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Internet

21% des internautes ne parviennent pas à répondre aux questions anti-spams

INTERNET / ANTI-SPAMS- Selon une étude publiée dans la revue américaine « Technology View », les questions anti-spams ou anti-robots posent problème à 21% des internautes.

21% des internautes ne parviennent pas à répondre aux questions anti-spams, révèle une étude publiée dans la revue américaine « Technology View ».

Les robots spammeurs (spambots) ne cessent d’écumer le web. Afin de contrer les messages indésirables qu’ils peuvent laisser, des systèmes anti-spams ou anti-bots ont vu le jour, avec des questions auxquelles seul un humain peut répondre. Ainsi, ce sont des questions du genre « 5+?=11 » ou « Cliquez sur toutes les images qui représentent des fleurs » qui sont posées.

Mais ces questions posent problème à plus d’un internaute sur cinq selon l’étude « Anti-spam : human intelligence problemacy » publiée dans la revue américaine « Technology View ». 21% des internautes ne parviennent en effet pas à assurer les calculs de base et/ou à reconnaître des images.

Les questions anti-spams ont été conçues pour que n’importe quel humain puisse y répondre, avec des questions de niveau d’âge 7-8 ans en général. Malheureusement, force est de constater que 21% des internautes n’ont pas les capacités mentales pour résoudre ces questions simples.

J. Gordon, E. Page, T. Hardy. « Anti-spam : human intelligence problemacy » in « Technology View » n°2020-15.

Les scientifiques en charge de l’étude parviennent même à une conclusion surprenante :

On estime que les robots spammeurs, c’est-à-dire des robots sans aucune intelligence artificielle évoluée, sont plus « intelligents » que 21% de ces internautes qui ne parviennent pas à répondre à des questions de base.

Cela rend très difficile le développement de systèmes anti-bots accessibles à tous : comment permettre à ces 21% d’internautes de répondre à des questions anti-spams sans que les robots spammeurs n’y parviennent ?

Telle est la problématique de la technologie de demain : comment coupler une technologie toujours plus « intelligente » avec des humains toujours plus stupides ?

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Faits divers

Les enfants prénommés Philippe, Emmanuel et Edouard sont davantage harcelés que les autres

STATISTIQUES / PRÉNOMS HAÏS – Une étude de l’observatoire sociologique du harcèlement (OSH) vient de faire une étonnante découverte : les enfants se prénommant Philippe, Emmanuel ou encore Edouard ont été très nettement plus harcelés que les autres en 2019.

Philippe, Emmanuel et Edouard sont 3 prénoms qui ressortent davantage en tant que victimes de harcèlement en 2019

Chaque année l’observatoire sociologique du harcèlement (OSH) dresse une étude concernant la situation du harcèlement en France. Dans cette étude portant sur l’année 2019 est ressorti une statistique surprenante ; 3 prénoms ressortent davantage dans les cas de harcèlement.

L’OSH a repéré que statistiquement les porteurs de 3 prénoms masculins étaient davantage victimes de harcèlement que la moyenne : Philippe, Emmanuel et Edouard

Sur tous les cas de harcèlement recensés, on constate qu’il y a, par rapport à la moyenne de tous les prénoms de victimes, 63% de plus d’enfants prénommés Philippe, 54% de plus d’Emmanuel et 43% de plus de Edouard.

Rapport de l’OSH. « Etude Sociologique du Harcèlement durant l’année 2019 ». 31/03/2020

L’OSH ne parvient pas à comprendre pourquoi les enfants porteurs de ces 3 prénoms ont été davantage victimes de harcèlement en 2019, un constat inédit depuis que cette étude existe.

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Education

Confinement : 92% des parents se rendent compte que ce ne sont pas les profs le problème !

CONFINEMENT / ETUDE SOCIOLOGIQUE / COMPORTEMENT ENFANTS – Avec le confinement, les parents se retrouvent tout le temps avec leurs enfants. L’occasion de découvrir qui ils sont vraiment …

Avec le confinement, les parents découvrent qui est réellement leur enfant …

Le confinement est une période inédite où parents et enfants se retrouvent ensemble 100% du temps ou presque. Il est l’occasion pour chacun de se redécouvrir. Il est surtout l’occasion pour les parents de découvrir qui est réellement leur enfant au quotidien, et non celui qu’il feint être lorsqu’il rentre chez lui le soir, ou le week-end et durant les vacances.

