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Cancer du sein : une association cherche des palpeurs de seins bénévoles

CANCER DU SEIN – La lutte contre le cancer du sein est une des priorités en matière de santé publique. De nombreuses associations s’engagent dans cette lutte. Parmi celles-ci, on retrouve la toute nouvelle association des “Palpeurs de seins”, créée en septembre 2018 à Orléans, et qui recherche des palpeurs bénévoles partout en France.

Robert-Michel Lochainsse, fondateur de l’association “Les Palpeurs de Seins”, se réjouit du succès de son association basée à Orléans et qui oeuvre à la lutte contre le cancer du sein.

L’association des “Palpeurs de seins” est une association loi 1901 créée à Orléans, en septembre 2018, à l’aube du fameux Octobre Rose, mois de sensibilisation à ce cancer qui touche 1 femme sur 8. Selon les statuts officiels parus au Journal Officiel Association, “Les Palpeurs de Seins” a pour unique objet “la palpation des seins de toutes les femmes majeures qui le souhaitent, afin de déceler d’éventuelles grosseurs suspectes”. 

Robert-Michel Lochainsse, fondateur de l’association, nous explique les raisons qui l’ont poussé à la créer :

“J’ai toujours adoré palper les seins des femmes. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas marier plaisir et utilité. J’ai donc créé une association qui rassemble toutes les personnes désireuses d’aider à la lutte contre le cancer du sein en palpant les seins des femmes. En effet, grâce à la palpation des seins, c’est un dépistage manuel de toute grosseur suspecte que nos bénévoles effectuent. Et si l’un de nos palpeurs décèle une grosseur anormale, il invite la femme à prendre rendez-vous chez son médecin pour un diagnostic. Cela permet de prévenir le cancer du sein très tôt et augmente considérablement les chances de guérison d’un cancer du sein !”

Pour les aider à déceler des grosseurs suspectes, les membres bénévoles de l’association bénéficient de plusieurs formations de palpation sur l’année :

“Notre association permet aux membres bénévoles de bénéficier de formation à des techniques de palpation des seins. Ainsi, ils peuvent palper les seins de manière à ce que cela soit agréable pour les femmes” nous confie R-M Lochainsse, avec son regard coquin.

Il espère d’ailleurs que son association, qui connaît un énorme succès à Orléans, se développera partout en France :

“J’ai basé mon association à Orléans puisque j’y vis et que j’y ai aménagé un petit local au rez-de-chaussée de ma maison. Nous sommes actuellement 350 bénévoles à Orléans pour palper les seins et 1500 femmes se sont déjà présentées en 1 mois. C’est un succès énorme ! Nous devons chaque jour refuser des candidatures de bénévoles car il y a trop de volontaires pour palper les seins à Orléans.

Toutefois, nous cherchons à développer notre association dans d’autres villes. C’est pourquoi nous lançons un appel aux bénévoles afin de créer des associations locales que nous fédérerons. Et pour chacune de ces structures, il nous faudra des palpeurs de sein.”

Pour être palpeur de sein bénévole il faut être majeur et n’avoir aucune condamnation pour violence sexuelle.

R-M Lochainsse espère que son association sera reconnue d’utilité publique :

“J’espère que mon association sera reconnue d’utilité publique. Je sais qu’il faut attendre 3 ans avant d’adresser cette demande. Mais eu égard au développement prévisible de mon association, de son rayonnement sur toute la France voire au-delà à venir, du nombre de bénévoles, et de ses atouts en faveur de la lutte contre le cancer du sein, j’ai bon espoir que l’association soit reconnue comme telle.”

Et Robert-Michel Lochainsse ne s’arrête pas là, puisqu’il a déjà une autre idée d’association de lutte contre le cancer, pour les hommes cette fois :

“Après la lutte contre le cancer du sein, je souhaite fonder une association similaire dans la lutte contre le cancer de la prostate. Pour cela, je souhaite monter une association de ‘toucheurs rectaux’. Mais ce ne sera pas avant plusieurs mois, le temps que mon association actuelle se développe convenablement et pour laquelle je me dévoue corps et âme.”

Tout le monde peut agir dans la lutte contre le cancer. Pourquoi pas vous ?

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La vente de cigarettes bientôt confiée aux pharmacies

SANTÉ – Le Ministère des Solidarités et de la Santé envisage de confier la vente de cigarettes aux pharmaciens, afin de mieux lutter contre le tabagisme et réguler la consommation de tabac.

