BACCALAURÉAT – Alors que le nombre de mentions explose au baccalauréat année après année et que de nombreux candidats obtiennent des moyennes supérieures à 20, Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’Education Nationale, et Florence Robine, directrice générale de la DGESCO, ont décidé de mettre en place une nouvelle mention à compter du baccalauréat de juin 2018. Ainsi, les élèves obtenant plus de 20/20, obtiendront la mention “Exceptionnel”.
Juin 2018 : une nouvelle mention “Exceptionnel” fera son apparition sur les diplômes des baccalauréats.
Les débats sont intenses quant à la valeur actuelle du baccalauréat face au nombre très important de lauréats, aux nombreuses mentions obtenues et au nombre de plus en plus élevé de moyennes supérieures à 20.
Mais loin de ces polémiques sur un éventuel baccalauréat dévalorisé, la ministre de l’Education Nationale Najat Vallaud Belkacem, et la directrice générale de la DGESCO Florence Robine, ont conjointement décidé de valoriser d’autant plus les élèves obtenant une moyenne supérieure à 20. Ainsi, elles ont décidé de créer une nouvelle mention : la mention “Exceptionnel”. Il y aura donc 4 mentions possibles au baccalauréat, à partir de la session de juin 2018, comme cela est indiqué dans un document qui nous a été communiqué en exclusivité. En voici un extrait avant les modifications officiels qui seront apportées au Code de l’Education d’ici 1 an :
“A compter de la session de juin 2018 des baccalauréats généraux, technologiques et professionnels, une nouvelle mention “Exceptionnel” fera son apparition.[…]
Les mentions ne sont attribuées qu’aux candidats obtenant le baccalauréat à l’issue du premier groupe d’épreuves, en fonction de la moyenne obtenue :
mention “Assez bien (AB)” : moyenne égale ou supérieure à 12 et inférieure à 14
mention “Bien (B)” : moyenne égale ou supérieure à 14, et inférieure à 16
mention “Très Bien (TB)” : moyenne égale ou supérieure à 16, et inférieure à 20
mention “Exceptionnel (E)” : moyenne égale ou supérieure à 20″
Najat Vallaud Belkacem insiste sur l’intérêt de cette nouvelle mention :
“Il faut valoriser les élèves qui font preuve de capacités, connaissances et compétences particulières ; de ceux qui s’engagent pleinement dans des activités complémentaires aux enseignements obligatoires. Obtenir plus de 20/20 au baccalauréat n’est pas dû au hasard : c’est le fruit d’un travail intense, sérieux et régulier. […]
Les élèves ayant le plus de facilités ne doivent pas se laisser aller à une mention “Très Bien” que certains peuvent obtenir facilement. L’objectif étant de pousser toujours plus loin tous les élèves, l’idée d’une nouvelle mention “Exceptionnel” est là pour les y inciter, et surtout les valoriser.”
Florence Robine quant à elle complète l’intérêt d’une telle mention :
“Grâce à la mention “Exceptionnel”, les élèves pourront prétendre à entrer en priorité dans n’importe quelle université publique.”
Après cette mention “Exceptionnel (E)”, va-t-il y avoir une mention “Génie” pour ceux ayant obtenu plus de 22/20 ?
INSOLITE – Annie S., skipper bretonne, est partie en mer le 05 avril 2015. Partie hétérosexuelle et relativement enrobée, elle est revenue 3 mois plus tard, mince mais aussi, au grand désarroi de son mari et de ses enfants, homosexuelle.
A cause de quiproquos lors d’une excursion en mer, Annie S. perd énormément de poids et révèle son homosexualité.
