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Faits divers

Bars, bistrots et cafés : après le verre d’eau payant, le siège payant

RESTAURATION – Après le verre d’eau payant dans certains bars, bistrots et cafés, certains gérants ont décidé de faire payer l’accès aux sièges, soutenus par l’association B.I. (Fle) “Bistrot International (Fédération Ligue Européenne)”.

S’asseoir sera bientôt payant dans certains bars, bistrots et cafés !

Le verre d’eau payant dans les bars, bistrots et cafés est tout à fait légal, sauf s’il accompagne un repas, auquel cas il est compris dans le prix.

Certains gérants de bars, bistrots et cafés ont décidé d’aller encore plus loin en faisant payer l’accès aux sièges, pour éviter qu’ils soient accaparés :

Certaines personnes viennent s’installer dans les bars, bistrots ou cafés en commandant une toute petite boisson pas chère et monopolisent la place pendant 1 heure voire plus. Pour éviter cela, nous avons décidé de faire payer l’accès aux sièges à hauteur de 2€ par demi-heure.

Freddy Rocossit, président de l’association “Bistrot International (Fle)”

Toutefois, pour que la disposition soit légale, les bistrotiers et cafetiers sont tenus d’accueillir tout le monde gratuitement à leurs tables, sous réserve qu’ils consomment, d’où leur stratégie :

Nous n’avons pas le droit de rendre payant l’accès à nos bars, bistrots et cafés. C’est pourquoi nous conservons l’accès gratuit aux tables. Mais pas aux assises (chaises, tabourets, bancs, etc.) …

Cette stratégie d’assises payantes vise à fluidifier le turn-over des clients :

Grâce à ce dispositif nous espérons libérer de l’espace pour que les clients viennent avec une réelle perspective de consommation, et non pour passer 1 heure en terrasse au prétexte qu’ils consomment un café !

[…]

Il est indispensable pour notre stratégie commerciale que la clientèle tourne un maximum et que la consommation soit au rendez-vous.

Pour savoir si les bars, cafés ou bistrots rendent leur assise payante, ils devront obligatoirement le mentionner très clairement sur leur devanture avec la mention “Assise payante : x€ par ½h incompressible et par personne”.

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Loi / Justice

“Les terroristes non fichés S le seront après qu’ils auront commis un attentat”

ANTI-TERRORISME – L’Institut de Sécurité Territoriale rassure en promettant désormais de ficher “S” tous les terroristes, “après qu’ils auront commis un attentat”.

Luc Sinoussi, directeur de l’Institut de Sécurité Territoriale assure que tous les terroristes non fichés “S” le seront après qu’ils auront commis un attentat.

Consécutivement à l’attentat au sein même de la Préfecture de Police de Paris, jeudi 3 octobre, la question de la sécurité de nos institutions est à nouveau posée.

L’Institut de Sécurité Territoriale, organisme chargé de la veille sécuritaire des institutions françaises, se veut rassurant, en promettant de réformer le système de contrôle et d’alerte :

Il est vrai que de nombreuses personnes radicalisées ne sont toujours pas fichées “S”. Quand on voit que certains sont radicalisés au cœur même de nos institutions, il nous a paru urgent d’agir en réformant notre système d’alerte.

Luc Sinoussi, directeur de l’Institut de Sécurité Territoriale

Concrètement, l’I.S.T. envisage de rénover le fichage “S”, pour assurer davantage de sécurité :

Dès aujourd’hui, nous allons ficher “S” tous les terroristes après qu’ils auront commis leur attentat. Ainsi, nous saurons que ces personnes sont dangereuses pour l’Etat.

Cette réforme de la sécurité promet ainsi d’accroître la sécurité de la France, pays qui demeure toujours une des cibles privilégiée du terrorisme.

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Faits divers

A cause de sa très mauvaise haleine, il dérègle 2 éthylotests électroniques des gendarmes

SAINT-QUENTIN – Un automobiliste de Laon, contrôlé par la gendarmerie près de Saint-Quentin (Aisne), a déréglé malgré lui 2 éthylotests électroniques. En cause : son haleine pestilentielle.

Lors d’un contrôle d’alcoolémie à Saint-Quentin (Aisne), un automobiliste Laonnois dérègle 2 éthylotests électroniques à cause de sa mauvaise haleine.

Lors d’un contrôle d’alcoolémie mené à proximité de la ville de Saint-Quentin, dans l’Aisne, les gendarmes n’auraient jamais cru tomber sur pareil énergumène et vivre une telle mésaventure.

