LINKY / POLÉMIQUE – ENEDIS est une nouvelle fois dans la tourmente avec ses compteurs Linky. Des particuliers se plaignent de douleurs musculaires et de maux de tête avant même que le compteur Linky n’ait été installé.
Le compteur Linky est un compteur communicant en cours de déploiement qui transmet des données de consommation et reçoit des ordres à distance. Son installation fait l’objet de nombreuses polémiques : données personnelles, effets sur la santé, coût du dispositif, sécurité, etc.
Parmi les polémiques les plus virulentes, Linky est critiqué en raison des ondes électromagnétiques, qui, d’après le centre international du recherche sur le cancer « peuvent être cancérogènes pour l’homme ». De nombreuses personnes déclarent être devenues malades suite à la pose de ce compteur communicant. C’est ce qui a motivé le tribunal de grande instance de Tours à demander le retrait de 13 compteurs Linky installés chez des particuliers, mardi 30 juillet.
Mais, phénomène plus grave encore, plusieurs personnes ont déposé plainte car elles souffrent de diverses douleurs, avant même que le compteur Linky ne soit posé :
Depuis que nous savons que le compteur Linky va bientôt être installé, nous subissons des maux de tête et des douleurs musculaires, douleurs que nous n’avions pas avant. Il est certain que le compteur Linky est à l’origine de nos douleurs.
Plaignants anti-Linky, contre ENEDIS
ENEDIS est dans la tourmente suite à ces nouvelles plaintes. Ce sera désormais à la justice de trancher.
PERE-NOEL – Alors que Noël vient de se terminer et que le Père-Noël a fini la distribution de tous ses cadeaux, c’est à une nouvelle affaire que le fameux homme en rouge s’attelle : débusquer et faire condamner tous les faux Père-Noël !
La guerre est déclarée dans le monde des Père-Noël ! Le vrai Père-Noël, dont la résidence secondaire se trouve en Laponie, a décidé de déposer plainte contre tous les faux Père-Noël qui écument le monde. Voici le communiqué de l’agence ELFE, agence officielle du Père-Noël, que nous avons traduit :
« Le Père-Noël tient par la présente à remercier tous les généreux donateurs de boissons et nourriture au pied du sapin, qui lui ont permis d’assurer sa tournée dans les meilleures conditions. Il remercie tout particulièrement les habitants des Hauts-de-France pour ‘leur divine gnôle qui [lui] a bien réchauffé le gosier’.
Le Père-Noël s’insurge toutefois contre les faux Père-Noël ‘ces suppôts de Satan’, de plus en plus nombreux, qui parsèment toute la planète. Il rappelle que lui seul est habilité à porter l’habit rouge et blanc ‘qui fait fantasmer les femmes’, ainsi que le stipule l’article 25-12 du TECI (traité des échanges commerciaux internationaux). Après avoir toléré durant de très nombreuses années cette situation, il prévient qu’une plainte sera systématiquement déposée, dès l’année prochaine, contre tous les contrevenants. De plus, il ne leur distribuera plus aucun cadeau.
Le Père-Noël rappelle qu’il souhaite maintenir sa situation de monopole sachant qu’il est le seul vrai bénévole dans la distribution de cadeaux et que nombreux sont ceux qui ont décliné cette fête du don en une fête commerciale.
Le Père-Noël vous souhaite ‘une joyeuse année’ et vous rappelle qu’il voit tout ‘et encore plus que les services secrets américains’ ! »
Ce communiqué a été pris très au sérieux par les grandes enseignes commerciales et par les différentes collectivités :
« Nous ne vendrons plus aucun article de Père-Noël. Nous respectons trop ce vieux monsieur pour lui porter préjudice » nous confie le responsable du réseau de magasins de jouets « Queen ».
« Nous allons revoir tout notre équipement de décorations de Noël afin que plus aucun Père-Noël ne serve d’élément décoratif, tant en ce qui concerne notre ville, que pour ce qui est des particuliers. Un arrêté municipal sera pris en ce sens » nous confie le maire de Grandeville.
Ainsi, c’est un véritable branle-bas de combat dans l’univers des fêtes de Noël. Qu’adviendra-t-il des fêtes de Noël 2017 ?
