ENVIRONNEMENT / NO FARTS – Qui sont ces jeunes activistes écologistes qui ont décidé de ne plus péter pour ne plus polluer à cause du méthane et du dioxyde de carbone produits par les flatulences ? Reportage sur le mouvement « No Farts ».
On constate que de plus en plus de jeunes rejoignent le mouvement « No Farts » (« Pas de pets » en français). Ce mouvement, né aux Etats-Unis en 2018 et qui rassemble dans ce pays pas moins de 150.000 activistes, commence à se développer en France. On dénombre actuellement près de 1.000 « No Farts ». Guillaume, 22 ans, est l’un d’eux et il nous explique comment il a rejoint le mouvement :
Depuis que je suis ado. je me soucie de l’environnement. J’ai étudié toutes les possibilités pour limiter mon empreinte carbone. J’ai découvert le mouvement « No farts » sur Youtube. J’ai tout de suite adhéré à l’idée : ne plus péter pour limiter la pollution. C’est simple, à la portée de tout le monde et surtout, c’est bon pour la planète !
En effet, le principe des « No Farts » consiste à ne plus émettre la moindre flatulence (qu’on appelle pets lorsqu’ils sont bruyants ou vesses lorsqu’ils sont silencieux). Les envies de péter sont alors retenues. Grâce à cela, plus de méthane ni de dioxyde de carbone produits !
Toutefois, est-ce si facile de devenir un non péteur ? Selon Guillaume, on prend vite l’habitude de ne plus péter:
Au début c’est dur de se retenir. Il m’est arrivé quelques accidents à force de me retenir, je vous épargne les détails (sic). D’ailleurs, on est tous passés par là. Mais petit à petit, on s’habitue. En fait, je suis convaincu que le pet est une mode et rien de plus. Ne pas péter est à la portée de tout le monde, même les gros péteurs, je vous l’assure !
Guillaume se dit très engagé dans la cause et se décrit comme un véritable activiste écologiste :
Je milite en faveur du « No Farts ». Et quand je rencontre des personnes qui pètent pour amuser la galerie, je leur rappelle que cela n’a rien de drôle ; qu’ils sont en train de détruire la planète inutilement, tout ça pour s’amuser. Je rappelle en permanence l’intérêt de préserver l’environnement. […] Oui, je pense être un activiste écologiste comme un autre. Il n’y a pas de sous-mouvement. Le mouvement « No Farts » est très important et je suis fier de le revendiquer ainsi que de militer quotidiennement contre le pet !
Toutefois, d’un point de vue médical, retenir ses flatulences n’est pas du tout conseillé, comme l’explique le docteur Erika Degas :
Le pet est libérateur. Péter un bon coup, c’est bon pour la santé. Je pourrais vous dire la maxime suivante : ‘retenir ses flatulences, c’est le risque de finir aux urgences !’
Ainsi, entre écologie et santé, à vous de choisir si vous allez continuer à péter ou non …