SALAIRES – Alors que les inégalités salariales hommes-femmes persistent, le cabinet conseil “Egalitis”, qui mène des études pour une équité salariale entre hommes et femmes, vient d’émettre des recommandations à l’attention du gouvernement pour un éventuel projet de loi.
Les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent aujourd’hui encore, aussi bien dans le secteur privé que le secteur public. Outre ces inégalités salariales dès l’embauche, c’est également la revalorisation des salaires en cours de carrière qui pose problème. C’est pourquoi, le cabinet conseil “Egalitis” recommande à tous les hommes désireux d’avoir un salaire convenable d’éviter les métiers très féminisés.
Christian Lardonne, directeur du cabinet-conseil “Egalitis”, nous explique :
“Les métiers très féminisés, aussi bien dans la fonction publique que dans le secteur privé, sont moins bien payés dès l’embauche. Cela est dû au fait que les métiers sont considérés comme féminins, donc moins importants.
Sans tabou, je l’affirme : cet argument se justifie pleinement puisque les femmes sont beaucoup moins performantes au travail, toujours à batifoler à droite à gauche, à parler de mode, de beauté, de leurs enfants, de leurs déconvenues familiales, et j’en passe ! Tout cela au détriment du travail évidemment. De plus, elles n’ont pas la même capacité de travail : elles n’ont ni l’endurance, ni le charisme, ni la force et encore moins le sérieux ou l’influence indispensables à l’exercice de tous les métiers à responsabilités que sont les métiers masculins.
L’équité salariale ne signifie pas l’égalité salariale, l’équité salariale c’est la justice salariale ; comme les femmes sont moins efficaces au travail, leur salaire doit demeurer moindre. C’est cela la véritable équité salariale !”
Ainsi, Christian Lardonne conseille aux hommes d’éviter ces métiers :
“Les hommes ne doivent pas exercer un métier de femme ! En effet, ils méritent tous beaucoup mieux grâce à des postes à responsabilité qui leur sont officieusement réservés. Après, tant pis pour eux s’ils veulent accomplir ces métiers de femmes. Mais qu’ils ne viennent pas se plaindre : on ne va pas revaloriser les métiers féminins qui ne le méritent pas, dans le seul but de revaloriser les salaires des hommes. A chaque métier son sexe et donc son salaire !”
Le cabinet de Christian Lardonne a d’ailleurs été mandaté par le gouvernement pour un éventuel projet de loi :
“A la lecture de nos nombreux rapports sur l’établissement d’une équité salariale entre hommes et femmes, le gouvernement nous a sollicités pour réaliser une étude objective avec des recommandations pour lutter contre les inégalités salariales hommes-femmes.”
Ainsi, fort de plusieurs années d’études en tout genre sur le sujet, Christian Lardonne va émettre les recommandations suivantes auprès du gouvernement, pour leur projet de loi :
- Resexuer les métiers et établir un listing des métiers féminins, masculins et mixtes ;
- Resexuer les filières d’études afin d’éviter que des métiers typiquement féminins ou masculins ne deviennent mixtes ;
- Limiter les revalorisations salariales des métiers féminins au strict minimum et permettre une revalorisation salariale optimale des métiers masculins ;
- Réserver (officieusement, en raison de la loi) 75% des postes à responsabilité (cadres) aux hommes ;
- Féminiser la fonction publique (hormis les postes à responsabilité) afin de réduire les dépenses gouvernementales.
Cette dernière recommandation est d’ailleurs très stratégique selon Christian Lardonne :
“Féminiser la fonction publique et coupler cela à nos autres recommandations, permettra à l’Etat d’économiser près d’1 milliard d’euros par an selon nos estimations ! En effet, à cause des hommes, l’Etat est contraint de revaloriser les salaires. S’ils ne sont plus présents dans la fonction publique, ou s’ils demeurent marginaux, l’Etat pourra ne plus augmenter les salaires puisque cela ne se justifiera plus étant donné qu’il n’y aura que des femmes. Ainsi, ce sont de très sérieuses économies qui permettront de réduire par exemple les impôts. Bref, c’est un excellent coup économique (et politique) que je propose là.”
Si tout se passe bien, le projet de loi devrait être étudié dans le courant du mois de janvier 2017.