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Santé / Médecine

Réussir le test de déconfinement sera obligatoire pour pouvoir sortir de confinement le 11 mai

TEST DE DÉCONFINEMENT OFFICIEL – Pour pouvoir sortir le 11 mai, tout le monde devra passer un test de déconfinement obligatoire. Les individus qui échoueront au test officiel devront demeurer en confinement jusqu’à ce qu’ils le réussissent.

Modèle de test de déconfinement. 0 faute obligatoire pour pouvoir être déconfiné le 11 mai !

Emmanuel Macron a déclaré que le déconfinement débuterait lundi 11 mai. Toutefois, ce déconfinement est soumis à condition nous rappelle la Direction Santé France :

Le déconfinement ne doit pas se faire n’importe comment si on veut éviter une deuxième vague épidémique. C’est pour cela que nous allons faire passer un test de déconfinement obligatoire à tout le monde, pour déterminer s’ils connaissent les gestes barrières.

Direction Santé France. 14 avril 2020.

Concrètement, tout le monde devra passer un test sur lequel ils doivent identifier quels sont les gestes barrières à adopter :

Si les Français répondent bien au test, alors cela signifie qu’ils ne représenteront aucun risque pour la société et qu’ils sauront aussi bien se protéger que protéger les autres ; ils permettront ainsi d’éviter une nouvelle propagation du coronavirus, la tant redoutée « deuxième vague ».

Pour réussir ce test, il faut impérativement faire un 0 faute. A défaut, vous ne pourrez pas être déconfiné et devrez attendre 7 jours avant de pouvoir passer à nouveau le test.

Le test est individuel. Nous conseillons aux Français de s’entraîner ensemble et de réviser pour réussir le test car il n’est pas évident.

Les tests seront accessibles en téléchargement libre sur le site du Ministère de la Santé et sur le site du Ministère de l’Intérieur. Ils seront à remettre au médecin traitant qui assurera la correction et vous dira si vous pouvez être déconfiné (0 faute) ou non (au moins 1 faute).

Révisez bien et bon courage pour réussir ce test de déconfinement !

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Loi / Justice

Bientôt un disque « D » obligatoire pour les mauvais conducteurs

DROIT AUTOMOBILE – A compter du 1er janvier 2021, les mauvais conducteurs (avec 6 accidents responsables ou plus par an) seront contraints d’apposer un disque « D » sur leur véhicule.

Une loi va contraindre les mauvais conducteurs à apposer un disque « D » sur leur véhicule dès le 1er janvier 2021.

A l’instar des jeunes conducteurs, contraints d’apposer un disque « A » sur leur véhicule, les mauvais conducteurs seront obligés d’apposer un disque « D » sur leur véhicule dès le 1er janvier 2021.

La proposition de loi que j’ai déposée, et qui vient d’être adoptée, a été élaborée suite à un constat simple : 72% des accidents sont dus à des mauvais conducteurs, c’est-à-dire des personnes qui ont plus de 6 accidents à leurs torts par an.

Il m’a donc paru essentiel de limiter les risques d’accident en informant les autres usagers de la route, de manière formelle, de qui étaient ces mauvais conducteurs.

L’idée du disque « D » m’est apparue immédiatement. Le « A » obligatoire identifie les jeunes conducteurs, le « S » facultatif identifie les seniors, alors il est logique d’apposer un « D » lorsqu’on est dangereux !

Elvira Jeanfas, députée à l’origine de la loi

Les experts en accidentologie et sécurité routière confirment que cette loi ne pourra avoir que des effets bénéfiques sur la diminution du nombre d’accidents, en avançant 2 arguments :

  • Permettre aux usagers de la route d’identifier les mauvais conducteurs leur fera développer une attitude plus vigilante car ils sauront que le danger est réel et qu’il faut donc redoubler de prudence.
  • Les mauvais conducteurs n’auront quant à eux qu’un souhait : ne plus avoir à arborer ce disque « D », les identifiant comme mauvais conducteurs. Ils vont donc nécessairement développer une autre façon de conduire, plus prudente.

Concrètement, le réseau Stat’accidents des assurances identifiera tous les conducteurs qui auront plus de 6 accidents responsables sur 12 mois (périodes du 1er juillet au 30 juin).

  • Si tel est le cas, une lettre recommandée leur sera envoyée dans le courant du mois de juillet, leur signifiant l’obligation d’apposer le disque « D » à compter du 1er septembre suivant pour une période de 1 an.
  • 1 an plus tard, un nouveau courrier sera envoyé :
    • Si le nombre d’accidents responsables sur la période demeure supérieur ou égal à 6, le courrier stipulera que le disque « D » devra demeurer
    • Si le nombre d’accidents responsables sur la période est strictement inférieur à 6, le courrier stipulera que le conducteur pourra enlever son disque « D » à compter du 1er septembre.

