LECTURE / COMPLOT – Jean-Michel Blanquer a décidé de faire de la lecture une priorité. Mais derrière cette obligation de lire, se cache en fait un énorme complot gouvernemental : favoriser la vente de livres pour détourner l’intérêt des français des problèmes de la société et surtout, les faire rêver d’un monde meilleur voire idéal.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, avait lancé, jeudi 12 octobre 2017, sa campagne « Ensemble pour un pays de lecteurs », pour redonner le goût de la lecture aux jeunes. Toutefois, après enquête, nous nous sommes rendus compte que le ministre n’est pas plus intéressé que ça par le fait que les Français lisent. Il a en fait été mandaté, comme les autres ministres, pour détourner l’attention des Français de la situation économique dramatique de la France.
En effet, la lecture permet de s’évader, de rêver, d’idéaliser, de relativiser, ainsi que nous l’explique Isabelle Urlecht, libraire à Strasbourg :
« La lecture est un excellent moyen de s’échapper de la réalité. Elle nous permet aussi bien de plonger dans des mondes fantastiques que dans des univers utopiques, romantiques, dramatiques, et bien d’autres. Les livres peuvent aussi bien dépeindre la réalité en l’enjolivant ou en la dramatisant, que relater une uchronie ou des univers fantastiques ou merveilleux. La lecture permet ainsi d’idéaliser la vie ou alors de relativiser le monde actuel. Il y a des livres pour tous les goûts et pour tous les âges ! »
Ainsi, même s’il y a des livres pour tous les goûts et tous les âges, on comprend l’intérêt qu’ils présentent : idéaliser le monde en présentant un monde utopique tel qu’il pourrait être ou alors, pour les livres plus dramatiques, permettre aux lecteurs de relativiser leur propre vie dans notre société. Ainsi, on comprend bien toute la manipulation de rendre obligatoire la lecture : l’objectif consiste à faire en sorte que les français se détournent de la réalité de la situation économique de la France ou tout du moins, la relativise.
Pierre-Louis Humbert, psychiatre à Strasbourg, confirme cette hypothèse :
« Il est de coutume de dire que la lecture favorise l’apprentissage, le développement des fonctions cognitives et l’expression orale. Cela est vrai lorsqu’on lit à petite dose. Toutefois, un excès de lecture peut entraîner des troubles psychologiques graves, proches de la schizophrénie. D’ailleurs, en psychiatrie, on appelle ce trouble la ‘Schizophrénie littéraire’. Trop lire plonge les lecteurs dans un monde parallèle qui n’est pas la réalité, mais qui devient leur réalité. Cela est très dangereux car l’esprit est alors manipulé et ne parvient plus à distinguer ce qui est la vraie réalité. Lire beaucoup entraîne une véritable emprise, similaire aux manipulations sectaires, où le lecteur ne parvient plus à faire la part des choses ».
Il convient donc de lire un peu (si on le souhaite), mais pas trop, pour ne pas sombrer dans la fausse réalité que révèle cet univers parallèle qu’est la lecture. L’obligation de lecture impulsée par le Ministre de l’Education Nationale consiste donc bien en un danger pour notre démocratie, puisque tous les citoyens risquent de sombrer dans cette « schizophrénie littéraire ». Un énorme complot en somme.
Soyons vigilants !