TRAIN A L’HEURE – Terrible déception pour ces usagers du RER A. Habitués à des retards de 10 à 15 minutes, 150 utilisateurs se sont laissés piéger et ont loupé leur train : ce lundi 14 novembre, le RER A était à l’heure !
Mathias, Coline et Sofia sont très en colère. Avec près de 150 autres usagers du RER A, ils ont décidé de se plaindre auprès de la RATP suite au fait qu’ils ont loupé leur train … car ce dernier était à l’heure :
« Le RER A est régulièrement en retard. Alors on s’est habitués avec Coline et Sofia à venir 10 minutes après l’heure prévue de son passage. Et on attendait toujours 2-3 minutes avant qu’il arrive » nous explique Mathias
Mais aujourd’hui, 14 novembre, un phénomène rare les a surpris :
« C’était la première fois qu’on arrivait et qu’il n’y avait plus personne à quai. On a vu quelqu’un qui rôdait par là et qui nous a dit que le RER venait de partir. On a cru à une blague, mais quand on a regardé les écrans, on a constaté que c’était vrai ! » s’exclame Coline.
Tous trois surpris, ils ont décidé de créer une page Facebook pour exprimer leur mécontentement :
« C’était tellement inattendu, et même si insolite de louper notre train d’habitude toujours en retard, qu’on a décidé de créer une page Facebook, un peu par autodérision » nous explique Sofia.
Mais leur surprise fut encore plus grande quand près de 150 autres usagers de la ligne A du RER ont manifesté leur mécontentement suite à ce train à l’heure, sur leur page Facebook.
Contactée, la RATP reconnaît ce train à l’heure :
« Il est vrai que le RER A était à l’heure en ce lundi 14 novembre. C’était quelque chose de totalement imprévisible, on n’a donc pas pu prévenir les usagers des trains. On reconnait que cela a pu causer un préjudice certain auprès de nos usagers et nous nous en excusons. Nous allons tout faire désormais pour informer ces usagers dès que nos trains seront à l’heure.
Néanmoins, nous ne saurions que trop recommander aux usagers de la ligne A du RER, bien qu’habitués à des retards très fréquents, de venir à l’heure prévue. Dans le pire des cas, ils seront en avance et dans le meilleur des cas, ils prendront leur train à l’heure », nous explique Martine Galle, chargée de relations presse.
Notre conseil aux usagers de la RATP et de la SNCF : attention, un train à l’heure peut en cacher un autre !
Lorsque les sites d’infaux publient des fausses informations satiriques ou parodiques, la plupart des « victimes » laissent faire, comprenant le mélange humour et liberté d’expression.
Pourtant, parfois, ces articles « dérapent ». Certaines personnes (physiques ou morales) s’estimant diffamées, insultées, ou étant intimement blessées, poussent des coups de gueule qui peuvent aller jusqu’à l’ouverture de procédures judiciaires.
Nous allons lister ici les principaux contentieux entre les sites satiriques et parodiques et leurs « victimes » :
Personnes concernées
Site d’infaux concerné
+ article concerné
Date
Raisons / Suites données
Journal de Montréal
Journal de Mourreal (Québec)
13/07/2016
Plainte relative à la législation protégeant les marques de commerce et signes distinctifs.
Le Journal de Montréal soutient que son nom et celui du Journal de Mourréal se confondent aisément.
Il est de plus reproché à l’éditeur du site Journal de Mourréal d’utiliser un logo pratiquement identique à celui du Journal de Montréal.
JUSTICE – Anthony D., 26 ans, est un homosexuel qui ne s’assume pas. Après avoir découvert que les suppositoires étaient à l’origine de son homosexualité, il dépose plainte contre son médecin de famille pour « prescription médicale à effets néfastes ».
Anthony D. était un homosexuel refoulé qui vient de découvrir son homosexualité suite à un suivi psychologique de plus de 10 ans :
« Depuis mon adolescence, j’ai toujours été mis à l’écart, j’étais mal dans ma peau. A 16 ans, j’ai entamé une psychothérapie. Ce n’est qu’il y a 1 an que j’ai découvert la cause de mon mal-être : je suis homosexuel. »
Suite à cette découverte et au fait qu’Anthony n’assume toujours pas son homosexualité, son psychiatre l’a fait travailler sur les causes de son homosexualité :
« Après avoir, en vain, tenté de me faire assumer mon homosexualité, nous avons travaillé 6 mois durant à trouver les causes de mon homosexualité. Et à force de travail, on a découvert que les prescriptions médicales de suppositoires lorsque j’étais enfant en étaient la cause ».
