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Aides sociales : le gouvernement lance le chèque « Survêtement social »

AIDES SOCIALES – Le Gouvernement vient de voter le principe d’un chèque « Survêtement social ». Il permet aux personnes bénéficiant d’aides sociales d’acheter un survêtement grâce à un chèque dédié.

Le Gouvernement vient de lancer le Chèque « Gouvernement social » pour aider les personnes les plus démunies à acheter des survêtements. (Crédit photo : ktoine)

Le chèque « Survêtement social » consiste en une aide financière à destination des personnes les plus démunies. Ce chèque personnel, d’un montant compris entre 50 et 100€ selon la situation sociale de chaque personne, est issu d’une proposition émanant de plusieurs maires de toute la France. Il permet aux personnes bénéficiant de minima sociaux d’acheter un survêtement.

Jean-Denis Gérard, rapporteur de cette proposition, nous explique l’idée de ce chèque « Survêtement social » :

« Le chèque ‘Survêtement social’ permet à chaque personne démunie de se procurer un survêtement, sans débourser un seul centime. Si on a choisi l’idée d’un survêtement et non d’autres vêtements, c’est parce qu’on a constaté qu’il s’agissait du vêtement de prédilection de cette catégorie de personnes.

Le chèque ‘Survêtement social’ constitue en une aide financière supplémentaire offerte à toutes les personnes touchant les minima sociaux. »

Jean-Denis Gérard tient en outre à affirmer que ce chèque survêtement ne vise pas à stigmatiser les personnes pauvres :

« L’objectif avec ce chèque n’est pas de stigmatiser les personnes dans le besoin en les enfermant dans un style vestimentaire où ils ne portent que des survêtements. C’est seulement une aide pour qu’ils s’achètent des vêtements qui leur conviennent. De plus, cela permet aux entreprises françaises qui fabriquent ces survêtements d’en produire davantage. Ainsi, on contribue à conforter l’emploi en France ! »

Pour savoir si vous pouvez bénéficier de ce chèque « survêtement social », et le cas échéant quel en serait le montant, un simulateur sera disponible sur le site du gouvernement d’ici fin février.

Une importante campagne de publicité ciblée va en outre se dérouler au début du mois de février afin d’informer toutes les personnes susceptibles de bénéficier du chèque « survêtement social ».

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Métier : journaliste créateur d’actualités (JCA)

METIER – En parcourant les annonces d’offres d’emploi, nous avons remarqué qu’un nouveau métier venait de faire son apparition. Il s’agit du métier de journaliste créateur d’actualités (J.C.A.). L’objectif consiste à créer des actualités afin que les médias d’information en continue aient des nouvelles actualités à donner fréquemment.

Nouveau Métier : journaliste créateur d’actualités (JCA)

Notre équipe de journalistes est tombée, en cette fin décembre, sur 1 annonce d’offre d’emploi pour le moins originale : celle de Journaliste Créateur d’Actualités (J.C.A.). En voici la reproduction :

Grand Média d’information en continue recherche journaliste créateur d’actualités (JCA).

Mission : créer et développer des actualités qui seront abordées dans les différentes éditions de notre média d’information en continue.

Qualités requises : les 4C : Créativité, Culture, Curiosité, (Sens de la) Communication

Diplôme requis : Bac +3 (Licence) minimum en Journalisme / Communication / Information

Ainsi, on comprend que cette annonce est destinée à embaucher un journaliste qui créera des actualités de toute pièce. En effet, les médias d’information en continue manquent cruellement d’actualités intéressantes lorsqu’il ne se passe pas d’événements dramatiques. D’ailleurs, ils constatent une perte d’audience qui peut mettre en péril leur santé financière. Or, il ne faut pas oublier que les médias d’information en continue répondent à des exigences économiques.

Ce métier de « Journaliste Créateur d’actualités » consiste donc quelque peu à « truquer » l’actualité, en la créant, afin que les médias puissent avoir des sujets à aborder à tout moment.

