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Education

Déconfinement / Aménagements rentrée du 11 mai : enseignants et élèves seront séparés ; les cours en visioconférence

DÉCONFINEMENT / AMÉNAGEMENTS RENTRÉE DU 11 MAI – La rentrée du 11 mai, date officielle du déconfinement, connaîtra des aménagements, pour des raisons de sécurité sanitaire, dans les établissements scolaires. Élèves et enseignants ne seront pas dans les mêmes salles et les cours auront lieu en visioconférence au sein de l’établissement.

Déconfinement – Aménagements pour la Rentrée scolaire du 11 mai : les enseignants ne croiseront jamais les élèves et les cours se feront en visioconférence au sein de l’établissement scolaire.

Le déconfinement, pour la rentrée scolaire du 11 mai, avec le retour des élèves et enseignants dans les établissements scolaires, angoisse tous les acteurs de la communauté éducative. Pour éviter les risques importants d’une deuxième vague de contamination, le Ministère de l’Education Nationale, responsable de la sécurité de tous les personnels et élèves, promet des aménagements.

Le Ministère de l’Education Nationale a ainsi décidé de tout mettre en oeuvre pour éviter qu’enseignants et élèves ne se côtoient. Ainsi, même si tous reprendront le chemin de l’établissement scolaire le 11 mai au matin, élèves et enseignants ne se croiseront jamais et ne partageront pas la même salle de classe :

Nous avons décidé de séparer les élèves des enseignants dans l’établissement scolaire. Les enseignants, dès leur entrée dans l’établissement, éviteront les élèves : entrée indépendante, accès réservés, salles dédiées, etc.

Pour ce qui est des cours, tous les enseignants seront dans des salles où ils assureront, seuls, leurs cours. Dans les autres salles se trouveront les élèves, organisés selon les classes traditionnelles et selon l’emploi du temps habituel, qui assisteront aux cours, en visioconférence.

MEN. “Aménagements pour la Rentrée scolaire du 11 mai : sécurité des enseignants”. 18 avril 2020.

Il s’agit ainsi d’un enseignement à distance mais où tout le monde se trouve au sein du même établissement scolaire :

Il est beaucoup plus simple de faire l’enseignement à distance au sein même de l’établissement scolaire. Cela permet de conserver le rituel de l’“aller à l’école”, cela décharge les parents de la responsabilité de la classe à la maison, et cela permet enfin à tous les élèves d’avoir accès aux cours puisqu’ils n’ont aucun besoin d’équipements personnels ! Bref, tout le monde est gagnant par l’enseignement à distance au sein de l’établissement scolaire.

Les élèves se rendront ainsi en autonomie dans leurs salles de cours habituelles, sous la surveillance étroite des assistants d’éducation. En cas de problème technique, ce sont les agents de maintenance et d’entretien qui seront chargés de les résoudre :

En aucun cas les enseignants ne doivent sortir de leur salle et encore moins croiser des élèves, véritables nids à virus. Ainsi, ce seront les agents et l’équipe Vie Scolaire qui seront en charge de gérer les élèves et les éventuels problèmes techniques, pour assurer la totale sécurité des enseignants.

Ainsi, le Ministère de l’Education Nationale a répondu à la crainte exprimée par les syndicats des enseignants. Les cours pourront donc reprendre sans problème le 11 mai, dans des conditions de sécurité sanitaire optimales.

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Faits divers

Augmentation du nombre de permis de chasse : les promeneurs s’équipent pour se défendre durant la période de chasse

PERMIS DE CHASSE – Les demandes de permis de chasse ont bondi pour la saison 2019-2020. Cela n’est pas seulement dû aux nouveaux chasseurs, mais surtout aux promeneurs et randonneurs qui souhaitent pouvoir assurer leur défense lorsqu’ils se trouveront dans une zone de chasse.

Permis de chasse : les promeneurs et randonneurs en font la demande pour pouvoir se promener dans la nature en toute tranquillité.

Près de 290 000 demandes de permis de chasse ont déjà été déposées pour la saison 2019-2020, soit 3,2 fois plus que l’année dernière (90 000 demandes). Si on pourrait croire que l’intérêt pour la chasse couplé à la baisse du prix du permis de chasse (-50%, à 200€) explique cette hausse de demande, la raison véritable est autre ; ce sont les promeneurs et randonneurs qui souhaitent pouvoir s’équiper et se promener avec un fusil de chasse pour se protéger lorsqu’ils se promèneront dans les zones de chasse.

Je suis adepte des promenades le dimanche. Et lorsque c’est la période de chasse, j’ai toujours peur de recevoir une balle. Alors j’ai décidé de passer mon permis de chasse afin de pouvoir me promener avec un fusil lorsque j’irai me promener.

Grâce à ce fusil, d’une part je serai acceptée par les chasseurs qui ont tendance à nous virer de leur très très vaste territoire ; d’autre part je pourrai me défendre en tirant en l’air pour témoigner de ma présence.

