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[Science] Les meilleurs bricoleurs sont ceux qui se masturbent le plus !

SCIENCE – Une étude scientifique menée par l’Université Nationale de Taïwan vient de démontrer que les personnes les plus à l’aise dans le bricolage étaient celles qui se masturbaient le plus, hommes et femmes confondus.

Une étude scientifique vient de démontrer que plus on se masturbe, meilleur bricoleur on est !

On croyait jusqu’alors que l’esprit bricolage était en partie inné et en partie acquis à force de travail. En clair, que chacun naissait avec plus ou moins de talent de bricoleur et que ce talent se parfaisait tout au long de la vie à force de pratique.

Mais une étude scientifique menée par l’Université Nationale de Taïwan vient de donner davantage d’éléments sur les raisons du talent de certains bricoleurs. Ainsi, selon les conclusions de l’étude :

“Les meilleurs bricoleurs sont ceux qui pratiquent le plus la masturbation”.

Pour parvenir à cette conclusion, cette étude a porté sur un échantillon représentatif de 1500 personnes, tous âges et sexes confondus, partout à travers le monde :

“On s’est rendus compte que plus une personne se masturbait, plus elle était agile avec ses doigts. Et cette agilité est transférée inconsciemment et automatiquement dans tous les travaux de bricolage.”

Selon cette étude, se masturber permettrait donc de mieux maîtriser ses mains et ses doigts, et donc d’être plus minutieux, ce qui est une qualité indispensable lorsqu’on bricole. Toujours selon cette étude, les effets de la masturbation sur la qualité du bricolage seraient d’autant plus remarquables chez les femmes :

“La masturbation féminine demande beaucoup plus d’agilité, de douceur, de précision, de précaution. On a constaté que les femmes qui se masturbaient, pour une durée égale à celle des hommes, étaient plus agiles avec leurs doigts que ces derniers.”

Ainsi, si vous êtes doué(e) en bricolage, on sait désormais pourquoi petit(e) coquin(e) ! Par contre, si vous n’êtes vraiment pas habile et que vous vous dites que le bricolage n’est pas fait pour vous, peut-être devriez-vous davantage vous masturber ?

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Environnement

Retour du dahut dans les montagnes des Alpes, du Jura et des Vosges !

DAHUT – Le dahut, disparu depuis près de 6 ans des montagnes de l’Est de la France, semble être revenu. Plusieurs témoins attestent de sa présence dans les Alpes, les Vosges et le Jura. 

Du déclin à la disparition du dahut

Photo d’un dahut, prise par un appareil photo automatique détecteur de mouvement, près de Gerardmer (Vosges), le 26 novembre 2016 à 00h45.

Le dahut, cet animal fabuleux dont on parle tant et qui a été vu par de très rares personnes, avait disparu des montagnes de l’Est de la France, des Alpes, au sud, jusqu’aux Vosges, au nord, comme l’explique Christian Detat, garde-forestier dans les réserves naturelles “Savoie-Mont Blanc” :

“Lors des comptages des animaux sauvages, effectués en partenariat entre l’ONF, l’ONCFS et les Fédérations de Chasseurs, nous avons constaté que la population des dahuts avait terriblement chuté depuis 2003, pour complètement s’éteindre en 2010.”

Ainsi, de 200 dahuts recensés dans les Alpes, 50 dans le Jura et 30 dans les Vosges en 2003, on n’en comptait plus que 16 dans les Alpes, 2 dans le Jura et 3 dans les Vosges en 2009. En 2010, la population de dahuts avait complètement disparue.

Bien que le dahut soit une espèce protégée, la disparition massive semble due au braconnage, comme l’argumente Christian Detat :

“Un déclin aussi massif et rapide de l’espèce ne peut être dû qu’à deux facteurs : la maladie pandémique ou la chasse massive, qui constitue du braconnage puisque la chasse du dahut est prohibée en France depuis 1972. Or, nous n’avons détecté aucune trace de maladie susceptible de toucher les dahuts, d’autant plus que nous n’avons retrouvé aucun cadavre. Ainsi, c’est forcément le braconnage qui est la cause de ce déclin.

