Catégories
Transports

Pour éviter le retour des manifestations de Gilets Jaunes, plusieurs régions suppriment les ronds-points

GILETS JAUNES / RONDS-POINTS – Pour éviter que les manifestations des gilets jaunes ne reprennent et que le pays ne s’embrase, plusieurs régions ont décidé de supprimer progressivement tous les ronds-points pour qu’ils ne puissent plus se rassembler.

Plusieurs régions suppriment massivement les carrefours giratoires (ronds-points), pour éviter une reprise des rassemblements des Gilets Jaunes.

L’épidémie de coronavirus marque la fin de la plupart des manifestations. Alors que le Gouvernement, informé par les services de renseignement, craignait une reprise des violences en lien avec le retour des manifestations des Gilets Jaunes, le contexte sanitaire a permis d’apaiser les événements.

Toutefois, pour prévenir le retour des manifestations des Gilets Jaunes et un regain de violence dans le pays, plusieurs régions ont reçu des informations officieuses leur conseillant de supprimer les ronds-points :

Les ronds-points constituent le lieu de rassemblement privilégié des Gilets Jaunes. S’ils n’ont plus ces points de rassemblement, ils ne peuvent plus se réunir, et s’en est donc fini des manifestations des Gilets Jaunes en région !

Renan Thou, chef de cabinet en charge du dossier “Giratoires”

Ce sont aujourd’hui en moyenne 800 ronds-points qui sont supprimés chaque année, sur les 50.000 environ que compte le pays. Mais la suppression de ces carrefours giratoires n’est que temporaire :

Dès que le climat social se sera clairement apaisé, nous pourrons reconstruire des giratoires, mais des “nouvelle génération”, permettant une fluidification optimisée du trafic routier.

De quoi rassurer tous les usagers de la route qui apprécient ce genre de carrefours.

Catégories
Europe

Accord Européen : pour relancer l’économie, l’Union Européenne supprime les mois de mars et avril 2020 !

CONFINEMENT / CRISE ECONOMIQUE – L’Union Européenne vient de trouver un accord à l’arrachée ; une solution inédite vient d’être prise pour éviter la crise économique et relancer l’économie : supprimer purement et simplement les mois de mars et avril 2020 !

L’Union Européenne a décidé, jeudi 9 avril, de supprimer les mois de mars et avril 2020 du calendrier.
Tout ce qui s’y est passé économiquement (recettes comme dépenses) est donc purement et simplement effacé !

Les mois de mars et avril, mois de confinement dans les pays de l’Union Européenne, sont tout particulièrement marqués par l’importante crise économique et le krach boursier généralisé.

Les Ministres européens des Finances des différents pays de l’Union Européenne, après un premier échec mardi 7 avril, ont affiché jeudi 9 avril leur unité en parvenant à s’entendre sur une réponse économique commune face au coronavirus. Parmi cette réponse unitaire des Ministres des Finances Européens, une décision unique dans l’Histoire : effacer les mois de mars et avril 2020 du calendrier.

Mars et Avril 2020 sont les mois qui ont marqué l’effondrement économique de tous les pays d’Europe, à cause des confinements décrétés dans chaque pays. Face à ce constat, nous sommes parvenus, à l’arrachée, à un accord unanime en optant pour une solution inédite : supprimer ces 2 mois du calendrier 2020.

Pietro Venidicci, Porte-parole des Ministres Européens des Finances

Supprimer les mois de Mars et d’Avril, cela revient à effacer tout ce qui s’est passé durant ces 2 mois :

L’objectif de cette décision est de faire comme si les mois de mars et avril n’avaient jamais existé. Ainsi, cela revient à passer du 29 février au 1er mai, directement. Tout ce qui s’est déroulé en mars et avril est donc effacé, aussi bien les dépenses (impôts, taxes, loyers, crédits, etc.) que les recettes (revenus, rentes, etc.).

P. Venidicci

Concrètement, toutes vos recettes de mars et avril seront à redonner et toutes vos dépenses vous seront recréditées, sauf les dépenses de consommation courante.

Grâce à cette solution d’effacer les mois de mars et avril, la crise économique est purement et simplement effacée ! L’Union Européenne, par ses ministres des Finances, vient donc de trouver la solution miracle pour sortir la tête haute de cette crise sanitaire qui ne se sera pas transformée en crise économique.