Cela va-t-il à l’encontre de la Charte d’Ethique Professionnelle des Journalistes adoptée en mars 2011 par le comité national du Syndicat National des Journalistes ? Loane Martin, journaliste spécialiste des médias, nous apporte quelques éléments de réponses :

« La charte de déontologie des journalistes ou charte d’éthique professionnelle des journalistes définit l’ensemble des règles à respecter lorsqu’on détient la carte de journaliste. Il est indiqué notamment que le journaliste ‘Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique’. En aucun cas il n’est fait état de la réalité de l’actualité. Si l’actualité n’existe pas, le journaliste a donc le droit de la créer. Néanmoins, dans cette actualité créée, il doit être vigilent car il doit ‘Refuser et combattre, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication’. Ainsi, le journaliste qui crée des actualités ne doit pas sombrer dans la communication. »

Quel type d’actualités un journaliste créateur d’actualités peut-il donc créer ? Selon Loane Martin :

« Le journaliste créateur d’actualités peut organiser lui-même des événements, des manifestations, mettre en exergue des choses anodines, etc. Il peut également soutenir les responsables culture et animation locaux à développer des projets, arguant du fait qu’il en créera des actualités et que ces projets auront donc un écho certain. »

En clair, le JCA est là non pas pour traiter une actualité, mais pour la créer ou la faire créer, depuis son origine. Ce qui facilite évidemment le travail journalistique puisqu’il n’y a pas d’informations à rechercher et vérifier : il suffit seulement de créer une actualité et de la publier : un gain de temps idéal pour les médias d’information en continue !

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Un multi-millionnaire qui perd son train de vie lance un appel au don

INSOLITE – Après que son entreprise a perdu près de 80% de sa marge bénéficiaire, un multi-millionnaire lance un appel aux dons afin de conserver son train de vie.

Jean-Paul Durand-Thier, le multi-millionaire qui lance un appel aux dons pour maintenir son train de vie.
Jean-Paul Durand-Thier, multi-millionnaire qui lance un appel aux dons pour maintenir son train de vie.

Jean-Paul Durand-Thier est gérant de la société « Herbis », multinationale spécialisée dans le commerce d’herbes médicinales. Suite à la perte de nombreux marchés à cause de l’arrivée de multiples concurrents, sa société ne lui permet plus de bénéficier du même train de vie qu’auparavant. En effet, sur les 150 millions de dollars de marge bénéficiaire opérés en 2015, cette marge se réduira à seulement 2 millions de dollars.

Ainsi, Jean-Paul Durand-Thier ne pourra plus bénéficier du même train de vie qu’auparavant puisqu’il devra réduire son salaire afin de maintenir les investissements nécessaires à son entreprise, ainsi qu’il l’explique dans le bilan financier 2016 prévisionnel qu’il a rendu public :

« Herbis a perdu en 2016 plus de 300 marchés, dont 143 marchés clés et 6 marchés en centaines m€. La marge bénéficiaire de la société connaîtra ainsi une chute de 150 millions de dollars à 2 millions de dollars. Cela impactera l’ensemble des primes des employés, dont celles des cadres supérieurs et dirigeants. »

Jean-Paul Durand-Thier, ne concevant pas une vie en dessous de son train de vie, lance alors un appel aux dons avec le descriptif suivant :

« Suite à une chute de mon salaire de 1,5 million de dollars par mois à seulement 540.000 €, mon train de vie actuel ne sera plus compatible avec mes finances. Eu égard à la détresse au sein de laquelle je me trouve, je lance un appel aux dons afin que mon train de vie puisse être assuré comme avant. Au-delà de mon avenir, c’est celui de millions de salariés que vous sauvez. »

Devant cette demande pour le moins osée, nous avons contacté Jean-Paul Durand-Thier et lui avons demandé quel argument il avançait afin que les internautes se mobilisent :

« Je suis très confiant quant aux dons des internautes. En effet, les internautes sont conscients qu’un chef de multinationale de ma prestance ne peut se permettre de baisser son train de vie au risque de voir ses affaires péricliter. Aussi, à la tête d’une multinationale de près de 350.000 salariés à travers le monde, sans compter nos sous-traitants, les internautes ont bien conscience du problème que cela poserait si ma multinationale venait à ne plus générer de marge bénéficiaire voire pire, si elle venait à mettre la clé sous la porte.

