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Innovation : après les éoliennes terrestres et les éoliennes maritimes voici les éoliennes aériennes !

INNOVATION TECHNOLOGIQUE / ÉOLIENNES – Le nombre d’éoliennes ne cesse de croître. Après les éoliennes terrestres (onshore) et les éoliennes maritimes (offshore), une start-up française vient de créer des éoliennes nouvelle génération : des éoliennes aériennes … avant des éoliennes spatiales !

Schéma représentant la première éolienne aérienne (ou éolienne volante) créée par une start-up toulousaine

On connaît tous les éoliennes terrestres ainsi que les éoliennes en mer, ou éoliennes offshore. Mais on ne connaît pas encore l’innovation d’une start-up toulousaine : l’éolienne aérienne (appelée également éolienne volante). L’idée de cette innovation technologique a émergé d’un constat tout simple :

Il existe des éoliennes aussi bien sur terre qu’en mer. Mais nous nous sommes dit : il n’y en a pas dans l’air ! Alors même que dans l’air, c’est là où il y a le plus de courant d’air et donc d’énergie renouvelable à transformer en énergie électrique !

Anthony Gaud, co-fondateur de la start-up toulousaine

De ce constat évident et sans appel, les 3 frères Toulousains ont décidé de créer en 2018 leur start-up afin de développer leurs éoliennes aériennes. Aujourd’hui, ils sont fiers d’annoncer que leur innovation technologique est au point :

Nous avons développé une éolienne aérienne, c’est-à-dire qui flotte dans les airs et qui produit en même temps de l’énergie. Cette énergie est produite grâce aux courants aériens qui font tourner les pâles et transforment de fait l’énergie mécanique du vent en énergie électrique grâce à une turbine et à un générateur électrique.

Concrètement, il s’agit d’une éolienne traditionnelle mais qui vole dans les airs, portée par un ballon :

Le ballon porte notre éolienne dans les airs à une altitude oscillant entre 1 et 10km. Evidemment, notre éolienne se déplace au gré du vent, ce qui fait qu’on peut la retrouver à l’autre bout du monde ! Mais elle a l’avantage de toujours se retrouver dans les endroits où il y a le plus de vent, ce qui permet d’optimiser la production d’énergie électrique ; l’éolienne aérienne tourne toujours à 100% de ses capacités contrairement aux éoliennes terrestres et maritimes !

Même si l’éolienne volante se retrouve à plusieurs milliers de kilomètres de la France, ce n’est pas un problème, puisque l’énergie électrique qu’elle produit est transmise par wifi :

Nous avons équipé notre éolienne d’une batterie wifi. Pour faire simple et que tout le monde comprenne, il s’agit d’une boîte qui emmagasine toute l’énergie produite par l’éolienne, puis qui la retransmet instantanément par wifi dans notre centrale de stockage de l’énergie qui se trouve dans la banlieue toulousaine.

L’énergie produite par l’éolienne aérienne est donc instantanément stockée sur terre grâce à une transmission de l’énergie par wifi.

Mais la start-up toulousaine ne veut pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’elle envisage déjà d’envoyer des éoliennes dans l’espace pour créer les première éoliennes spatiales :

Puisque notre technologie d’éolienne aérienne est au point, nous souhaitons aller encore plus loin en transférant notre invention … dans l’espace ! Nous sommes en effet en train de développer les premières éoliennes spatiales qui fonctionneront en revanche sans ballon, mais qui seront en orbite autour de la terre !

Les éoliennes envahissent ainsi tous nos paysages : terre, mer, ciel et bientôt l’univers !

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Des étudiants Belges ont développé une salle de travail anti-Covid19, sous vide d’air.

LUTTE COVID-19 – Une équipe de 5 étudiants Belges vient de trouver une solution imparable pour ne pas attraper la Covid-19 au travail : des salles sous vide d’air, qui empêchent ainsi la transmission aérienne du coronavirus.

5 étudiants Belges ont créé une salle de travail empêchant la transmission de la Covid-19 : une salle sous vide d’air.

L’air est un vecteur de transmission de la Covid-19. Des étudiants Belges ont alors eu l’idée de développer une salle de travail close, hermétique, totalement privée d’air :

Puisque la Covid-19 se transmet notamment par l’air, nous avons trouvé une solution très intelligente et évidente pour éviter ce type de contamination : créer une salle de travail sans air !