Catégories
Sport

L’Association des Nains de France demande la suppression des épreuves du 100m haies et 110m haies

DISCRIMINATION / SPORT – L’Association des Nains de France (ANF) a rendu public une lettre à l’attention de l’IAAF (association internationale d’athlétisme) lui intimant de supprimer les épreuves du 100m haies et 110m haies, jugées discriminantes envers les personnes de petite taille.

L’Association des Nains de France demande la suppression des épreuves du 100m haies et 110m haies, discriminantes envers les personnes de petite taille.

Une lettre de l’Association des Nains de France (ANF), rendue publique vendredi 2 août, a été transmise à la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) ainsi qu’à l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAFF) mercredi 31 juillet, leur demandant expressément de supprimer 2 épreuves d’athlétisme : le 100m haies (féminin) et le 110m haies (masculin) :

[…]

Les courses de haie sont inaccessibles aux personnes de petite taille. Cela constitue donc une discrimination manifeste.

Sauf à trouver des aménagements qui me semblent impossibles, notre association sollicite la suppression des 2 épreuves d’athlétisme que sont le 100m haies et le 110m haies. Ainsi, les personnes de petite taille ne se sentiront plus discriminées.

[…]

Roger Anvers, porte-parole de l’ANF (Association des Nains de France)

L’association estime en effet que ces 2 épreuves sont discriminantes envers les personnes de petite taille qui ne peuvent pas franchir les haies, fixées à 0,84m pour les femmes et de 0,91m à 1,06m pour les hommes.

Si l’association internationale d’athlétisme ne répond pas favorablement à notre demande, nous transmettrons un courrier à Madame la Ministre des Sports ainsi qu’au Défenseur des Droits, dans le cadre de sa mission de lutte contre les discriminations.

R. Anvers, porte-parole de l’ANF (Association des Nains de France)

La lutte pour l’égalité et contre toutes les formes de discrimination dans le sport est d’ailleurs l’une des priorités fixée par le Ministère des Sports.

Petit à petit, les discriminations tendent à disparaître, même si le chemin est encore long.

Catégories
Economie / Emploi

Les riches s’expliquent : “La suppression de l’ISF nous permet de contribuer au redressement de l’économie française”

ISF / RICHESSE – Nous avons interrogé plusieurs personnes dites”riches” sur les atouts de la suppression de l’ISF. Selon eux, grâce à la suppression de cet impôt sur la fortune, l’économie française en sortira gagnante. Mais ils réclament davantage.


Henri-Marie Foucault, cadre bancaire, le dit : “ Si Emmanuel Macron veut que nous investissions davantage, il lui faudra détaxer tous nos produits d’investissement, au-delà de l’ISF donc !”

La suppression de l’Impôt sur la Fortune (ISF), votée par l’Assemblée Nationale en octobre 2017 et le Sénat en novembre 2017, avait pour objectif d’éviter l’évasion fiscale et de susciter l’investissement en France, ainsi que le défendaient les sénateurs et députés LREM, favorables à cette mesure.

Cette mesure coûte 3 milliards d’euros par an, et le retour sur ce manque à gagner est difficilement quantifiable, même si les économistes supposent que l’investissement supplémentaire n’atteint pas la moitié de cette somme. Ainsi, la suppression de l’ISF coûte davantage à la France qu’elle ne lui rapporte.

Nous avons donc décidé d’interroger les riches qui profitent de cette disparition de l’impôt sur la fortune pour savoir ce qu’ils en pensaient.

“L’ISF que nous ne payons plus permet à ma famille d’économiser 150.000 € par an, ce qui est infime. Toutefois, nous profitons de cette augmentation de notre pouvoir d’achat pour acheter davantage de produits de luxe. Grâce à nous, l’économie du luxe se porte au mieux. Car sans nous, ce ne seraient pas les pauvres qui pourraient faire tourner ces boutiques !” s’exclame sarcastique, Pierre-Denis De Beaufort, responsable en gestion de patrimoine.

Cette suppression de l’ISF satisfait les heureux bénéficiaires de cette réforme, même si pour eux cela est insuffisant :

“L’ISF était une taxe injuste. En effet, il s’agit d’une taxe qui s’ajoute à d’autres taxes, ce qui est totalement inégalitaire. Il est donc normal que M. Macron l’ait supprimée. Quant aux investissements, ce n’est pas avec 200.000€ supplémentaires par an que je vais pouvoir en faire davantage. Cela me permet tout juste d’acquérir un petit logement en banlieue parisienne. Cela est donc insignifiant. Ainsi, si Emmanuel Macron veut que nous investissions davantage, il lui faudra détaxer tous nos produits d’investissements, au-delà de l’ISF donc. Sans taxes et impôts sur nos investissements, je peux vous assurer qu’on acquerra davantage de parts de sociétés. Ainsi nous nous enrichirons et pourrons investir davantage dans l’économie française. C’est un cercle vertueux.” nous explique Henri-Marie Foucault, cadre bancaire.