Mauvais conducteurs, vous serez désormais clairement identifiés !

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Santé / Médecine

Crise aux Urgences : A. Buzyn préconise que les patients prennent rendez-vous

URGENCES – Les Urgences françaises sont en grève depuis près de 5 mois. Pour contrer la grogne, Agnès Buzyn préconise notamment que les urgences ne soient plus en accès libre et que les patients prennent obligatoirement rendez-vous.

Suite au mouvement de grève des urgentistes, Agnès Buzyn préconise de limiter l’accès aux urgences aux patients ayant pris rendez-vous.

Plusieurs centaines de services d’Urgences sont en grève, partout en France. Cela fait plus de 4 mois que la grève dure. Les revendications tournent autour de 3 points principaux : plus de lits, plus d’embauches et des hausses de salaires. Malgré quelques concessions du Gouvernement, cela leur semble encore très insuffisant, d’où la poursuite du mouvement.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a décidé que l’accès aux urgences sera désormais réservé aux patients ayant pris un rendez-vous :

On manque de lits aux urgences. La solution réside donc dans la limitation de leur accès. Ainsi, l’accès aux urgences sera réservé aux personnes emmenées par les secours ainsi qu’à celles ayant pris rendez-vous.

Les rendez-vous pour accéder aux urgences seront donc désormais obligatoires.

La Ministre de la santé rassure concernant ces rendez-vous :

Il est convenu que le rendez-vous aux urgences ne devra pas excéder un délai d’1 semaine. C’est un engagement ferme du gouvernement, d’autant que des vies sont en jeu.

N’oubliez donc pas de prendre rendez-vous en cas d’urgence !

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Transports

Tracteurs sans cabine : port du casque obligatoire

SECURITE ROUTIÈRE – Dans le cadre du renforcement de la sécurité routière, une nouvelle disposition vient d’être officialisée : le port du casque est obligatoire pour tous les conducteurs et passagers d’un tracteur sans cabine.

Le port du casque est obligatoire pour le conducteur et les passagers des tracteurs sans cabine

L’article R431-1 du Code de la Route stipule que :

En circulation, tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur, d’un quadricycle à moteur ou d’un cyclomoteur doit être coiffé d’un casque de type homologué. Ce casque doit être attaché.

Le fait, pour tout conducteur ou passager, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.

Le cas des tracteurs sans cabine, qui se rapproche donc des véhicules de type « quad » (quadricycle à moteur), demeurait flou. C’est désormais une décision claire qui a été prise, comme nous l’affirme Marine Delerme, référente Sécurité Routière de la région Ile-de-France :

« Le port du casque est une obligation claire et bien comprise par tous les conducteurs de 2 roues motorisés et de quads. Toutefois, les tracteurs sans cabine semblaient épargnés par cette obligation alors même qu’un accident avec ce type d’engins motorisés peut être très dangereux, aussi bien pour le conducteur que les éventuels passagers.

Un éclaircissement a donc été apporté officiellement et affirme que le port du casque est désormais obligatoire pour le conducteur et les éventuels passagers des tracteurs sans cabine. »

Les contrevenants seront systématiquement sanctionnés  d’une amende de quatrième classe (135 euros), de la perte de trois points sur le permis de conduire, et de l’immobilisation du tracteur.

Si le casque est mal attaché ou non homologué, les mêmes sanctions sont prises.

Il est à noter que le port du casque est obligatoire tout le temps que le véhicule est en déplacement, que ce soit sur route ou dans les champs.

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Economie / Emploi

Droit du travail : il est obligatoire de demander l’autorisation pour aller aux WC

DROIT DU TRAVAIL – Attention lorsque vous devez aller aux WC alors que vous travaillez. Il faut demander l’autorisation au risque d’être licencié pour abandon de poste !

Désormais, il faut demander l’autorisation avant d’aller aux toilettes dans son entreprise, au risque d’être licencié pour « abandon de poste ».

Marine D. était clerc de notaire dans une étude de Strasbourg. Elle a été licenciée pour « Abandon de poste », ainsi que l’a confirmé son jugement en appel, vendredi 28 avril 2017. Le notaire qui l’employait contrôlait sa présence à chaque fois qu’elle était aux WC. Pour étayer sa défense, il a présenté 5 constats d’huissiers qui prouvaient que Marine D. n’était pas à son poste alors qu’elle devait travailler. Sauf que chacune des 5 absences de Marine D. n’était due qu’à sa présence dans les WC de l’Etude notariale.