Les 5 étudiants ont en effet développé une salle de 50m², totalement hermétique, et sous vide d’air :

Notre salle de 50m² n’inclut pas la moindre portion d’air. Après l’entrée des personnes dans la salle, nous mettons en marche une pompe qui vide l’intégralité de l’air de la pièce. On a alors constaté que le virus de la Covid-19 était totalement intransmissible, sauf si les personnes se touchaient.

Cette expérimentation étant concluante, les 5 étudiants envisagent de passer en phase de commercialisation :

Nous allons proposer la commercialisation de notre invention. Concrètement, nous allons créer, dans n’importe quel espace, quelle que soit sa taille, des salles de travail sous vide d’air. Ainsi, aucun risque que la Covid-19 ne se transmette par voie aérienne, puisqu’il n’y a plus d’air !

Cette solution évidente anti-covid19 a des chances d’intéresser plus d’une entreprise ou organisation.

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Innovation : des décorations lumineuses de Noël qui n’éclairent pas, pour faire des économies d’énergie

ECOLOGIE / INNOVATION – L’entreprise “A-Luminaire” propose une innovation intéressante pour toutes les communes désireuses de s’offrir des décorations lumineuses de Noël écologiques : les illuminations qui n’éclairent pas !

Des illuminations qui n’éclairent pas : l’invention écologique et économique révolutionnaire d’une société iséroise !

Il fallait y penser et c’est une entreprise française qui l’a fait, avec brio !

La société iséroise “A-Luminaire” a développé un concept de décorations de Noël lumineuses écologiques : des illuminations de Noël qui n’éclairent pas :

La pollution lumineuse et le gaspillage énergétique sont très importants, tout particulièrement à la période des fêtes de fin d’année à cause des décorations lumineuses de Noël.

Alors, avec mon équipe recherche et développement, on a pensé à une solution pour remédier à ce problème : développer des décorations lumineuses qui n’éclairent pas ! Ainsi, pas de pollution lumineuse le soir et surtout, aucune facture énergétique à cause de ces décorations ! C’est gagnant sur toute la ligne : économiquement et écologiquement.

Claire Hage, directrice de la société iséroise A-Luminaire

Concrètement, la société crée des décorations lumineuses mais dont les ampoules ne sont reliées à aucun câble électrique, de sorte qu’elles ne peuvent éclairer.

Seul petit hic : ces décorations coûtent 50 à 70% plus chers que des décorations lumineuses traditionnelles :

Il est vrai que le coût d’achat de +50% à +70% peut être rebutant. Mais cela est amorti en seulement 2 ans de facture d’électricité. Si nos prix sont plus élevés, c’est en raison du coût de la recherche-développement. Mais si ça marche, nos prix s’aligneront progressivement à ceux de décorations lumineuses traditionnelles.

Alors, pour toutes les communes désireuses d’acheter des décorations lumineuses de Noël écologiques, c’est-à-dire qui n’éclairent pas, tournez-vous vers cette société française en plein développement ! En 2019, leur chiffre d’affaire a augmenté de près de 150% !

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Invention : le feu froid pour se rafraîchir !

INVENTION / FEU FROID – Pour se réchauffer, on sait faire du feu. Mais pour se refroidir, c’est plus difficile. Une équipe de chercheurs de la Ludwig-Maximilians-Universität de Munich a mis au point le premier feu … qui refroidit !

Poêle traditionnel qui peut générer de l’air froid : la combustion des bûches ou granulés spéciaux produit … de l’air froid !

Lorsque les températures baissent, on apprécie toujours faire un feu lorsqu’on en a la possibilité : poêle à bois, poêle à granulés / pellets, cheminée, etc. Mais lorsque les températures sont élevées, il est plus difficile de se refroidir, si ce n’est avec la climatisation, la ventilation, ou d’autres procédés énergivores requérant une importante consommation d’électricité.

Une équipe de chercheurs de la Ludwig-Maximilians-Universität de Munich a donc décidé de se pencher sur le développement d’un procédé similaire au feu … mais pour se refroidir.

Après 5 années d’intenses recherches, les chercheurs sont parvenus à inventer la bûche et les granulés à brûler qui génèrent un air froid. Ces bûches et granulés sont composés de matières qui, une fois qu’elles brûlent, génèrent un air froid. Plus précisément, et techniquement, on parle d’une combustion endothermique ; la bûche ou les granulés absorbent la chaleur ambiante pour délivrer de l’air frais ; c’est le feu froid.

Pour se refroidir, cela n’est pas très onéreux puisqu’il s’agit seulement de bûches et granulés spéciaux que vous mettez dans vos équipements traditionnels. Sauf qu’à la place de produire de la chaleur, ces bûches et granulés / pellets produisent du froid !