Annie Mallet, Saint Chamond (Loire)

Sur les 290 000 demandes de permis de chasse, on estime à 190.000 le nombre de demandes émanant de promeneurs et randonneurs, soit 95% de cette hausse.

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Loi / Justice

Des salles de police ou de gendarmerie dans les établissements scolaires

VIOLENCE À L’ÉCOLE / SÉCURITÉ – Afin d’assurer la sécurité dans les établissements scolaires, le Ministre de l’intérieur Christophe Castaner et le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer, ont conjointement annoncé la mise en place d’une salle de police ou de gendarmerie dans chaque établissement scolaire qui le désire.

Une salle police ou gendarmerie pourra ouvrir dans tous les établissements scolaires qui le souhaitent.

Lors d’une déclaration commune, vendredi 26 octobre, concernant le plan d’action contre les violences à l’Ecole,  le Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer ont annoncé plusieurs mesures, dont chacune ne pourra être mise en place qu’avec l’accord du chef d’établissement (principal ou proviseur).

Parmi les mesures phares annoncées dans ce plan d’action anti-violence dans les établissements scolaires, se trouve la création d’une salle de police ou de gendarmerie dans les établissements scolaires qui le souhaitent :

“Nous voulons que les établissements scolaires ne soient plus des zones de crainte, tant pour les personnels et professeurs que pour les élèves. La sérénité dans les établissements scolaires est un impératif pour de bons apprentissages et nous devons l’imposer par tous les moyens. C’est pourquoi les forces de l’ordre doivent être omniprésentes dans les établissements scolaires, sous réserve d’un besoin exprimé et d’un accord du chef d’établissement évidemment, car la grande majorité des établissements scolaires ne connaissent pas ce problème.

Nous avons donc décidé de mettre en place, dans les collèges et lycées qui le souhaitent, une salle destinée à la police ou à la gendarmerie. Concrètement, il s’agit d’une salle dont seuls le chef d’établissement, son ou ses adjoints et les forces de l’ordre auront la clé. Dans cette salle siégera un gendarme ou un policier, selon des horaires à définir pour chaque établissement, qui gérera toutes les infractions qui concernent les élèves.

Ainsi, les élèves coupables de faits répréhensibles par la loi seront immédiatement pris en charge par un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. Ce policier ou gendarme pourra également enregistrer les dépôts de plainte et prendre en charge les victimes.”

Ce dispositif de cellule policière intégrée à l’établissement scolaire a pour vocation d’accélérer la prise en charge des élèves commettant des méfaits répréhensibles par la loi :

“La présence d’un policier ou d’un gendarme au sein même de l’établissement permet de régler les problèmes immédiatement. En outre, cela a un effet dissuasif. Les élèves savent qu’à la moindre incartade ou infraction, ils pourront avoir à faire sans délai à un policier ou un gendarme. Et dans les cas les plus graves, le gendarme ou policier pourra intervenir très rapidement puisqu’il se trouvera sur place.”

Ainsi, grâce à ce gendarme ou policier inclus dans l’établissement scolaire, le nombre d’infractions sera forcément diminué tant par son caractère dissuasif que par une possibilité d’action immédiate qui permettra d’éviter l’aggravation et la multiplication des infractions.

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Sport

Sécurité du Tour de France 2017 : des policiers à vélo derrière les cyclistes professionnels

SECURITE / TOUR DE FRANCE 2017 – La sécurisation du Tour de France 2017 est une préoccupation majeure des organisateurs et des forces de sécurité. Aussi, pour une sécurité optimale de ce Tour de France 2017, il a été décidé que des policiers à vélo suivraient les cyclistes professionnels dans chacune de leurs étapes.

Des policiers à vélo suivront les coureurs du Tour de France pour une sécurité optimale.

Dans un contexte où  de multiples attentats terroristes secouent le monde, la sécurité de Tour de France 2017 est une problématique majeure. Aussi, afin d’assurer une sécurité maximale aux spectateurs et aux coureurs, il a été décidé de renforcer le dispositif de sécurité, comme nous l’explique Julien Levetot, chargé de la sécurisation des événements sportifs nationaux dont le Tour de France :

“La sécurité du Tour de France est un sujet qui nous préoccupe depuis longtemps. Aucune faille ne doit être laissée. Toute la sécurité du Tour de France doit être optimale. Pour cela, nous avons renforcé les dispositifs de sécurité déjà en vigueur. Outre les policiers et gendarmes qui jalonneront tout le parcours du Tour de France et qui sécuriseront toutes les villes et villages traversés, nous avons décidé de proposer un dispositif de sécurité supplémentaire.”

Ce dispositif de sécurité supplémentaire dont nous parle Julien Levetot, consiste en des policiers à vélo qui suivront les coureurs professionnels :

“Nous avons développé un dispositif de sécurisation original : des policiers à vélo qui suivront les coureurs du Tour de France tout au long de chacune des étapes. Ainsi, en même temps que partiront les coureurs suivront des policiers à vélo prêts à intervenir à la moindre occasion.