Annie S. est une skipper bretonne passionnée par la mer. Partie avec son trimaran le 05 avril 2015, elle est revenue trois mois plus tard. Malheureusement pour son mari et ses enfants, Annie, d’hétérosexuelle est devenue homosexuelle. Mais le changement ne s’arrête pas là, puisque d’enrobée elle est revenue très mince. Un changement qui a surpris tout le monde dans son entourage et qui laisse toute sa famille dans le questionnement. Louis, son mari nous explique :
“Annie S. est une skipper passionnée. Elle part très souvent en mer pour des périodes plus ou moins longues. Généralement, elle part toute seule. Là, elle est partie avec sa meilleure amie, Céline. C’était prévu pour 3 mois d’excursion avec son trimaran. […]
Mais à la différence des autres fois, lorsqu’elle est revenue, je ne l’ai pas reconnue : elle avait perdu au moins 30kg ! Je me suis dit que c’était une très agréable surprise même si je me posais des questions sur sa santé. Mais elle paraissait en pleine forme, arborant un magnifique sourire. Mais alors que j’allais pour l’embrasser, elle m’a repoussé. Ce n’est qu’en rentrant chez nous qu’elle m’a annoncé qu’elle était devenue homosexuelle. J’étais sur le cul !”
Nous avons donc demandé plus d’explications à Annie concernant ces deux changements radicaux :
“Je suis partie avec ma meilleure amie Céline, en tout bien tout honneur. Puis quelques jours après notre départ, elle m’a demandé de toute urgence de virer de bord. Sauf que j’ai interprété ‘virer de bord’ de manière sexuelle. Je me suis donc précipité sur elle pour l’embrasser. Et là, je me suis découvert une nouvelle ‘moi’. J’ai compris qu’en mettant les voiles, je les mettais aussi sur ma vie.
Après, Céline m’a dit qu’on allait trop de conserve toutes les deux … J’avais compris qu’elle disait qu’on avait trop de conserves, donc j’en ai balancées en mer … Et il ne nous est pas resté assez à manger pour le 3ème mois avant le retour, donc toutes les deux, on a perdu un poids phénoménal !
Quand on est revenus, j’étais en nage et dans un état de vieille baderne. J’ai dû ma planche de salut à Céline qui a réussi à me faire revenir les pieds sur terre pour annoncer la vérité à mon mari. On s’était fourré dans une sacrée galère, mais maintenant qu’on est du même bord, la vie bat son plein !”
Quant à Louis, il reste décontenancé :
“Me faire remplacer par quelqu’un est une chose. Voir ma femme changer de bord après tout ce qu’on avait construit … c’est d’autant plus difficile à accepter”
Cette histoire insolite, faite de quiproquos, révèle pourtant une réalité : il apparaît que 3 % des français (sondage IFOP de 2011) se définissent comme homosexuels, alors qu’il y en aurait en réalité entre 6 et 9%. Et parmi eux, il y en a beaucoup qui sont en situation de couple hétérosexuel…
Et pour les hétéros qui nous lisent, êtes-vous sûr de votre hétérosexualité ? Et de votre conjoint(e) ? Car selon de nombreux sexologues, une sexualité n’est jamais définitive…
ECOLOGIE – Dans un souci écologique, l’association “Vert de 20” vient d’écrire un communiqué à l’attention des organisateurs du Tour de France et des différentes équipes cyclistes engagées, afin d’informer les coureurs cyclistes qu’ils ne devaient plus lancer les bidons.
Bientôt, chaque bidon sera strictement compté. Interdiction de les jeter, il faudra les réutiliser !
Les lancers de bidons par les coureurs cyclistes sont très fréquents durant le Tour de France. De nombreuses personnes se précipitent alors pour les récupérer. Mais une association veut interdire cette pratique :
“dans un souci écologique. Il faut réutiliser ces bidons et non les multiplier en les lançant quand ils sont vides !”
Le communiqué, publié par l’association “Vert de 20”, a été transmis aux organisateurs du Tour de France ainsi qu’à l’ensemble des équipes cyclistes engagées. En voici une copie partielle :
“L’écologie est au cœur des préoccupations du pays. Il est donc indispensable que les coureurs cyclistes montrent l’exemple, à plus forte raison lors d’une des plus grandes manifestation sportive au monde. C’est pourquoinotre association réclame l’interdiction aux coureurs cyclistes de lancer les bidons”
Ainsi, vous n’aurez plus l’espoir de courir après les bidons : les coureurs cyclistes seront amenés à les rendre.