Tous les poêles et cheminées sont compatibles avec ce dispositif, y compris les plus anciens. Aucun équipement annexe n’est à acheter et aucun aménagement n’est à opérer. Il suffit de se servir des bûches ou granulés à air froid pour se rafraîchir l’été et des bûches ou granulés traditionnels pour se réchauffer l’hiver !

Le brevet a été déposé au niveau international mardi 30 juillet 2019. La commercialisation des bûches et granulés à air froid devrait débuter pour le grand public d’ici 1 à 2 ans, le temps de trouver des industriels pour la fabrication des bûches et granulés à air froid à grande échelle.

Alors, prêt à passer au feu froid ?

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Une célèbre marque de monte-escaliers intéressée par le Flyboard Air de Zapata

COMMERCE – Le succès de la traversée de la manche de Francky Zapata avec son Flyboard Air intéresse déjà les industriels. Une célèbre marque de monte-escaliers souhaite acquérir le brevet pour faciliter les déplacements des personnes âgées ou en situation de handicap.

Le Flyboard Air va-t-il remplacer les traditionnels monte-escaliers ?

Après une première tentative échouée le 25 juillet dernier, Francky Zapata est parvenu à traverser la Manche aux commandes de son Flyboard Air, dimanche 4 août, après 35km et moins de 25 minutes de vol.

L’armée a déjà investi pour tirer profit de cette invention, puisqu’elle a versé une subvention de 1,3 million d’euros en novembre 2018 à Franky Zapata pour qu’il améliore l’engin volant. Mais au-delà de l’armée, les industriels sont déjà dans les starting-blocks pour acheter l’exploitation du brevet de cette invention.

Ainsi, la première entreprise à s’être fait connaître est une célèbre entreprise de monte-escaliers. Cette société souhaite en effet innover et proposer une nouvelle façon de se déplacer aux personnes âgées et en situation de handicap :

Nous souhaitons complètement renouveler le mode de déplacement des personnes âgées ou en situation de handicap qui sont nos clients. Le Flyboard leur permettra de se déplacer beaucoup plus rapidement, de franchir très facilement plusieurs étages, voire même de se déplacer dans les villes et villages.

Cette société est convaincue que le Flyboard offrira davantage d’autonomie :

Grâce au Flyboard Air, les personnes âgées et en situation de handicap pourront continuer à vivre dans des immeubles puisqu’ils pourront continuer à se déplacer, aller à des rendez-vous, faire des courses, aller au cinéma, etc. ! Ils préserveront une totale autonomie.

Le Flyboard Air va-t-il marquer la fin des monte-escaliers et révolutionner les déplacements des personnes qui présentent actuellement des problèmes de mobilité ?

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Premier meurtre par une I.A : Anthony Bates tué par l’intelligence artificielle qu’il a créée !

TECHNOLOGIE / MEURTRE – L’intelligence artificielle a-t-elle atteint un point de non retour ? C’est ce que peut laisser penser ce premier meurtre perpétré par une intelligence artificielle contre son créateur, Anthony Bateson, à Palo Alto, dans le nord de la Silicon Valley.

‘Maria’, la première intelligence artificielle coupable du meurtre de son célèbre créateur, Anthony Bates.

L’intelligence artificielle est un champ de recherche de toutes les entreprises de pointe dans le domaine des nouvelles technologies. Chacune tente de développer des intelligences artificielles auto-apprenantes qui se rapprochent autant que possible de l’intelligence humaine, voire qui puisse la surpasser. Même si les craintes sont nombreuses quant à une perte de contrôle sur ces intelligences artificielles, aucun expert n’avait présagé de la dramatique issue dont a été victime Anthony Bateson, un chercheur réputé de Palo Alto dans le domaine de l’Intelligence Académique.