Cette notion de cercle vertueux de l’économie est un argument unanimement défendu, comme le corrobore Alexis Dumas, notable Bourguignon :

“Les cadeaux faits aux riches sont souvent mal perçus. Or, grâce à ces cadeaux fiscaux, qui sont d’ailleurs plus égalitaires, on peut davantage investir. Ce que l’Etat nous donne d’un côté, nous lui rendons au centuple de l’autre tout en accroissant notre richesse personnelle. C’est un cercle vertueux gagnant-gagnant !”

Quant à d’autres riches hommes et femmes d’affaires, à l’instar de Jeanne-Gabrielle Arnault, héritière du groupe d’investissement “Italio”, ils expriment leur mal-être face à la mauvaise image qu’ils ont auprès de la population :

Notre condition de ‘riche’ est de plus en plus dure à vivre. Au quotidien on se trouve malmenés, insultés, harcelés. Tout le monde jalouse notre réussite, notre succès, notre patrimoine, notre richesse. Or, nous sommes comme eux, des citoyens. Comme eux, nous nous battons pour faire valoir nos droits. Comme eux, nous souffrons au quotidien. Comme eux, nous voulons un monde meilleur. Et c’est grâce à nous, les riches, que nous pouvons faire avancer les choses. Alors je le clame haut et fort : laissez-nous faire, nous savons comment accroître la richesse de notre pays ! Et si nous parvenons à sauver l’économie française, tout le monde en profitera. Ne tapez pas sur les riches, car c’est grâce à eux, et uniquement grâce à eux, que vous pourrez vivre mieux. Acceptez les avantages offerts aux riches, seuls à-même de sauver l’économie française ! Ce n’est pas avec les piteux investissements des classes moyennes que l’économie pourra être sauvée !

Avec ces explications, il ne semblerait plus y avoir aucune raison pour envier voire critiquer ces riches, qui souffrent et se battent corps et âme pour contribuer à redresser l’économie française.

Catégories
Politique

Lutte contre le chômage : vers une politique de l’enfant unique en France

CHÔMAGE / POLITIQUE DE L’ENFANT UNIQUE – Une proposition de loi, intitulée “Moins de naissances pour diminuer le chômage”, vient d’être déposée par 5 députés. Cette proposition de loi vise à restreindre le nombre de naissances à 1 enfant par foyer en France en adoptant une politique de l’Enfant Unique. Cette proposition permettra en outre de faire des économies sur les allocations familiales de l’ordre de 60 milliards d’euros par an.

Pour diminuer le taux de chômage, 5 députés préconisent l’instauration d’une politique de l’enfant unique en France. La proposition de loi est en cours d’étude.

Le fléau du chômage est un problème récurrent contre lequel toutes les politiques gouvernementales mises en place tentent de lutter. Jusqu’à présent, la lutte contre le chômage portait sur le problème en aval, c’est-à-dire après que le chômage est apparu. Or, d’après une étude rapportée par les 5 députés à l’origine de la proposition de loi “Moins de naissances pour diminuer le chômage”, il faut résoudre le problème du chômage en amont, c’est-à-dire prévenir les éventuels cas de chômage pour les éviter.

Et il faut dire que les députés sont allés très loin puisqu’ils sont remontés jusqu’à la naissance pour lutter contre le chômage. En effet, parmi les 12 propositions contenues dans ce rapport, la proposition n°1, caractérisée comme “Proposition primordiale” par les rapporteurs, concerne la restriction du nombre de naissances à 1 un enfant par foyer. Les députés sont partis d’une logique simple : s’il y a moins de naissances, il y aura moins de personnes sur le marché du travail et donc moins de chômage :

“Le fonctionnement de nos politiques actuelles est paradoxal. D’un côté on incite les familles à avoir des enfants grâce aux prestations familiales et de l’autre côté on se retrouve avec un taux de chômage qui ne cesse d’augmenter en raison d’un nombre trop important de personnes par rapport aux opportunités de travail.” expliquent-ils dans leur rapport.

Ils complètent d’ailleurs en préconisant la suppression pure et simple des allocations familiales :

“Les allocations familiales constituent une aberration de notre système. Pourquoi délivrer des allocations familiales, ce qui pèse 60 milliards d’euros par an sur le budget de l’Etat, alors que la France se trouve en situation de surpopulation ainsi qu’en témoigne le marché du travail totalement saturé ?”