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Suite à nos enquêtes, nous nous sommes rendus compte que de nombreuses personnes incitaient leurs amis à partir à la chasse au dahut, car peu savaient que celle-ci est pourtant illégale ! C’est sûrement là que se trouve la cause de la disparition de cette espèce en 2010”.

Ce qui explique tant le succès de la chasse au dahut, c’est la valeur de la peau de cet animal, qui sert à fabriquer des chaussures de luxe. En effet, le cuir de dahut coûte jusqu’à 1500€ le cm² !

La réapparition inédite et surprenante du dahut

Depuis novembre 2016, de nombreux témoignages semblent faire état du retour du dahut dans toutes ces forêts de l’Est de la France. Ainsi 36 personnes déclarent avoir vu le dahut dans les forêts Alpines, 12 dans le Jura et 5 dans les Vosges.

“Ce retour du dahut ne peut être du qu’à une réintroduction massive. En effet, tant de déclarations concordantes en des lieux aussi divers et sur des zones aussi vastes nous font conclure que ce sont au minimum 20 dahuts qui écument les forêts de l’Est de la France, aussi bien dans les Alpes, le Jura que les Vosges.

Nous supposons qu’il s’agit d’une action d’une association écologiste qui a voulu nous montrer que le déclin d’une espèce n’était pas une fatalité. Ils ont sûrement du garder quelques spécimens de ces espèces avant leur disparition, les faire se reproduire en masse avant de les réintroduire”, nous confie Christian Detat.

L’union ONF-ONCFS vient d’ailleurs de lancer sur son site une page pour recenser toutes les déclarations de vue d’un dahut, afin d’estimer au plus près la population actuelle de cette espèce :

“Nous tenons à rappeler que cette espèce protégée est très fragile. Insistez bien pour ne jamais aller à la chasse au dahut : cela est interdit ! Toutefois, rien ne vous empêche de déclarer la vue d’un dahut sur notre site, voire de le photographier si vous en avez la possibilité ; nous constituons en effet une base de données de photos de dahuts afin de suivre leur évolution.”, tient à nous expliquer Christian Detat.

Et si vous avez la chance de croiser un dahut, chantez-lui une chanson douce, ainsi que l’explique le garde-chasse :

“Si vous voyez un dahut, chantez-lui une comptine douce : les douces mélodies  les font en effet dahuter, c’est-à-dire crier de plaisir ; le cri du dahut est si exceptionnel que ceux qui ont la chance de l’avoir entendu font état d’une plénitude de bien-être inégalée dans leur vie.”

Alors ne chassez pas le dahut, mais partez à sa recherche discrètement afin d’atteindre le Niagara de la plénitude !

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Environnement

Circulation alternée : la plaque à double immatriculation en Préfecture

POLLUTION – Pour faire face à la pollution, certaines villes mettent en place la circulation alternée. Aussi, certaines Préfectures ont décidé de permettre la double immatriculation des véhicules pour contrer le procédé contraignant de la circulation alternée. 

La plaque à double immatriculation : une alternative maline pour éviter la circulation alternée !

Lors de pics de pollutions, certaines villes instaurent la circulation alternée qui réserve la circulation aux plaques paires un jour et impaires l’autre jour. Aussi, afin d’éviter cette contrainte à certains conducteurs, des Préfectures ont décidé de permettre la double immatriculation d’un véhicule avec une plaque incluant à la fois un numéro pair et un numéro impair.

Coralie Vasseur, agent administratif responsable des immatriculations dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules), nous explique ce procédé :

“De nombreux conducteurs se plaignent de la mise en place de la circulation alternée, car cela est très contraignant, même si les transports en commun sont gratuits. Alors, on a décidé de proposer une alternative, dès l’immatriculation du véhicule. Il s’agit de proposer une double immatriculation lors de l’enregistrement des véhicules dans le SIV. Ainsi, même en cas de circulation alternée, le détenteur de cette carte grise double immatriculation peut toujours conduire !”