Lorsqu’ils arrêtent Gérard* (son prénom a été changé), ils flairent tout de suite le “bon client”, c’est-à-dire le conducteur verbalisable, vu qu’ils sentent une odeur pestilentielle se dégager de la voiture :

Après son arrêt, lorsque l’automobiliste a ouvert sa vitre de voiture, une odeur extrêmement nauséabonde nous a sauté au nez. On a rapidement cru qu’il transportait un cadavre tellement l’odeur était forte. On l’a donc fait sortir du véhicule avant de vérifier ce qui était la cause de cette odeur. Après 1/2 heure de vérifications, on se rend compte que l’odeur vient en fait de la bouche de ce monsieur !

Audrey El Ranghin, Colonel responsable du contrôle routier.

Les gendarmes décident alors de procéder à un test d’alcoolémie :

On a décidé de faire souffler l’automobiliste. L’odeur était tellement forte que j’en avais des hauts-le-cœur. Lorsqu’il a soufflé, immédiatement l’éthylotest électronique s’est mis à sonner bizarrement. En vérifiant, il était devenu complètement inopérant. On a alors sorti le deuxième éthylotest électronique de secours. Et là, rebelote ! L’éthylotest s’est déréglé.

Le conducteur ne pouvant pas être contrôlé pour son alcoolémie, il a pu repartir … Tout comme les gendarmes, quelques minutes plus tard :

Etant donné qu’on ne disposait plus d’appareils de contrôle et que l’automobiliste avait complètement détruit nos 2 éthylotests électroniques à 300€ pièce, on s’est dit qu’il fallait vite rentrer …

Suite à cette mésaventure, les gendarmes ont su s’adapter :

Maintenant, en plus des éthylotests électroniques, nous sommes équipés de brosses à dents jetables et de dentifrice pour faire face aux conducteurs à mauvaise haleine !

Un conseil : lavez-vous les dents si vous ne voulez pas devoir le faire devant les gendarmes !

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Faits divers

Un étudiant en médecine à Genève se donne la mort pour tenter de se réanimer

DRAME – Mathias, étudiant en 5ème année de médecine à l’Université de Genève, s’est donné la mort vendredi 20 septembre. Il souhaitait s’exercer à la réanimation sur lui-même.

Mathias était en 5ème année de médecine à l’Université de Genève. Il s’était spécialisé en anesthésie-réanimation.

Soucieux de parfaire sa technique en réanimation, il a décidé de s’entraîner sur lui-même. Pour cela, il s’est donné la mort par asphyxie, dans le but de pouvoir se réanimer lui-même.

Mathias était un très bon élément de notre équipe. Il n’hésitait pas à faire de nombreuses heures, beaucoup plus que le mi-temps et les gardes qu’on attendait de lui. Il expérimentait beaucoup et souhaitait développer de nouvelles techniques de réanimation plus efficaces, pour atténuer autant que possible les séquelles consécutives à un accident ou une post-opération où le patient a été inconscient.

[…]

Je ne suis pas surpris qu’il ait effectué une expérience sur lui-même. Il disait toujours : “Qui mieux que soi-même peut servir de cobaye ?”.

Jean-Denis Decourcelles, Maître de Stage des Universités, à Genève

Toutefois, le décès de Mathias n’aura pas été inutile :

Nous allons utiliser chacune des parties de son corps lors de nos travaux pratiques.

Jean-Denis Decourcelles

Consécutivement à ce drame, la FUMS (Fédération des Universités de Médecine Suisses) a décidé de lancer une campagne d’information sans précédent :

Il y a un manque d’information flagrant auprès des futurs médecins concernant le fait qu’ils ne doivent pas pratiquer l’autoexpérimentation. C’est pourquoi nous allons mettre en place une importante campagne de communication sur le thème “Moi, futur médecin, je ne suis pas mon propre Cobaye”

Service de communication de la FUMS, Fédération des Universités de Médecine Suisses.

Cette campagne d’information durera 9 mois, d’octobre 2019 à juin 2020 dans toutes les Universités de médecine de Suisse.

1 des 5 affiches de prévention des risques d’autoexpérimentation des futurs médecins, diffusée par la FUMS d’octobre 2019 à juin 2020.
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Arts / Expo.

Journées Européennes du Patrimoine : les camps des Gilets Jaunes sont à visiter !

