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Santé / Médecine

Dry January : les urgences de Bretagne et des Hauts de France saturées

DRY JANUARY / BRETAGNE – Le Dry January, ou Janvier sans alcool, a des conséquences dramatiques en Bretagne et dans les Hauts de France. Les services d’urgences de ces 2 régions sont tous saturés à cause d’une recrudescence de personnes en situation de delirium tremens.

Dry January : les Urgences de Bretagne et des Hauts de France saturées de patients en situation de delirium tremens

Le Dry January (littéralement “Janvier Sobre”) part d’un principe positif : ne pas boire d’alcool durant tout le mois de janvier. Mais derrière les bienfaits pour la santé attendus, se cachent des conséquences dramatiques : une recrudescence de consultations en urgence pour des personnes en situation de delirium tremens (trouble neurologique sévère lié au syndrome de sevrage alcoolique).

La Bretagne est la région la plus touchée de France, suivie de très près par la région Hauts de France avec une hausse moyenne de consultations de +510%, occasionnant un manque de lits dans les services d’urgence de ces 2 régions ; on estime à plus de 650 le nombre de lits manquants.

Eric Hart, directeur de l’Agence Bretonne de Santé, nous explique la situation dramatique à laquelle tous les services d’urgence bretons se trouvent confrontés en ce mois de janvier :

Depuis le début du Dry January – Janvier Sans Alcool, on constate chaque jour de plus en plus d’entrées dans nos services d’urgence pour des troubles neurologiques sévères de delirium tremens.

De nombreux Bretons ne sont pas habitués à vivre sans alcool. Ainsi, le sevrage qu’ils s’imposent avec le Dry January perturbent leur corps qui ressent une situation de manque. Le corps réagit alors avec de la fièvre, des tremblements, des troubles de la conscience, des délires oniriques, etc., symptômes typiques du delirium tremens.

La situation est d’autant plus dramatique que nos services d’urgence sont saturés et que nous devons les transférer dans d’autres régions de France.

Face à ce constat dramatique, l’Institut de Veille et de Recherche Européen en Santé a décidé de suspendre le Dry January dans les 2 régions les plus touchées de France que sont la Bretagne et les Hauts de France :

Devant l’accablant constat de la hausse ingérable de troubles de delirium tremens, nous avons décidé, pour des raisons sanitaires évidentes, de suspendre le Dry January dans les régions Bretagne et Hauts de France. Il est ainsi interdit d’y faire la promotion de l’événement par quelque moyen que ce soit.

De plus, nous invitons la population de ces 2 régions à ne pas suivre les recommandations du Dry January et à continuer à consommer de l’alcool comme avant, mais avec modération évidemment.

Communiqué officiel de l’Institut de Veille et de Recherche Européen en Santé. 16 janvier 2020.

Ainsi, après les fortes oppositions de l’industrie viticole et du ministre de l’agriculture, le Dry January connaît un second revers avec ces effets inattendus en Bretagne et dans les Hauts de France.

L’événement “Janvier Sobre” sera-t-il reconduit l’an prochain en France ?

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Presse écrite

Le journal “La Voix du Nord” devrait accorder 6 pages aux actualités sur les alcools

LIGNE ÉDITORIALE – Afin de toujours mieux répondre aux attentes de ses lecteurs, le journal “La Voix du Nord” devrait accorder 6 pages dédiées exclusivement aux actualités sur les alcools.

Changement de ligne éditoriale : le quotidien “La Voix du Nord” devrait accorder 6 pages aux actualités sur les alcools

Face aux impératifs commerciaux, les grands groupes de presse sont obligés d’adapter leurs journaux aux attentes et besoins de leur lectorat. C’est pourquoi le journal “La Voix du Nord”, quotidien régional du Nord de la France, devrait modifier 6 pages de son journal en se concentrant sur les actualités sur les alcools :

Les attentes du lectorat du Nord de la France tournent non seulement autour de l’actualité locale mais également sur l’alcool. Cette grande thématique est actuellement inexistante dans le journal “La Voix du Nord”. Il est donc logique de la développer en lui accordant la place qu’elle tient dans le cœur des habitants des Hauts de France.

Renaud Théodeau, sociologue des médias.

L’actualité locale devrait alors être tronquée et les actualités nationales et internationales supprimées du journal, pour permettre l’inclusion de ces 6 pages sans modifier ni le format ni le prix du quotidien.

Etant donné que ce seront sans nul doute les pages les plus consultées, il faut pouvoir les retrouver facilement.

C’est pour cela que ces 6 pages prendront place en pages centrales ; il suffira de déplier le journal pour trouver les articles sur la thématique “Alcools”

R. Théodeau, sociologue des médias.

Outre La Voix du Nord, le quotidien Ouest France devrait lui aussi inclure 4 pages sur l’actualité des alcools.

