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Lutte contre le chômage : vers une politique de l’enfant unique en France

CHÔMAGE / POLITIQUE DE L’ENFANT UNIQUE – Une proposition de loi, intitulée “Moins de naissances pour diminuer le chômage”, vient d’être déposée par 5 députés. Cette proposition de loi vise à restreindre le nombre de naissances à 1 enfant par foyer en France en adoptant une politique de l’Enfant Unique. Cette proposition permettra en outre de faire des économies sur les allocations familiales de l’ordre de 60 milliards d’euros par an.

Pour diminuer le taux de chômage, 5 députés préconisent l’instauration d’une politique de l’enfant unique en France. La proposition de loi est en cours d’étude.

Le fléau du chômage est un problème récurrent contre lequel toutes les politiques gouvernementales mises en place tentent de lutter. Jusqu’à présent, la lutte contre le chômage portait sur le problème en aval, c’est-à-dire après que le chômage est apparu. Or, d’après une étude rapportée par les 5 députés à l’origine de la proposition de loi “Moins de naissances pour diminuer le chômage”, il faut résoudre le problème du chômage en amont, c’est-à-dire prévenir les éventuels cas de chômage pour les éviter.

Et il faut dire que les députés sont allés très loin puisqu’ils sont remontés jusqu’à la naissance pour lutter contre le chômage. En effet, parmi les 12 propositions contenues dans ce rapport, la proposition n°1, caractérisée comme “Proposition primordiale” par les rapporteurs, concerne la restriction du nombre de naissances à 1 un enfant par foyer. Les députés sont partis d’une logique simple : s’il y a moins de naissances, il y aura moins de personnes sur le marché du travail et donc moins de chômage :

“Le fonctionnement de nos politiques actuelles est paradoxal. D’un côté on incite les familles à avoir des enfants grâce aux prestations familiales et de l’autre côté on se retrouve avec un taux de chômage qui ne cesse d’augmenter en raison d’un nombre trop important de personnes par rapport aux opportunités de travail.” expliquent-ils dans leur rapport.

Ils complètent d’ailleurs en préconisant la suppression pure et simple des allocations familiales :

“Les allocations familiales constituent une aberration de notre système. Pourquoi délivrer des allocations familiales, ce qui pèse 60 milliards d’euros par an sur le budget de l’Etat, alors que la France se trouve en situation de surpopulation ainsi qu’en témoigne le marché du travail totalement saturé ?”

D’après ce rapport, grâce à cette suppression des allocations familiales, la France sortirait gagnante sur les 2 tableaux :

  • 60 milliards d’euros d’économies sur le budget de l’Etat (montant des allocations familiales qui ne seraient plus versées) ;
  • Le taux de chômage baisserait de manière drastique et durable voire disparaîtrait.

Aussi, en remplacement de la politique allocataire pour les familles, l’Etat envisage une action radicalement opposée en pénalisant ces familles dans le cas où elles auraient 2 enfants ou plus :

“Nous voulons limiter les naissances à 1 enfant par famille. Et pour inciter au respect de cette politique de l’enfant unique, bonne pour le pays, nous allons pénaliser financièrement les foyers ayant 2 enfants ou plus. Nous préconisons des amendes forfaitaires de 500€ pour un 2ème enfant et de 1500€ par enfant supplémentaire.”

Cette politique de l’enfant unique à la Française n’est pour autant pas aussi radicale que la politique chinoise :

“Certes notre proposition de loi peut faire penser à la politique de l’enfant unique chinoise. Mais nous vous rassurons, cette loi ne sera pas aussi radicale : par exemple, nous aiderons plus que jamais les familles à avoir un accès gratuit aux moyens de contraception et d’IVG pour éviter d’avoir un 2ème enfant voire plus”, confient les rapporteurs de cette proposition.

En outre, les rapporteurs se veulent rassurant :

“La politique ne sera pas rétroactive. Les familles de 2 enfants ou plus n’auront aucune amende à payer. Ce sera seulement 12 mois après promulgation de la loi qu’entrera en vigueur la pénalisation et la distribution d’amendes aux foyers qui feront naître un 2ème enfant ou plus”.

La date du vote de cette proposition de loi n’est pas encore connue.

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Les agriculteurs bientôt fonctionnaires ?

AGRICULTEURS FONCTIONNAIRES – Un groupe de travail de 8 députés représentants des territoires ruraux vient d’émettre une proposition de loi afin d’octroyer le statut de fonctionnaire aux agriculteurs.

Une proposition de loi a été déposée afin que les agriculteurs deviennent fonctionnaires !

Un groupe de 8 députés issus des territoires ruraux (des départements de l’Ain, du Cher, du Cantal, de la Corrèze, du Doubs, de la Haute-Vienne, de Saône-et-Loire et des Vosges) vient de déposer une proposition de loi afin que les agriculteurs deviennent fonctionnaires.

Ce groupe de travail parlementaire s’est basé sur 2 faits :

  • les coûts représentés par les aides fournies par l’Etat,
  • la demande permanente des représentants des agriculteurs d’avoir un salaire décent et d’assurer une pérennité de leur travail ainsi que de faciliter le développement de leur exploitation.