Ainsi, une étude de l’Institut d’Etudes Sociologiques (IES) de Paris montre que grâce au confinement, 92% des parents ont découvert qui était réellement leur enfant. Voici notamment quelques témoignages recueillis dans le cadre de cette enquête :

En passant 100% du temps avec Kevin et en l’aidant dans les cours à la maison, je me suis rendu compte que non seulement il était fainéant mais en plus qu’il ne cessait de répondre avec insolence, à moi son propre père ! (Patrick, père de Kevin en classe de 5ème)

Je croyais toujours Malaury lorsqu’elle me disait que le prof ne l’aimait pas et que c’était pour cela qu’il l’avait sanctionnée. Mais en fait, je me suis rendu compte que ma gosse était une vraie « petite conne » ! (sic) (Natacha, mère de Malaury en classe de 2nde)

J’ai remarqué, en l’aidant à faire ses devoirs sur l’ENT et sur « Ma Classe à la Maison » du CNED, que Ulysse ne comprenait vraiment rien. Et que même en lui expliquant à de multiples reprises, il n’arrivait pas à comprendre. Moi qui croyait que c’étaient les profs qui étaient mauvais, je remets désormais grandement en question les capacités mentales de Ulysse ! (Liza, mère de Ulysse en classe de 3ème)

Nous avons présenté les résultats de cette étude sur un célèbre forum d’enseignants. Unanimement, selon eux, cette prise de conscience est salvatrice :

Il aura fallu attendre le confinement pour que les parents se rendent compte que c’était leur enfant le problème ! Si enfin on pouvait nous laisser en paix et ne pas toujours contester ce qu’on fait ou défendre corps et âme leur enfant. (Sonia, professeure d’anglais)

Enfin notre profession ne va plus être dévalorisée ! Enfin, peut-être, bénéficiera-t-on d’un peu de reconnaissance ? (Romain, professeur agrégé d’Histoire-Géographie-EMC)

Certains parents se rendent enfin compte que leur enfant a un comportement insupportable. Et encore, non seulement c’est leur enfant mais en plus il est tout seul à la maison. Imaginez lorsqu’on en a 30 comme ça ! J’espère que cela éveille pleinement leur conscience ! (David, professeur d’EPS)

Les enfants au comportement le plus déplorable ont des parents les plus contestataires. Je pense que le confinement les aura bien calmés, à moins qu’ils ne se soient déjà entre-tués ! (Corinne,professeure d’arts plastiques)

92%. Une prise de conscience massive que le problème dans l’Education Nationale, ce ne sont pas les profs. Mais bien l’éducation de base prodiguée par certains parents …

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Psycho / Sexo

Vous n’aimez pas vos enfants ? C’est normal ! 77% des parents ne les supportent pas !

PSYCHOLOGIE – La fin d’un tabou vient enfin de tomber grâce à une étude de chercheurs de la fameuse université américaine d’Harvard : 77% des parents n’aiment pas leur enfant. « Assumez de ne plus les aimer, dites-leur ! » conseillent les psychologues.

77% (86% en France !) des parents n’aiment pas leur enfant.

Plus besoin de culpabiliser ! Si vous n’aimez pas vos enfants, vous êtes tout à fait normaux ! C’est la fin d’une hypocrisie et d’un tabou : vous avez le droit de ne pas aimer vos enfants. D’autant plus que vous n’êtes pas seuls à ressentir cela, puisque 77% des parents sont dans ce cas ! Et cela est d’autant plus marqué dans les pays développés à économie de marché (PDEM).

L’étude menée par un collège de 275 chercheurs en psychologie de la fameuse Université d’Harvard, a été réalisée durant 5 ans sur un échantillon très représentatif :

Nous avons sondé 350.000 personnes dans 68 pays, y compris des familles monoparentales, des parents de toutes sexualités, des parents d’enfants unique comme multiples, à la ville comme à la campagne, pauvres comme riches, etc.