Les cigarettes bientôt vendues en pharmacie, pour mieux gérer la prévention et la lutte contre le tabagisme.

Parce que le tabac est la première cause évitable de mortalité en France, la lutte contre le tabagisme est une priorité de santé publique ; près d’1 Français sur 3 se déclare fumeur et 80.000 décès sont directement imputables au tabac en France. De nombreuses actions ont déjà été mises en place par l’Etat pour lutter contre le tabagisme :

  • meilleur remboursement des substituts nicotiniques comme les patchs ;
  • interdiction de fumer dans les lieux publics et aires de jeux pour enfants ;
  • interdiction des arômes et additifs ;
  • paquet de cigarettes neutre ;
  • mise en place d’un fonds de prévention du tabagisme ;
  • augmentation du prix du paquet de cigarettes à 10 euros d’ici 2020.

Dans cette lutte anti-tabac, le Ministère de la Santé envisage de mieux contrôler la dimension consumériste du tabac. Jusqu’alors, la vente de cigarettes était réservée aux buralistes (débitants de tabac qualifiés de « préposés de l’administration » et liés à l’Etat par un contrat de gérance). Mais le Ministère envisage de transformer cette vente illimitée de cigarettes aux particuliers, en une action qui associe la vente avec la prévention et la limitation d’achat.

Pour cela, le Ministère envisage de transférer le monopole de vente des cigarettes des buralistes aux pharmaciens, qui ont eux, une mission de sensibilisation, d’information et de prévention, notamment sur le tabagisme.

Concrètement, le Ministère de la Santé envisage de créer un fichier informatique commun (le fichier “Tabor”) dans lequel serait inscrit chaque fumeur, pour permettre de mieux contrôler sa consommation de tabac et le conseiller personnellement :

  • Chaque fumeur aura un entretien avec un médecin, ce qui pemettra de déterminer et d’enregistrer son profil fumeur dans le fichier Tabor ;
  • Chaque pharmacien contrôlera les ventes de cigarettes, c’est-à-dire qu’il ne distribuera des paquets de cigarettes qu’en fonction du profil complété par le médecin (ceci afin d’éviter que la consommation de tabac du fumeur n’augmente) ;
  • A chaque vente de paquet de cigarettes, le pharmacien sera tenu de délivrer un message d’information sur les risques encourus et les solutions de substituts nicotiniques au tabac ;
  • Le fichier “Tabor” sera renseigné pour chacune des ventes de paquet de cigarette ;
  • En cas d’augmentation de la consommation de tabac chez un fumeur constatée par le pharmacien, ce dernier devra prévenir le médecin traitant du fumeur pour un rendez-vous de situation obligatoire. Le pharmacien aura l’interdiction de vendre des paquets de cigarettes supplémentaires si le quota renseigné dans le fichier Tabor pour chaque fumeur est dépassé ;
  • La vente de cigarettes sera interdite à tout non fumeur.

Cette réforme de la vente de tabac consiste à limiter de manière drastique la consommation de tabac en France. Pour l’instant, aucune date n’a été communiquée sur sa mise en place. Mais l’objectif est clair : interdire la vente de tabac aux non fumeurs et limiter la consommation de tabac des fumeurs. La finalité : parvenir à un Etat non fumeur. Utopie ?

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Sextoys thérapeutiques : des sextoys gratuits, sur prescription médicale, remboursés par la Sécu !

SEXTOYS GRATUITS / SANTÉ – Des sextoys gratuits, remboursés par la Sécurité Sociale ? C’est désormais possible grâce à une décision de la Commission de la Santé, officialisée le 24 août dernier, qui reconnaît ainsi les vertus thérapeutiques des sextoys. Seule option pour en bénéficier : avoir une prescription médicale datant de moins de 1 mois.

Des sextoys thérapeutiques gratuits (remboursés à 100%) peuvent désormais être prescrits par les médecins.

On connaît tous les sextoys, que ce soit “un(e) ami(e)” qui en parle et/ou qui en utilise plus ou moins fréquemment. Ces gadgets sexuels servent aussi bien à s’offrir des plaisirs solitaires qu’à pimenter sa vie sexuelle en couple ou en libertinage. Mais ce qu’on connaît moins sur les sextoys, ce sont leurs vertus thérapeutiques ainsi que vient de le reconnaître la Commission de la Santé, dans une décision rendue publique vendredi 24 août 2018.