Mais cette double immatriculation, susceptible d’intéresser tout le monde, reste réservée aux personnes qui disposent d’importants moyens financiers :

“La double immatriculation des véhicules coûte 15.000€. Cet argent sert à racheter la ‘dette pollution’ de ces véhicules qui roulent tout le temps, malgré les interdictions qui s’imposent aux autres. C’est un procédé pour rétablir l’équité entre ceux qui ne peuvent rouler qu’une fois tous les 2 jours et contribuent ainsi à la lutte contre la pollution, et entre ceux qui peuvent rouler tout le temps et qui paient donc pour polluer”.

Le fameux principe pollueur-payeur, adopté par l’OCDE en 1972 et qui figure dans l’Acte unique européen signé en 1986, en exercice dans toute sa splendeur.

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Environnement

Ecologie – COP22 : la France a bénéficié de la “dérogation écologique de novembre-décembre”

ECOLOGIE – Durant la COP 22 qui s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, la France a demandé et a obtenu une dérogation écologique, pour l’ensemble des mois de novembre et de décembre, afin d’utiliser un maximum d’énergie sans que cela ne soit décompté de son quota carbone.

Dérogation "Novembre-Décembre" : durant 2 mois, l'empreinte écologique de la France n'est pas comptabilisée.
Dérogation “Novembre-Décembre” : durant 2 mois, l’empreinte écologique de la France n’est pas comptabilisée.

La COP 22 a eu lieu du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech. Durant cette conférence, la France a demandé à ce que son quota carbone ne soit pas décompté durant les mois de novembre et décembre, comme l’explique Caroline Malherbe, conseillère auprès du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable :

“La France a adressé une demande de dérogation écologique exceptionnelle afin que son quota carbone ne soit pas pris en compte pour les mois de novembre et décembre. Nous souhaitions en effet que ces 2 mois de fêtes de fin d’année permettent à tout un chacun de profiter des fêtes sans ressentir la culpabilité de polluer.”

Grâce à cette dérogation écologique, la France peut librement consommer de l’énergie et couper des arbres durant 2 mois :

“L’objectif consiste à ne pas pénaliser les personnes et les municipalités désireuses de mettre en place des illuminations de Noël. Ainsi, tout un chacun peut mettre autant de décorations de Noël – qui nécessitent une forte consommation d’énergie – qu’il le veut, sans avoir à se considérer comme un pollueur. En outre, une explosion du nombre de coupes de sapins a lieu lors du mois de Novembre ; encore une fois, cela permet de ne pas avoir à replanter autant de sapins que ceux qui ont été coupés.

Grâce à cette dérogation écologique, les Français peuvent conserver tout leur confort hivernal. Cela leur permet également de profiter pleinement des fêtes de fin d’année. Déculpabiliser les Français, leur faire perdre toute mauvaise conscience durant ces 2 mois, est garant d’un bien-être général dont chacun a bien besoin en ces temps difficiles” complète Caroline Malherbe.

Ainsi, c’est une importante dérogation aux forêts gérés durablement (sapins coupés et non renouvelés) et à l’empreinte écologique (consommation d’énergie non comptabilisée) qui permet à chaque Français de profiter pleinement des fêtes de fin d’année en étant non seulement déculpabilisé mais qui permet aussi à la France de ne pas être sanctionnée financièrement par la compensation carbone.

 

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Les animaux aussi ont des accents nationaux et régionaux !

ETHOLOGIE – L’éthologue britannique Edward Wincharls, après 15 ans d’étude, vient de confirmer qu’outre les humains, les animaux aussi prennent l’accent du lieu où ils vivent.

Les animaux ont des accents régionaux et nationaux !
Les animaux ont des accents régionaux et nationaux !

Edward Wincharls, surnommé “Big Shot”, est un ponte de l’éthologie moderne (étude du comportement des animaux sauvages et domestiques). Après avoir étudié pendant 30 ans le mouvement des éponges (animaux les plus anciens du monde, âgés de 760 millions d’année), il a décidé d’entreprendre l’étude du comportement des animaux domestiques, et tout particulièrement de la “voix” de ceux-ci :

“Le postulat précédent statuait que les cris des animaux étaient tous semblables pour une même espèce, à de très légères variantes inhérentes au développement biologique de chaque individu. Pour ma part, j’ai décidé d’interroger ce postulat en menant une étude éthologique sur le sujet.”

