POLITIQUE EUROPEENNE – Selon certains politiques européens, pour éviter que les migrants n’arrivent en Europe, il faut leur « parler de la situation en Europe. » C’est selon eux « la solution la plus réaliste pour éviter cette recrudescence de migrants mais aussi cette hécatombe. »
Près de 2000 morts depuis le début de l’année, le bilan de migrants décédés aux portes de l’Europe est très lourd. L’Union Européenne organise de nombreuses réunions de crise, mais l’arrivée de ces migrants est permanente. Le 23 avril dernier, les dirigeants européens ont décidé de tripler le budget de l’opération Triton (lancée le 1er novembre 2014, elle vise à assurer la surveillance et le sauvetage en mer), gérée par Frontex.
Malgré ces dispositifs, l’arrivée de migrants ne cesse de croître et les accidents sont de plus en plus nombreux. Des politiques européens auraient trouvé une autre solution pour faire face à ce problème :
« Pour contrer la recrudescence de migrants, pour éviter les accidents tragiques que nous ne cessons de voir, il faut dissuader à tout prix les migrants de venir en Europe. Selon nous, la meilleure façon de les en dissuader, c’est de leur parler de la situation de l’Europe. »
En effet, en jouant sur la crise que vit l’Union Européenne, le nombre de migrants ne devrait cesser de diminuer :
« Lorsque les migrants se rendront compte que l’Union Européenne n’est pas la panacée, ils ne demanderont plus à rejoindre nos frontières, bien au contraire ! »
Pour cela, il est préconisé d’octroyer un budget spécial de publicité anti-Europe à destination des populations africaines. Un budget de 650 millions d’euros y serait alloué, celui-ci pouvant être revu à la hausse jusqu’à une limite de 1 milliards d’euros.
Le slogan retenu est : « L’Europe n’est plus un rêve. Même les européens n’y croient plus ».
« On sait qu’il faut dissuader les migrants de venir en Europe. Le risque avec cette publicité est de faire fuir également les touristes. C’est pour cela qu’une toute autre campagne de publicité sera diffusée à destination des pays d’Amérique, d’Asie et d’Océanie. »
nous confient les politiques à l’origine de ce projet.
On arrive bien là à une problématique : L’Europe fait-elle rêver ?