Selon cette étude, ce sont donc 77% des parents qui n’aimeraient pas leur enfant :

D’après nos sondages, analyses et enquêtes de terrain, nous sommes parvenus à la conclusion que ne pas aimer ses enfants est normal. 77% des parents étudiés n’aiment pas leurs enfants, à partir de 11 ans.

En effet, selon l’étude, plus les enfants vieillissent, moins les parents les aiment :

Jusqu’à 2 ans, la très grande majorité des parents (94%) aiment leur enfant, même si la charge de s’en occuper est lourde. Cela est dû au plaisir de la nouveauté, de l’enfant tant attendu qui est enfin là.

A partir de l’acquisition de la parole de l’enfant, les parents sont déjà moins nombreux à l’aimer (78%).

De 5 à 10 ans commence le désamour de l’enfant : seulement 50% des parents aiment leur enfant.

C’est à 11 ans que le divorce entre parents et enfants est le plus marqué. Avec le début de l’adolescence, les parents n’aiment plus leur enfant. Il n’y a plus que 33% des parents qui aiment leur enfant. Cela est dû à leur comportement et leurs réflexions stupides ainsi que leur violence vraisemblablement.

Et cela ne s’arrange pas avec le temps, sauf à moins voir ses enfants.

Ce désamour est beaucoup plus marqué dans les pays développés à économie de marché (PDEM) :

On constate que dans les pays développés comme les Etats-Unis, la Russie, l’Australie ou la France, donc des pays avec des cultures très différentes, les parents aiment beaucoup moins leurs enfants. Ils sont 86% à ne pas aimer leur enfant.

L’économie d’un pays a donc une influence directe sur l’amour qu’on peut porter à un enfant.

Outre les données de cette étude, les psychologues de l’étude prodiguent quelques conseils aux parents :

Assumez de ne pas aimer vos enfants. Soyez francs avec eux et dites-leur ! Rien ne sert de se voiler la face. Le fait d’être honnête est aussi bon psychologiquement pour vous que pour eux.

En conclusion, avoir des enfants est loin d’être un plaisir. Mais chut ! N’en parlons pas aux futurs parents …

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Gastronomie

Selon une étude, les pains au chocolat sont meilleurs que les chocolatines

ALIMENTATION – Une étude réalisée à l’aveugle par un panel représentatif de 150 personnes arrive à une conclusion incontestable : 78% des testeurs préfèrent le goût des pains au chocolat à celui des chocolatines.

Incontestablement, le pain au chocolat est préféré à la chocolatine !

Les pains au chocolat seraient meilleurs que les chocolatines. C’est une étude très sérieuse menée par l’agence Marc & Tine, auprès d’un panel représentatif de femmes et d’hommes de 15 ans et plus.

Pour mener cette étude l’agence Marc & Tine a procédé à un test à l’aveugle :

Nous avons proposé un pain au chocolat et une chocolatine, produite par la même boulangerie, à chaque membre du panel, dont les yeux étaient bandés. Il en ressort que 117 personnes sur les 150 que comptaient le panel ont préféré le pain au chocolat, sans la moindre hésitation.

Agence Marc & Tine

Ainsi, la conclusion est claire : les pains aux chocolats sont meilleurs que les chocolatines. D’ailleurs, de moins en moins de boulangeries proposent des chocolatines, à l’instar de Damien, boulanger à Bayonne :

J’ai pris connaissance de l’étude où les Français préfèrent les pains au chocolat plutôt que les chocolatines. Pour le commerce, je dois donc m’adapter. Ainsi, je vais cesser la production de mes chocolatines pour produire des pains au chocolat.

Damien, boulanger à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques)

Cette décision fera de Damien le premier boulanger défenseur de la chocolatine à cesser sa production, au profit de celle des pains au chocolat. Toutefois, Damien devra suivre une formation d’1 an avant de pouvoir commencer la production-vente des pains au chocolat :

Il faudra que je suive une formation à Strasbourg, car je n’ai jamais appris à faire des pains au chocolat. Je maîtrisais très bien les chocolatines, mais les pains au chocolat, c’est un tout autre art à maîtriser. Normalement, dans 1 an, à l’issue de ma formation complémentaire, je devrais pouvoir produire mes propres pains au chocolat, les premiers de Pyrénées-Atlantiques !