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE – Les Gilets Jaunes sont entrés dans l’Histoire, tout comme leurs camps sont entrés dans le Patrimoine culturel de la France . Les Gilets Jaunes profitent ainsi des Journées du Patrimoine pour faire visiter une grande majorité de leurs camps, un peu partout en France.

Carte des visites possibles des camps “Gilets Jaunes” lors des Journées du Patrimoine des 21 et 22 septembre 2019.

2 mois avant le premier anniversaire des Gilets Jaunes (les 16 et 17 novembre prochains), et dans le cadre des journées du patrimoine des 21 et 22 septembre 2019, les Gilets Jaunes ont décidé de faire visiter leurs camps :

Les camps GJ (ndlr : camps des Gilets Jaunes) font désormais partie du patrimoine de la France. C’est pourquoi, au même titre que les Monuments Historiques et grands sites nationaux, nous proposons aux gens de visiter nos camps.

Gilles-Marie Charpentier, coordonnateur des visites des camps des Gilets Jaunes du Nord

Ce n’est pas seulement une visite des installations, mais ce sont de véritables rencontres avec les mémoires vivantes des Gilets Jaunes qui sont proposées :

Certains vivent dans les camps GJ depuis le début du mouvement, en novembre 2018 ! Ce sont les historiens du mouvement.

Hé bien nous, contrairement aux politicards, on va permettre aux gens de rencontrer ces historiens du mouvement, d’échanger avec eux pour comprendre l’émergence et la perdurance de ce mouvement.

G-M Charpentier

On dénombre pas moins de 4348 camps Gilets Jaunes inscrits comme sites visitables dans le cadre des Journées du Patrimoine 2019 :

Nous avons mis en place une carte des événements de visite des camps GJ. Il y a 4348 sites inscrits sur tout le territoire à l’heure où je vous parle (ndlr : vendredi 20 septembre à 17h).

G-M Charpentier

Ainsi, ce sont près de 4400 camps Gilets Jaunes qui sont à visiter durant les Journées du Patrimoine 2019 ; camps qui constituent aujourd’hui tout un pan du riche patrimoine de la France.

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Asie / Océanie

En Chine, les personnes qui rateront leur tentative de suicide seront condamnées à la peine de mort

CHINE / SUICIDE – Après que le suicide a été déclaré illégal en Chine en 2016, le pays franchit une nouvelle étape. Les personnes qui tenteront, en vain, de se suicider, se verront condamnées à la peine mort.

En Chine, toute tentative de suicide se verra condamnée par la peine de mort.

En novembre 2016, nous vous révélions la nouvelle loi prise par la Chine interdisant les suicides (lire l’article “Le suicide illégal en Chine“). 3 ans plus tard, la Chine a décidé de frapper encore plus fort en condamnant à la peine de mort toutes les personnes qui auraient échoué à se suicider :

Le suicide est illégal en Chine depuis 2016. Toutefois, nous constatons que certains de nos concitoyens se suicident malgré tout, écopant de fait de lourdes amendes et de la perte du statut de citoyen Chinois.

Or, aucune sanction n’était prise à l’encontre de ceux et celles dont le suicide était raté. C’est pourquoi nous allons désormais condamner à mort toute personne qui échouera à son suicide.

Tao Yang, Directeur de la Grande Cour de Justice

Toute tentative de suicide se soldera donc par une condamnation à la peine de mort. De quoi en dissuader plus d’un de tenter d’attenter à ses jours !

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International

#balancetonmiso : incident diplomatique avec le Japon

#balancetonmiso – Tiphaine Auzière a réagi aux insultes proférées contre sa mère par le gouvernement brésilien, en lançant notamment le hashtag #balancetonmiso. Le Japon s’insurge contre le rejet d’un de leur aliment traditionnel, ce qui a engendré un incident diplomatique.

Tiphaine Auzière lance le hashtag #balancetonmiso : incident diplomatique avec le Japon.
(Illustration : capture écran compte officiel @TAuziere)

Les relations diplomatiques entre la France et le Brésil sont très tendues en raison des insultes proférées par les membres du Gouvernement Brésilien à l’encontre de Brigitte Macron notamment.

Tiphaine Auzière, la fille de la Première Dame de France, a décidé de réagir dans une vidéo postée sur son compte Twitter nouvellement créé. Elle y lance notamment le hashtag #balancetonmiso.

