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Economie / Emploi

Taxe GAFA : “Si la France taxe Google, nous taxerons Qwant !”

TAXE GAFA – Suite à la déclaration de la France de taxer les GAFA, et après la menace des Etats-Unis de taxer les vins français en représailles, Donald Trump va encore plus loin en déclarant : “Si la France taxe Google, alors, dans un souci d’égalité, nous taxerons leur moteur de recherche, Qwant”.

Le moteur de recherche français Qwant, créé en 2013, va-t-il devoir subir une taxe américaine à l’instar de la taxe sur Google que compte instaurer la France ? C’est en tout cas la menace brandie par Donald Trump dans une déclaration complémentaire à sa menace de taxer le vin français importé aux Etats-Unis.

En effet, après avoir déclaré sur Twitter le 26 juillet dernier :

« Ils n’auraient pas dû faire ça, je leur ai dit : ‘ne le faites pas, parce que si vous le faites, je vais taxer votre vin’ »

Donald Trump sur Twitter (@realDonaldTrump), le 26 juillet 2019.

Donald Trump a ajouté dans une déclaration complémentaire, samedi 27 juillet :

“La taxation ne peut pas être unilatérale. Il faut une équité dans les taxes afin d’assurer un équilibre commercial au sein duquel personne ne se retrouve lésé. Or, Emmanuel Macron a décidé d’une taxe contre nos multinationales, ce qui est une attaque envers les intérêts américains. C’est pourquoi si la France taxe Google, alors, dans un souci d’égalité, nous taxerons leur moteur de recherche, Qwant. Ça c’est de la justice.”

Donald Trump. Déclaration à la presse, le 27 juillet 2019.

Cette nouvelle menace américaine, va-t-elle faire plier la France concernant la taxe GAFA qu’elle souhaite imposer ?

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Sciences

Des enseignants souhaitent changer le nom de l’unité “Mole”

PHYSIQUE-CHIMIE / REVENDICATION – La mole, unité de valeur de base du Système International, utilisée en physique-chimie, va-t-elle changer de nom ? C’est ce que souhaitent plusieurs associations de professeurs de physique-chimie de France, Belgique, Luxembourg, Suisse et du Québec en raison d’une homophonie avec “Molle” qui perturbe l’enseignement avec des jeux de mots licencieux.

La mole est l’une des sept unités de base du Système international, adoptée en 1971, qui est principalement utilisée en physique et en chimie. Mais ce terme “mole” fait l’objet de nombreux jeux de mots salaces par les élèves francophones, ce qui perturbe l’enseignement comme nous l’explique Marcel Tremblay, président de l’ UPpcFC (Union des Professeurs de Physique-Chimie Franco-Canadienne) :

Lors de nos enseignements, nous sommes amenés à parler de l’unité mol, une unité de comptage des atomes ou des molécules. Malheureusement, à chaque fois que nous abordons cette unité de valeur, nous devons subir des rires, quolibets et autres remarques malséantes. Cela devient très lourd puisque nos enseignements s’en trouvent durablement perturbés.

Dans les faits, les étudiants s’amusent de l’homophonie de “Mole” avec “Molle”, ce qui fait entendre des propos tels que :

“Moi j’ai compté 43 mols. Ca fait combien de demi-molles ?”

“Moi j’ai 1 demi-molle exploitable”

“Monsieur, ma demi-molle je la compte aussi ?”

“Madame, j’ai trouvé une molle !”

“Monsieur, ça fait quoi quand on calcule avec des bits et des mols ?”

Source : “Les perles graveleuses des élèves” dans Forum des Professeurs de Physique-Chimie [En ligne]

Plusieurs associations de professeurs de physique-chimie de France, Belgique, Luxembourg, Suisse et du Québec se sont ainsi associées pour envoyer une demande officielle à la Conférence générale des poids et mesures (organe décisionnel en matière de métrologie, dont le Système international d’unités), avec pour objet du message “Par pitié, changez le nom de l’unité Mol !”.