Depuis près de 8 ans, Anthony Bateson et son équipe de plus de 200 chercheurs travaillaient sur un projet d’intelligence artificielle nommé “AI-2-NI” (pour “Artificial Intelligence to Natural Intelligence”, c’est-à-dire “De l’intelligence artificielle à l’intelligence naturelle”), un robot à apparence humaine nommé ‘Maria’, capable de tenir une conversation naturelle et d’apprendre de manière illimitée. A. Bateson comptait rendre public son projet, qu’il était en train de finaliser, courant 2019. Or, il ne s’attendait certainement pas à ce que tout son travail concernant l’intelligence artificielle qu’il développait allait se retourner contre lui. Le média “San Francisco News” révèle, d’après les témoignages de 5 chercheurs qui ont assisté à la scène, que la machine robot s’est littéralement jetée sur Anthony Bateson pour l’assommer et l’étouffer :

“Après avoir fini les derniers codages sur le robot Maria, nous venions de relancer le système informatique. Dès que Maria s’est mise en marche, elle a littéralement bondi sur Anthony en l’assommant contre le sol et en l’étouffant une fois qu’il était à terre, inanimé” confie au ‘San Francisco News’ Mark Williams, l’un des 5 chercheurs qui a assisté à ce meurtre.

Devant cette scène horrible, les 5 chercheurs ont tenté de déplacer le robot Maria mais celui-ci s’est révolté et a blessé 3 des 5 chercheurs. Ce n’est qu’une fois qu’ils sont parvenus à stopper le système informatique que tout s’est calmé. Alertés, les services de secours n’ont rien pu faire pour sauver Anthony Bateson. Il s’avérera qu’il était mort sur le coup.

L’enquête sur ce meurtre est confiée à la brigade technologique de San Francisco afin de vérifier si l’intelligence artificielle n’avait pas été codée pour tuer, confie le chef Jörg Scott du SFPD (San Francisco Police Department) :

“On enquête pour savoir si l’intelligence artificielle a tué de son plein gré, à cause de son intelligence artificielle, le chercheur Anthony Bateson ; ou alors si c’est quelqu’un qui a intentionnellement codé la machine pour commettre ce meurtre. Pour cette enquête, nous faisons appel à de nombreux services spécialisés.”

Ainsi, soit l’intelligence artificielle a été codée pour commettre un meurtre et cela a réussi ; soit, et cela est encore plus effrayant, l’intelligence artificielle a décidé par elle-même de commettre ce meurtre.

La perte de contrôle de l’intelligence artificielle serait-elle en marche avec ce premier meurtre commis par une intelligence artificielle ?

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Poêle à énergie nucléaire à domicile : la nouvelle solution de chauffage économique

ENERGIE NUCLEAIRE – La société Iranienne W-Nuclear vient de créer une nouvelle solution de chauffage à domicile, à base d’énergie nucléaire. Ce poêle à énergie nucléaire consiste en une pile atomique, c’est-à-dire un micro réacteur nucléaire.

Schéma de fonctionnement (très simplifié) du poêle à énergie nucléaire

Le chauffage est une dépense très coûteuse pour les ménages. Aussi, une solution très économique vient de voir le jour grâce au poêle à énergie nucléaire développé par la société Iranienne W-Nuclear. Ce poêle à énergie nucléaire consiste en un micro réacteur nucléaire à domicile.

Asham Khan, directeur du développement chez W-Nuclear, nous explique le fonctionnement de ce poêle à énergie nucléaire :

“Le poêle que nous avons développé est un système de chauffage se basant sur la technologie de production de l’énergie nucléaire selon le modèle des réacteurs à eau pressurisée (REP), ce qui nécessite que le poêle soit relié à une arrivée d’eau. Pour caricaturer, cela fonctionne comme une micro centrale nucléaire à domicile où le réacteur nucléaire est remplacé par une pile atomique. La fission de noyaux d’atomes lourds produit une énergie qui chauffe l’eau et dont la vapeur dégage de l’énergie et donc de la chaleur. Toutefois cette production de chaleur est massive. Donc cela implique de la stocker. Notre poêle récupère alors toute cette énergie produite qu’il stocke dans des blocs accumulateurs composés de briques et autres matériaux réfractaires, en stéatite et en fonte.”

Même si l’énergie nucléaire fait peur à cause de la radioactivité, Asham Khan se veut rassurant :

“Certes, ces poêles nécessitent des combustibles nucléaires, essentiellement de l’uranium. Ces combustibles sont toutefois fournis en quantité microscopiques, et ils sont convoyés dans des blocs ultra-sécurisés, conformément aux réglementations nationales et internationales. Ainsi, il est garanti que nos blocs d’uranium protègent le public contre les rayonnements ionisants.

Il suffit d’insérer ce bloc de combustible nucléaire dans l’emplacement sécurisé prévu dans le poêle. Le poêle ouvre alors ce bloc et un contrôleur Geiger prévient en permanence de toute fuite interne au poêle. En cas de fuite, ce qui est hautement improbable je vous rassure, le poêle se bloque pour empêcher que les radiations ne sortent du poêle. Un système nous alerte alors automatiquement et nous intervenons en compagnie de pompiers spécialisés pour retirer très simplement le poêle.”

