ALERTE CANICULE / SIGNALEMENT – La plateforme d’information canicule reçoit chaque jour des centaines d’appel pour signaler les “propos incohérents” des hommes politiques, suite à la diffusion de la vidéo du Ministère de la Santé “Canicule : les signes d’alerte”
La vidéo d’information canicule du Ministère des Solidarités et de la Santé, intitulée “Canicule : les signes d’alerte” (voir ci-dessous), indique qu’il faut signaler “si vous voyez une personne victime de malaise, de forte fièvre ou de propos incohérents”.
De nombreux citoyens ont donc décidé de prévenir qu’ils entendaient de très nombreux propos incohérents, émanant principalement de personnalités politiques :
Lorsque j’écoute les personnalités politiques, je me rends compte immédiatement de l’incohérence de leurs propos. En bon citoyen, je me suis dit qu’il fallait les signaler, car ils souffrent probablement de la canicule !
Marius H., citoyen à l’origine de plusieurs signalements de personnalités politiques pour “propos incohérents”
Les services de secours que nous avons contactés se veulent quant à eux rassurants et indiquent qu’il est inutile de les prévenir :
Inutile de téléphoner et mobiliser les secours. Les propos incohérents des personnalités politiques ne témoignent pas d’un danger pour leur santé, puisqu’ils sont permanents et ne résultent pas de la canicule. Tout signalement est donc inutile.
Dr Jeremy Agde
On peut saluer le courage de ces personnes lambdas qui veillent à la bonne santé de leurs concitoyens. Toutefois, inutile de prévenir les secours, ceux-ci sont déjà informés de l’incohérence des propos de la plupart des personnalités politiques, dont la vie n’est donc pas en danger.
ÉGALITÉ – Sous la pression d’associations œuvrant en faveur de l’égalité, le Gouvernement envisage la création d’un ministère de l’Égalité, de l’Équité, de la Mixité, de la Parité, de la Pluralité et de l’Intégration.
Le Secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations devrait évoluer vers un véritable Ministère de l’Egalité, Equité, Mixité, Parité, Pluralité et de l’Intégration lors du prochain quinquennat, sous la pression des associations républicaines en faveur de l’Egalité totale.
Albin Parcy, Président de la Fédération Française de l’Egalité, explique qu’il faut aller plus loin que la simple égalité Homme-Femme :
Pour pouvoir prôner la véritable valeur républicaine qu’est l’Egalité, il faut qu’elle soit totale. Ainsi, nous avons sollicité le Gouvernement afin qu’il crée non pas un simple secrétariat à la lutte contre les discriminations homme-femme, mais un véritable Ministère de l’Egalité, de l’Equité, de la Mixité, de la Parité, de la Pluralité et de l’Intégration.
Concrètement, ce ministère serait chargé d’assurer :
L’Egalité : Veiller à ce que tout le monde bénéficie exactement des mêmes droits ;
L’Equité : Corriger les inégalités initiales afin de parvenir à l’équivalence des chances ou opportunités ;
La Mixité : Assurer la juste représentation des différents groupes, y compris minoritaires ;
La Parité : Veiller à ce que tous les groupes soient représentés de manière équitable ;
La Pluralité : Développer la représentation de tous les individus
L’intégration : Lutter contre toutes les formes de discriminations (directe, indirecte, systémique, structurelle, institutionnelle, intersectionnelle, etc.) et favoriser l’inclusion des minorités dans les groupes élus et institutions, au prorata de leur représentation dans la société.
Derrière ce cahier des charges ambitieux, le Ministère devra veiller à assurer une Egalité totale, entre tous les groupes de population et selon toutes les spécificités des individus composant la société ainsi que l’explique A. Parcy :
Pour une Egalité totale, il faut dépasser la simple égalité homme-femme. Ainsi, il faut que toutes les institutions et plus généralement groupes élus soient totalement égalitaires selon le reflet exact de notre société. C’est-à-dire qu’il faut autant d’élus, au pro-rata de ce qu’ils représentent dans la population évidemment, selon toutes les caractéristiques suivantes :
Sexe, poids, taille, religion, origine ethnique, revenus, état de santé, handicap, orientation sexuelle, centres d’intérêt, niveau intellectuel, niveau d’étude, ruralité / urbanité, etc.
Concrètement, charge à l’Etat d’étudier toutes les statistiques de ces éléments de la population afin de faire en sorte qu’ils soient tous équitablement représentés dans chacune des institutions et groupes élus.