C’est donc logiquement que je demande aux internautes de m’aider à conserver mon train de vie actuel en compensant le manque à gagner dû à ma perte salariale. »

Afin de permettre à Jean-Paul Durand-Thier de conserver son train de vie, les internautes devront débourser au moins 960.000 € par mois. Mais J-P Durand-Thier rassure :

« Dès que Herbis générera à nouveau des bénéfices conséquents me permettant d’atteindre ou dépasser mon salaire actuel, je suspendrai l’appel aux dons. je suis quelqu’un d’honnête qui ne désire pas profiter de la gentillesse des internautes. »

Depuis que la cagnotte collaborative est en ligne, Jean-Paul Durand-Thier a déjà reçu 92.500€ en 13 jours …

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Astuce pour ne plus payer d’impôts légalement et gratuitement !

IMPOTS – Anthony O., 32 ans, payait plus de 3500€ d’impôts par an. Il a trouvé une astuce gratuite pour ne plus payer d’impôts en toute légalité !

Anthony O. a trouvé une astuce pour ne plus payer d'impôts gratuitement et légalement.
Anthony O. a trouvé une astuce pour ne plus payer d’impôts gratuitement et légalement.

Alors que de nombreux sites proposent des astuces pour ne plus payer d’impôts avec des investissements et autres placements dont la plupart sont à la limite de la légalité voire des arnaques, Anthony O. a trouvé l’astuce gratuite suprême pour ne plus payer d’impôts légalement et sans le moindre investissement !

Anthony O. est un jeune cadre travaillant dans une entreprise de vente de canapés Lyonnaise. Il paye plus de 4500€ d’impôts par an, tous impôts confondus (taxe foncière, taxe d’habitation et impôts sur le revenu). Aussi, face à ce montant très conséquent d’impôts, il s’est intéressé de près à tous les droits concernant les particuliers afin de limiter le montant de ses impôts, voire de ne plus en payer du tout :

« Le montant des impôts a un impact très négatif sur mon budget. J’ai parfois du mal à boucler les fins de mois. Alors je me suis renseigné sur les moyens légaux de diminution de mes impôts. »

Après plusieurs semaines de recherches dans les différents textes de lois, décisions judiciaires dont jurisprudence, code général des impôts, …, Anthony O. pensait avoir trouvé l’astuce pour ne plus payer d’impôts en toute légalité :

« Dans un premier temps, j’ai décidé d’envoyer un courrier en recommandé avec accusé de réception pour résilier mon ‘abonnement’ aux impôts, ‘abonnement’ qui est en tacite reconduction chaque année.

Malheureusement, 2 semaines plus tard, j’ai reçu un courrier du Centre des Impôts qui indiquait que mes impôts ne consistaient pas en un abonnement et qui m’a informé que j’allais ‘bénéficier’ d’un contrôle fiscal. »

Malgré cette déconvenue, Anthony O. avait une autre carte à jouer :

« Dans un second temps, j’ai décidé de faire valoir la loi Informatique et Libertés ; j’ai usé de mon droit de suppression de mes données personnelles, c’est-à-dire que j’ai demandé à ce que mes données personnelles ne fassent plus partie du fichier des impôts selon un courrier-type disponible sur le site de la CNIL … Et ça a marché ! »

En effet, les services des Impôts ont été contraints de supprimer le nom de Anthony Q. de leurs fichiers, ce qui fait qu’il ne reçoit plus ses avis d’imposition et qu’il n’a donc plus à payer aucun impôt !

Vous savez ce qu’il vous reste à faire …

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Après les trains Alstom dont elle n’a pas besoin, la France commande 10.000 « Smart »

ECONOMIE – Après la commande de trains dont l’Etat n’a pas besoin, le Gouvernement Français vient de commander 10.000 voitures « Smart » pour assurer l’avenir de l’entreprise d’Hambach.

Après les trains Alstom, l'Etat commande 10.000 Smart.
Après les trains Alstom, l’Etat commande 10.000 Smart.

