des premières choses qu’on apprend est qu’il faut être élu à tout prix. Alors, la première astuce consiste à formuler pléthore de promesses populistes. Une fois élu, c’est gagné ! Il est trop tard pour les électeurs de se plaindre, d’autant plus qu’il suffit de leur dire qu’il faut du temps, pour qu’ils continuent à y croire encore et encore !

Toutefois, il s’agit là d’un secret de polichinelle, puisque tout le monde sait qu’aucun homme politique ne tient jamais ses promesses électorales. Alors je comprends pleinement l’émoi de la population après que cet homme politique a respecté la plupart des promesses électorales qu’il avait exprimées.

Pauline Tissien, experte en politologie occidentale.

Contacté par nos soins, l’élu, pourtant expérimenté, confie que c’est son ivresse qui lui a fait tenir ses promesses :

En temps normal, je vous rassure, jamais je n’aurais respecté mes promesses …

Malheureusement, j’avais trop bu et j’ai pris des décisions qui m’ont fait respecter mes promesses électorales. Je m’en excuse sincèrement auprès de mes administrés.

L’élu fera-t-il d’autres promesses lors des prochaines élections afin de pouvoir ne pas les tenir et ainsi gagner en crédibilité ?

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Politique

LREM devient « Les Républicains En Marche »

PARTI POLITIQUE / LREM / LR – Le parti politique LREM, dont le sigle signifiait initialement La République En Marche, prend désormais le nom de « Les Républicains En Marche ». Cela fait suite à la main-mise du parti de droite Les Républicains dans le mouvement fondé par Emmanuel Macron

Nouveau logo de LREM qui devient le parti « Les Républicains En Marche »

Après que LREM a recommandé de ne plus parler du parti “En Marche !” le temps du confinement, le sigle du parti politique vient de changer de nom. Suite au remaniement ministériel lié à la nomination de Jean Castex au poste de Premier Ministre le 3 juillet 2020, on constate une forte influence du parti « Les Républicains ». Ainsi, pour éclaircir la position politique du parti « La République en Marche », celui-ci vient de changer de nom. Si le sigle LREM demeure le même, sa signification change pour « Les Républicains En Marche » :

Il fallait que LREM éclaircisse clairement son positionnement politique. Il y a une véritable influence de « Les Républicains » dans les arcanes du pouvoir.

Que LREM intègre « Les Républicains » dans son sigle s’avérait donc indispensable afin de remercier tous les influenceurs du parti de droite pour leur travail dans l’ombre.

Pauline Tissien, analyste politique

A terme LREM pourrait même supprimer très prochainement les deux dernières lettres de son sigle :

LREM envisage de faire tomber les deux dernières lettres et donc les deux derniers mots de son acronyme afin de simplifier encore sa dénomination. Cela s’inscrit dans la perspective des élections présidentielles de 2022.

P. Tissien

Des évolutions politiques semblent indéniables d’ici les élections présidentielles de 2022.

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Loi / Justice

Fake news : les hommes politiques seront victimes de cette loi !

LEGISLATION – Emmanuel Macron part en guerre contre la désinformation après avoir annoncé devant la Presse, mercredi 3 janvier, son intention d’une loi contre les fake-news. Mais selon un expert en droit pénal « ce seront les politiques les premières victimes de cette loi ».

Loi contre les fake news : « Ce sont les politiques qui seront les premières victimes de cette loi ! »

Lors de ses voeux à la Presse mercredi 3 janvier 2018, devant 500 journalistes rassemblés dans la salle des fêtes de l’Elysée, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il partait en guerre contre les « fake news » en annonçant qu’un texte de loi allait être déposé pour lutter contre « ces bobards inventés pour salir les hommes politiques et la démocratie ».

Cette loi contre les fake news vise donc à contrer la désinformation et la manipulation de l’opinion publique, notamment lors des périodes électorales. l’enjeu consiste à protéger la vie démocratique, menacée par des groupes d’influence qui exercent sur les réseaux sociaux.

Ainsi, cette loi anti « fake-news » permettrait  :

  • en cas de diffusion de fausse information, de saisir en référé un juge pour décider de la suppression du contenu incriminé ;
  • d’offrir au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) plus de pouvoirs « pour lutter contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des Etats étrangers » ;
  • d’imposer des obligations de transparence à tous les diffuseurs de contenus sponsorisés, afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus .

Cette annonce fait suite à la proposition de loi déposée le 22 mars 2017 au Sénat par la sénatrice Nathalie Goulet, qui vise à définir et sanctionner ces « fake news » en introduisant dans le code pénal un nouvel article 226-12-1 qui serait :

« Art. 226-12-1. – La mise à disposition du public par voie numérique par édition, diffusion, reproduction, référencement ou par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses non accompagnées des réserves nécessaires est punie d’un an d’emprisonnement avec sursis et de 15 000 € d’amende lorsque la publication est de nature à tromper et influencer directement le public à agir en conséquence et que sa mise à disposition a été faite de mauvaise foi. La nouvelle est l’annonce de faits précis et circonstanciés, actuels ou passés faite à un public qui n’en a pas encore connaissance
[…] ».

Mais cette loi contre les fake news pourrait avoir des effets pervers ainsi que nous l’explique Jean-Dominique Deperthuis, expert en droit pénal :

« Si une telle loi venait à être publiée, les premières victimes seraient les femmes et hommes politiques eux-mêmes. En effet, leurs discours sont truffés de fausses informations, dites sciemment ou non. Ainsi, si une telle loi était votée, chaque femme ou homme politique pourrait se voir condamner pour diffusion de fausses informations. »

Ainsi, le fact-checking (vérification des faits) effectué par de nombreux journalistes et citoyens, permettrait de mettre en avant toutes les fausses informations dites par les politiques tant à l’encontre de leurs adversaires que celles qu’ils exploitent pour argumenter en leur faveur. Ils pourraient ainsi être très clairement condamnés, même si la loi vise plus particulièrement les réseaux d’influence et de désinformation comme l’explique J-D Deperthuis :

« La loi contre les fake-news a pour objectif d’être une loi contre les lobbies et influenceurs malintentionnés, qu’ils soient français ou étrangers. Toutefois, si une loi est votée, elle concernera tout le monde, y compris les politiques. Il n’y aura pas 2 poids-2 mesures : tout le monde sera concerné par la loi et chaque fake-newser, qui qu’il soit, individuel ou groupe, devra y répondre devant la justice . »

Ainsi, si une loi contre les fake-news venait à être promulguée, il y aurait de forts risques que les politiques en soient les premières victimes …

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Transports

Hausse du nombre de morts sur les routes en septembre : ils quittaient la France

ACCIDENTS – Le nombre de morts sur les routes a bondi de plus de 30% entre septembre 2015 et septembre 2016. Cette hausse s’explique notamment par les départs de milliers de Français ; ils souhaitaient quitter définitivement la France devant le triste état de la politique en France à l’aube des Présidentielles de 2017.

La hausse du nombre de morts sur les routes du au fort taux de français qui quittent la France.
La hausse du nombre de morts sur les routes dû au fort taux de français qui quittent le pays.

Avec 335 personnes tuées sur les routes en septembre 2016, c’est une hausse de 30,4% du nombre de morts par rapport à septembre 2015 que constate la France. Alors que certains analystes parlent d’un nombre insuffisant de contrôles routiers, que d’autres avancent l’hypothèse d’une météo plus clémente et donc plus propice aux déplacements, la véritable raison de cette hausse faramineuse de morts sur les routes est liée aux départs volontaires et rapides de nombreux Français. En effet, ces Français ne souhaitaient plus assister à ces débats, conflits et scandales politiques vains voire vils.

En effet, depuis le lancement de la campagne Présidentielle, ce sont près de 100.000 français qui ont émigré dans les pays limitrophes. Richard J., douanier à la frontière Luxembourgeoise, a vu une hausse très importante du nombre de passages de Français vers le Luxembourg :

« Lors de nos estimations, nous avons constaté que le nombre de Français se rendant au Luxembourg avait augmenté de près de 35%. Et la plupart ne reviennent pas et s’installent là-bas. »

Richard J. nous confirme d’ailleurs que ces départs sont généralisés à toutes les frontières :

« Nous avons eu des réunions avec des douaniers affectés à d’autres frontières. La tendance est généralisée avec en moyenne une hausse de 30% de départs des Français vers l’étranger ».