Pour s’assurer que les équipes réutilisent bien les mêmes bidons, un contrôle serait établi par l’association et chaque bidon sera numéroté et tagué au début du Tour de France. Puis un bilan sera fait à la fin. M. Lagache, porte-parole de l’association explique :
“Certes, cela demande du travail de gérer les bidons. Mais ce petit geste marque l’engagement de toute une nation et cela présente un impact non négligeable sur les pratiques des gens.”
L’association des collectionneurs de bidons et musettes cyclistes (ACBMC) a réagi dans un communiqué publié sur Facebook :
“Il est inadmissible que les coureurs n’aient plus le droit de jeter les bidons ! Cela faisait partie du folklore de cette compétition sportive. Heureusement, l’association a oublié de mentionner les musettes !”
S’il n’y a plus de lancer de bidons, c’est le Tour de France lui-même qui risque de devenir bidon …
VOCABULAIRE – D’ici 2020, plus aucun anglicisme ne pourrait figurer dans le dictionnaire. En cause, une volonté de l'”Association des Mots” de tous les supprimer pour les remplacer par des mots aux racines françaises.
La fin des anglicismes d’ici 2020 en France ?
L'”Association des Mots” vient de faire savoir son intention d’offrir une nouvelle qualité éditoriale aux futurs dictionnaires. Cette association de “défense de la langue française” envisage de supprimer tous les termes d’origines étrangères et notamment les anglicismes qui parsèment le dictionnaire :
“De nombreux mots de langues étrangères constituent une part importante de notre dictionnaire. Nous souhaitons remplacer ces mots par des termes aux racines bien françaises.”
Ainsi, nous n’aurons bientôt plus dans nos dictionnaires des noms communs comme “Week-end”, “Light”, “Crash”, “Sponsor”, et des centaines d’autres encore.
Cette suppression se fera toutefois progressivement :
“Nous envisageons de supprimer une centaine de mots par an du dictionnaire. Nous allons commencer par tous les anglicismes puis nous continuerons avec les autres termes d’origine étrangère”.
Il est prévu que 100% des anglicismes et 80% des termes d’origine étrangère soient supprimés d’ici 2020 du dictionnaire.
Quant à la richesse culturelle de ces mots voyageurs :
“Nous défendons la culture française et non le multiculturalisme. Nous défendons la langue française afin qu’elle ne se fasse pas supplanter par d’autres langues. “
Afin de remplacer tous ces termes, l'”association des mots” envisage un concours de grande ampleur prenant exemple sur le concours “Speakons français” de RFI.
RELIGION – Mohammed Yaya, président de l’association “Maures Maroc”, dépose plainte contre le groupe Reckitt Benckiser qui, selon lui, salirait le nom des Maures à cause de sa marque “Saint Marc”.
La lessive Saint Marc, attaquée par les Maures, va-t-elle bientôt disparaître ?
Les Maures sont un peuple vivant principalement en Mauritanie, au Sahara marocain ainsi que dans la partie occidentale des régions nord du Mali. Mohammed Yaya, président de l’association “Maures Maroc” a décidé de déposer plainte contre Reckitt Benckiser Group, diffuseur notamment de la lessive Saint Marc. Selon lui, ce nom de lessive est une provocation grave contre son peuple.
Originellement le terme de “Maure” est synonyme de Musulman, après les conquêtes arabo-musulmanes du VIIe siècle. Aussi, Mohammed Yaya se plaint de :
“La quasi homophonie de Maure et de Marc (ndlr : on ne prononce pas le C). Et avoir accolé Saint devant Saint Marc pour faire référence à cet évangéliste chrétien est bien une provocation à l’encontre de l’Islam”.
