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Vers un Ministère de l’Egalité, l’Equité, la Mixité, la Parité, la Pluralité et l’Intégration

ÉGALITÉ – Sous la pression d’associations œuvrant en faveur de l’égalité, le Gouvernement envisage la création d’un ministère de l’Égalité, de l’Équité, de la Mixité, de la Parité, de la Pluralité et de l’Intégration.

Vers la création d’un Ministère de l’Egalité, de l’Equité, de la Mixité, de la Parité, de la Pluralité et de l’Intégration dès les Présidentielles de 2022.

Le Secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations devrait évoluer vers un véritable Ministère de l’Egalité, Equité, Mixité, Parité, Pluralité et de l’Intégration lors du prochain quinquennat, sous la pression des associations républicaines en faveur de l’Egalité totale.

Albin Parcy, Président de la Fédération Française de l’Egalité, explique qu’il faut aller plus loin que la simple égalité Homme-Femme :

Pour pouvoir prôner la véritable valeur républicaine qu’est l’Egalité, il faut qu’elle soit totale. Ainsi, nous avons sollicité le Gouvernement afin qu’il crée non pas un simple secrétariat à la lutte contre les discriminations homme-femme, mais un véritable Ministère de l’Egalité, de l’Equité, de la Mixité, de la Parité, de la Pluralité et de l’Intégration.

Concrètement, ce ministère serait chargé d’assurer :

  • L’Egalité : Veiller à ce que tout le monde bénéficie exactement des mêmes droits ;
  • L’Equité : Corriger les inégalités initiales afin de parvenir à l’équivalence des chances ou opportunités ;
  • La Mixité : Assurer la juste représentation des différents groupes, y compris minoritaires ;
  • La Parité : Veiller à ce que tous les groupes soient représentés de manière équitable ;
  • La Pluralité : Développer la représentation de tous les individus
  • L’intégration : Lutter contre toutes les formes de discriminations (directe, indirecte, systémique, structurelle, institutionnelle, intersectionnelle, etc.) et favoriser l’inclusion des minorités dans les groupes élus et institutions, au prorata de leur représentation dans la société.

Derrière ce cahier des charges ambitieux, le Ministère devra veiller à assurer une Egalité totale, entre tous les groupes de population et selon toutes les spécificités des individus composant la société ainsi que l’explique A. Parcy :

Pour une Egalité totale, il faut dépasser la simple égalité homme-femme. Ainsi, il faut que toutes les institutions et plus généralement groupes élus soient totalement égalitaires selon le reflet exact de notre société. C’est-à-dire qu’il faut autant d’élus, au pro-rata de ce qu’ils représentent dans la population évidemment, selon toutes les caractéristiques suivantes :

Sexe, poids, taille, religion, origine ethnique, revenus, état de santé, handicap, orientation sexuelle, centres d’intérêt, niveau intellectuel, niveau d’étude, ruralité / urbanité, etc.

Concrètement, charge à l’Etat d’étudier toutes les statistiques de ces éléments de la population afin de faire en sorte qu’ils soient tous équitablement représentés dans chacune des institutions et groupes élus.

A. Parcy préconise même de favoriser l’élection de personnes multi-discriminées :

Une même personne peut représenter plusieurs formes de discrimination simultanément, ce qui évite de multiplier le nombre d’élus pour être véritablement représentatifs ! Ces individus là sont des perles à élire ; Imaginez une femme handicapée, transexuelle d’origine africaine au niveau intellectuel faible et vivant dans un petit village : elle représente une multidiscrimination telle qu’il faut l’élire !

Le ministère de l’Egalité, de l’Equité, de la Mixité, de la Parité et de la Pluralité sera constitué dès le quinquennat prochain promet Albin Parcy :

Tous les candidats aux élections présidentielles de 2022 m’ont promis d’intégrer la création d’un Ministère de l’Egalité, de l’Equité, de la Mixité, de la Parité, de la Pluralité et de l’Intégration, du Rassemblement National à la France Insoumise en passant par le Parti Socialiste, Les Républicains et La République En Marche notamment.

Ce Ministère devrait ainsi marquer le début de la fin des inégalités en France.

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Economie / Emploi

Des femmes moins bien payées pour une équité salariale hommes-femmes

SALAIRES – Alors que les inégalités salariales hommes-femmes persistent, le cabinet conseil “Egalitis”, qui mène des études pour une équité salariale entre hommes et femmes, vient d’émettre des recommandations à l’attention du gouvernement pour un éventuel projet de loi.

Hommes, femmes : inégalités salariales
Hommes, femmes : des recommandations pour une équité salariale.

Les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent aujourd’hui encore, aussi bien dans le secteur privé que le secteur public. Outre ces inégalités salariales dès l’embauche, c’est également la revalorisation des salaires en cours de carrière qui pose problème. C’est pourquoi, le cabinet conseil “Egalitis” recommande à tous les hommes désireux d’avoir un salaire convenable d’éviter les métiers très féminisés.

Christian Lardonne, directeur du cabinet-conseil “Egalitis”, nous explique :

“Les métiers très féminisés, aussi bien dans la fonction publique que dans le secteur privé, sont moins bien payés dès l’embauche. Cela est dû au fait que les métiers sont considérés comme féminins, donc moins importants.

Sans tabou, je l’affirme : cet argument se justifie pleinement puisque les femmes sont beaucoup moins performantes au travail, toujours à batifoler à droite à gauche, à parler de mode, de beauté, de leurs enfants, de leurs déconvenues familiales, et j’en passe ! Tout cela au détriment du travail évidemment. De plus, elles n’ont pas la même capacité de travail : elles n’ont ni l’endurance, ni le charisme, ni la force et encore moins le sérieux ou l’influence indispensables à l’exercice de tous les métiers à responsabilités que sont les métiers masculins.