En effet, selon cette décision de la Commission de la Santé, les médecins généralistes et psychiatres peuvent désormais prescrire des sextoys à leurs patients. Francine Delerme, docteure membre de la Commission de la Santé à l’origine de cette décision, nous en explique l’origine :

“Les sextoys sont des objets et accessoires qui génèrent un plaisir et permettent d’assouvir des envies sexuelles ainsi que des besoins de se détendre et de décompresser. C’est pourquoi, tout comme nous venons de remettre le sport en tant que prescription médicale possible, nous avons décidé de faire de même avec les sextoys comme ‘objets-médicaments’.”

Toutefois, n’importe qui ne pourra pas aller chez son médecin pour “commander” des sextoys gratuits. Ils ne seront prescrits qu’aux personnes en ayant un véritable besoin médical, et non pour un simple besoin de confort :

“La prescription de sextoys thérapeutiques se fait dans un but purement médical. Ainsi, les médecins ne pourront pas prescrire des sextoys à n’importe qui pour n’importe quelle raison. Plus précisément, la prescription de sextoys thérapeutiques se fera essentiellement pour les patients souffrant de déprimes et dépressions, frustrations sexuelles, burn-out et d’autres problèmes psychologiques nécessitant un besoin de détente” commente Francine Delerme.

Ce sera le médecin qui définira le sextoy le plus approprié :

“Le médecin, dans sa prescription de sextoy, ne se contentera pas d’indiquer “Sextoy” mais devra en préciser la nature en choisissant parmi une ou plusieurs catégories : vibromasseurs, stimulateurs clitoridiens, sextoys anaux, masturbateurs, poupées gonflables, anneaux vibrants et manchons, accessoires (préciser), autres (préciser). Plusieurs sextoys pourront être prescrits simultanément” nous informe F. Delerme.

Muni de la prescription, le patient pourra se rendre dans n’importe quelle pharmacie. Toutes les pharmacies sont tenues d’accepter cette prescription médicale. Elles géreront leurs sextoys comme n’importe quel autre médicament. Tous les sextoys seront conditionnés dans des emballages neutres afin de ne pas gêner le patient lorsqu’on le lui remettra.

Le patient ne pourra toutefois pas choisir le modèle ni la couleur de son sextoy :

“Les sextoys prescrits sont considérés comme des ‘médicaments’. Il est donc normal que le patient ne puisse pas choisir un modèle ou une couleur ; ce n’est pas une boutique de sextoy, il n’y aura pas de catalogue à feuilleter !” ironise F. Delerme.

Les sextoys seront remboursés à 100% par la Sécurité Sociale. Ils seront réservés à un public majeur.

Les sextoys thérapeutiques constituent une véritable révolution face au puritanisme et au tabou de la sexualité et de ses vertus, encore en place aujourd’hui.

Le nombre de rendez-vous médicaux risque d’augmenter dans un premier temps pour la prescription de sextoys thérapeutiques … avant de certainement diminuer en raison du succès de ce nouveau remède miracle !

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Homme lézard : l’Homme dont les membres s’auto-régénèrent vient d’être développé par la science

SCIENCES – La science vient de faire une avancée considérable dans la régénération automatique des membres des êtres vivants. L’Homme-lézard (Human-Lizard), un humain dont les membres sectionnés s’auto-régénèrent, vient d’être développé par l’Académie des Sciences du Liban (ASL).

Homme-Lézard : l’autorégénération des membres Humains vient d’être rendue possible.

Un article publié dans la revue scientifique américaine “Scientific”, vendredi 17 août 2018, révèle que des chercheurs de l’Académie des Sciences du Liban (ASL) sont parvenus à développer un procédé biologique permettant la régénération automatique des membres d’êtres vivants, dont les Hommes.

Cette avancée scientifique garantit ainsi aux hommes et aux femmes ayant un membre manquant (agénésie ou amputation congénitale) ou un membre sectionné (amputation post-traumatique ou vasculaire), la possibilité que le membre s’auto-régénère sans chirurgie réparatrice.

Le principe scientifique repose sur un “clonage multicellulaire dormant”, c’est-à-dire que toutes les cellules spécialisées assurant la formation des membres, sont “clonées et mises en état de veille embryonnaire dans le corps de l’individu”. Dès qu’un membre est perçu manquant ou sanctionné, le corps humain perçoit automatiquement que des cellules spécialisées sont manquantes. Cela “réveille” automatiquement les cellules clonées concernées qui régénèrent le membre.