Mais l’incident diplomatique prend un effet domino, puisque suite à ce hashtag, c’est le Japon qui manifeste son mécontentement :

Il est inconcevable qu’une personnalité comme la fille de la Première Dame de France lance un hashtag #balancetonmiso, qui suggère ainsi à tout le monde de rejeter ce plat traditionnel japonais.

Pourquoi la France attaque-t-elle ainsi notre gastronomie populaire ? Nous attendons des excuses officielles de la France ainsi que la suspension de ce hashtag qui nous porte un énorme préjudice.

Arata Sato, Responsable des Relations Internationales Japonaises

Le Quai d’Orsay (Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères) va-t-il parvenir à apaiser les relations qui se tendent avec le Japon ?

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Faits divers

Grève des pompiers : “On ne montrera plus nos corps de rêve !”

GRÈVE / POMPIERS – Les pompiers sont (symboliquement) en grève. Les raisons : un manque d’effectifs et l’augmentation des interventions. Pour que leur grève ait un impact réel et important sur la population, ils ont décidé de ne plus montrer leurs “corps de rêve”.

Grève des pompiers : pour avoir un impact réel, ils ne montreront plus leurs corps de rêve.

Depuis plusieurs mois déjà, les pompiers se plaignent notamment du manque d’effectifs, des violences dont ils sont victimes lors des interventions ou guet-apens et de l’augmentation du nombre des interventions. Aussi, afin d’éviter le blocage des SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) et engendrer des réquisitions civiles qui terniraient leur image, les pompiers ont décidé d’une action qui aura le plus grand impact sur la population :

Pour nous faire entendre, nous avons opté pour une solution radicale. Nous sommes vraiment désolés d’en arriver jusque là, mais la fin justifie les moyens : nous avons décidé de ne plus montrer nos corps de rêves !

Les pompiers veulent même aller plus loin, jusqu’à un cas “extrême” :

Si on ne nous entend pas au gouvernement, nous pourrons aller jusqu’à ne pas vendre les calendriers où sont montrés nos corps d’athlètes. Et là, il est certain que la population va se soulever pour nous soutenir.

En effet, comment envisager un monde où les pompiers n’étaleraient plus leurs “corps de rêve” (une de leur mission officieuse) ? Et si les pompiers n’avaient plus des corps d’athlètes, en serions-nous toujours autant admiratifs ?

Cette action va-t-elle enfin faire prendre conscience à la population de l’importance de préserver le corps des pompiers ?

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Education

Réforme de l’Education Nationale : “C’est à l’Ecole d’éduquer les enfants, plus aux parents !”

EDUCATION NATIONALE / REFORME – Une importante réforme systémique de l’Education Nationale est en cours. Objectif : que l’Ecole puisse s’occuper des enfants 24h/24, 7j/7, y compris durant les vacances scolaires.

Petra Godji, chef de projet de la Réforme systémique de l’Education Nationale : “Quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, les parents doivent pouvoir nous déposer leur enfant afin qu’on s’en occupe. Ils ont le droit de nous demander ce qu’ils veulent pour leur enfant.”

La rentrée 2019 marque de nombreux changements dans l’Education Nationale. En plus de la réforme du bac et de la baisse des effectifs de CP/CE1 en REP/REP+ notamment, on constate une prise en charge accrue des élèves avec l’instruction obligatoire dès 3 ans et des petits-déjeuners offerts aux enfants les plus défavorisés de France.

A terme, la réforme de l’Education Nationale veut tendre vers une prise en charge des enfants de 3 à 16 ans (durée de la scolarité obligatoire), à la demande des parents, 24h/24 et 7j/7. Charge sera donnée à l’Ecole de gérer jusqu’à l’intégralité de l’éducation de l’enfant, bien au-delà de la simple instruction : “On ne s’appelle pas Education Nationale pour rien !” s’exclame Petra Godji, chef de projet de la Réforme systémique de l’Education Nationale.

L’Education Nationale prend de plus en plus en charge l’éducation des enfants, ce qui était jusqu’à maintenant le rôle des parents.

Il nous semble indispensable de poursuivre dans cette voie et que l’éducation globale de l’enfant soit désormais confiée à l’Etat, par le biais des enseignants. C’est à l’Ecole d’éduquer les enfants, plus aux parents !

De plus, l’Education Nationale est un service public. Il faut donc être au service des parents. Ainsi, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, les parents doivent pouvoir nous déposer leur enfant afin qu’on s’en occupe. Ils ont le droit de nous demander ce qu’ils veulent pour leur enfant. Charge aux enseignants de répondre à cette demande, faute de quoi ils seront sanctionnés.