D’après ce rapport, grâce à cette suppression des allocations familiales, la France sortirait gagnante sur les 2 tableaux :

  • 60 milliards d’euros d’économies sur le budget de l’Etat (montant des allocations familiales qui ne seraient plus versées) ;
  • Le taux de chômage baisserait de manière drastique et durable voire disparaîtrait.

Aussi, en remplacement de la politique allocataire pour les familles, l’Etat envisage une action radicalement opposée en pénalisant ces familles dans le cas où elles auraient 2 enfants ou plus :

“Nous voulons limiter les naissances à 1 enfant par famille. Et pour inciter au respect de cette politique de l’enfant unique, bonne pour le pays, nous allons pénaliser financièrement les foyers ayant 2 enfants ou plus. Nous préconisons des amendes forfaitaires de 500€ pour un 2ème enfant et de 1500€ par enfant supplémentaire.”

Cette politique de l’enfant unique à la Française n’est pour autant pas aussi radicale que la politique chinoise :

“Certes notre proposition de loi peut faire penser à la politique de l’enfant unique chinoise. Mais nous vous rassurons, cette loi ne sera pas aussi radicale : par exemple, nous aiderons plus que jamais les familles à avoir un accès gratuit aux moyens de contraception et d’IVG pour éviter d’avoir un 2ème enfant voire plus”, confient les rapporteurs de cette proposition.

En outre, les rapporteurs se veulent rassurant :

“La politique ne sera pas rétroactive. Les familles de 2 enfants ou plus n’auront aucune amende à payer. Ce sera seulement 12 mois après promulgation de la loi qu’entrera en vigueur la pénalisation et la distribution d’amendes aux foyers qui feront naître un 2ème enfant ou plus”.

La date du vote de cette proposition de loi n’est pas encore connue.

Catégories
Transports

Fin des panneaux de direction d’ici 2025

SIGNALISATION ROUTIÈRE – La 2ème vague de la loi Environnement de 2010, dans son volet sur la défense du paysage, va être mise en oeuvre à partir de janvier 2025 pour une application stricte au 1er juillet 2025. A cette date, tous les panneaux de direction de type D seront supprimés.

En 2025, plus aucun panneau de direction de type D comme celui-ci ne sera présent dans le paysage routier français.

La loi Environnement votée en 2010, dans le cadre du Grenelle de l’environnement 2, s’articulait en 2 vagues concernant la défense et la protection du paysage :

  • Le 13 juillet 2015 les panneaux publicitaires en entrée de ville ont été interdits ;
  • Le 1er juillet 2025, tous les panneaux de direction de type D seront supprimés.

Les panneaux de direction de type D constituent tous les panneaux qui indiquent les directions et les distances jusqu’à une commune donnée. Si leur suppression a été décidée et entrera en vigueur en 2025, c’est parce qu’ils n’ont plus aucune utilité aujourd’hui, estime Pierre Blanchallon, chargé de mission sécurité routière au Ministère de la Transition écologique et solidaire et des Transports :

“Aujourd’hui, 96% des foyers français sont équipés d’un GPS ou d’un smartphone qui peut faire office. C’est pourquoi les panneaux directionnels de type D n’ont désormais plus aucune utilité. Il s’agit d’une signalisation obsolète. En effet, il suffit désormais d’écouter et de regarder le GPS pour savoir où aller, la distance restant à parcourir et le délai prévisionnel d’arrivée.”

Ainsi, si ces panneaux de direction sont obsolètes, le Ministère envisage de les supprimer afin de maintenir un “paysage authentique”, conformément aux dispositions de la loi Environnement de 2010 :

“La loi Environnement de 2010 incluait un volet ‘Défense du paysage’. Ce volet visait à redonner au paysage son allure authentique, et qu’il ne soit plus parasité par des panneaux inesthétiques qui entravaient la joliesse de la vue. Après les panneaux publicitaires en 2015, voici venu le tour des panneaux directionnels pour 2025. S’ils n’ont plus d’utilité, il faut les enlever ! Cela ne dérangera personne puisque personne ne s’en sert plus !” confie P. Blanchallon

Des aides financières seront proposées aux personnes qui ne seraient pas équipées de GPS ou de smartphones :

“Si en 2025 certaines personnes ne seraient toujours pas équipées de GPS ou équivalent, nous proposerons des aides à l’acquisition selon les revenus du foyer fiscal concerné. Cela pourra aller jusqu’à la gratuité du système basique de GPS pour les foyers les plus démunis.”