Pour mener à bien cette étude sur les accents des animaux, Edward Wincharls a parcouru 5 pays différents (1 sur chaque continent) et a étudié 5 espèces animales ;

“Pour une étude fiable, il m’a fallu comparer des mêmes espèces non seulement des lieux très divers (culture, climat, coutumes, environnement des animaux, etc.), d’où l’intérêt de parcourir les 5 continents, mais aussi d’étudier des espèces différentes pour vérifier que mes conclusions étaient valables sur tous les animaux domestiques”.

Ainsi, Edward Wincharls a porté son étude sur les animaux domestiqués suivants : des canaris, des chats, des chiens, des poissons rouges, des boas. Il a comparé les animaux au Royaume-Uni, au Mexique, au Japon, en Australie et en Afrique du Sud.

“Mes études inter-nationales ont prouvé que les animaux ont tous un ‘accent’ différent. J’ai alors décidé d’étudier les similitudes entre l’accent humain et l’accent animal. Grâce à des logiciels d’analyses audio, on est parvenu à prouver que les accents des humains étaient les mêmes que les accents des animaux”.

A la suite de ces études internationales, Edward Wincharls a décidé de faire une étude intranationale afin d’étudier les accents régionaux des animaux :

“J’ai usé du même procédé de recherche pour mener mon étude sur les accents régionaux des animaux. J’ai parcouru les 4 nations du Royaume-Uni et je suis parvenu aux mêmes conclusion : les animaux ont des accents.”

Edward Wincharls a par ailleurs constaté qu’à cause de ces accents, les animaux ont du mal à s’intégrer en cas de déménagement :

“J’ai étudié le cas du déménagement d’un chat, appelé Lorenz, du centre-ville de Bristol dans une maison à la périphérie de la forêt de Rostrevor. Equipé d’une caméra, j’ai étudié l’intégration de Lorenz vis-à-vis des autres animaux. Outre la notion de territoire que défendaient ses congénères déjà sur place, j’ai constaté que Lorenz n’est pas parvenu à se faire comprendre : son miaulement n’était pas compris !”

En effet, l’accent anglais (Bristol) et l’accent nord-irlandais très prononcé (Rostrevor) sont extrêmement différents et les humains eux-mêmes ont parfois du mal à se faire comprendre.

Ainsi, sachez que votre animal de compagnie a un accent et qu’il aura du mal à s’intégrer à cause de cela si vous veniez à déménager.

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Environnement

Une association écologiste propose de construire 1 éolienne pour 50 arbres abattus

ECOLOGIE – Le Nouveau Mouvement Ecologiste (NME) est une association écologiste qui préconise de construire une éolienne pour 50 arbres abattus. L’explication est simple : la construction de l’éolienne visa à combler la perte énergétique due à l’abattage d’arbres.

Pour lutter contre la déforestation, le Nouveau Mouvement Ecologiste propose de construire une éolienne tous les 50 arbres abattus.
Pour lutter contre la déforestation, le Nouveau Mouvement Ecologiste (NME) propose de construire 1 éolienne tous les 50 arbres abattus.

Le Nouveau Mouvement Ecologiste (NME) est une association écologiste très engagée dans le monde politique notamment. Cette association est née en septembre 2016 mais exerce déjà un lobby puissant au niveau des Etats Européens. Son ambitieux objectif consiste à “réfléchir aux problématiques écologiques pour proposer des réflexions et solutions consensuelles, concrètes, pertinentes et pérennes pour l’avenir de la planète”.

Ainsi, le NME vient de communiquer une idée qui se transformera peut-être en proposition de loi. Il s’agit de contraindre toute personne (particulier ou société) qui abat chaque 50 arbres (sur 1 an) à construire en échange une éolienne. Cette proposition se base sur une explication simple : la construction de l’éolienne vise à combler la perte énergétique due à l’abattage d’arbres, comme l’explique Eric Faure, porte-parole de l’association écologiste NME :

“L’abattage de 50 arbres représente une perte de puissance énergétique (ce qu’on appelle le bois énergie) non négligeable. C’est pourquoi nous proposons de combler cette perte énergétique par la construction d’une éolienne qui propose une source d’énergie renouvelable pour un développement durable”.