Plusieurs associations corses ont décidé de se porter partie civile, car le drapeau de cette région française représente une tête de Maure.
Mohammed Yaya se plaint d’autant plus que :
“Sur les emballages Saint Marc, on voit un ange sensé symbolisé ce saint. Mais ils se moquent de nous !
Imaginez si nous, musulmans, on créait une marque représentant Mahomet et dont le nom porterait atteinte à la religion catholique ! Imaginez la levée de boucliers et les insultes !”
Alors, qui des Maures ou de Saint Marc aura les faveurs des dieux ?
Quant au fabricant de la marque “Saint Môret” (groupe Bongrain), il va suivre avec attention ce procès qui risque par ricochet de le toucher également … Ça n’a pas fini de faire tout un fromage !
RELIGION – Un descendant direct du prophète de l’Islam Mahomet, Ariel H., va porter plainte pour diffamation de son aïeul à l’encontre de Daesh. Selon lui : “Daesh salit Mahomet, alors je dépose plainte pour nettoyer son nom” !
Ariel H., descendant direct de Mahomet, veut lessiver Daesh pour nettoyer l’honneur de sa famille.
Ariel H. est un homme politique local reconnu à Dubaï comme descendant direct de Mahomet, prophète de l’Islam. Il a décidé de déposer plainte contre Daesh pour diffamation de son aïeul :
“Daesh exploite la religion pour colporter rumeurs et fausses vérités. J’ai décidé de rétablir le nom de mon aïeul. C’est la raison pour laquelle je dépose plainte contre Daesh.”
Par la voix de son avocat, maître Gama, Ariel H. fait savoir que :
“Ce combat contre Daesh m’entraîne sur une pente savonneuse. Je sais que la bataille va être longue. J’espère seulement faire le ménage dans les villes occupées par Daesh. L’objectif étant bien de nettoyer l’honneur de ma famille. L’islam n’a rien à voir avec l’islamisme. Qu’on n’utilise plus le nom de Mahomet comme adoucissant les discours extrêmistes !”
Le combat risque d’être long, d’autant que des avocats rattachés officieusement à l’Etat Islamique tentent de classer cette affaire par tous les moyens.
La France, par l’intermédiaire de la ministre de l’écologie Ségolène Royal, a salué le :
“Courageux combat contre cet ennemi qui nuit au développement durable du Proche-Orient. Que cette grande lessive rende cette zone plus blanche que blanche pour un environnement sain !”
Selon un journaliste spécialiste en géopolitique du “Canard Déchaîné” (journal satirique thaïlandais parodiant le journal satirique français “Le Canard Enchaîné”) :
“Il s’agit d’un combat de longue haleine. Cette petite dose nettoiera quelque peu la zone, mais la tâche va être longue et rude.”
Même si la tâche est longue, il restera toujours de nombreuses taches …
RESEAUX SOCIAUX – Les réseaux sociaux, mal utilisés, recèlent de dangers. Tom A., jeune homme de 22 ans, s’est vu usurper non seulement son identité, mais également sa vie réelle à cause des milliers d’informations personnelles qu’il a communiquées sur Facebook.
Tom A. : enlevé et séquestré, il se fait voler 6 mois de sa vie à cause de Facebook !
Tom A. est un jeune homme de 22 ans vivant dans la région Lyonnaise. Il s’est inscrit sur de nombreux réseaux sociaux, et notamment Facebook dès 2008 (il avait alors 15 ans). Dès son inscription, il a commencé à raconter toute sa vie. Tout d’abord sa vie au collège, puis au lycée, puis sa recherche d’emploi et son premier job. Mais il ne racontait pas seulement sa vie professionnelle puisqu’il détaillait jour après jour l’intégralité de sa vie personnelle.
Tom A. a ainsi alimenté un compte Facebook riche aujourd’hui (son compte est actuellement suspendu) de plus de 10.000 contributions texte (en moyenne 4 par jour), de près de 1.500 photos et environ 220 vidéos. Tom A. a ainsi complètement relaté sa vie sur Internet, de sorte qu’on savait tout sur lui. Cela est d’autant plus grave qu’il avait laissé son profil totalement public !