En effet, selon ce groupe de travail, les agriculteurs entrent dans un cercle vicieux entraînant au surendettement :

“Nous avons beaucoup échangé avec les représentants des agriculteurs et les agriculteurs eux-mêmes. A chaque fois nous arrivons au même constat : la plupart des agriculteurs ne tire qu’un petit salaire malgré de très nombreuses heures de travail. On les incite à investir, mais nombreux sont ceux qui s’endettent. Il faut donc sortir de ce cercle vicieux du surendettement.”

En outre, fournir un salaire aux agriculteurs permet de réduire les coûts pour l’Etat comme l’explique ce groupe de travail :

“Les coûts des aides de l’Etat fournies aux agriculteurs ne cessent de s’accroître. Outre les aides financières régulières, ce sont les aides financières exceptionnelles (conditions météorologiques, levée de fonds suite aux manifestations, etc.) qui plombent le budget de l’Etat. Il faut donc y mettre fin.

On s’est rendu compte que si on supprimait toutes ces aides financières et qu’on les remplaçait par un salaire équivalent au SMIC pour chaque agriculteur, l’Etat ferait des économies substantielles.”

En octroyant le statut de fonctionnaire aux agriculteurs, l’Etat supprimera ainsi toute aide financière en fournissant un salaire fixe à chaque agriculteur. Pour assurer ce financement, l’Etat deviendra copropriétaire aux biens et bénéfices de chaque exploitation agricole :

“Pour financer les salaires des agriculteurs, l’Etat sera détenteur de 50% des biens de chaque exploitation agricole ainsi que de 33% des bénéfices générés.

Cela signifie qu’outre le salaire de base équivalent au SMIC, net d’impôts, chaque agriculteur touchera 33% des bénéfices qu’il a générés, les 33% restants (en plus de ceux reçus par l’Etat) étant mis à profit de l’entreprise agricole pour faire face aux coûts généraux et pour des investissements. Cela vise à valoriser le travail de ‘chef d’entreprise’ et l’investissement des agriculteurs. Là encore, les bénéfices générés par les agriculteurs et qui leur sont automatiquement reversés sont nets d’impôts.

D’un autre côté, l’Etat pourra licencier tout agriculteur fonctionnaire dont le travail est jugé insuffisant. Il est à noter que l’Etat ne répondra à aucune dette des agriculteurs.”

Outre les économies envisagées estimées à près de 500 millions d’euros par an, l’Etat veut rééquilibrer l’égalité et l’équité entre les agriculteurs :

“On constate qu’il y a d’énormes disparités entre les agriculteurs, d’une région à une autre, d’une activité à une autre. Entre certains céréaliers ou viticulteurs et certains gérants de petites exploitations, les salaires peuvent avoir jusqu’à une différence de rapport 50 !

Il faut donc mettre fin à ces différences injustifiées en assurant un salaire minimum commun à chaque agriculteur.”

En remplaçant les aides financières par un salaire commun à tous les agriculteurs, l’Etat veut ainsi mettre fin aux inégalités entre agriculteurs et assurer des économies importantes pour l’Etat. Cela permet ainsi à chaque agriculteur d’avoir un salaire décent et d’assurer la pérennité de leur travail en le valorisant.

En octroyant le statut de fonctionnaire, l’Etat pourra justifier pleinement le versement d’un salaire mensuel régulier fixe et aura de facto un droit de regard sur l’activité des agriculteurs. Cela permet également à l’Etat de gérer au mieux les productions agricoles, sans gaspillage :

“En salariant les agriculteurs, l’Etat pourra gérer au mieux chacune des productions agricoles en fonction des besoins réels : ainsi la juste quantité de produits agricoles sera produite ce qui évitera toute surexploitation et donc tout gaspillage D’un autre côté, cela permettra de combler les éventuelles productions insuffisantes en embauchant de nouveaux agriculteurs ou en incitant les agriculteurs en place à diversifier leur activité.” complète le groupe de travail.

Le métier d’agriculteur va donc devenir beaucoup plus attrayant. Pour éviter un trop grand nombre d’agriculteurs, le groupe de travail a déjà tout envisagé :

“Comme tout corps de fonctionnaire, les agriculteurs passeront un concours basé sur les épreuves de fin d’études qu’ils ont déjà. Ainsi, cela permet d’embaucher chaque année le nombre juste d’agriculteurs, selon les besoins réels de l’Etat.

Mais que tout le monde se rassure : le nombre de postes ouverts au concours dépasse aujourd’hui très largement le nombre de candidats potentiels !”.

Quant aux agriculteurs déjà installés :

“Ils seront tous, s’ils le souhaitent évidemment, incorporés au corps des agriculteurs fonctionnaires” rassure le groupe de travail.

Et en ce qui concerne les agriculteurs qui ne souhaitent pas ou qui ne parviennent pas à être fonctionnaires :

“Les agriculteurs auront toujours le choix de devenir fonctionnaire ou de travailler en autonomie, sans le statut de fonctionnaire donc. Mais s’ils décident de ne pas passer le concours, ils ne pourront prétendre à aucune aide financière, quelle qu’elle soit !”.

Le métier d’agriculteur va sûrement redevenir un métier attrayant. Mais concrètement, cela risque de ne pas plaire à tout le monde !