Ainsi, à partir de 2025, ne comptez plus sur les panneaux de direction !

Toutefois, de même qu’un dérogation à l’affichage publicitaire en entrée de ville existe pour les sites historiques, les produits du terroir et les activités culturelles, seuls les panneaux d’indication utiles pour la conduite des véhicules (type C), les panneaux de localisation (type E) et les panneaux d’information (type H) seront désormais autorisés dans le paysage routier français.

Catégories
Archives

Vers la suppression des jours fériés religieux

TRAVAIL – Suite au sondage effectué par Ipsos pour le compte du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Travail Social, le ministre François Rebsamen a décidé de faire une proposition de loi pour supprimer 4 des 6 jours fériés liés à la religion.

Au travail
Vers 4 jours fériés en moins : un retour au travail pour bientôt ?

La France compte en tout 11 jours fériés :

  • 5 fêtes civiles
    • Le 1er janvier, jour de l’an
    • Le 1er mai, fête du travail
    • Le 8 mai, fête de la Victoire de la seconde Guerre Mondiale
    • Le 14 juillet, fête nationale Française célébrant la prise de la Bastille
    • Le 11 novembre, armistice de la fin de la première Guerre Mondiale
  • 6 fêtes religieuses
    • Le Lundi de Pâques
    • Le Jeudi de l’Ascension
    • le Lundi de Pentecôte
    • L’Assomption (fête de Marie)
    • La Toussaint
    • Noël

Ipsos a effectué un sondage entre le 1er avril et le 11 mai sur un panel de 21.000 français pour savoir s’ils connaissaient les raisons des jours fériés. Il en ressort que :

  • Les Français chiffrent le nombre de jours fériés en France à 8 (en réalité : 11)
  • 96% des Français ne connaissent pas la raison de tous les jours fériés en France. Mais parmi eux :
    • 92% connaissent la raison des jours fériés civils
    • 73% connaissent seulement 2 raisons ou moins des jours férié liés à la religion. Seulement 5% en connaissent toutes les raisons

Partant de ce constat, le ministre du travail, François Rebsamen, a décidé de proposer une loi visant à supprimer purement et simplement 4 des 6 jours fériés liés à des fêtes religieuses :

“Les jours fériés pour fêtes religieuses n’ont plus à exister en France, république laïque. Nous recevons fréquemment des demandes de représentants d’autres religions pour inscrire de nouveaux jours fériés liés à leurs fêtes religieuses. Il est vrai que nous refusons, mais nos arguments sont vains face à la réalité.

En outre, quand on voit que 73% des français ne connaissent pas la raison des jours fériés liés à la religion, à quoi bon leur offrir des jours de farniente !

C’est pourquoi j’ai déposé une proposition de loi visant à supprimer 4 des 6 jours fériés des fêtes religieuses. On garderait la Toussaint où les personnes fêtent les défunts de leur famille et Noël, fête des enfants.

En effet, à l’époque, la religion était prégnante et la décision de rendre ces jours fériés est antérieure à la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905. Il me parait indispensable de revenir là-dessus.”

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, soutient la proposition de son collègue :

“Grâce à la suppression de 4 jours fériés, la France économisera 4 milliards d’euros de PIB, de quoi relancer notre économie et de nous faire peser sur la scène internationale ! D’ailleurs, cela a des chances de sauver des centaines d’entreprises que ces jours fériés mettaient en péril.”

Cela va donc beaucoup plus loin que la proposition du MEDEF qui visait à supprimer (seulement) 2 jours fériés pour créer de l’emploi et doper l’économie.

Cette décision, forcément très impopulaire, est relativisée par François Rebsamen qui propose de créer un nouveau jour férié en compensation de la perte de ces 4 jours :

“Etant donné que 4 jours fériés vont être supprimés, j’ai décidé de créer un nouveau jour férié que j’appellerais ‘Jour de la laïcité’, pour célébrer cet événement. On le placera le 9 décembre, date de promulgation de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.”

Nous avons interrogé l’Abbé Paulo de l’abbaye Saint-Georges de Boscherville sur cette décision, et il n’a fait que hurler un mot :

“Sapristi !”

Et nous concluons par cette parole philosophique du secrétaire d’Etat au travail et aux retraites anglais, Iain Duncan Smith :

“Pouh ! Les Français sont fainéants. Ca ne leur fera pas de mal de travailler un peu plus !!!”

Au boulot !