Face à cette porte ouverte aux dangers laissée par Tom A., un individu a fait une exploitation de l’intégralité de ces données, pour usurper l’identité de Tom. Ce dernier nous explique :
“Au mois de novembre 2013, j’ai découvert que quelqu’un se faisait passer pour moi. Je recevais des commandes que je n’avais pas passées, je recevais des réponses à des mails que je n’avais jamais envoyés et plein d’autres choses encore. Jour après jour, ça devenait de pire en pire, alors j’ai décidé de porter plainte le 20 novembre 2013. Les policiers m’ont conseillé de fermer temporairement mes comptes sur les réseaux sociaux. C’est ce que j’ai fait. Tout s’est alors arrêté.”
Tom A. se croit alors tranquille, et rouvre son compte Facebook notamment, à la fin du mois de décembre 2013. Mais les problèmes se font de plus en plus graves :
“En Juillet 2014, les ennuis ont recommencé. Mais c’était largement pire puisque je recevais des lettres de tribunaux et d’huissiers pour des délits que je n’avais pas commis. Je suis retourné déposer plainte. Et là encore ça s’est arrêté”.
Tom A. recrée alors un nouveau compte en septembre 2014, qu’il protège tant bien que mal :
“J’avais créé un tout nouveau compte, bien protégé, et dont les publications n’étaient accessibles qu’à mes amis. Le problème est que j’avais des milliers d’amis, dont plein que je ne connaissais pas”.
En effet, parmi ses “amis” se cachait une personne mal intentionnée (vraisemblablement celle qui avait déjà volé l’identité de Tom), qui cette fois ira beaucoup plus loin en volant la vie réelle de Tom A. Celui-ci, fébrile, nous raconte :
“Le jeudi 4 décembre, vers 22 heures, quelqu’un frappe à la porte de mon appartement. J’ouvre et … je me fais kidnapper ! On m’emmène je ne sais pas trop où et je reste enfermé durant près de 6 mois sans que personne ne vienne me chercher ! C’était terrifiant, j’avais faim, on m’insultait, je ne voyais pas la lumière du jour, …”
Si personne ne cherche Tom A., c’est qu’un usurpateur incarne sa vie : il s’installe dans son appartement, porte les mêmes vêtements, arbore le même style, etc. Les policiers n’en revenaient pas tant les 2 personnes se ressemblaient :
“L’usurpateur de Tom A. ressemblaient comme deux gouttes d’eau à Tom A. On comprend pourquoi tout le monde s’est laissé berner ! Un embonpoint, un comportement semblable, les mêmes vêtements, tout était pareil. “
En effet, l’usurpateur de Tom A. va au travail de Tom, fais les courses au même endroit, va à la banque en utilisant les comptes de Tom, rencontre les mêmes amis, etc.
Martial Ba, policier enquêteur sur les délits numériques, nous explique ce qu’il s’est passé :
“Tom A. avait un très gros défaut : tout publier sur Internet. Pourtant, il a eu 2 avertissements avec les usurpations d’identité dont il avait déjà été victime. Mais il a continué à donner des informations sur sa vie privée, sa vie professionnelle, sa vie sentimentale, bref tout ce qui permet à quelqu’un de connaître toute sa vie dans les moindres détails.
Dans cette affaire, l’usurpateur a flairé le bon filon. Il allait faire encore plus fort qu’usurper simplement l’identité de Tom A. sur internet ; il allait carrément incarner sa propre vie ! Cela a été très facile pour lui : il connaissait les moindres habitudes de Tom A. et il a pu se grimer exactement comme lui et adopter le même comportement grâce aux photos et vidéos que Tom publiait.”