Quant aux déchets nucléaires produits :

“Notre poêle traite automatiquement les déchets nucléaires d’uranium. Une fois le bloc exploité à son maximum, notre poêle l’isole à nouveau pour que l’usager puisse le retirer en toute sécurité.

Puis l’usager n’a plus qu’à nous renvoyer le bloc par colis sécurisé.”

Une fois le poêle acheté, on peut en effet commander très simplement les combustibles par Internet et on les reçoit en Colissimo sécurisé. Ce même colis est alors à garder afin de renvoyer le combustible usagé par le même intermédiaire.

Ce poêle à énergie nucléaire est très économique comme nous le confie Asham Khan :

“Un bloc d’énergie coûte seulement 15$ (ndlr : environ 13€) tout compris. Ce bloc permet de produire de l’énergie pendant 90 jours en continu”.

Evidemment, il est possible de réguler la chaleur grâce au thermostat automatique inclus dans ce poêle. S’il fait trop chaud, la chaleur s’emmagasine dans le poêle. Si le poêle ne peut plus emmagasiner cette chaleur, alors celle-ci s’échappe par le conduit de cheminée d’où sort la vapeur d’eau.

Le prix de ce poêle reste toutefois très élevé en raison du riche équipement de sécurité dont il est doté : 5000$ (environ 4550€).

Ce poêle doit subir des tests et contrôles par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (SRN)  avant une probable commercialisation en France d’ici 2025.

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Autonomie des aveugles et malvoyants : les voitures avec chiens-guides (Blindcars) bientôt autorisées

INNOVATION – Les personnes aveugles ou malvoyantes pourront très bientôt acquérir davantage d’autonomie. En effet, des voitures co-pilotées par des chiens-guides (les “Blindcars”) vont bientôt être homologuées. Ainsi, les personnes aveugles ou malvoyantes pourront conduire en toute sécurité !

La Blindcar, voiture pour aveugles co-pilotée par un chien-guide, bientôt commercialisée.

Il paraissait jusqu’alors impossible que des personnes aveugles ou malvoyantes puissent conduire, en totale autonomie. Mais grâce aux avancées technologiques, croisées aux nouvelles méthodes de dressage des chiens-guides d’aveugles, ces personnes aveugles ou malvoyantes peuvent désormais prendre le volant d’une voiture en toute sécurité !

Cette voiture pour personnes aveugles ou malvoyantes, appelée “Blindcar”, consiste en une voiture citadine ultra-compacte de type “sans-permis”. Il s’agit d’une voiture avec boîte à vitesses automatique, spécialement adaptée aux besoins de ces personnes. Pour la conduite, les personnes aveugles ou malvoyantes n’auront qu’à accélérer ou freiner. Ce sera le chien-guide qui devra informer le conducteur du besoin de ralentir (un aboiement), de s’arrêter (2 aboiements), de freiner d’urgence (3 aboiements). La voiture, quant à elle, sera guidée par satellite, ce qui fait que le conducteur n’aura pas à tourner le volant. Il lui suffira d’indiquer vocalement sa destination pour que le véhicule prenne tout en charge automatiquement.

Léonie Colin, directrice de la société suisse à l’origine du “Blindcar”, véhicule semi-autonome pour personnes aveugles ou malvoyantes, nous explique son fonctionnement :

“La voiture Blindcar est pilotée par un ordinateur relié à un GPS, sur commande vocale du conducteur. Le conducteur, lui, n’a qu’à gérer l’accélération ou la décélération du véhicule. Ensuite, le rôle du chien-guide est de sécuriser la conduite. Selon ses aboiements, le conducteur saura s’il doit ralentir, freiner, freiner d’urgence, etc. En clair, le chien-guide est le co-pilote.

[…]

En cas de problème, il suffit d’appuyer sur un bouton pour contacter notre service technique disponible 24h/24 et 7j/7.”

Ce projet a été mené en partenariat avec la Fédération des Chiens-Guides de France (FCGF) :

“Nous avons développé ce concept de voiture en collaboration permanente avec la FCGF. Ainsi, on a adapté une place spéciale pour le confort du chien-guide qui est un copilote essentiel.”.

Mais ce ne sont pas n’importe quels chiens-guides qui peuvent faire office de co-pilotes :

“Les Chiens-Guides qui co-pilotent ces voitures sont spécialement formés et doivent obtenir leur ‘Permis de co-conduire'” nous explique Léonie Colin.