L’avantage de ce dispositif réside dans le fait que les policiers pourront aussi bien intervenir que protéger les coureurs”

Ce dispositif de sécurité avec des policiers à vélo vient renforcer les motos de la gendarmerie qui sécurisent déjà le parcours :

“Les gendarmes à moto sont indispensables, mais aujourd’hui insuffisants pour sécuriser. En effet, en cas d’incident sur le parcours, il est indispensable que l’intervention des policiers soit immédiate et massive. Grâce au peloton policier à vélo, cela est tout à fait possible”

L’équipe de policiers à vélo sera de 15 membres par étape :

“15 policiers à vélo suivront les cyclistes professionnels dans chacune de leurs étapes. Cette équipe de 15 policiers sera évidemment renouvelée à chaque étape.”

Les policiers ont été sélectionné il y a 6 mois déjà et suivent depuis un entraînement intensif :

“L’objectif est de faire en sorte que les policiers ne se fatiguent pas. Le rythme de course sera très élevé et les policiers doivent pouvoir suivre tous les coureurs, y compris les coureurs de tête, même lorsqu’ils feront une échappée. En outre, les policiers doivent garder assez d’énergie pour pouvoir intervenir à tout moment, y compris en fin de course. Bref, c’est une véritable élite des policiers à vélo que nous formons.” nous explique Julien Levetot.

Grâce à ce dispositif, les coureurs bénéficieront d’une garde rapprochée. La sécurité du Tour de France est donc optimale.

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Inventions / Innovations

Les voitures de police seront équipées d’un détecteur de racailles en zone sensible

SECURITE – La société “Sécuritos” vient de développer une application appelée “DR”. Il s’agit d’un outil de “détection de racailles” très pratique pour prévenir tout guet-apens et détecter rapidement des rassemblements suspects. Le Gouvernement vient de commander 50.000 exemplaires de ce dispositif , “à titre expérimental”.

50.000 "détecteurs de racailles" équiperont les véhicules de Police d'ici février 2017.
50.000 “détecteurs de racailles” équiperont les véhicules de Police d’ici février 2017.

Après l’attaque au cocktail Molotov, samedi 8 octobre 2016, de deux agents près de la cité difficile de la Grande Borne en Essonne, le Gouvernement a décidé de répliquer rapidement en équipant les véhicules de police de dispositifs anti-caillassage. En plus de ce dispositif, le Gouvernement va équiper 50.000 voitures de police de détecteurs de racailles, d’ici février 2017. Cet outil permet de localiser aussi bien les petits délinquants que les dangereux criminels, en temps réel.

Eléonore Pahayeur est responsable de communication de la société “Sécuritos” qui développe des systèmes de protection pour les forces de Police et pour l’Armée. Elle nous explique ce en quoi consiste le dispositif de “Détection de Racailles” :

“Le ‘DR’ (NDLR : Détection de Racailles), est un dispositif de géolocalisation en temps réel des petits délinquants aux dangereux criminels. Cela fonctionne très simplement : toutes les personnes condamnées sont automatiquement inscrites dans une base de données. Et pour chacune de ces personnes, le ‘DR’ les géolocalise en temps réel grâce à leurs téléphones portables.”

Cette application est très précise avec des points de différentes couleurs :

  • Les points noirs identifient les fichés S et criminels multi-récidivistes ;
  • Les points rouges foncés, les criminels récidivistes ;
  • Les points rouges clairs, les criminels ;
  • Les points oranges, les délinquants récidivistes ;
  • Les points jaunes, les délinquants.

Cette application permet également de localiser en temps réel les différentes forces de l’ordre qui sont identifiées par des points bleus.

Concrètement, les forces de l’ordre n’ont qu’à se connecter à l’application DR développée par la société Securitos pour situer  et voir en temps réel la localisation de chaque délinquant et criminel :

“En plus de la localisation de chaque délinquant, les forces de police ou de gendarmerie peuvent par un simple clic avoir accès à une vision satellite en temps réel de l’individu. Ainsi, ils peuvent voir avec précision ce qu’il fait et ce qu’il se passe.”

Grâce à ce dispositif de détection de racailles (DR), les forces de l’ordre peuvent se prémunir d’éventuels guet-apens et autres attaques. En outre, cela leur permet d’anticiper d’éventuelles émeutes en étudiant en amont les rassemblements suspects :

“Automatiquement, lorsque des groupes de délinquants ou criminels se rassemblent, une alerte est envoyée aux forces de l’ordre ; cela risque de signifier un attroupement pour organiser un mauvais coup”.

Alors que ce dispositif pourrait paraître totalement illégal en France, car portant atteinte à la vie privée, la société Securitos a tout prévu :

“Nous n’identifions pas nominativement les individus. Ainsi, on ne porte atteinte à aucune liberté individuelle. C’est seulement un outil de renseignement. Vous constaterez qu’il s’agit là d’un outil très abouti et qui je vous l’assure se révélera très efficace !”.

Securitos réfléchit déjà à une déclinaison grand public de cette application,

“afin de permettre aux gens de se déplacer sereinement dans les quartiers sensibles notamment”.