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Distanciation sociale : interdit de se tenir par la main, y compris ses enfants, sous peine de 135€ d’amende

DISTANCIATION SOCIALE / AMENDE – Le respect des gestes barrières et des règles de distanciation sociale sont indispensables pour éviter une deuxième vague épidémique. C’est pourquoi il sera interdit, “jusqu’à nouvel ordre”, de se tenir la main, qu’on soit en couple ou que ce soient ses enfants.

Distanciation sociale après déconfinement : interdiction de se tenir par la main (y compris les enfants), sous peine d’une amende de 135€

Le déconfinement progressif à partir du 11 mai ne doit pas faire perdre de vue que le virus est toujours présent et que tout ne reviendra pas comme avant :

Le respect des gestes barrières est impératif pour assurer sa sécurité sanitaire et celle des autres. De même, les règles de distanciation sociale devront être scrupuleusement respectées pour éviter toute nouvelle épidémie.

Lucien Sien, Délégation de Travail, Conseil et Formation pour un Déconfinement Progressif.

Ainsi, en plus de la recommandation de préserver un écart d’au moins 1 mètre entre chaque individu, il sera interdit de se tenir par la main :

Les mains sont le vecteur le plus important de transmission du virus après la bouche. C’est pourquoi nous avons décidé d’interdire aux personnes de se tenir par la main.

L. Sien

Dans tout lieu public, il sera donc scrupuleusement interdit de se tenir la main, sous peine d’une amende de 135€ :

Le déconfinement doit se faire dans le respect de règles sanitaires strictes. Cela engendre de facto des restrictions aux libertés individuelles, au profit de l’intérêt sanitaire collectif. Pour dissuader quiconque de ne pas respecter l’interdiction de se tenir par la main, tout contrevenant sera verbalisé par une amende forfaitaire de 135€ par personne.

L. Sien

Cela concerne aussi bien les couples que les personnes qui tiennent un enfant par la main :

Prendre un enfant par la main, ou tenir quiconque d’autre par la main, est formellement interdit. En ce qui concerne les enfants, pour des raisons évidentes de sécurité, vous ne pourrez certes pas le tenir par la main, mais vous pourrez bien évidemment le tenir grâce à un bâton de distanciation (ndlr : bâton de 1m tenu d’un côté par l’enfant et de l’autre par son accompagnant).

L. Sien

Se tenir par la main est donc interdit jusqu’à nouvel ordre, c’est-à-dire jusqu’à ce que l’épidémie disparaisse ou qu’une alternative soit trouvée.

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Tour de France : le lancer de bidon interdit ?

ECOLOGIE – Dans un souci écologique, l’association “Vert de 20” vient d’écrire un communiqué à l’attention des organisateurs du Tour de France et des différentes équipes cyclistes engagées, afin d’informer les coureurs cyclistes qu’ils ne devaient plus lancer les bidons.

Bidon tour de france
Bientôt, chaque bidon sera strictement compté. Interdiction de les jeter, il faudra les réutiliser !

Les lancers de bidons par les coureurs cyclistes sont très fréquents durant le Tour de France. De nombreuses personnes se précipitent alors pour les récupérer. Mais une association veut interdire cette pratique :

“dans un souci écologique. Il faut réutiliser ces bidons et non les multiplier en les lançant quand ils sont vides !”

Le communiqué, publié par l’association “Vert de 20”, a été transmis aux organisateurs du Tour de France ainsi qu’à l’ensemble des équipes cyclistes engagées. En voici une copie partielle :

“L’écologie est au cœur des préoccupations du pays. Il est donc indispensable que les coureurs cyclistes montrent l’exemple, à plus forte raison lors d’une des plus grandes manifestation sportive au monde. C’est pourquoinotre association réclame l’interdiction aux coureurs cyclistes de lancer les bidons”

Ainsi, vous n’aurez plus l’espoir de courir après les bidons : les coureurs cyclistes seront amenés à les rendre.

Pour s’assurer que les équipes réutilisent bien les mêmes bidons, un contrôle serait établi par l’association et chaque bidon sera numéroté et tagué au début du Tour de France. Puis un bilan sera fait à la fin. M. Lagache, porte-parole de l’association explique :

“Certes, cela demande du travail de gérer les bidons. Mais ce petit geste marque l’engagement de toute une nation et cela présente un impact non négligeable sur les pratiques des gens.”

L’association des collectionneurs de bidons et musettes cyclistes (ACBMC) a réagi dans un communiqué publié sur Facebook :

“Il est inadmissible que les coureurs n’aient plus le droit de jeter les bidons ! Cela faisait partie du folklore de cette compétition sportive. Heureusement, l’association a oublié de mentionner les musettes !”

S’il n’y a plus de lancer de bidons, c’est le Tour de France lui-même qui risque de devenir bidon …

 

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La tonte du gazon illégale au Kazakhstan

KAZAKHSTAN – Une nouvelle loi en faveur de l’environnement vient de passer au Kazakhstan sous la pression du mouvement “In Grass Veritas”. Désormais, il est interdit de couper l’herbe sous quelle que forme que ce soit : tonte, faux, arrachage, etc.

Interdiction de couper l'herbe au Kazakhstan
Il est désormais interdit de couper l’herbe au Kazakhstan !

Le Kazakhstan vient de promulguer une loi en faveur de la protection de l’herbe sous toutes ses formes. Ainsi, il est désormais illégal de couper de l’herbe, sous peine de poursuites judiciaires pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement en cas de récidive.

Voici le texte de loi tel qu’il a été promulgué (traduction par nos soins) :

“Couper l’herbe, quelle qu’elle soit, est formellement interdit sans autorisation officielle des services de l’Etat. Tonte, fauchage, arrachage, broyage, désherbage et autres contaminations des herbes, seront sanctionnés par des amendes de 10.000 à 10 millions de Tenge (soit environ 48 à 48.000 €) en fonction de la gravité des actes commis. Toute récidive entraînera de facto un emprisonnement de 1 an à la perpétuité.”

Pour connaître les raisons qui ont poussé le Kazakhstan à adopter une telle loi, nous avons interrogé Samyra Töfuk, présidente du lobby “In Grass Veritas” à l’origine de la loi :

“L’herbe est un symbole de vie, de pureté. Elle symbolise la Terre. Couper l’herbe, c’est mourir un peu. Ces pauvres brins d’herbe qui ne demandent qu’à vivre, pourquoi les tuer ? L’herbe saura nous le rendre par sa douceur, son éclatante luminescence lorsque les gouttes de rosée scintilleront sous le soleil”.

Ce discours très poétique n’est pas du goût de tous, comme l’explique Abdullah Isk, agriculteur :

“Une herbe non coupée, c’est un nid à bactéries et insectes qui peuvent tout détruire. Les animaux risquent de trouver refuge n’importe où et de détruire les plantations par exemple. De plus, l’herbe est invasive et détruit tout sur son passage. Ce sera un véritable fléau. Nos habitations mêmes seront en danger. C’est la fin du Kazakhstan !”

Mais après le Kazakhstan, d’autres pays risquent de faire passer cette même loi, le lobby “In Grass Veritas” par l’intermédiaire de sa présidente Samyra Töfuk expliquant que :

“Notre mouvement prend de l’ampleur partout dans le monde. De plus en plus de personnes, écologiquement convaincues, sont conscientes de ce que représente l’herbe pour notre planète. Notre mouvement fait actuellement pression sur plusieurs états. L’Ouzbékistan est sur le point de franchir le pas. Quant aux pays occidentaux, le mouvement prend une certaine ampleur en France et en Allemagne notamment.”

Surtout ne jamais dire “Coupez !” …