Cette étude risque donc de changer le paysage « pain au chocolat-chocolatine » en France. La Fédération des Boulangers prévoit que la production de pains au chocolat devrait exploser suite à cette étude, au détriment de la chocolatine.

Les chocolatines vont-elles disparaître ?

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Archives

Une étude montre que les enseignants travaillent vraiment !

ETUDE – Une étude française conjointe de l’INSEE et du laboratoire de Sciences Humaines et Sociales du CNRS vient faire une révélation surprenante. Les enseignants sont de vrais travailleurs … Ils travailleraient entre 12 et 15 heures par semaine!

Temps de travail enseignant
Les enseignants travaillent plus qu’on ne le croit : leur temps de travail effectif est de 12 à 15 heures par semaine !
(Credit : Filip Pticek)

 

L’INSEE et le CNRS, via son laboratoire de Sciences Humaines et Sociales, viennent de sortir une étude conjointe choc. En effet, les enseignants français ne seraient pas des fainéants. Ils travailleraient vraiment puisqu’ils seraient en état de travail effectif de 12 à 15 heures par semaine. Les chercheurs nous livrent les résultats de leur étude :

« Après avoir effectué des relevés durant tout le mois d’avril 2015 et après avoir croisé les résultats sur toute la France, on se rend compte que les enseignants français travaillent vraiment. On entend tous que les enseignants sont ‘fainéants’, qu’ils ‘ne font rien’. Mais c’est faux ! Ils travaillent entre 12 et 15 heures par semaine. Certains vont même jusqu’à travailler 22 heures par semaine. »

Ces résultats surprenants sont toutefois relativisés par la Ligue Européenne des Parents :

« Nous ne contestons nullement ces études indépendantes. Toutefois, c’est 12 à 15 heures par semaine durant le temps d’école. Mais si on fait des statistiques en considérant les 16 semaines de vacances scolaires, on tombe à une moyenne de 8 à 10 heures par semaine ! »

Toutefois, nous demandons aux chercheurs des explications sur ce résultat de 12 à 15 heures par semaine, sachant que le service des enseignants et de 15 heures pour un agrégé, 18 heures pour un certifié, 24 heures pour un professeur des écoles :

« En fait, notre étude se centre sur le temps de travail effectif réel, pas celui qui est officiellement donné. Il faut savoir que sur leur temps de travail donné, les fonctionnaires prennent beaucoup de temps pour se déplacer, laissent travailler les élèves sans s’en occuper, vont chercher un café, discutent avec leurs collègues. Bref, ils ne travaillent pas 100% du temps. »

Ainsi, les choses sont plus claires. Toutefois, ce taux de travail effectif de 12 à 15 heures par semaine (ou de 8 à 10 heures par semaine si on considère les vacances scolaires) surprend encore les français. Dans un sondage réalisé en parallèle à cette étude, les français estiment pour 74% que les enseignants travaillent effectivement moins de 10 heures par semaine !

Jonas Philibert, professeur de philosophie au lycée français Descartes d’Alger nous donne son point de vue sur cette étude :

« Enfin, grâce à cette étude, les Français pourront être réalistes sur le temps de travail des enseignants. Espérons que les mentalités vont changer ! Oui, on est fonctionnaire et oui on travaille pardi ! Si cela nous permet de revaloriser nos salaires, d’améliorer nos conditions de travail, d’améliorer notre statut social, d’augmenter le respect à notre égard, d’avoir des avantages spécifiques, etc., alors oui, cette étude aura été utile ! »

Le ministère de l’Education Nationale, dans un communiqué diffusé le 30/04, salue cette étude :

« Cette étude était très importante. Même si elle est centrée sur les enseignants, elle peut être transposée à tous les fonctionnaires de la fonction publique territoriale à la fonction publique d’Etat ou à la fonction publique hospitalière. Elle permet de faire prendre conscience à tous les Français que la Fonction Publique, ce sont des hommes et des femmes qui s’acharnent au travail. Désormais, le statut de fonctionnaire sera revalorisé aux yeux de tous les Français. Etre fonctionnaire, c’est tout donner pour la France. Merci à tous les fonctionnaires qui consacrent une part importante de leur vie pour l’Etat. « 

Zou ! Au travail !