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LREM recommande de ne plus parler du parti « En Marche ! » le temps du confinement

CONFINEMENT / POLITIQUE – Le parti LREM recommande à tous ses adhérents et soutiens de ne plus parler du parti « En Marche ! » le temps du confinement pour éviter un amalgame qui pourrait lui être préjudiciable, mais de lui préférer son sigle LREM.

Pour éviter des problèmes psychologiques, il est recommandé de préférer le sigle « LREM » au nom « En Marche ! » en cette période de confinement.

En ces temps de confinement, le parti « En Marche ! » porte mal son nom. La France tourne au ralenti, les personnes sont priées de rester confinées chez elles, le nombre de malades et de décès dus au Covid-19 ne cesse de croître, etc.

Ce contraste entre le nom du parti LREM et la réalité actuelle a incité le parti politique d’Emmanuel Macron à émettre des préconisations à destination de ses soutiens et adhérents :

Le nom de notre parti – « En Marche ! » – peut actuellement créer un amalgame dans la tête de nos concitoyens qui sont eux, à l’arrêt. Aussi, pour éviter toute communication qui pourrait avoir un effet préjudiciable, nous recommandons à chacun de ne plus nommer le parti que par son sigle L.R.E.M.

LREM est conforté dans cette décision par les psychiatres, qui incitent tout un chacun à procéder de même pour le bien psychologique commun :

Psychologiquement, entendre « En Marche » en temps de crise, comme actuellement, fait mal, très mal. Pour un maintien de l’équilibre psychique de chacun, il faut éviter d’user de mots et phrases qui peuvent ébranler nos esprits. Cela évite de se prendre de plein fouet la difficulté de la situation de confinement actuelle.

Fred Laquant, psychiatre à Paris III.

Ainsi, ne parlez plus de « En Marche ! » … tout du moins durant la période de crise sanitaire que nous traversons.

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Météo, Noël, Sport : les stratégies du Gouvernement pour mettre fin au mouvement des Gilets Jaunes

GILETS JAUNES – Le conflit des Gilets Jaunes, qui s’essouffle progressivement, perdure toutefois. Le Gouvernement a déjà mis en place, et a en réserve, de nombreuses stratégies pour détruire irrémédiablement le mouvement des Gilets Jaunes.

Le Gouvernement met en place de nombreuses stratégies pour dissoudre subtilement le mouvement des Gilets Jaunes.

Semaines après semaine, le nombre de manifestants Gilets Jaunes n’a cessé de diminuer. Les déclarations d’Emmanuel Macron, lundi 10 décembre, ont semble-t-il contribué à réduire drastiquement le nombre de manifestants, ainsi qu’on a pu le constater lors du rassemblement parisien et des comptages en région, samedi 15 décembre. Mais comment le Gouvernement, avec des engagements encore confus, qui ne concernent qu’une petite partie des manifestants, et dont la concrétisation réelle reste à vérifier, est-il parvenu à dissuader la plupart des Gilets Jaunes de poursuivre leur mouvement ? Pourquoi, malgré les nombreuses revendications auxquelles Emmanuel Macron n’a pas répondu, des Gilets Jaunes pourtant très engagés, ont-ils quitté le mouvement ?

En fait, c’est en raison de plusieurs stratégies gouvernementales secrètes, qui, une fois encore, sont couronnées de succès. Voici un aperçu des stratégies mises en place par le Gouvernement pour mettre fin au mouvement des Gilets Jaunes.

La météo

Dans tous les lieux où des rassemblements de Gilets Jaunes sont prévus, on annonce, comme par hasard, des conditions météorologiques terribles : froid, vent, verglas, etc. Il s’agit en fait d’une météo truquée qui est annoncée par les médias, comme l’explique Pierre-Côme Pelot, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8 :

« La météo est une science par définition difficilement prévisible. Or, on a pu constaté que les prévisions météorologiques, depuis 1 semaine, ont été annoncées avec une certitude plus que soupçonneuse par tous les médias. D’autant plus que cette météo annoncée était très éprouvante : froid (températures très négatives), verglas, pluies verglaçantes, etc. avec même des alertes oranges annoncées ! Et cela, tout particulièrement pour le samedi 15 décembre, date de rassemblement des Gilets Jaunes … De quoi dissuader les moins téméraires d’entre eux … »

Les reportages sur Noël

Plus les jours passent, plus les reportages et émissions sur Noël sont nombreux sur toutes les chaînes de télévision. Il s’agit en fait d’une stratégie pour jouer sur la corde sensible des sentiments humains, comme le développe P.-C. Pelot :

Jouer sur les sentiments est une stratégie très connue en communication. Tirer sur la corde sentimentale fragilise la personne ciblée, en l’occurrence ici, les Gilets Jaunes. L’objectif du Gouvernement est clair : diffuser un maximum d’émissions, films, reportages, etc. autour des fêtes de fin d’année ; montrer aux manifestants de belles images et leur faire écouter de jolis sons de Noël, empreints d’amour et d’amitié.

Ainsi, les personnes ciblées (les Gilets Jaunes) sont soit :

– pour les plus étourdis, détournés de leurs revendications (on leur parle d’autre chose de beau et merveilleux et ils en oublient leur combat) ;

– et pour les plus malins, on leur fait ressentir de la culpabilité à manifester encore, au lieu de mettre leur énergie à profiter de ces fêtes du partage, de l’entraide et du soutien d’autrui.