L’équité salariale ne signifie pas l’égalité salariale, l’équité salariale c’est la justice salariale ; comme les femmes sont moins efficaces au travail, leur salaire doit demeurer moindre. C’est cela la véritable équité salariale !”

Ainsi, Christian Lardonne conseille aux hommes d’éviter ces métiers :

“Les hommes ne doivent pas exercer un métier de femme ! En effet, ils méritent tous beaucoup mieux grâce à des postes à responsabilité qui leur sont officieusement réservés. Après, tant pis pour eux s’ils veulent accomplir ces métiers de femmes. Mais qu’ils ne viennent pas se plaindre : on ne va pas revaloriser les métiers féminins qui ne le méritent pas, dans le seul but de revaloriser les salaires des hommes. A chaque métier son sexe et donc son salaire !”

Le cabinet de Christian Lardonne a d’ailleurs été mandaté par le gouvernement pour un éventuel projet de loi :

“A la lecture de nos nombreux rapports sur l’établissement d’une équité salariale entre hommes et femmes, le gouvernement nous a sollicités pour réaliser une étude objective avec des recommandations pour lutter contre les inégalités salariales hommes-femmes.”

Ainsi, fort de plusieurs années d’études en tout genre sur le sujet, Christian Lardonne va émettre les recommandations suivantes auprès du gouvernement, pour leur projet de loi :

  • Resexuer les métiers et établir un listing des métiers féminins, masculins et mixtes ;
  • Resexuer les filières d’études afin d’éviter que des métiers typiquement féminins ou masculins ne deviennent mixtes ;
  • Limiter les revalorisations salariales des métiers féminins au strict minimum et permettre une revalorisation salariale optimale des métiers masculins ;
  • Réserver (officieusement, en raison de la loi) 75% des postes à responsabilité (cadres) aux hommes ;
  • Féminiser la fonction publique (hormis les postes à responsabilité) afin de réduire les dépenses gouvernementales.

Cette dernière recommandation est d’ailleurs très stratégique selon Christian Lardonne :

“Féminiser la fonction publique et coupler cela à nos autres recommandations, permettra à l’Etat d’économiser près d’1 milliard d’euros par an selon nos estimations ! En effet, à cause des hommes, l’Etat est contraint de revaloriser les salaires. S’ils ne sont plus présents dans la fonction publique, ou s’ils demeurent marginaux, l’Etat pourra ne plus augmenter les salaires puisque cela ne se justifiera plus étant donné qu’il n’y aura que des femmes. Ainsi, ce sont de très sérieuses économies qui permettront de réduire par exemple les impôts. Bref, c’est un excellent coup économique (et politique) que je propose là.”

Si tout se passe bien, le projet de loi devrait être étudié dans le courant du mois de janvier 2017.

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Education

L’Assoc Enseignante réclame les mêmes avantages que dans le privé

EDUCATION – A l’aube de la Rentrée Scolaire 2016-2017, l’Assoc. Enseignante est déjà sur le pied de guerre. Elle réclame que les enseignants disposent des mêmes avantages que les salariés du privé.

Martine Galle, représentante "Assoc Enseignante" en Ile-de-France : "Nous revendiquons les mêmes droits que les salariés du privé !"
Martine Galle, représentante “Assoc Enseignante” en Ile-de-France : “Nous revendiquons les mêmes droits que les salariés du privé !”

Le 29 août, l’Assoc. Enseignante a publié un communiqué faisant état de nombreuses revendications avec comme ligne directrice :

“Egalité totale entre les enseignants et les salariés du privé”

Pour cela, l’Assoc. Enseignante fait savoir :

“[Qu’elle] s’insurge contre les nombreux avantages dont disposent les salariés du privé par rapport aux enseignants et aux fonctionnaires en général”.

C’est pourquoi elle émet les revendications suivantes :

“[…] L’Assoc. enseignante demande :

– Une justice prud’hommale avec un collège d’enseignants et un collège d’équipe de direction ;

– Le droit à des jours de RTT qui puissent être posés à la guise des enseignants (nombreuses Heures Supplémentaires) ;

– Le paiement effectif des heure supplémentaires (eu égard aux nombreuses heures supplémentaires non rémunérées) ;

– La fourniture de tickets restaurants et chèques-vacances ;

– Une revalorisation salariale pour atteindre un niveau égal à celui des salariés du privé ;

– Une évolution salariale identique à celle du privé ;

– Un 13ème mois ou équivalent ;

– De véritables perspectives d’évolution de carrière, pour chaque enseignant ;

– Bénéficier d’un Comité d’Entreprise ;

– Bénéficier d’une force syndicale identique à celle du privé”.

Au-delà de cet alignement sur le privé, l’Assoc. Enseignante formule d’autres demandes spécifiques :

“Le métier enseignant est très prenant et psychologiquement usant. A ce titre nous réclamons :

– Un soutien psychologique gratuit et hebdomadaire au sein même de chaque structure scolaire

– Un secrétariat globalisé pour gérer tous les rendez-vous avec les parents et les diverses réunions”

Martine Galle, représentante “Assoc Enseignante” en Ile-de-France, que nous avons rencontrée, tenait à faire passer le message suivant aux médias et à ceux qui les regardent/écoutent :

“Merci d’éviter de colporter une image aussi négative des enseignants dans les médias. Aucune revendication, aucune manifestation n’est prise au sérieux et l’opinion publique a une image très négative des enseignants. Si nous ne cessons pas de nous plaindre, c’est parce que notre situation est très dégradée et qu’elle ne s’améliore jamais, voire parfois se détériore !”

L’Assoc. Enseignante sera-t-elle écoutée ?