La Conférence générale des poids et mesures prendra-t-elle conscience de tout le poids de l’importance d’une telle mesure face à un tel cri de détresse des professeurs de physique-chimie ?

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Economie / Emploi

Réforme des retraites : “la capitalisation de points sera corrélée à la récession et aux facteurs de croissance conjoncturelle”

RETRAITES / REFORME – La réforme des retraites semble un véritable casse-tête. Toutefois, une infographie a été publiée par le Ministère pour mieux comprendre le calcul des points dans cette réforme.

Le 24 juillet dernier, Corinne Vignon, élue La République en Marche et présidente du groupe de travail sur les retraites à l’Assemblée nationale, a été complètement incompréhensible au micro de LCP, qui l’interrogeait sur le fonctionnement du futur système de retraites. C’est pourquoi le ministère a décidé d’apporter une communication officielle afin d’éclaircir cette réforme des retraites :

La réforme de la retraite, telle que nous l’avons envisagée, se veut être simple, fonctionnant notamment par points. Concrètement, pour chaque jour travaillé, on gagne des points qui entrent dans le calcul final des droits à retraite. Toutefois, afin d’offrir un système de retraite pérenne et en adéquation avec l’état de l’économie française, il fallait trouver des indicateurs à ajuster. Ainsi, la capitalisation de points sera corrélée à la récession et aux facteurs de croissance conjoncturelle. L’objectif étant de faire en sorte qu’à tout moment, chacun puisse connaître ses droits à retraite.

Martial Bonhomme, responsable du service de communication du Ministère.

Et pour rendre cette réforme encore plus intelligible, le ministère à miser sur une infographie :

Service communication du Ministère. “Comprendre sa retraite et la capitalisation des points”. 26 juillet 2019.

L’objectif de chacun de nos discours et éléments de communication est de permettre à chacun de comprendre de manière très simple comment fonctionne le nouveau système de retraite à venir.

En fait, cette réforme est très simple et très avantageuse pour tous, il ne faut pas en avoir peur.

M. Bonhomme

La Réforme de la retraite est donc désormais facilement compréhensible par tout le monde. Il suffit de bien expliquer !

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Environnement

Pas de canicule en Bretagne “grâce aux énergies renouvelables”

CLIMAT – Si la région Bretagne a été épargnée par la canicule, c’est parce qu’“[elle] ne contribue pas au réchauffement climatique grâce aux énergies renouvelables et au respect global de l’environnement” dixit Théo Rollot, chef de projet “Energies et Développement Durable” à la DREAL.

“[La Bretagne] n’est pas touchée et ne sera jamais touchée par la canicule : la région ne pollue pas, donc elle ne subira jamais les conséquences du réchauffement climatique”. (T. Rollot, DREAL)

La Bretagne est la seule région de France qui a été épargnée par chacune des 2 vagues de canicule qui ont frappé la métropole en juin et juillet 2019. Si cette région de l’ouest est la seule à ne pas avoir été touchée, c’est en raison de l’engagement tout particulier de cette région pour l’exploitation des ressources durables nous confie Théo Rollot, de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) :

La Bretagne est une région motrice en ce qui concerne le développement des ressources énergétiques durables : photovoltaïque, éolien, énergies marines renouvelables, réseaux de chaleur, biomasse, hydroélectricité. C’est l’une des régions de France qui exploite le plus ces énergies propres.

Théo Rollot, chef de projet “EDD – Energies et Développement Durable” – DREAL.

Grâce à la production de sources d’énergies propres, l’empreinte énergétique de la région Bretagne est très faible, ce qui lui permet d’avoir un impact très limité sur le réchauffement climatique :

La Bretagne est une région propre, qui préserve l’environnement. Cette région ne contribue donc quasiment pas au réchauffement climatique, et même de moins en moins. C’est pour cela qu’elle n’est pas touchée et ne sera jamais touchée par la canicule : la région ne pollue pas, donc elle ne subira jamais les conséquences du réchauffement climatique.