Cette proposition s’appliquerait aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels et aussi bien aux bois privés qu’aux forêts publiques :

“Qu’il s’agisse de particuliers ou de professionnels, que le bois soit privé ou public, la règle sera la même ! Et l’abattage d’arbres s’entend sur une période de 1 an” nous informe E. Faure

Quant à la construction et à la gestion de l’éolienne, elle sera à la charge de la personne ou de l’entreprise qui aura abattu les arbres. Toutefois, la moitié du montant reçu en échange de la production énergétique de l’éolienne devra être reversée aux collectivités locales :

“La construction et l’entretien de l’éolienne seront à la charge du particulier ou du professionnel. Il est à noter que selon les principes de l’obligation d’achat de l’électricité d’origine renouvelable (article 10 de la loi n°2000-108 du 10 février 2000), l’énergie sera rachetée au prix de 8,2 c€/kWh pendant 10 ans, puis entre 2,8 et 8,2 c€/kWh pendant 5 ans selon les sites. Toutefois, 50% de l’argent reçu par le propriétaire de l’éolienne devra être reversé aux collectivités locales (Mairie et/ou Communauté de communes).” précise E. Faure.

Grâce à cette proposition, le NME estime un gain de près de 55 millions d’euros par an pour l’ensemble des collectivités locales. En outre, cela induirait de développer massivement le parc éolien français de plus de 150.000 éoliennes :

“Pour ce qui est des éoliennes, elles devront être construites à la place des arbres abattus. En effet, la place nécessaire à la construction d’une éolienne correspond exactement à l’emplacement laissé libre par l’abattage des 50 arbres ! Et s’il n’y a pas assez de vent à cet emplacement pour qu’elle soit rentable, l’éolienne devra être rehaussée jusqu’à atteindre une altitude où la vitesse venteuse est convenable”. complète E. Faure.

Ainsi, si vous abattez plus de 50 arbres dans l’année, vous savez ce qu’il vous attend !

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Environnement

Véhicules électriques : construction de 8 centrales nucléaires pour mise en service en 2028

NUCLEAIRE – Lors du Salon Mondial de l’automobile de Paris, la Ministre de l’Environnement Ségolène Royal a expliqué vouloir faire de la voiture électrique une priorité. Cela nécessitera la construction de 8 centrales nucléaires de type EPR d’ici 2028.

Pour le développement du parc automobile électrique en France, 8 centrales nucléaires de type EPR sont envisagées à la construction en France.
Pour le développement du parc automobile électrique en France, 8 centrales nucléaires de type EPR sont envisagées à la construction en France.

La Ministre de  l’Environnement et des Transports Ségolène Royal s’est rendue samedi 1er octobre au Salon Mondial de l’Automobile à Paris où elle a déclaré que :

“La voiture électrique, la voiture à hydrogène, ça doit être maintenant une priorité, les constructeurs doivent baisser les prix et élargir leur gamme”

Aussi, afin de parvenir à gérer cette augmentation du parc automobile électrique, il est envisagé de construire 8 centrales nucléaires de type EPR en France, en plus de celle de Flamanville :

“Si, comme le désire Ségolène Royal, le parc automobile électrique doit se développer et détrôner les véhicules essence et diesel, il convient de produire davantage d’électricité. Or, en l’état actuel de nos productions, jamais nous ne pourrons assumer cette demande énergétique. C’est pourquoi nous avons constitué un dossier que nous avons remis au gouvernement afin d’assurer le plus rapidement possible la construction de 8 réacteurs pressurisés européens (EPR) sur le territoire.” explique Jean-Denis De Grozès, président de la Fédération Internationale du Nucléaire.

Ainsi, ces 8 EPR envisagés, en plus de celui en cours de construction à Flamanville, permettraient de répondre aux besoins énergétiques du pays, en considérant un parc automobile de 40 millions de véhicules électriques.

“Notre objectif est de parvenir à une autonomie électrique. Le nucléaire est le seul moyen de pouvoir assumer cette production énergétique aussi rapidement et efficacement afin de répondre aux besoins grandissants du pays” ajoute J-D De Grozès.