Mardi 4 octobre, l’Etat Français a passé commande de plusieurs dizaines de TGV, dont elle n’aura pas besoin pour la plupart, afin de sauver le site Alstom de Belfort. Fort de cette commande, la direction d’Alstom envisage de reverser des bénéfices records à ses actionnaires grâce aux énormes marges bénéficiaires qui seront faites sur 10 ans.

En outre, prenant exemple sur ce qu’il s’est passé à Belfort, la société Smart d’Hambach a décidé d’opter pour la même stratégie. Alors que les 39 heures payées 37 étaient officiellement mises en place afin de sauver l’entreprise, la Direction a décidé de faire savoir qu’elle comptait désormais délocaliser son usine au Turkménistan. La réponse du Gouvernement a été immédiate : l’Etat Français va ainsi engager une dépense de 150 millions d’euros équivalente à la commande de 10.000 véhicules Smart. Mais le gouvernement se veut rassurant :

« Contrairement à Alstom, les voitures que nous allons commander à l’usine d’Hambach seront toutes utilisées. Il s’agira désormais des véhicules officiels du Gouvernement. Nous allons vendre l’intégralité de l’ancien parc automobile sur Leboncoin pour le remplacer par ces jolies Smart ! »

Par contre, les employés de Smart Hambach continueront à travailler 39 heures payées 37 :

« Les employés ne nous ont rien demandé, alors on ne fait rien pour eux » s’exclame le porte-parole du gouvernement.

Ainsi, si vous croisez une Smart accompagnée des forces de l’ordre, ce ne sera pas nécessairement un dangereux terroriste ou un chauffard dangereux, mais peut-être le Président de la République, un de ses ministres, un Ambassadeur, ou tout autre Haut Fonctionnaire !

Et si vous restez coincés devant un passage à niveau, c’est sûrement un TGV que le gouvernement ne savait pas où ranger …

 

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Des femmes moins bien payées pour une équité salariale hommes-femmes

SALAIRES – Alors que les inégalités salariales hommes-femmes persistent, le cabinet conseil « Egalitis », qui mène des études pour une équité salariale entre hommes et femmes, vient d’émettre des recommandations à l’attention du gouvernement pour un éventuel projet de loi.

Hommes, femmes : inégalités salariales
Hommes, femmes : des recommandations pour une équité salariale.

Les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent aujourd’hui encore, aussi bien dans le secteur privé que le secteur public. Outre ces inégalités salariales dès l’embauche, c’est également la revalorisation des salaires en cours de carrière qui pose problème. C’est pourquoi, le cabinet conseil « Egalitis » recommande à tous les hommes désireux d’avoir un salaire convenable d’éviter les métiers très féminisés.

Christian Lardonne, directeur du cabinet-conseil « Egalitis », nous explique :

« Les métiers très féminisés, aussi bien dans la fonction publique que dans le secteur privé, sont moins bien payés dès l’embauche. Cela est dû au fait que les métiers sont considérés comme féminins, donc moins importants.

Sans tabou, je l’affirme : cet argument se justifie pleinement puisque les femmes sont beaucoup moins performantes au travail, toujours à batifoler à droite à gauche, à parler de mode, de beauté, de leurs enfants, de leurs déconvenues familiales, et j’en passe ! Tout cela au détriment du travail évidemment. De plus, elles n’ont pas la même capacité de travail : elles n’ont ni l’endurance, ni le charisme, ni la force et encore moins le sérieux ou l’influence indispensables à l’exercice de tous les métiers à responsabilités que sont les métiers masculins.

L’équité salariale ne signifie pas l’égalité salariale, l’équité salariale c’est la justice salariale ; comme les femmes sont moins efficaces au travail, leur salaire doit demeurer moindre. C’est cela la véritable équité salariale ! »

Ainsi, Christian Lardonne conseille aux hommes d’éviter ces métiers :

« Les hommes ne doivent pas exercer un métier de femme ! En effet, ils méritent tous beaucoup mieux grâce à des postes à responsabilité qui leur sont officieusement réservés. Après, tant pis pour eux s’ils veulent accomplir ces métiers de femmes. Mais qu’ils ne viennent pas se plaindre : on ne va pas revaloriser les métiers féminins qui ne le méritent pas, dans le seul but de revaloriser les salaires des hommes. A chaque métier son sexe et donc son salaire ! »