S’adapter au lectorat, voilà tout le défi de la presse écrite aujourd’hui.

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Education

Les distributeurs de boissons alcoolisées autorisés dans les salles des profs

ALCOOL – Après plusieurs mois de négociations, l’Assoc. Enseignante, syndicat majoritaire des enseignants du Primaire au Supérieur, vient d’obtenir l’autorisation des distributeurs de boissons alcoolisées dans les salles des professeurs des établissements scolaires.

Suite à de nombreuses demandes d’enseignants, l’Assoc. enseignante est parvenue à négocier l’autorisation des distributeurs de boissons alcoolisées pour les enseignants dans les établissements scolaires

La distribution d’alcool au sein des établissements scolaires était jusqu’alors très limitée pour les personnels, ainsi que le stipule le code du travail dans son article R4228-20 :

Aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n’est autorisée sur le lieu de travail.
Suite à de très nombreuses demandes d’enseignants, l’Assoc. Enseignante – syndicat majoritaire des enseignants -, a négocié afin de permettre aux personnels de consommer de l’alcool facilement sur leur lieu de travail, comme nous l’explique Abel Myrrhe, représentant de l’Assoc. Enseignante en Lorraine :
“Certains enseignants expriment depuis très longtemps le besoin de consommer de l’alcool sur leur lieu de travail. Il leur est en effet très difficile de tenir leur journée de travail sans avoir accès à de l’alcool. Bon nombre d’enseignants étaient jusqu’alors obligés de quitter l’établissement scolaire pour aller consommer de l’alcool dans les bars.
Alors, dans nos négociations, on a insisté sur l’intérêt de proposer de l’alcool directement dans l’établissement scolaire. Ainsi, les enseignants sont beaucoup plus disponibles et restent plus volontiers dans l’établissement scolaire”.
Grâce à cette négociation, des distributeurs de boissons alcoolisées vont être installés dans les salles des professeurs :
“Nous avons déjà de très nombreuses demandes de vendeurs de boissons alcoolisées qui se précipitent pour mettre en place leurs distributeurs dans les salle des profs. Ils ont compris l’énorme opportunité que représente la consommation d’alcool dans les établissements scolaires par les personnels” nous explique A. Myrrhe
L’assoc. enseignante négocie désormais pour la création de véritables bars dans les salles des profs
“afin de proposer des cocktails détente aux personnels enseignants”.
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Archives

Gérard Depardieu dans des pubs contre l’abus d’alcool

PUBLICITE – Gérard Depardieu, figure emblématique du cinéma français, va être le personnage principal d’une campagne de publicité contre l’abus d’alcool menée par l’INPES. Cet institut justifie son choix par le caractère “emblématique de ce personnage incontournable du cinéma français”.

Gérard Depardieu
Gérard Depardieu, future égérie d’une campagne de publicité contre l’abus d’alcool. (Photo : Georges Biard)

Gérard Depardieu est une des personnalités incontournables du 7ème art en ayant tourné avec les plus grands cinéastes français. Figurant dans plus de 150 films, il est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d’entrées en France ! Mais outre le cinéma, Gérard Depardieu est une figure emblématique de la France. C’est pour ces raisons que l’INPES a fait appel à ses services pour une campagne de publicité contre l’abus d’alcool.

Michaël Jorges, responsable communication de l’INPES nous explique comment le choix s’est tourné quasi immédiatement vers cet acteur :

“Nous avons réfléchi dès le début de création de notre campagne contre l’abus d’alcool à la personnalité qui pourrait le mieux représenter notre message et lui donner du poids. Lorsque le nom de Gérard Depardieu est paru, cela a sonné comme une évidence : il est une figure emblématique, un personnage incontournable du cinéma français et même de la France en général. Ce devait être lui !”

Gérard Depardieu, quant à lui, souligne dans un communiqué :

“Je suis très fier d’incarner une égérie pour une campagne de santé publique. Après, une campagne contre l’abus d’alcool pourquoi pas, à partir du moment où on m’en proposera avant les photos !”

L’INPES se réjouit de la réponse quasi immédiate de Gérard Depardieu :

“Dès que nous l’avons contacté, il a dit oui. Au début il hésitait, mais quand on a parlé d’une campagne contre l’abus d’alcool, il a tout de suite été partant !”

A vrai dire, Gérard Depardieu, que nous avons joint par téléphone, nous a confié qu’il n’avait pas très bien compris de quoi il s’agissait, croyant qu’on l’invitait à un apéritif. Mais il ne regrette pour autant pas d’avoir accepté cette mission.

L’INPES va lancer sa campagne de pub de novembre 2015 à mars 2016 en raison des périodes de fêtes notamment.

A la tienne Gérard !