En effet, selon toute vraisemblance, c’est le nombre important de prescriptions de suppositoires par son médecin de famille de l’époque, lorsqu’il était enfant, qui pourrait expliquer cette homosexualité :
« Mon médecin de famille me prescrivait jusqu’à 10 suppositoires par mois, parfois plus. Je me rappelle que je n’aimais pas ça au début. Puis petit à petit, j’ai commencé à y prendre goût ; c’est là que j’ai développé mon homosexualité. Je me rappelle une fois en avoir introduit 15 à la fois … J’avais vraiment aimé, mais j’ai attrapé une nécrose ano-rectale ! ».
Mais étant donné qu’Anthony n’assume pas son homosexualité et que cela lui cause un préjudice dans sa vie depuis son adolescence, il a décidé de déposer plainte contre ce médecin de famille aujourd’hui à la retraite :
« J’ai appris que mon médecin de famille était homosexuel. Je suis certain qu’il m’a prescrit des suppositoires pour que je devienne homosexuel moi aussi. De plus, cela me perturbe depuis que j’ai 12-13 ans et je suis toujours aussi mal dans ma peau. Je suis homo à cause de mon médecin et de ces satanés suppositoires ! »
Ainsi, c’est une plainte pour « prescription médicale à effets néfastes » qu’a reçu le Tribunal de Nanterre. Le procès est planifié pour le 16 novembre.
MONDE ENSEIGNANT – L’association Assoc Enseignante veut déposer plainte. Cette plainte soulève un problème qui couve dans le corps enseignant depuis plusieurs années déjà :rien n’est fait contre l’ennui des enseignants durant les vacances, ce qui peut entraîner de graves problèmes chez certains de ces professionnels.
L’association Assoc Enseignanteveutdéposer une plainte assez surprenante. En effet, depuis plusieurs années couve un problème honteux mais très important dans le corps enseignant : ceux-ci s’ennuieraient du fait qu’ils ont trop de vacances.
Abel Myrrhe, représentant de l’Assoc Enseignante en Lorraine nous explique l’origine de cette plainte :
« Lorsqu’on parle du corps enseignant, on aborde très souvent le thème des vacances omniprésentes. Toutefois, ce nombre important de semaines de vacances n’est pas sans cacher un problème très prégnant qui touche la majorité des enseignants : un ennui, parfois profond. Il y a même des enseignants qui nous contactent pour des problèmes de dépression dus à cela ! On est restés trop longtemps sans rien faire, il nous fallait agir. »
En effet, l’Assoc Enseignante a calculé l’ensemble des problèmes de santé dus directement à des vacances trop fréquentes : en tout, lors des vacances d’été 2014, ce sont 15.666 cas qui ont été officiellement dénombrés. Ces cas vont de la légère déprime à de graves dépressions.
Abel Myrrhe ajoute :
« Les enseignants sont les grands oubliés de la Fonction Publique. Quand ils sont vacances, ils n’existent plus. Or, certains vivent difficilement voire très difficilement ces congés payés. Ils n’ont pas été préparés à cela !
Et sur les 15.666 cas recensés, il ne faut pas oublier tous ceux qui ne sont pas allés voir un médecin. On peut ainsi en dénombrer au moins le double ! »
Rachid Wilda, porte-parole de l’Assoc Enseignante, préconise de revoir la formation des enseignants :
« Dans les ESPE, on forme les enseignants à devenir professeur. Mais on oublie de les former à gérer leur temps de travail et leur temps de loisir. En effet, le métier d’enseignant ne se calcule pas par le nombre d’heures en présentiel devant élèves, mais dans un ensemble de préparation, correction, réunions, création et développement de projets, etc.