Le cabinet de Christian Lardonne a d’ailleurs été mandaté par le gouvernement pour un éventuel projet de loi :

« A la lecture de nos nombreux rapports sur l’établissement d’une équité salariale entre hommes et femmes, le gouvernement nous a sollicités pour réaliser une étude objective avec des recommandations pour lutter contre les inégalités salariales hommes-femmes. »

Ainsi, fort de plusieurs années d’études en tout genre sur le sujet, Christian Lardonne va émettre les recommandations suivantes auprès du gouvernement, pour leur projet de loi :

  • Resexuer les métiers et établir un listing des métiers féminins, masculins et mixtes ;
  • Resexuer les filières d’études afin d’éviter que des métiers typiquement féminins ou masculins ne deviennent mixtes ;
  • Limiter les revalorisations salariales des métiers féminins au strict minimum et permettre une revalorisation salariale optimale des métiers masculins ;
  • Réserver (officieusement, en raison de la loi) 75% des postes à responsabilité (cadres) aux hommes ;
  • Féminiser la fonction publique (hormis les postes à responsabilité) afin de réduire les dépenses gouvernementales.

Cette dernière recommandation est d’ailleurs très stratégique selon Christian Lardonne :

« Féminiser la fonction publique et coupler cela à nos autres recommandations, permettra à l’Etat d’économiser près d’1 milliard d’euros par an selon nos estimations ! En effet, à cause des hommes, l’Etat est contraint de revaloriser les salaires. S’ils ne sont plus présents dans la fonction publique, ou s’ils demeurent marginaux, l’Etat pourra ne plus augmenter les salaires puisque cela ne se justifiera plus étant donné qu’il n’y aura que des femmes. Ainsi, ce sont de très sérieuses économies qui permettront de réduire par exemple les impôts. Bref, c’est un excellent coup économique (et politique) que je propose là. »

Si tout se passe bien, le projet de loi devrait être étudié dans le courant du mois de janvier 2017.

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Des bons de réduction pour ses impôts

ECONOMIE – Après les réductions d’impôts, le Ministère de l’Economie lance les bons de réduction pour faire diminuer ses impôts !

Bientôt des codes réduction pour déclarer ses revenus
Bientôt des codes réduction pour déclarer ses revenus !

Surfant sur la vague des bons de réductions, soldes et autres promotions qui rencontrent un succès toujours croissant, le ministère de l’Economie a décidé de créer une nouvelle case sur les déclarations de revenus dès 2018. Cette case intitulée « Code Réduction » sera dédiée aux bons de réduction. Ainsi, on pourra réduire le coût de ses impôts très simplement, comme l’explique l’économiste Marc Sarle :

« L’idée du gouvernement consiste à rendre la déclaration d’impôts plus attrayante pour les contribuables. Sous les conseils de certaines associations de consommateurs, ils ont développé l’idée de bons de réduction pour diminuer les impôts. C’est une stratégie qui va certes coûter de l’argent à l’Etat qui perdra une partie de ses rentrées d’argent. Mais ce procédé est très intelligent car, psychologiquement, les contribuables vont avoir l’impression de faire une bonne affaire alors même qu’ils sont en train de payer des impôts ! ».

Ainsi, au-delà de la stratégie marketing, chaque contribuable pourra saisir un bon de réduction pour faire diminuer le montant de ses impôts. Mais comment obtenir ces bons de réduction ?

« De nombreux bons de réduction seront diffusés sur le site Impots.gouv.fr, et seront donc accessibles à tous très facilement », explique Shirley Onidey, responsable communication de l’ « Asso. Conso. », à l’origine de cette idée.

« Si ce projet rencontre le succès escompté, on a déjà réfléchi à un principe d’impôts cash-back, c’est-à-dire qu’une partie des impôts payés sera reversée sous forme de réductions pour d’autres impôts. Quant aux soldes, cette idée n’est pas exclue. » complète Mme Onidey.

Selon nos informations, une cellule « Marketing » serait en cours de constitution au sein du ministère.

Youpi ! Compléter sa déclaration de revenus va devenir de plus en plus amusant !a