A. Parcy préconise même de favoriser l’élection de personnes multi-discriminées :
Une même personne peut représenter plusieurs formes de discrimination simultanément, ce qui évite de multiplier le nombre d’élus pour être véritablement représentatifs ! Ces individus là sont des perles à élire ; Imaginez une femme handicapée, transexuelle d’origine africaine au niveau intellectuel faible et vivant dans un petit village : elle représente une multidiscrimination telle qu’il faut l’élire !
Le ministère de l’Egalité, de l’Equité, de la Mixité, de la Parité et de la Pluralité sera constitué dès le quinquennat prochain promet Albin Parcy :
Tous les candidats aux élections présidentielles de 2022 m’ont promis d’intégrer la création d’un Ministère de l’Egalité, de l’Equité, de la Mixité, de la Parité, de la Pluralité et de l’Intégration, du Rassemblement National à la France Insoumise en passant par le Parti Socialiste, Les Républicains et La République En Marche notamment.
Ce Ministère devrait ainsi marquer le début de la fin des inégalités en France.
SANCTIONS – Les sanctions prises à l’encontre d’élèves doivent être justes et proportionnées. Afin d’uniformiser les décisions dans un souci d’égalité et de justice, le Ministère de l’Education Nationale publie une nouvelle échelle conseillée des sanctions à prendre à l’encontre des élèves contrevenants.
Des sanctions disciplinaires peuvent être prises à l’encontre d’élèves qui commettent des actes ou ont des comportement contraires au règlement intérieur et au bon climat scolaire.
Le Ministère de l’Education Nationale vient de publier ce vendredi 9 août une échelle conseillée de sanctions, en fonction de l’acte commis par l’élève à l’encontre des autres élèves ou personnels de l’établissement :
Acte ou comportement répréhensible
Sanction
Insultes / Crachats
Gifles
Diffamation
Consommation alcool/drogue
AVERTISSEMENT
Insultes / Crachats répétés
Coups
Trafic de drogue
Vol de moins de 500€
BLÂME
Harcèlement moral ou physique
Menaces
Acte de violence entraînant ITT ≤ 3j.
Vol de plus de 500€
MESURE DE RESPONSABILISATION
Attouchements sexuels
Acte de violence entraînant ITT > 3j.
EXCLUSION TEMPORAIRE DE CLASSE
Agressions sexuelles
Acte de violence entraînant ITT > 10j.
EXCLUSION TEMPORAIRE ÉTABLISSEMENT
A répondu au chef d’établissement
Viol
Violence ayant entraîné une infirmité irréversible
Tentative de meurtre / Homicide
EXCLUSION DÉFINITIVE ÉTABLISSEMENT
[Liste non exhaustive donnée à titre indicatif]
Grâce à cette échelle de sanction, les élèves comme la communauté éducative savent à quoi s’en tenir.
STYLOS ROUGES – Le collectif des Stylos Rouges, équivalent du mouvement des Gilets Jaunes dans l’Education Nationale, vient de se faire entendre par le Ministère. Ce dernier leur accorde en effet une prime de pénibilité pour la correction des copies (dite “Prime Poignet”) et le remboursement intégral de tous leurs stylos rouges nécessaires à leurs corrections afin de “préserver le pouvoir d’achat des enseignants”.
Le mouvement des Gilets Jaunes concerne tout le monde, y compris les fonctionnaires de l’Education Nationale qui ont lancé le collectif des Stylos Rouges, en référence à leur outil de correction, à la rentrée du lundi 7 janvier dernier. Ce groupe Facebook comptait au 8 janvier près de 60.000 membres. Leurs revendications, qui concernent les profs mais aussi les autres personnels de l’Education Nationale (CPE, AESH, AED, Co-Psy, ATSEM, ASEN, etc.) sont au nombre de 3 :
– Revaloriser leur métier tant mis à mal.
– Exiger une vraie bienveillance de l’Etat pour ses élèves en améliorant leurs conditions d’apprentissage.
– Faire reconnaître la qualité de leur fonction et leur travail : il est temps que l’Etat prenne soin de ses enseignants aussi !
Source : Page FB Officielle du groupe “Les Stylos Rouges”. https://www.facebook.com/groups/273703990161539/
Face à cette vague de mécontentement qui monte petit à petit, le Ministère de l’Education Nationale n’a pas commis la même erreur que le Gouvernement vis-à-vis des Gilets Jaunes. C’est pourquoi il a répondu, voire devancé, les demandes des personnels de l’Education Nationale en leur octroyant une prime de pénibilité, dite “Prime Poignet” pour leurs poignets mis à rude épreuve lors des corrections :
La Prime de pénibilité pour correction de copies s’élèvera de 20 à 150€ par an, selon la discipline enseignée.