Ainsi, en plus de Flamanville, le projet EPR de Penly (Seine-Maritime) sera relancé en priorité avant de créer 7 autres EPR sur l’ensemble du territoire métropolitain :

“L’objectif est de finaliser très rapidement l’EPR de Flamanville. Puis, il nous faudra construire quasi simultanément ces 8 EPR, sachant que le projet de Penly est déjà bien avancé.”

Ainsi, il est prévu que ces 8 EPR soient pleinement fonctionnels d’ici 2028 :

“Ce délai de 2028 est impératif à tenir car il coïncidera vraisembablement avec un parc automobile constitué d’au moins 75% de véhicules électriques !”

Certes les véhicules électriques ne sont pas polluants à l’usage, mais qu’en est-il du coût de production et de recyclage des batteries ? Qu’en est-il de l’empreinte écologique sur la production de l’énergie électrique nécessaire à leur fonctionnement ?

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Environnement

Le célèbre Fort Boyard bientôt démoli ?

ENVIRONNEMENT – Le célèbre Fort Boyard, rendu populaire par les jeux télévisés qui s’y déroulent, est menacé de démolition après qu’une étude du Plan de Prévention des Risques Inondation a classé le Fort Boyard en Zone à Risque d’Inondation Optimal (ZRI-O).

Risque inondation : le Fort Boyard bientôt démoli ?
Risque inondation : le Fort Boyard bientôt démoli ?

La législation sur les zones inondables ne cesse de se renforcer suite aux nombreux événements climatiques dramatiques qui surviennent de plus en plus fréquemment en France. A ce titre, de nombreuses études sont entreprises afin d’établir des Atlas des Zones Inondables (AZI) et des Plans de Prévention des Risques Inondation (PPRI) précis.

En Charente-Maritime, une étude rendue public samedi 20 août 2016, dévoile notamment que le célèbre Fort Boyard est situé en “Zone à Risque Inondation Optimal” (ZRI-O). Aussi, pour éviter d’éventuels drames, il est préconisé la démolition pure et simple de ce lieu culte de Charente-Maritime, mondialement connu :

“On doit faire démolir toute construction située en ZRI-O (NDLR : zone à risque d’inondation optimal), ainsi que cela est indiqué dans tous les textes officiels en vigueur, à plus forte raison si ce bâtiment accueille du public. C’est pourquoi, dans notre rapport, nous préconisons sa démolition.”, explique Eric Roufasse, agent aux services de l’environnement et co-auteur du rapport.

La décision finale de démolition revient aux services de l’aménagement du territoire dépendant du ministère de l’environnement. Elle doit intervenir au plus tard sous 2 mois, sans quoi la décision de démolition est tacitement acceptée par ces services.

Si la décision de démolition est confirmée, alors la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes disposera de 10 mois pour assurer la destruction complète du Fort Boyard.

Si ce cas venait à se présenter, la région envisage la reconstruction du Fort Boyard “à l’identique, en banlieue de La Rochelle”.

Comment les fans de Fort Boyard vont-ils réagir à cette nouvelle ?

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Opération “Un glaçon pour un glacier”

ENVIRONNEMENT – Afin de limiter la fonte des glaciers, la nouvelle association écologiste “Glaciaction” invite tous les citoyens à contribuer à l’opération “Un glaçon pour un glacier”.

Un glaçon pour un glacier de Galciaction
“Un glaçon pour un glacier” : l’association Glaciaction invite tout le monde à contribuer.

Le réchauffement de la planète est une préoccupation écologique majeure depuis de nombreuses années déjà. Nombreuses sont les associations qui œuvrent en faveur de la limitation de ce réchauffement climatique. D’ailleurs, elles veulent mettre la pression sur les gouvernements, au-delà de leur engagement dans la COP21.

Ainsi, une nouvelle association vient d’être créée pour assurer tout particulièrement la protection des glaciers et la limitation de leur fonte  : l’association écologiste “Glaciaction”. Cette association, basée en Suisse, n’en demeure pas moins extrêmement active en France, en Italie et en Autriche notamment, avec déjà plus de 400 adhérents dont 150 en France.