Outre ce temps de travail, il faut aussi préparer les enseignants au fait qu’ils auront de nombreuses semaines de vacances. Il faut leur apprendre à s’organiser pour profiter pleinement de ces congés payés. »
Fanny Lépit, enseignante néo-titulaire (elle vient de finir sa première année en tant que titulaire), nous confie son embarras face à ces premières grandes vacances en tant qu’enseignante :
« Il est vrai que je suis particulièrement déstabilisée. Autant j’avais énormément de travail durant les vacances qui ont parsemé l’année écoulée, autant là, avec les grandes vacances, je ne sais pas trop quoi faire. Je dois même avouer que je culpabilise un peu. Comment est-ce possible, tout en étant payé, de profiter de 2 mois de vacances, où on n’a de comptes à rendre à personne ?
J’ai encore l’impression d’être une étudiante … mais le salaire en plus et sans job d’été ! »
On comprend donc bien le malaise des enseignants. Toute notre équipe de journalistes compatit pleinement (nous, on a la chance de travailler !). Espérons qu’on daigne écouter ce corps mal-aimé pour lui proposer des mesures satisfaisantes, comme, pourquoi pas, des vacances organisées (tous frais payés) …
RELIGION – Un descendant direct du prophète de l’Islam Mahomet, Ariel H., va porter plainte pour diffamation de son aïeul à l’encontre de Daesh. Selon lui : « Daesh salit Mahomet, alors je dépose plainte pour nettoyer son nom » !
Ariel H. est un homme politique local reconnu à Dubaï comme descendant direct de Mahomet, prophète de l’Islam. Il a décidé de déposer plainte contre Daesh pour diffamation de son aïeul :
« Daesh exploite la religion pour colporter rumeurs et fausses vérités. J’ai décidé de rétablir le nom de mon aïeul. C’est la raison pour laquelle je dépose plainte contre Daesh. »
Par la voix de son avocat, maître Gama, Ariel H. fait savoir que :
« Ce combat contre Daesh m’entraîne sur une pente savonneuse. Je sais que la bataille va être longue. J’espère seulement faire le ménage dans les villes occupées par Daesh. L’objectif étant bien de nettoyer l’honneur de ma famille. L’islam n’a rien à voir avec l’islamisme. Qu’on n’utilise plus le nom de Mahomet comme adoucissant les discours extrêmistes ! »
Le combat risque d’être long, d’autant que des avocats rattachés officieusement à l’Etat Islamique tentent de classer cette affaire par tous les moyens.
La France, par l’intermédiaire de la ministre de l’écologie Ségolène Royal, a salué le :
« Courageux combat contre cet ennemi qui nuit au développement durable du Proche-Orient. Que cette grande lessive rende cette zone plus blanche que blanche pour un environnement sain ! »
Selon un journaliste spécialiste en géopolitique du « Canard Déchaîné » (journal satirique thaïlandais parodiant le journal satirique français « Le Canard Enchaîné ») :
« Il s’agit d’un combat de longue haleine. Cette petite dose nettoiera quelque peu la zone, mais la tâche va être longue et rude. »
Même si la tâche est longue, il restera toujours de nombreuses taches …
JUSTICE – Après Michel Polnareff qui a déposé plainte contre Cetelem à cause des publicités mettant en scène son sosie qui selon lui le « ridiculise », c’est au tour du Syndicat des Propriétaires de Moutons Laineux (SPML), de déposer plainte pour la même raison.
Michel Polnareff a assigné en justice, début avril, la marque de crédit à la consommation Cetelem à cause de son sosie dans des publicités qui le « ridiculisent ».
Aussi le Syndicat des Propriétaires de Moutons Laineux (SPML)a décidé de faire de même, estimant dans un communiqué à la presse que :
« Le sosie de Polnareff n’est pas sans rappeler les moutons laineux, comme le Lincoln Longwool mais il y a d’autres races également, dont on se moque volontiers dans ces publicités. Ce n’est pas parce qu’on a de longs poils qui cachent le visage qu’on est stupide comme ce sosie. C’est une atteinte à l’honneur des personnes à longs cheveux et animaux à longs poils ».
Selon Brigitte Fadji, éleveuse ovine et présidente de ce syndicat :
« Clairement, on diffame dans cette publicité. Nos moutons ont tous été choqués lorsqu’on leur a présenté la publicité. Ils se sont mis à bêler de manière anormale. Ils ont senti que quelque chose n’allait pas ».
