JUSTICE – Anthony D., 26 ans, est un homosexuel qui ne s’assume pas. Après avoir découvert que les suppositoires étaient à l’origine de son homosexualité, il dépose plainte contre son médecin de famille pour “prescription médicale à effets néfastes”.
Anthony D. était un homosexuel refoulé qui vient de découvrir son homosexualité suite à un suivi psychologique de plus de 10 ans :
“Depuis mon adolescence, j’ai toujours été mis à l’écart, j’étais mal dans ma peau. A 16 ans, j’ai entamé une psychothérapie. Ce n’est qu’il y a 1 an que j’ai découvert la cause de mon mal-être : je suis homosexuel.”
Suite à cette découverte et au fait qu’Anthony n’assume toujours pas son homosexualité, son psychiatre l’a fait travailler sur les causes de son homosexualité :
“Après avoir, en vain, tenté de me faire assumer mon homosexualité, nous avons travaillé 6 mois durant à trouver les causes de mon homosexualité. Et à force de travail, on a découvert que les prescriptions médicales de suppositoires lorsque j’étais enfant en étaient la cause”.
En effet, selon toute vraisemblance, c’est le nombre important de prescriptions de suppositoires par son médecin de famille de l’époque, lorsqu’il était enfant, qui pourrait expliquer cette homosexualité :
“Mon médecin de famille me prescrivait jusqu’à 10 suppositoires par mois, parfois plus. Je me rappelle que je n’aimais pas ça au début. Puis petit à petit, j’ai commencé à y prendre goût ; c’est là que j’ai développé mon homosexualité. Je me rappelle une fois en avoir introduit 15 à la fois … J’avais vraiment aimé, mais j’ai attrapé une nécrose ano-rectale !”.
Mais étant donné qu’Anthony n’assume pas son homosexualité et que cela lui cause un préjudice dans sa vie depuis son adolescence, il a décidé de déposer plainte contre ce médecin de famille aujourd’hui à la retraite :
“J’ai appris que mon médecin de famille était homosexuel. Je suis certain qu’il m’a prescrit des suppositoires pour que je devienne homosexuel moi aussi. De plus, cela me perturbe depuis que j’ai 12-13 ans et je suis toujours aussi mal dans ma peau. Je suis homo à cause de mon médecin et de ces satanés suppositoires !”
Ainsi, c’est une plainte pour “prescription médicale à effets néfastes” qu’a reçu le Tribunal de Nanterre. Le procès est planifié pour le 16 novembre.