La réussite sportive des Handballeuses Françaises : une stratégie de diversion

Le sport est un vecteur d’union populaire, a fortiori lorsque l’équipe nationale gagne. Et on constate que l’équipe de France féminine de handball réussit très bien sa compétition, alors qu’elle n’était pas du tout favorite … P-C Pelot nous explique la stratégie de diversion qu’apporte cette réussite :

La stratégie de diversion est une stratégie qui consiste à détourner le regard sur un problème, vers autre chose. Et la réussite sportive des équipes nationales intéresse tous les Français, ainsi qu’on a pu le voir lors de la victoire de la France au mondial de football 2018. Donc, la réussite sportive de l’Equipe de France féminine de Handball est un excellent moyen pour le Gouvernement de détourner les Gilets Jaunes de leurs revendications. On leur rappelle sans cesse que les Françaises sont arrivées en finale, ce qui sous-entend qu’il faut qu’ils se réjouissent plutôt que se plaindre. En effet, la réussite sportive ne peut s’entendre que corrélée à la réussite sociale et économique d’un Etat. Donc, si la France gagne, c’est que la France va bien. Alors pourquoi se plaindre ?

Ainsi, si le mouvement des Gilets Jaunes s’essouffle, ce n’est pas parce que certains sont rassurés par les annonces du Gouvernement, mais plutôt parce que ce dernier a mis en place des stratégies de communication pour mettre fin à ce mouvement. Et cela fonctionne à merveille !

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Démission Hulot : une stratégie de diversion pour faire oublier l’affaire Benalla

POLITIQUE – Nicolas Hulot vient d’annoncer sa démission du Gouvernement ce mardi 28 août. Toutefois, cette démission ne serait pas la conséquence d’une conviction personnelle de Nicolas Hulot, mais d’une stratégie de diversion du Gouvernement pour détourner l’attention de l’affaire Benalla qui recèle de scandales.

Démission de Nicolas Hulot du Gouvernement : une stratégie de diversion pour faire oublier l’affaire Benalla selon certains experts.

L’affaire Benalla, pour laquelle nous vous avons fait de nombreuses révélations (« Il n’y a pas d’affaire Benalla« , « G. Collomb : ‘Je ne sais rien de l’affaire Benalla’« , « A. Sorkin propose un remake de ‘The West Wings’« , « Macron nous explique tout sur les violences de Benalla« ), semble s’être éteinte en ce début de rentrée. Et pour cause : la démission de Nicolas Hulot du Gouvernement, annoncée en direct sur France Inter Mardi 28 août, occupe tout l’espace médiatique.

C’est a priori sans prévenir ni Emmanuel Macron ni Edouard Philippe que le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé qu’il démissionnait de son poste de ministre de la Transition Ecologique au Gouvernement. Or, selon nos informations et analyses, Nicolas Hulot n’avait pas plus envie que ça de démissionner. Il s’agirait en fait d’une stratégie de communication politique ; une stratégie de diversion qui consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants, et tout particulièrement de l’affaire Benalla, très embarrassante pour Emmanuel Macron.

François Cosarsi, expert en gestion de crise, nous explique cette stratégie de diversion :

« La stratégie de diversion est un élément primordial du contrôle social. Il s’agit de détourner l’attention des citoyens des problèmes importants qui agitent, dans ce cas, la politique. Et quoi de mieux pour manipuler les citoyens que les médias ?

Alors, les communicants du Gouvernement et/ou de l’Elysée se sont demandés comment intéresser les médias. Et rien de tel qu’une démission d’un membre du Gouvernement pour monopoliser l’espace médiatique durant de nombreux jours, semaines voire mois en dévoilant par la suite des informations peu signifiantes !

Nicolas Hulot aura été le bouc-émissaire de cette décision. Il est vrai qu’il n’était pas bien au Gouvernement, donc la décision de démission volontaire semble très plausible, ce qui fait que les médias ne vont pas chercher plus loin que la simple annonce de Nicolas Hulot. Et tout est très bien monté : l’annonce de Nicolas Hulot soi-disant faite de manière impromptue, sans que personne n’ait été préalablement informé ; les larmes et l’émotion dans la voix de Nicolas Hulot lors de cette annonce ; etc. ».

Ainsi, Nicolas Hulot servirait une stratégie de communication poussée à son paroxysme pour détourner l’attention. Mais pourquoi opter pour une décision aussi radicale ?

Nicolas Landot, Maître de conférence en Sciences Politiques explique un besoin de détourner l’attention de l’affaire Benalla qui recèlerait a priori de nombreuses autres informations compromettantes :

« L’affaire Benalla est un boulet pour le Gouvernement. Elle n’a cessé de révéler des dysfonctionnements et irrégularités au sein de l’Elysée notamment. Peut-être y a-t-il encore d’autres scandales liés à cette affaire, d’où le besoin de détourner l’attention de manière durable. Et rien de tel pour faire abandonner des esprits l’affaire Benalla que de faire démissionner un ministre ! Ainsi, tous les médias (qui ont une influence énorme sur les citoyens) se focaliseront sur cette démission puisque la pêche aux informations sera très facile ; et plus personne ne cherchera à soulever des lièvres dans l’affaire Benalla. Il est plus simple (plus rapide, moins onéreux, plus efficace en terme d’audimat) pour les médias de restituer l’information servie sur un plateau (ndlr : démission de Hulot) que de mener des investigations (ndlr : affaire Benalla). »

Ainsi, la démission de Nicolas Hulot consisterait en une stratégie de diversion menée de main de maître par les communicants du Gouvernement et de l’Elysée afin de faire oublier les frasques passées, et peut-être à venir, révélées par l’affaire Benalla.