P. Godji

Concrètement, de nombreux changements sont envisagés pour tous les acteurs du système éducatif :

  • Les enseignants seront obligés de travailler au choix, en plus de leur temps actuel de travail :
    • 10 nuits (ou 4 nuits le week-end) hors vacances scolaires ;
    • ou 10 jours (ou 4 jours de week-end) durant les vacances scolaires ;
    • ou 5 nuits (ou 2 nuits de week-end) durant les vacances scolaires ;
    • cela dans le but de s’occuper des enfants dont les parents ne voudront/pourront pas s’occuper. Ainsi, les écoles et collèges seront tous ouverts 24h/24, 7j/7.
  • Les établissements scolaires devront pouvoir assurer tous les repas nécessaires aux enfants : petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner. Ils devront également assurer le meilleur accueil (confort, bien-être, jeux, etc.) pour le bon épanouissement des enfants.
  • L’Education Nationale se chargera d’assurer toute l’éducation de l’enfant. Les parents apporteront une éducation complémentaire, s’ils le souhaitent.
  • Les parents pourront donner une lettre de mission aux enseignants en charge de s’occuper de leur enfant.

Grâce à cette réforme, les parents n’auront plus à s’occuper de leurs enfants, mais ils auront bien évidemment leur mot à dire :

Nous envisageons un système de notation des professeurs par les parents et les enfants, afin de déterminer qui sont les enseignants les moins performants pour les sanctionner mais aussi féliciter les meilleurs d’entre eux.

Nous savons depuis très longtemps que si un enfant a un mauvais comportement, c’est de la faute des enseignants. D’où l’intérêt d’identifier les mauvais enseignants et de les sanctionner.

P. Godji

La réforme, qui se met en place progressivement, devrait être pleinement effective en 2029. Chaque enfant de 3 à 16 ans pourra ainsi être pris en charge autant de temps et quand les parents le souhaitent, et ce, 24h/24 et 7j/7.

Les enseignants, en tant que prestataires, devront quant à eux répondre aux exigences des parents.

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Sport

Chants homophobes dans les stades : “C’est pas d’l’homophobie ! On est tellement bourrés qu’on n’sait même pas c’qu’on dit !”

HOMOPHOBIE FOOTBALL / #PASDANSMONSTADE – La plupart des supporters qui entonnent des chants homophobes et exposent des banderoles discriminatoires dans les stades se défendent de toute homophobie ; ils avouent être ivres et ne pas comprendre les paroles qu’ils chantent.

Une majorité de supporters qui entonnent des chants homophobes dans les stades avouent être ivres et ne pas comprendre ce qu’ils disent.

Les banderoles et chants homophobes entonnés par certains supporters dans les stades de football ne seraient-ils que le fruit d’une consommation excessive d’alcool ? C’est en tout cas ce que défendent les supporters incriminés pour homophobie :

Vous savez, on s’prend de telles murges avant les matchs que quand on écrit nos banderoles ou quand on chante, on le fait sans se rendre compte vraiment des paroles.

C’est donc pas d’l’homophobie ! On est tellement bourrés qu’on n’sait même pas c’qu’on dit !

Kevin, supporter de l’ASNL (Nancy)

Ils minimisent également les accusations d’homophobie :

Vous savez, ce qu’on dit dans les stades, c’est ce qui se dit dans toutes les fêtes de famille quand tonton René ou tata Odette sont complètement bourrés et qu’ils commencent à chanter des chansons paillardes ou encore qu’ils critiquent certaines catégories de la population. C’est pas de la discrimination, c’est seulement les effets de l’alcool, rien de bien méchant.

Anthony, supporter du Stade Brestois

Ils argumentent également en disant que cela fait partie du folklore :

Nos chants et leurs paroles font partie de notre culture ; ils existent depuis tellement longtemps. C’est un peu comme si on demandait de réécrire la Marseillaise !

Steven, supporter de Nîmes Olympique

Et le dernier argument de la défense, peut-être le plus convaincant :

Comment pourrait-on nous définir d’homophobes ? Nous ne comprenons même pas ce que nous chantons ! On chante ce qu’on nous dit de chanter nous, on n’essaie pas de comprendre les paroles, on s’en fout.

Brandon, supporter de l’OGC Nice

Les chants homophobes seraient donc majoritairement des chants entonnés par des supporters alcoolisés et stupides. Là dessus, tout le monde semble unanime.