Ainsi, on se rend compte que ces statistiques douanières coïncident avec le pourcentage d’augmentation du nombre de morts sur les routes Françaises.

Hyacinthe Humbert, rédactrice en chef du magazine automobile Américain « Be Car Full », nous apporte son éclairage qui confirme ce constat :

« Nous avons constaté qu’outre l’augmentation des ventes d’automobiles en France, le nombre de déplacements des français avait été multiplié par 2 par rapport à la même période en 2015. Cet accroissement de la mobilité, à l’aube des élections présidentielles, témoigne du mal-être des Français, de leur énervement face à ce triste paysage politique.

En ce qui concerne l’augmentation du taux d’accidents, il s’explique logiquement : plus de déplacements donc statistiquement plus de risques d’accidents. D’autant plus que les Français qui veulent quitter la France le font avec empressement, donc ils roulent plus vite et s’exposent à plus de dangers.

Sans être voyante, je peux vous affirmer que cette augmentation du nombre d’accidents ne va cesser de se poursuivre jusqu’aux élections. »

Afin de limiter le nombre d’accidents, l’Association des Conducteurs invite le gouvernement à proposer davantage de trains et de cars afin de permettre aux Français de quitter le pays en toute sécurité.

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Archives

Un MOOC pour créer son parti politique

MOOC – L’IEP de Paris vient de mettre en place un MOOC gratuit pour créer son parti politique et assurer sa pérennité en 40 heures seulement. Parmi les enseignements dispensés : communication (15 h), droit (8 h), sociologie (6 h), médias (5 h), histoire (4 h), gestion (1 h) et économie (1 h).

Créer son parti politique
Créez votre parti politique en 40 heures avec le MOOC de l’IEP Paris !

Alors que de nombreux Français se détournent de la politique, l’IEP de Paris vient de mettre en place un MOOC pour créer et pérenniser son parti politique « en 40 heures seulement ».

Ce MOOC (ou FLOT = Formation en Ligne Ouverte à Tous), est un cours en ligne ouvert et massif, libre et gratuit. Intitulé « Créer son parti politique en 40 heures », ce MOOC prodigue tous les éléments de base pour que quiconque puisse créer son parti politique aisément. L’IEP de Paris déclare même en préambule à l’inscription à ce MOOC :

« La création d’un parti politique est à la portée de tout le monde. Il suffit de savoir communiquer et convaincre en ayant quelques notions de base de politique, histoire, économie, gestion, droit, sociologie et médias. 40 heures vous suffiront pour créer votre parti politique. Le pouvoir est entre vos mains ! »

Voici le programme proposé par ce MOOC :

– Travailler la RÈGLE CLÉ : Avoir toujours raison et incarner la Vérité. FIL CONDUCTEUR DU MOOC.

Ex : User de stratagèmes : exagérer, généraliser, jouer sur les mots, brouiller les pistes, noyer le poisson, induire, cacher son jeu, démonter un argument aussi solide soit-il, etc.

COMMUNICATION : Maîtrise de la rhétorique. Développer une communication stratégique manipulatoire. Art de la mystification.  15 HEURES

Ex : Discours couvrant plusieurs interprétations. Démagogie et populisme. Doubles discours, selon l’interlocuteur. Se valoriser en s’accaparant le travail des autres. Marketing politique.

DROIT : Connaissance des lois et de ses limites. Stratégies pour éviter et faire face aux procédures judiciaires. 8 HEURES

Ex : Jouer sur la jurisprudence et savoir ralentir les procédures judiciaires. Connaître les voies de recours et en abuser. User d’influence auprès des magistrats. Détourner une procédure à son encontre par une rumeur de scandale (qui sera réfuté).

SOCIOLOGIE : Connaissance des stratégies de communication et de manipulation de masse. Apprendre à s’entourer pour exercer une influence certaine. Développer un lobby politique.  6 HEURES

Ex : S’entourer de personnalités et les convaincre de l’intérêt d’une fidélité à l’égard de votre parti. Leur promettre des intérêts personnels et les utiliser comme moyens de pression : « Je connais telle personne qui … ». Exploiter ces personnes pour colporter rumeurs et comme porte-parole officieux de vos discours (permet de rôder les discours et de les réfuter le cas échéant).