L’association Glaciaction propose sa première action d’envergure avec l’opération “Un glaçon pour un glacier”. Timeo Galluzzo, secrétaire de l’association, nous explique ce dont il s’agit :

“L’opération ‘Un glaçon pour les glaciers’ est une opération qui vise à faire contribuer chaque personne pour limiter la fonte des glaciers. Il s’agit que chaque personne emmène un glaçon au niveau d’un glacier.”

Ainsi, si chacun emmène un glaçon, le glacier devrait se reconstituer progressivement.

Timeo Galluzzo refuse qu’on parle d’action symbolique :

“Cette opération est certes un grain de sable, mais à force de grains de sable, on parviendra à reconstituer les glaciers. L’objectif étant de parvenir a minima à ce que les glaciers ne reculent pas.”

Timeo Galluzzo envisage d’ailleurs davantage de succès à cette opération :

“L’opération est faite pour se dérouler toute l’année. Dès que quelqu’un veut emmener un glaçon, il doit pouvoir le faire. J’espère que nombreux sont ceux qui contribueront de multiples fois. Et si une personne veut emmener plusieurs glaçons à la fois, tant mieux ! Ainsi, j’ai l’espoir non seulement que les glaciers ne reculent pas, mais qu’en plus, on parvienne à reconstituer les glaciers d’il y a 1 à 2 décennies … voire plus !”

Face à cette idée très “ambitieuse”, l’équipe d’Actubis a décidé de ne plus mettre de glaçons dans ses apéritifs afin de les réserver à cette opération très engagée en faveur de la préservation de notre douce planète.

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Une nouvelle espèce de banane découverte : la Musapena

NATURE – Une découverte étonnante vient d’être faite dans une bananeraie de Guadeloupe en ce 31 juillet : une nouvelle espèce de bananes ressemblant à des pénis humains !

Musapena : nouvelle espèce de banane ressemblant à un phallus
Une nouvelle espèce de banane : la “Musapena”

Le 31 juillet 2016, des cueilleurs de bananes Guadeloupéens ont eu la surprise de découvrir des bananes un peu spéciales : épluchées, elles ressemblent étrangement à un phallus !

Des botanistes américains spécialisés dans l’étude de nouvelles espèces fruitières ont rapidement été dépêchés sur place. Ils assurent que ce n’est pas une supercherie et qu’une nouvelle espèce de banane vient véritablement de naître. Eu égard à sa forme, ils ont tout simplement baptisé cette espèce :la banane “Musapena” (“Musa” : nom scientifique de la banane ; “Pena” : je pense que vous aurez compris).

Selon les chercheurs, cette mutation de la banane pourrait s’expliquer comme suit :

Banane phallus
Une banane appétissante ?

“Les plantations de bananes de Guadeloupe & Martinique pratiquent depuis plusieurs années l’agroécologie (NDLR : méthodes de culture respectueuses de l’environnement). Ainsi, de très nombreux animaux élisent domicile dans les bananiers et s’y reproduisent. Le bananier se trouve alors perturbé par ces changements et ces reproductions incessantes d’oiseaux, insectes, lézards, escargots, chauve-souris et autres animaux. C’est pourquoi, les bananiers s’adaptent en développant un “esprit” sexuel. C’est ce qui fait émerger ce genre de bananes en forme de phallus.”

Temmy Gadoux, gérant d’une société d’export de fruits et légumes à Basse-Terre se frotte déjà les mains :

“La France Métropolitaine représente les 3/4 de nos exports de bananes. Comme en plus les Français et surtout les Françaises sont très coquins, il y a fort à parier que les commandes de bananes “Musapena” vont exploser ! C’est pourquoi nous avons décidé de les vendre 2 à 3 fois plus chères. D’ailleurs, un célèbre site de vente par correspondance de vêtements et accessoires coquins nous a fait savoir qu’il était intéressé par cette banane …”

Le business de la banane a donc de beaux jours devant lui.

Quant à ceux qui voudront manger cette espèce de bananes, nous leur conseillons de la couper avant, quoique cela peut entraîner des scènes assez … cocasses 🙂