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Sécurité du Tour de France 2017 : des policiers à vélo derrière les cyclistes professionnels

SECURITE / TOUR DE FRANCE 2017 – La sécurisation du Tour de France 2017 est une préoccupation majeure des organisateurs et des forces de sécurité. Aussi, pour une sécurité optimale de ce Tour de France 2017, il a été décidé que des policiers à vélo suivraient les cyclistes professionnels dans chacune de leurs étapes.

Des policiers à vélo suivront les coureurs du Tour de France pour une sécurité optimale.

Dans un contexte où  de multiples attentats terroristes secouent le monde, la sécurité de Tour de France 2017 est une problématique majeure. Aussi, afin d’assurer une sécurité maximale aux spectateurs et aux coureurs, il a été décidé de renforcer le dispositif de sécurité, comme nous l’explique Julien Levetot, chargé de la sécurisation des événements sportifs nationaux dont le Tour de France :

“La sécurité du Tour de France est un sujet qui nous préoccupe depuis longtemps. Aucune faille ne doit être laissée. Toute la sécurité du Tour de France doit être optimale. Pour cela, nous avons renforcé les dispositifs de sécurité déjà en vigueur. Outre les policiers et gendarmes qui jalonneront tout le parcours du Tour de France et qui sécuriseront toutes les villes et villages traversés, nous avons décidé de proposer un dispositif de sécurité supplémentaire.”

Ce dispositif de sécurité supplémentaire dont nous parle Julien Levetot, consiste en des policiers à vélo qui suivront les coureurs professionnels :

“Nous avons développé un dispositif de sécurisation original : des policiers à vélo qui suivront les coureurs du Tour de France tout au long de chacune des étapes. Ainsi, en même temps que partiront les coureurs suivront des policiers à vélo prêts à intervenir à la moindre occasion.

L’avantage de ce dispositif réside dans le fait que les policiers pourront aussi bien intervenir que protéger les coureurs”

Ce dispositif de sécurité avec des policiers à vélo vient renforcer les motos de la gendarmerie qui sécurisent déjà le parcours :

“Les gendarmes à moto sont indispensables, mais aujourd’hui insuffisants pour sécuriser. En effet, en cas d’incident sur le parcours, il est indispensable que l’intervention des policiers soit immédiate et massive. Grâce au peloton policier à vélo, cela est tout à fait possible”

L’équipe de policiers à vélo sera de 15 membres par étape :

“15 policiers à vélo suivront les cyclistes professionnels dans chacune de leurs étapes. Cette équipe de 15 policiers sera évidemment renouvelée à chaque étape.”

Les policiers ont été sélectionné il y a 6 mois déjà et suivent depuis un entraînement intensif :

“L’objectif est de faire en sorte que les policiers ne se fatiguent pas. Le rythme de course sera très élevé et les policiers doivent pouvoir suivre tous les coureurs, y compris les coureurs de tête, même lorsqu’ils feront une échappée. En outre, les policiers doivent garder assez d’énergie pour pouvoir intervenir à tout moment, y compris en fin de course. Bref, c’est une véritable élite des policiers à vélo que nous formons.” nous explique Julien Levetot.

Grâce à ce dispositif, les coureurs bénéficieront d’une garde rapprochée. La sécurité du Tour de France est donc optimale.

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Après le covoiturage, le covéloage !

La ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’Energie, Ségolène Royal, a présenté un projet en faveur du covéloage. Encore moins polluant que le covoiturage, il vise à limiter le nombre de vélos, qui deviennent trop dangereux.

Covéloage
Au Cambodge, on pratique déjà le covéloage !

De nombreuses villes développent des politiques en faveur du vélo. Aussi, on constate une recrudescence d’accidents. En cause, non seulement les automobilistes, mais aussi le nombre trop important de vélos dans les rues. Pour cette raison, la ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’Energie, Ségolène Royal, a décidé de présenter un projet de loi qui limite le nombre de vélos dans une ville et qui favorise le covéloage. Dans un communiqué, elle présente son projet :

“Le covéloage, ce n’est pas prêter son vélo, mais bel et bien le partager avec quelqu’un d’autre lorsqu’on en fait. Si tout le monde partageait son vélo, leur nombre serait moins important et les accidents moins nombreux. Mon idée est de transposer ce qu’on a fait pour les voitures avec le covoiturage, pour les vélos.”

Ce projet enchante les associations cyclistes qui y voient le développement du vélo social, c’est-à-dire qu’on ne fait plus du vélo seul, mais accompagné. Peter Samson, président du véloclub international de Maastricht nous explique cela :

“Le vélo a longtemps été considéré comme un loisir solitaire. Or, il est indispensable de développer la dimension sociale de cette activité. Ainsi, de plus en plus de personnes se mettront à faire du vélo et surtout à le partager. Et on pourra développer de multiples projets comme les vélobus, des activités comme le speed-dating à vélo, etc. !”

Nous avons interrogé quelques usagers à Paris sur ce projet et voici ce qu’ils en disent :

Cynthia, 32 ans : “Faire du vélo avec quelqu’un oui, mais sur le même vélo non !”

Thomas, 18 ans “C’est génial, j’emmènerai volontiers des jolies filles ! Une très bonne idée pour pécho !”

Gaston, 75 ans : “Ha si je pouvais … J’aimerais bien ! Ca me rappellerait mon enfance où avec la Lucette on parcourait des kilomètres et des kilomètres sur la même bicyclette !”

On voit donc bien que les avis sont partagés. La ministre a promis la création d’un site ministériel dédié au covéloage. Alors, qui emmenerez-vous ?