Mais Brigitte Fadji et le SPML ne comptent pas s’arrêter là :
« Nous réfléchissons à déposer plainte contre Michel Polnareff lui-même. Il a tout volé à nos moutons ! Il doit une part de son succès à ces animaux, cela ne fait aucun doute. Nous lui demandons juste de rendre à César ce qui est à César. Et s’il n’avait pas copier nos moutons pour sa coupe de cheveux, la publicité Cetelem n’en serait pas là aujourd’hui. Il est à l’origine de tous nos maux ! ».
VELIZY – Un jeune homme de 18 ans, Philippe Lassité, s’est perdu dans un hypermarché en jouant à cache-cache avec des amis. Coincé durant plus de 80 heures dans une des réserves de cet hypermarché, il a mangé tout ce qu’il trouvait. Lorsque des employés l’ont retrouvé, celui-ci a décidé de déposer plainte.
Philippe Lassité est un jeune homme de 18 ans qui adore jouer avec ses amis. Le défi du jour : jouer à cache-cache et rester caché le plus longtemps possible. Immédiatement, Philippe a l’idée de se cacher dans l’un des plus grands hypermarchés de France, à Auchan Vélizy, à 2 pas d’où se trouvent ses amis. Il explique :
« Pour être sûr d’être introuvable, j’ai décidé de me cacher dans un des multiples recoins de l’hypermarché. En ouvrant une porte, j’ai trouvé un endroit tout noir, sans fenêtre. C’était écrit ‘Défense d’entrer’, mais c’est pas grave, je savais que je ne serais jamais retrouvé ici ! »
Philippe Lassité ne croyait pas si bien dire. A l’heure de la fermeture de l’hypermarché, il décide de quitter sa cachette :
« J’étais certain d’avoir gagné. De toute façon, à cette heure là, c’était certain qu’ils avaient arrêté de me chercher ! »
Malheureusement, il ne parvient pas à rouvrir la porte qui a été fermée par un vigile peu avant sans qu’il ne s’en soit rendu compte. Durant plus de 3 jours, la porte reste définitivement close.
« J’étais terrorisé ! J’étais tout seul, dans le noir, je hurlais mais personne n’entendait. Alors j’ai tâtonné de ci de là et ai trouvé énormément de nourriture. J’ai mangé tout ce que je pouvais, j’en ai profité car ça me réconfortait ! »
Ce n’est que plus de 80 heures après s’être caché qu’un employé le trouve terré dans cette réserve d’à peine 15 m². L’employé nous raconte :
« Je devais aller chercher des produits longue conservation à mettre en rayon. Ces produits alimentaires sont tous conservés dans cette réserve spéciale, mais nous n’y allons que rarement. Alors quand j’ai ouvert la porte et que j’ai entendu un individu hurler, et se précipiter dehors, j’ai vite appelé la sécurité ! Ce n’est qu’après que j’ai appris sa mésaventure. Et je dois dire qu’il a eu de la chance que je vienne ici car parfois on ne vient pas dans cette réserve durant des semaines ! »
Philippe Lassité, telle une bête enragée, tente de s’échapper de cet hypermarché. Mais un vigile le rattrape et la police intervient. Le commissaire Nofi nous explique ce qu’il s’est passé :
« Lorsque j’ai été appelé par l’hypermarché, j’ai tout de suite pris la menace au sérieux. Fou, terroriste, voleur : je n’ai écarté aucune hypothèse. Lorsque je suis arrivé, le vigile le tenait fermement, j’ai donc tout de suite interrogé la personne incriminée. Et là, non seulement il m’explique son intrusion dans une salle interdite, mais il décide de déposer plainte contre l’hypermarché ! »
En effet, Philippe Lassité nous explique sa démarche :
« J’ai été emprisonné contre mon gré ! Alors pour faire face au stress, j’ai dû manger. Et cela m’a fait prendre 5 kg 312 exactement, alors que j’étais en plein régime ! C’est pourquoi il m’a paru logique de porter plainte contre l’hypermarché ! »
Le procès est en cours. Le directeur de l’hypermarché n’a pas souhaité faire de commentaires.
Espérons toutefois que Philippe Lassité ne se fasse pas enfermer dans un sex-shop !