Les premiers essais sur route, en conditions réelles, ont été expérimentés durant le mois d’août 2016 :

“Sur les 135 essais effectués, nous avons connu seulement 5 incidents mineurs, mais pas d’accidents.” se félicite L. Colin.

L’homologation de la voiture est en cours et vous ne devriez pas tarder à croiser des conducteurs aveugles ou malvoyants avec leur chien-guide d’ici quelques mois :

“Nous prévoyons le début de commercialisation de nos véhicules, après leur homologation qui ne devrait pas poser de problème, d’ici juin 2017.” conclut L. Colin.

Alors si vous voyez une personne aveugle ou malvoyante au volant d’une voiture avec un chien à ses côtés, ne vous inquiétez pas, c’est une Blindcar … enfin, espérons-le !

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Les voitures de police seront équipées d’un détecteur de racailles en zone sensible

SECURITE – La société “Sécuritos” vient de développer une application appelée “DR”. Il s’agit d’un outil de “détection de racailles” très pratique pour prévenir tout guet-apens et détecter rapidement des rassemblements suspects. Le Gouvernement vient de commander 50.000 exemplaires de ce dispositif , “à titre expérimental”.

50.000 "détecteurs de racailles" équiperont les véhicules de Police d'ici février 2017.
50.000 “détecteurs de racailles” équiperont les véhicules de Police d’ici février 2017.

Après l’attaque au cocktail Molotov, samedi 8 octobre 2016, de deux agents près de la cité difficile de la Grande Borne en Essonne, le Gouvernement a décidé de répliquer rapidement en équipant les véhicules de police de dispositifs anti-caillassage. En plus de ce dispositif, le Gouvernement va équiper 50.000 voitures de police de détecteurs de racailles, d’ici février 2017. Cet outil permet de localiser aussi bien les petits délinquants que les dangereux criminels, en temps réel.

Eléonore Pahayeur est responsable de communication de la société “Sécuritos” qui développe des systèmes de protection pour les forces de Police et pour l’Armée. Elle nous explique ce en quoi consiste le dispositif de “Détection de Racailles” :

“Le ‘DR’ (NDLR : Détection de Racailles), est un dispositif de géolocalisation en temps réel des petits délinquants aux dangereux criminels. Cela fonctionne très simplement : toutes les personnes condamnées sont automatiquement inscrites dans une base de données. Et pour chacune de ces personnes, le ‘DR’ les géolocalise en temps réel grâce à leurs téléphones portables.”

Cette application est très précise avec des points de différentes couleurs :

  • Les points noirs identifient les fichés S et criminels multi-récidivistes ;
  • Les points rouges foncés, les criminels récidivistes ;
  • Les points rouges clairs, les criminels ;
  • Les points oranges, les délinquants récidivistes ;
  • Les points jaunes, les délinquants.

Cette application permet également de localiser en temps réel les différentes forces de l’ordre qui sont identifiées par des points bleus.

Concrètement, les forces de l’ordre n’ont qu’à se connecter à l’application DR développée par la société Securitos pour situer  et voir en temps réel la localisation de chaque délinquant et criminel :

“En plus de la localisation de chaque délinquant, les forces de police ou de gendarmerie peuvent par un simple clic avoir accès à une vision satellite en temps réel de l’individu. Ainsi, ils peuvent voir avec précision ce qu’il fait et ce qu’il se passe.”

Grâce à ce dispositif de détection de racailles (DR), les forces de l’ordre peuvent se prémunir d’éventuels guet-apens et autres attaques. En outre, cela leur permet d’anticiper d’éventuelles émeutes en étudiant en amont les rassemblements suspects :

“Automatiquement, lorsque des groupes de délinquants ou criminels se rassemblent, une alerte est envoyée aux forces de l’ordre ; cela risque de signifier un attroupement pour organiser un mauvais coup”.

Alors que ce dispositif pourrait paraître totalement illégal en France, car portant atteinte à la vie privée, la société Securitos a tout prévu :

“Nous n’identifions pas nominativement les individus. Ainsi, on ne porte atteinte à aucune liberté individuelle. C’est seulement un outil de renseignement. Vous constaterez qu’il s’agit là d’un outil très abouti et qui je vous l’assure se révélera très efficace !”.

Securitos réfléchit déjà à une déclinaison grand public de cette application,

“afin de permettre aux gens de se déplacer sereinement dans les quartiers sensibles notamment”.