De même, l’Education Nationale s’engage à rembourser l’intégralité des stylos rouges utilisés par les professeurs pour leurs corrections :
L’ensemble des achats de stylos rouges des enseignants sera remboursé, dans la limite d’un plafond de 1€ par stylo et de 50 stylos par an. […] Les factures seront obligatoires pour prétendre au remboursement.
Jean-Denis Humblot, professeur d’Histoire-Géographie dans un collège d’Orléans, se réjouit de cette annonce :
“Le Ministère nous a entendus et j’en suis ravi ! Il est vrai que les corrections font très mal au poignet. J’ai hésité plus d’une fois à me mettre en arrêt-maladie à cause de la douleur occasionnée par les corrections de copie. Grâce à cette “prime poignet”, je ne me plaindrai plus et pourrai davantage prendre soin de mon poignet en le faisant masser quelques fois dans l’année.
Je suis également très satisfait de voir que nos stylos rouges vont être remboursés. Nous en utilisons jusqu’à 50 par an, ce qui représente un budget non négligeable ! Se les faire rembourser contribue à préserver notre pouvoir d’achat et je salue l’effort que cela représente pour le Ministère.”
Le Ministère de l’Education Nationale a su répondre très rapidement (en 1 journée) aux demandes du collectif des Stylos Rouges.
LECTURE / COMPLOT – Jean-Michel Blanquer a décidé de faire de la lecture une priorité. Mais derrière cette obligation de lire, se cache en fait un énorme complot gouvernemental : favoriser la vente de livres pour détourner l’intérêt des français des problèmes de la société et surtout, les faire rêver d’un monde meilleur voire idéal.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, avait lancé, jeudi 12 octobre 2017, sa campagne « Ensemble pour un pays de lecteurs », pour redonner le goût de la lecture aux jeunes. Toutefois, après enquête, nous nous sommes rendus compte que le ministre n’est pas plus intéressé que ça par le fait que les Français lisent. Il a en fait été mandaté, comme les autres ministres, pour détourner l’attention des Français de la situation économique dramatique de la France.
En effet, la lecture permet de s’évader, de rêver, d’idéaliser, de relativiser, ainsi que nous l’explique Isabelle Urlecht, libraire à Strasbourg :
“La lecture est un excellent moyen de s’échapper de la réalité. Elle nous permet aussi bien de plonger dans des mondes fantastiques que dans des univers utopiques, romantiques, dramatiques, et bien d’autres. Les livres peuvent aussi bien dépeindre la réalité en l’enjolivant ou en la dramatisant, que relater une uchronie ou des univers fantastiques ou merveilleux. La lecture permet ainsi d’idéaliser la vie ou alors de relativiser le monde actuel. Il y a des livres pour tous les goûts et pour tous les âges !”
Ainsi, même s’il y a des livres pour tous les goûts et tous les âges, on comprend l’intérêt qu’ils présentent : idéaliser le monde en présentant un monde utopique tel qu’il pourrait être ou alors, pour les livres plus dramatiques, permettre aux lecteurs de relativiser leur propre vie dans notre société. Ainsi, on comprend bien toute la manipulation de rendre obligatoire la lecture : l’objectif consiste à faire en sorte que les français se détournent de la réalité de la situation économique de la France ou tout du moins, la relativise.
Pierre-Louis Humbert, psychiatre à Strasbourg, confirme cette hypothèse :
“Il est de coutume de dire que la lecture favorise l’apprentissage, le développement des fonctions cognitives et l’expression orale. Cela est vrai lorsqu’on lit à petite dose. Toutefois, un excès de lecture peut entraîner des troubles psychologiques graves, proches de la schizophrénie. D’ailleurs, en psychiatrie, on appelle ce trouble la ‘Schizophrénie littéraire’. Trop lire plonge les lecteurs dans un monde parallèle qui n’est pas la réalité, mais qui devient leur réalité. Cela est très dangereux car l’esprit est alors manipulé et ne parvient plus à distinguer ce qui est la vraie réalité. Lire beaucoup entraîne une véritable emprise, similaire aux manipulations sectaires, où le lecteur ne parvient plus à faire la part des choses”.
Il convient donc de lire un peu (si on le souhaite), mais pas trop, pour ne pas sombrer dans la fausse réalité que révèle cet univers parallèle qu’est la lecture. L’obligation de lecture impulsée par le Ministre de l’Education Nationale consiste donc bien en un danger pour notre démocratie, puisque tous les citoyens risquent de sombrer dans cette “schizophrénie littéraire”. Un énorme complot en somme.