Cette avancée scientifique nécessite toutefois que l’être humain soit prélevé de toutes les cellules spécialisées dans la formation des membres et qu’un clonage dormant soit effectué. De même, une fois un membre régénéré, il convient de produire à nouveau un clonage dormant des cellules concernées.

Ainsi, l’Homme-lézard est devenu une réalité.

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Désintérêt des jeunes pour les feux d’artifice : une raison biologique

FEUX D’ARTIFICE / JEUNESSE – Les Feux d’Artifice connaissent toujours un véritable succès chez les enfants et les adultes. Toutefois, on constate une désaffection des adolescents et de jeunes (15-25 ans) pour ces feux d’artifice, désintérêt toujours plus important année après année. La raison de ce désamour est en fait biologique.

Les jeunes désaffectent les feux d’artifice car lever la tête leur est trop pénible.

Les Feux d’Artifice constituent une coutume indémodable en France, la veille ou le soir du 14 juillet notamment. Les Feux d’Artifice, festifs, fascinent ceux qui les regardent : les enfants, par la splendeur des effets pyrotechniques (et souvent sonores) ; les adultes, pour la beauté de ce magnifique spectacle populaire gigantesque qui rassemble toutes les classes sociales.

Mais alors que les enfants et les parents sont toujours de plus en plus nombreux à assister à des spectacles pyrotechniques, on constate que les adolescents et les jeunes, âgés de 15 à 25 ans, sont de moins en moins nombreux à assister à ces feux d’artifice. Au-delà des causes évidentes qu’on pourrait avancer pour expliquer cela, telles que la rébellion de la jeunesse ou de leur besoin de ne rien faire comme les autres, la véritable raison qui entraîne la désaffection des jeunes pour les feux d’artifice est biologique. Les jeunes ne supportent en effet plus de rester debout et de devoir lever la tête durant plusieurs dizaines de minutes pour observer le spectacle pyrotechnique qui se déroule dans le ciel.

Par exemple, Thomas, 18 ans, ne va plus voir les feux d’artifice en “live”, mais préfère les regarder à la télévision :

“Quand on va voir des feux d’artifice, on est souvent debout : toutes les places assises sont déjà occupées. De plus, il faut toujours lever la tête : c’est épuisant ! Alors, plutôt que d’attraper un torticolis, je préfère rester chez moi et regarder les feux d’artifice à la télé. Là, pas besoin de lever la tête. Et puis on voit bien mieux à la télévision, assis confortablement, avec le frigo à disposition !”

Rester debout et lever la tête est désormais épuisant pour les jeunes. Mais n’y voyez pas une fainéantise de la part des jeunes : un changement biologique majeur est la cause de cet épuisement, comme l’explique Donna Merseut, ostéopathe :

“La morphologie des jeunes a changé. On constate une énorme évolution dans le squelette des adolescents et post-adolescents. Ils sont tellement habitués à avoir la tête baissée pour utiliser leur smartphone ou jouer sur des consoles portables que leur corps s’est légèrement morphosé.

Plus précisément, les 7 vertèbres cervicales forment désormais une légère courbe vers l’avant qui fait que la tête de ces jeunes plonge naturellement en avant. Ces changement de l’atlas et de l’axis touchent aujourd’hui environ 80% des jeunes à partir de 11-12 ans.”

C’est donc suite à une légère métamorphose des cervicales – qui ont tendance à pousser la tête vers l’avant – que les jeunes présentent aujourd’hui d’importantes difficultés à garder la tête levée vers le ciel :

“Ils font 2 fois plus d’efforts qu’un adulte pour maintenir la tête vers le haut!” nous explique D. Merseut.

Ainsi, si on voit de moins en moins de jeunes aux feux d’artifice, la raison en est purement biologique.

Faudra-t-il désormais adapter les feux d’artifice avec par exemple une rediffusion en direct sur écran géant pour que les jeunes reviennent voir ces spectacles pyrotechniques ?

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Les troubles dys- existent aussi chez les animaux

SCIENCE / TROUBLES DYS- ANIMALIERS – 2 chercheurs de la célèbre université de Cincinnati, spécialisée en éthologie, viennent de démontrer que les animaux aussi pouvaient être atteints de troubles dys-, dans un article publié dans la revue scientifique américaine “Scientific” lundi 25 juin 2018.

Certains animaux peuvent souffrir de troubles dys-, comme l’humain.