Maître Pepit, avocat du notaire, explique la démarche de son client :

« Mon client est notaire. A ce titre, tous les actes doivent être rédigés en temps et en heure. Or, en raison des nombreuses absences de Mme D., les actes à signer parvenaient toujours en retard à mon client. Il a alors cherché l’origine de ce problème. Et à chaque fois qu’il se rendait dans le bureau de son clerc, Mme D., il ne la trouvait pas ! »

En effet, Marine D. était à chaque fois aux toilettes. Elle nous explique :

« Généralement, je ne vais aux toilettes que 2-3 fois par jour. Mais c’est toujours à ce moment là que Maître G. (ndlr : le notaire) venait contrôler si j’étais à mon bureau. Alors, comme à chaque fois il ne me voyait pas, il m’a licencié pour ‘abandon de poste' »

En effet, la loi est claire, comme nous le confie Dominique Guslin-Nicut, juriste spécialisée en droit du travail :

« La loi est claire : l’employé doit toujours être à son poste, sauf cas de force majeure ou autorisation d’absence. Il ne doit donc l’abandonner sous aucun prétexte. A défaut, il est considéré en abandon de poste.

Par contre, la loi ne précisait rien pour le cas où l’employé s’absentait pour aller aux toilettes. Cette décision de justice fait donc jurisprudence : il faut une autorisation pour aller aux WC. »

Marine D. aurait donc du demander l’autorisation lorsqu’elle voulait se rendre aux WC. En outre, il est à noter que tout le temps « perdu » pour aller aux toilettes doit être récupéré :

« Avec cette décision de justice, l’employé est donc désormais tenu de demander l’autorisation avant d’aller aux toilettes. Toutefois, il est toléré que l’employé tienne un carnet de bord de ses allers et venues aux toilettes avec le temps qu’il y est resté (heure de départ et heure de retour). Mais celui-ci doit impérativement être à jour.

Et le pendant de cette nouvelle règle est que l’employé devra récupérer tout le temps passé aux toilettes. », nous informe D. Guslin-Nicut.

Cette condamnation fait donc jurisprudence : il est désormais obligatoire de demander l’autorisation à son responsable hiérarchique lorsqu’on veut aller aux toilettes, au risque d’être licencié pour abandon de poste ! Et n’oubliez pas de récupérer en travail le temps que vous passez aux toilettes …

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Loi / Justice

Manifestations : inscription obligatoire !

MANIFESTATIONS – La sécurité des manifestations est de plus en plus problématique. De plus, le comptage des manifestants pose toujours problème entre les déclarations des organisateurs et celles de la police. C’est pourquoi les Préfectures envisagent de rendre obligatoire l’inscription des manifestants.

Pour des raisons de sécurité et pour une comptabilité plus fiable, les Préfectures envisagent d’obliger les manifestants à s’inscrire avant de manifester.

Etre obligé de s’inscrire pour manifester ? C’est la volonté de certaines Préfectures. En effet, s’inscrire pour manifester présentera un double avantage, comme nous l’explique Jacques-Paul Pierrefeuille, Chef de Cabinet à la Préfecture :

« Nous souhaitons que lors des manifestations, tous les manifestants soient déclarés. Pour cela, nous envisageons un registre d’inscription sur Internet auprès duquel chaque manifestant devra s’inscrire au moins 24 heures avant la manifestation. A défaut de s’être inscrit, en cas de contrôle, il pourra être sanctionné par des peines avec sursis voire fermes et aussi des interdictions de manifester avec assignation à résidence.

Cette déclaration des manifestants répond à 2 objectifs : limiter l’infiltration de délinquants voire de terroristes parmi les manifestants et aussi faciliter le comptage des manifestants sans ambiguïté ».

Aussi, afin d’éviter que des personnes ne s’inscrivent et ne viennent pas manifester, ils seront pointés en début de manifestation comme le complète J-P Pierrefeuille :

« Après l’inscription préalable obligatoire qui nous permet de contrôler qui manifeste, chacun devra pointer à son arrivée afin d’éviter les inscriptions fictives destinées à gonfler le nombre des manifestants. Charge aux organisateurs d’assurer ce pointage. Evidemment, ils pourront être contrôlés. »

Toutefois, s’enregistrer en tant que manifestant peut porter atteinte à la liberté de manifester dans l’anonymat. En effet, cela peut être dissuasif pour certaines personnes qui ont peur d’éventuelles représailles tels que des fichages intempestifs. Mais J-P Pierrefeuille rassure :

« Nous contrôlons qui manifeste a priori et nos ordinateurs ne pointeront que les personnes déjà fichées afin qu’on les surveille tout particulièrement. En aucun cas nous ne pointerons les autres manifestants. Toutefois, nous garderons la liste en archive. Ainsi si un manifestant pose problème, nous étudierons à quelles autres manifestations il a participé pour étudier son éventuelle implication dans d’autres méfaits ».

