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Migrants : refusant d’aller en Bourgogne, ils seront hébergés dans des Palaces Parisiens

MIGRANTS – La « jungle de Calais » a été démantelée ce lundi 24/10. Un groupe de 1500 migrants, refusant d’aller en Bourgogne, va être hébergé dans des Palaces Parisiens.

Démantèlement de la jungle de Calais : refusant d'aller en Bourgogne, les migrants sont hébergés dans des palaces parisiens.
Démantèlement de la jungle de Calais : refusant d’aller en Bourgogne, des migrants sont hébergés dans des palaces parisiens.

Suite au démantèlement de la jungle de Calais ce lundi 24 octobre, les migrants vont être répartis un peu partout sur le territoire. Mais un groupe de 1500 migrants qui devait se rendre dans un centre d’accueil et d’orientation en Bourgogne a refusé de s’y rendre ainsi que leur porte-parole l’a déclaré :

« Nous, nous ne voulons pas aller en Bourgogne : il n’y a rien à y faire si ce n’est manger des escargots et boire du bon vin. Nous, nous voulons voir la Tour Eiffel, manger dans de bons restaurants et être hébergé dans des lieux tout confort avec piscine et jacuzzi. »

Grâce aux associations d’aide et de soutien aux migrants présentes sur place, le Gouvernement a décidé de réserver des chambres d’hôtel à Paris, afin de satisfaire les migrants. Pauline Lesca, présidente de l’une de ces associations de soutien aux migrants, nous explique ce qu’il s’est passé :

« Au moment de mettre un groupe de 1500 migrants dans des autocars en partance pour la Bourgogne, ils nous ont demandé où se trouvait cette région. Quand on leur a montré sur une carte, ils ont dit qu’ils ne voulaient pas aller dans des endroits perdus où il n’y avait rien à faire.

Alors, on a décidé de les aider en suggérant aux politiques, présents à Calais pour les caméras, de les héberger là où ils voulaient être : à savoir dans de grands hôtels Parisiens »

Par chance, le gouvernement a réussi à négocier des prix intéressants pour que les migrants occupent des chambres vacantes dans de grands palaces parisiens, ainsi que nous le fait savoir le porte-parole du cabinet ministériel en charge deu dossier « Calais », Rémi Grassion :

« Le bien-être des migrants est notre préoccupation majeure. S’ils veulent aller à Paris, charge à nous de les accueillir à Paris. Alors nous avons dans l’urgence négocier des chambres et des suites dans des grands hôtels Parisiens. Ainsi, on pourra héberger 1500 migrants. Cela ne coûtera pas très cher à l’Etat puisque le coût sera de 1 million d’euros par mois seulement pour ces 1500 migrants. »

Face à ce refus des migrants d’aller en Bourgogne, un mouvement contestataire mené par des militants d’extrême-droite est né. Marcel Luigi, à l’origine de ce mouvement nous explique ce dont il s’agit :

« On ne voulait pas des migrants en Bourgogne, c’est vrai. Mais là, c’est eux qui veulent pas venir ! Ils se foutent de la gueule du monde !

Ils refusent de venir en Bourgogne ? Bin nous on va les y forcer à venir, on va même aller les chercher ! Ils méprisent notre belle région ? Bin nous on va leur montrer qu’ils ont tort et on va voir s’ils résistent à notre vin et notre boeuf Bourguignon ! C’est pas eux qui vont décider ! Ils vont voir les migrants qui c’est qu’est les mieux en France ! ».

En conclusion, où la jungle se trouve-t-elle vraiment ?

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Politique

La Bourgogne ne veut plus de la vache Montbéliarde !

POLITIQUE – Suite à la fusion des régions, un mouvement Bourguignon, jaloux de se voir partager certains pouvoirs avec la Franche-Comté, a fait savoir qu’il boycotterait la vache Montbéliarde, symbole selon eux de l’ « impérialisme Comtois ».

Vache Montbéliarde indésirable en Bourgogne
La vache Montbéliarde, indésirable en Bourgogne ?

Le 24 juin 2016, les élus de Bourgogne et de Franche-Comté ont discuté notamment de la répartition des rôles entre la Bourgogne et la Franche-Comté. Alors que Dijon a bénéficié de 17 directions régionales contre 12 pour Besançon, un mouvement de plusieurs milliers de Bourguignons s’insurge que la direction des « Relations avec les citoyens » soit conférée à Besançon. Selon Marcelle Patrou-Latchi, présidente du mouvement « Bourgogne avant tout » :

« Il est inadmissible que la Franche-Comté hérite de la direction des ‘Relations avec les Citoyens’. Les Francs-Comtois ne sont pas réputés pour leur accueil chaleureux, ils ne pensent qu’à la cancoillotte, au Comté et à la saucisse de Morteau ou de Montbéliard. Comment peut-on leur confier les relations avec les citoyens de Franche-Comté et surtout de Bourgogne !? Ils ne sont pas faits pour communiquer ailleurs qu’en Franche-Comté. »

Robert Chais, plus connu sous le nom de « Roby », est un conseiller réputé de certains représentants politiques. Lui aussi ne comprend pas ce choix. Il nous confie alors avoir conseillé aux élus Bourguignons de boycotter la vache Montbéliarde :

« La direction de la ‘Relation avec les citoyens’ en Franche-Comté ? Intolérable ! C’est pourquoi j’ai réfléchi à une solution pour éviter une crise politique grave en Bourgogne-Franche-Comté. Il faut savoir que toute décision politique doit se baser sur des faits concrets. Je me suis donc basé sur les 2 faits suivants : tout d’abord, la Bourgogne a hérité de la direction « Agriculture et forêt ». Ensuite, la vache Montbéliarde est le symbole de l’impérialisme Franc-Comtois comme on peut le lire dans tous les documents sur l’Histoire de la Franche-Comté. Alors, j’ai suggéré aux élus Bourguignons de boycotter la vache Montbéliarde en Bourgogne, c’est-à-dire que plus aucun éleveur de Bourgogne n’ait de vaches de race Montbéliarde ! Et là, les Francs-Comtois vont vite comprendre qu’ils ne sont plus chez eux en Bourgogne ! Ils vont moins faire les marioles ! »

Face à ce mouvement de rébellion bourguignon qui agite les plus hautes sphères politiques, les Francs-Comtois réagissent, à l’instar de Didier Contu, éleveur de Montbéliardes que nous avons rencontré dans le Haut-Doubs :

« S’ils veulent plus d’la Montbé’, j’bouffrai plus d’escargots. »

Et de compléter non sans ironie :

« J’aurais bien boycotté l’vin de Bourgogne, mais pour un Franc-Comtois, c’est comme si on lui coupait l’eau au robinet ! »

Une solution consensuelle semble donc très difficile à trouver …