A travers une étude menée sur un échantillon de 100 chats et de 100 chiens, 2 chercheurs américains de l’Université de Cincinnati, Thomas Cranley (éthologue) et Jimmy Bale (psychologue animalier), ont pu prouver que la dyslexie existait aussi chez les animaux. Pour mener cette étude, ils ont étudié diverses réactions de chats et de chiens à des stimuli divers :

“[…] Nous avons étudié la réaction des animaux de notre échantillon à différents stimuli : bruits de gamelles, bruits divers (apaisants, effrayants, neutres), caresses, peignage, nous les avons enfermé dans le noir, etc.  dans diverses conditions : en sommeil, au réveil, en éveil, en activité. Pour chacun de ces stimuli,  reproduits dans les diverses conditions précédemment citées, nous avons étudié leur attitude gestuelle, leurs miaulements/aboiements, leur mode de protection et de communication, leurs apprentissages (expérience) […]”

A travers ces expériences, répétées plusieurs fois dans différents contextes, les chercheurs ont constaté que les animaux présentaient certains troubles assimilables aux troubles dys de l’humain. Il est à noter que la plupart des animaux cumulent plusieurs troubles dys (les statistiques ne sont donc pas additionnables) :

  • Dyspraxie : 4% des chats et 5% des chiens ont montré des troubles moteurs et/ou des fonctions visuo-spatiales

  • Dysphasie : 2% des chats et 2% des chiens présentent des troubles du langage oral (miaulement ou aboiement anormal).

  • Dyslexie : 6% des chats et 4% des chiens sont atteints des troubles dyslexiques (mauvaise interprétation ou compréhension de ce qui leur était montré)

En tout, ce sont 7% des chats et 8% des chiens qui souffrent d’au moins un trouble dys-

On constate que ces statistiques déterminées par les chercheurs Américains sont assez proches de celles des troubles dys- des humains. En France, on estime que 6 à 8% des humains sont atteints d’un ou plusieurs troubles dys. Plus précisément, on constate que 4 à 5 % des enfants d’une classe d’âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques.

Alors si vous trouvez que votre chat ou votre chien a un comportement “bizarre”, qu’il miaule ou aboie de façon “étrange”, c’est sans doute qu’il est atteint d’un ou plusieurs troubles dys-!

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Que deviennent les membres amputés ? Ils sont vendus et mangés en Corée du Sud !

AMPUTATION – Que deviennent les membres amputés et autres produits organiques issus des hôpitaux et cliniques ? Théoriquement, ils sont insérés dans des boîtes en bois spéciales qui partent directement en incinération à la morgue de l’établissement hospitalier. Mais un réseau parallèle existe : des membres amputés partent en Corée du Sud…  pour être mangés !

Une partie des membres amputés est vendue en Corée du Sud … pour être mangés !

On peut se poser la question du devenir des membres amputés et autres produits organiques des hôpitaux et cliniques. Si les petites parties corporelles sont directement destinés aux DASRI (déchets d’activité de soins à risques infections et assimilés), les organes amputés de plus grande taille sont quant à eux mis dans dans des boîtes en bois spéciales afin d’être incinérés généralement dans la morgue de l’établissement hospitalier.

Mais depuis quelques années, consécutivement notamment aux problèmes financiers des hôpitaux publics et aux impératifs économiques des cliniques privées, un réseau parallèle existe : les membres amputés sont commercialisés dans certains pays, comme la Corée du Sud, pour être mangés. En effet, la viande humaine est très appréciée dans le Pays du Matin Calme, où elle côtoie volontiers le Gaegogi, la fameuse viande de chien qui trône dans nombre de plats Coréens.

Denis Colpin, directeur de l’Hopital International de Marseille, nous explique la filière de recyclage des membres amputés :

“Lorsque nous procédons à une amputation, nous avons 2 choix. Le premier consiste à mettre le membre amputé dans les DASRI. Cela représenté 98% des déchets d’amputation. Le deuxième consiste à revendre le produit amputé. Il est indispensable que le produit amputé soit commercialisable, c’est-à-dire que la viande soit comestible.

[… ]

Pour les amputations destinées à l’alimentation humaine, on surgèle rapidement le membre dont on vient d’assurer l’amputation. Pour assurer la traçabilité, on indique la référence de l’hôpital et le numéro du patient. Puis on transfère ce membre amputé dans une boîte totalement hermétique. Sous 2 heures maximum, on fait livrer cette boîte au centre européen de Strasbourg de traitement des déchets d’activités de soin destinés à l’alimentation (DAS-Alim). Ces membres amputés sont alors traités par des bouchers spécialisés qui transfèrent la viande prête à consommer à des grossistes en viande qui les commercialisent.”