Grâce à ce système, les manifestations devraient être beaucoup plus sécurisées. En outre, cela permettra d’offrir une comptabilité beaucoup plus fiable et précise quant au nombre de manifestants :

« Le nombre de manifestants est très important pour étudier l’importance d’un mouvement social. Cela a un impact certain sur les conséquences de la manifestation. Grâce à ce système d’inscription, les chiffres des manifestations seront incontestables aussi bien de la part de la Police que des organisateurs. »

Maintenant, en manifestant, au lieu d’être filmé et photographié (plus ou moins) discrètement, vous serez officiellement pointé !

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Archives

Pas de visite médicale obligatoire pour les profs : les raisons

SANTE – Les professeurs de l’Education Nationale n’ont pas de visite médicale obligatoire. Officiellement pour des raisons de recrutement de médecins, il s’agirait en fait d’une solution pour éviter la mise en arrêt maladie d’au moins 13% des professeurs en activité !

Visite médicale des enseignants
Michèle Bouboule : « S’il n’y a pas de visite préventive chez les enseignants, c’est pour éviter qu’ils ne soient pour une grande majorité en arrêt maladie ! »

Les enseignants de l’Education Nationale n’ont pas de visite médicale obligatoire autre que celle de l’entrée dans le métier. En effet, il y a beaucoup trop peu de médecins du travail pour ces fonctionnaires. Ils ne travaillent alors qu’à la demande des personnels qui souhaitent avoir une visite.

Mais au-delà de cet aspect purement technique, la véritable raison de l’absence de visite médicale tiendrait au fait que les arrêts maladie prononcés seraient trop nombreux, nous confie Michèle Bouboule, infirmière à la médecine préventive dans la région de Limoges :

« Pour avoir vu de nombreux enseignants et d’après les statistiques, il serait très malvenu de procéder à des visites préventives systématiques chez les enseignants. Selon une étude de chercheurs Niçois, 13% d’entre eux sont en état de déprime, 25% sont en limite de burn-out et 38% ont développé un état de stress permanent. Pour les 24% restants, la moitié a développé diverses pathologies. Ainsi, si on leur faisait une visite préventive, on devrait mettre en arrêt maladie au moins 13% d’entre eux pour une durée plus ou moins longue et au moins 50% d’entre eux pour un arrêt temporaire de 1 à 3 jours. Autant dire que les écoles, collèges et lycées seraient vidés ! »

Ainsi, la véritable raison de cette absence de visites médicales tiendrait aux nombreuses maladies et pathologies qui touchent quasiment tous les enseignants. De fait, les établissements scolaires seraient vidés quotidiennement d’une grande part des personnels.

Michèle Bouboule complète :

« Constater que toutes ces pathologies voire maladies ont été développées dans l’exercice du métier d’enseignant serait dramatique. Déjà que le métier ne fait plus rêver, je vous laisse imaginer les conséquences ! »

Nous avons interrogé Stéphane Durand, professeur d’EPS dans un lycée de Tours :

« L’absence de visite médicale ? C’est pas un souci. Il suffit de bien s’échauffer et tout va bien. Après, y aura toujours des grincheux chez mes collègues pour se plaindre de bobos, de ras-le-bol ou autres. Mais c’est juste des chochottes. S’ils faisaient du sport, ils n’auraient pas tous ces problèmes. Donc les visites médicales sont bien inutiles ! Qu’ils conservent l’argent de l’Etat pour acheter du matériel sportif. »

Mais Sylviane Hurbi, professeure de SVT dans un collège parisien ne partage pas le même avis :

« La visite médicale est indispensable, à plus forte raison pour des personnels côtoyant quotidiennement de nombreux enfants et jeunes. »

Michèle Bouboule a toutefois une solution pour résoudre ce problème :

« Il faudrait mettre les visites préventives au début des vacances scolaires. Ainsi, on pourrait prononcer des arrêts maladie durant les vacances scolaires. Pas d’absence et problèmes résolus ! »

Les enseignants, un corps (en forme ?) à part de l’Etat ?