– MÉDIAS : Gérer les codes médiatiques. Savoir communiquer sur les réseaux sociaux. Savoir communiquer auprès des médias. 5 HEURES

Ex : limiter les interviews aux médias « amis » qui posent les questions qu’on leur a préalablement fournies. Faux comptes sociaux amis.

HISTOIRE : Connaissance des faits historiques majeurs. Connaissance des erreurs historiques des grands représentants politiques. Stratégies pour interpréter des faits historiques servant un argumentaire.  4 HEURES

Ex : interpréter la chute du mur de Berlin comme l’élément déterminant la création de son parti politique comme un parti de la liberté et de l’union des peuples. En profiter pour décrédibiliser le Parti Socialiste en citant l’exemple de François Mitterrand, effectuant une visite officielle en RDA, du 20 au 22 décembre 1989, qui déclara au cours d’un dîner officiel : « République démocratique d’Allemagne et France, nous avons encore beaucoup à faire ensemble » au lieu de citer tout simplement « Allemagne et France, nous avons encore beaucoup à faire ensemble ».

 

 

GESTION : Eléments de base de la gestion stratégique d’entreprise. Discrétion gestionnaire.  1 HEURE

Ex : Sociétés écrans. Artifices gestionnaires.

ECONOMIE : Gestion financière. Stratégies de financements et de pérennisation. Discrétion financière. 1 HEURE

Ex : Paradis fiscaux. Financements officieux et officiels.

La recette pour créer un parti politique pérenne tient en 40 heures d’autoformation seulement. En fait, la politique, c’est facile !

Quel sera le prochain grand parti politique et qui le représentera ?

 

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« Il faut parler de la situation de l’Europe pour faire fuir les migrants ! »

POLITIQUE EUROPEENNE – Selon certains politiques européens, pour éviter que les migrants n’arrivent en Europe, il faut leur « parler de la situation en Europe. » C’est selon eux « la solution la plus réaliste pour éviter cette recrudescence de migrants mais aussi cette hécatombe. »

Pub anti-Europe
Publicité anti-Europe pour dissuader les migrants de venir en Europe.

Près de 2000 morts depuis le début de l’année, le bilan de migrants décédés aux portes de l’Europe est très lourd. L’Union Européenne organise de nombreuses réunions de crise, mais l’arrivée de ces migrants est permanente. Le 23 avril dernier, les dirigeants européens ont décidé de tripler le budget de l’opération Triton (lancée le 1er novembre 2014, elle vise à assurer la surveillance et le sauvetage en mer), gérée par Frontex.

Malgré ces dispositifs, l’arrivée de migrants ne cesse de croître et les accidents sont de plus en plus nombreux. Des politiques européens auraient trouvé une autre solution pour faire face à ce problème :

« Pour contrer la recrudescence de migrants, pour éviter les accidents tragiques que nous ne cessons de voir, il faut dissuader à tout prix les migrants de venir en Europe. Selon nous, la meilleure façon de les en dissuader, c’est de leur parler de la situation de l’Europe. »

En effet, en jouant sur la crise que vit l’Union Européenne, le nombre de migrants ne devrait cesser de diminuer :

« Lorsque les migrants se rendront compte que l’Union Européenne n’est pas la panacée, ils ne demanderont plus à rejoindre nos frontières, bien au contraire ! »

Pour cela, il est préconisé d’octroyer un budget spécial de publicité anti-Europe à destination des populations africaines. Un budget de 650 millions d’euros y serait alloué, celui-ci pouvant être revu à la hausse jusqu’à une limite de 1 milliards d’euros.

Le slogan retenu est : « L’Europe n’est plus un rêve. Même les européens n’y croient plus ».

« On sait qu’il faut dissuader les migrants de venir en Europe. Le risque avec cette publicité est de faire fuir également les touristes. C’est pour cela qu’une toute autre campagne de publicité sera diffusée à destination des pays d’Amérique, d’Asie et d’Océanie. » 

nous confient les politiques à l’origine de ce projet.

On arrive bien là à une problématique : L’Europe fait-elle rêver ?