La commercialisation de viande humaine étant interdite en France, ces produits sont directement exportés dans des pays tels que la Corée du Sud (95% des exportations) et plus marginalement le Vietnam, la Thaïlande, le Cambodge et le Laos.

Bon appétit bien sûr !

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Don d’orgasme : chaque Français est donneur par défaut

DON D’ORGASME – Avec environ 13 millions de célibataires en France, un nouvel amendement de Loi Santé, entré en vigueur le 1er janvier 2017, stipule que chaque Français est donneur d’orgasme par défaut.

1er janvier 2017 : chaque Français devient donneur d’orgasme potentiel.

La France compte plus ou moins 13 millions de célibataires. Parmi eux, nombreux sont ceux qui ne partagent pas d”orgasmes avec d’autres personnes. Ce manque d’orgasmes partagés est un problème de santé publique pris très au sérieux par les autorités sanitaires. C’est pourquoi le Ministère de la Santé a mis en place un amendement de loi santé, en vigueur au 1er janvier 2017, qui stipule que chaque Français majeur est un donneur d’orgasme potentiel.

“Grâce à cet amendement, les dépressions liées au célibat devraient largement diminuer. En effet, l’un des gros problèmes du célibat est le problème de la sexualité très aléatoire. Or, les besoins sexuels de l’humain sont naturels ; ne pas les assouvir peut entraîner des problèmes psychologiques plus ou moins graves, jusqu’à la dépression, avec toutes ses conséquences.” nous explique Marylène Toursol.

Concrètement, cela signifie que chaque Français peut être appelé d’un moment à un autre afin de distribuer des orgasmes aux personnes dans le besoin :

“Nous avons mis en place un système d’alerte. Ce sont les médecins qui nous préviendront lorsqu’une personne en manque d’orgasme présente un risque de développer des problèmes psychologiques. Dès l’alerte donnée, nous contactons des Français ou Françaises compatibles (âge, tendance sexuelle, style, physique, etc.) afin de leur proposer de faire un don d’orgasme.” complète M. Toursol.

Mais rassurez-vous, vous avez le droit de refuser ce don d’orgasme :

“Chaque Français majeur est un donneur d’orgasme potentiel. S’il ne le souhaite pas, il doit s’inscrire sur la “liste de refus du don d’orgasme (LRDO)” présente sur le site du ministère de la Santé.

De plus, évidemment, nous n’obligeons personne à distribuer des orgasmes même s’ils ne sont pas inscrits sur cette liste ! En fait, à chaque alerte, nous parcourons une liste de 100 personnes et nous téléphonons jusqu’à ce que l’une d’entre elles accepte.

Néanmoins, si parmi les 100 personnes que nous avons contactées tout le monde refuse, nous ferons appel à une réserve opérationnelle dont tous les membres se sont inscrits volontairement.”

En effet, une réserve opérationnelle sera constituée de volontaires bénévoles désireux d’offrir des orgasmes :

“Ces réservistes auront 35 heures d’astreinte par semaine et pourront donc être appelés à tout moment. Ils auront l’autorisation de quitter leur travail sans avoir à rattraper le temps perdu. Nous comptons mettre en place cette réserve d’ici fin novembre 2017.”

En outre, chaque personne ayant bénéficié d’un don d’orgasme deviendra redevable :

“Si une personne bénéficie d’un don d’orgasme, elle devra en distribuer un à son tour obligatoirement, si on l’appelle. Si elle refuse, elle écopera d’une amende de 1500 €” explique M. Toursol.

Cette dernière souhaite également rassurer les donneurs d’orgasmes :

“Les Français doivent changer leur mentalité sur le sexe. Qu’ils soient en couple ou non, rien ne les empêche d’être donneur d’orgasme. Le don d’orgasme consiste en de la générosité pure, du partage, du soutien physique pour que leurs concitoyens aillent mieux moralement. Bref, le don d’orgasme n’a rien à voir avec les sentiments, d’où le fait que chaque Français peut être un donneur potentiel en ayant conscience d’agir pour une cause noble.”

Et vous, êtes-vous prêt à être donneur d’orgasme voire à rejoindre la réserve opérationnelle ?