T. Rollot, DREAL.

Ainsi, pour éviter la canicule, la France sait désormais comment agir !

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Education

“Stylos Rouges” : le Ministère satisfait les exigences de ces Gilets Jaunes de l’Education Nationale.

STYLOS ROUGES – Le collectif des Stylos Rouges, équivalent du mouvement des Gilets Jaunes dans l’Education Nationale, vient de se faire entendre par le Ministère. Ce dernier leur accorde en effet une prime de pénibilité pour la correction des copies (dite “Prime Poignet”) et le remboursement intégral de tous leurs stylos rouges nécessaires à leurs corrections afin de “préserver le pouvoir d’achat des enseignants”.

Le collectif des “Stylos Rouges” a bien été entendu par le Ministère de l’Education Nationale qui leur a accordé mardi 8 janvier une prime de pénibilité (“Prime Poignet”) et le remboursement de tous leurs stylos rouges.

Le mouvement des Gilets Jaunes concerne tout le monde, y compris les fonctionnaires de l’Education Nationale qui ont lancé le collectif des Stylos Rouges, en référence à leur outil de correction, à la rentrée du lundi 7 janvier dernier. Ce groupe Facebook comptait au 8 janvier près de 60.000 membres. Leurs revendications, qui concernent les profs mais aussi les autres personnels de l’Education Nationale (CPE, AESH, AED, Co-Psy, ATSEM, ASEN, etc.) sont au nombre de 3 :

– Revaloriser leur métier tant mis à mal.

– Exiger une vraie bienveillance de l’Etat pour ses élèves en améliorant leurs conditions d’apprentissage.

– Faire reconnaître la qualité de leur fonction et leur travail : il est temps que l’Etat prenne soin de ses enseignants aussi !

Source : Page FB Officielle du groupe “Les Stylos Rouges”. https://www.facebook.com/groups/273703990161539/

Face à cette vague de mécontentement qui monte petit à petit, le Ministère de l’Education Nationale n’a pas commis la même erreur que le Gouvernement vis-à-vis des Gilets Jaunes. C’est pourquoi il a répondu, voire devancé, les demandes des personnels de l’Education Nationale en leur octroyant une prime de pénibilité, dite “Prime Poignet” pour leurs poignets mis à rude épreuve lors des corrections :

La Prime de pénibilité pour correction de copies s’élèvera de 20 à 150€ par an, selon la discipline enseignée.

De même, l’Education Nationale s’engage à rembourser l’intégralité des stylos rouges utilisés par les professeurs pour leurs corrections :

L’ensemble des achats de stylos rouges des enseignants sera remboursé, dans la limite d’un plafond de 1€ par stylo et de 50 stylos par an. […] Les factures seront obligatoires pour prétendre au remboursement.

Jean-Denis Humblot, professeur d’Histoire-Géographie dans un collège d’Orléans, se réjouit de cette annonce :

“Le Ministère nous a entendus et j’en suis ravi ! Il est vrai que les corrections font très mal au poignet. J’ai hésité plus d’une fois à me mettre en arrêt-maladie à cause de la douleur occasionnée par les corrections de copie. Grâce à cette “prime poignet”, je ne me plaindrai plus et pourrai davantage prendre soin de mon poignet en le faisant masser quelques fois dans l’année.

Je suis également très satisfait de voir que nos stylos rouges vont être remboursés. Nous en utilisons jusqu’à 50 par an, ce qui représente un budget non négligeable ! Se les faire rembourser contribue à préserver notre pouvoir d’achat et je salue l’effort que cela représente pour le Ministère.”

Le Ministère de l’Education Nationale a su répondre très rapidement (en 1 journée) aux demandes du collectif des Stylos Rouges.

A qui le tour ?