Ce n’est qu’au mois de juin 2015 que l’usurpateur éveille les premiers soupçons, comme nous l’explique le policier Martial Ba :
“Au mois de février 2015, la mère de Tom A. nous avait signalé que son fils ne répondait plus ni au téléphone, ni chez lui. Mais comme notre enquête prouvait qu’il n’avait pas disparu, nous ne nous sommes pas posés d’autres questions et avons classé cette affaire immédiatement.
Mais plus tard, l’usurpateur commençait à éveiller les soupçons ailleurs : son compte en banque devenait débiteur de plusieurs centaines d’euros et le faux Tom se faisait très pressant auprès de ‘son’ employeur pour avoir des avances sur salaire conséquentes. C’est cet employeur qui nous a contactés pour nous signaler sa crainte face à l’attitude de plus en plus virulente de celui qu’il croyait Tom A.
Alors on a ouvert une enquête et on a découvert des mouvements de fonds financiers très louches : l’ensemble des fonds partait au Cameroun. Petit à petit, on s’est mis à douter de la véritable identité de cet usurpateur. On l’a donc convoqué et on s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas de Tom A. mais d’un usurpateur.
Ce qui nous a surpris, c’était son aplomb. Même face à l’évidence, il maintenait qu’il était Tom A. !”
Le lendemain, le vrai Tom A. est retrouvé dans une maison abandonnée à 30 km de Lyon.
L’usurpateur est actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, en attendant son procès qui aura lieu d’ici 3 mois. Il risque jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende pour usurpation d’identité, et jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle pour enlèvement et séquestration.
Alors, pour éviter un destin à la Tom A., protégez vos comptes sur les réseaux sociaux !
SANTE – Les professeurs de l’Education Nationale n’ont pas de visite médicale obligatoire. Officiellement pour des raisons de recrutement de médecins, il s’agirait en fait d’une solution pour éviter la mise en arrêt maladie d’au moins 13% des professeurs en activité !
Michèle Bouboule : “S’il n’y a pas de visite préventive chez les enseignants, c’est pour éviter qu’ils ne soient pour une grande majorité en arrêt maladie !”
Les enseignants de l’Education Nationale n’ont pas de visite médicale obligatoire autre que celle de l’entrée dans le métier. En effet, il y a beaucoup trop peu de médecins du travail pour ces fonctionnaires. Ils ne travaillent alors qu’à la demande des personnels qui souhaitent avoir une visite.
Mais au-delà de cet aspect purement technique, la véritable raison de l’absence de visite médicale tiendrait au fait que les arrêts maladie prononcés seraient trop nombreux, nous confie Michèle Bouboule, infirmière à la médecine préventive dans la région de Limoges :
“Pour avoir vu de nombreux enseignants et d’après les statistiques, il serait très malvenu de procéder à des visites préventives systématiques chez les enseignants. Selon une étude de chercheurs Niçois, 13% d’entre eux sont en état de déprime, 25% sont en limite de burn-out et 38% ont développé un état de stress permanent. Pour les 24% restants, la moitié a développé diverses pathologies. Ainsi, si on leur faisait une visite préventive, on devrait mettre en arrêt maladie au moins 13% d’entre eux pour une durée plus ou moins longue et au moins 50% d’entre eux pour un arrêt temporaire de 1 à 3 jours. Autant dire que les écoles, collèges et lycées seraient vidés !”
Ainsi, la véritable raison de cette absence de visites médicales tiendrait aux nombreuses maladies et pathologies qui touchent quasiment tous les enseignants. De fait, les établissements scolaires seraient vidés quotidiennement d’une grande part des personnels.
Michèle Bouboule complète :
“Constater que toutes ces pathologies voire maladies ont été développées dans l’exercice du métier d’enseignant serait dramatique. Déjà que le métier ne fait plus rêver, je vous laisse imaginer les conséquences !”
Nous avons interrogé Stéphane Durand, professeur d’EPS dans un lycée de Tours :
“L’absence de visite médicale ? C’est pas un souci. Il suffit de bien s’échauffer et tout va bien. Après, y aura toujours des grincheux chez mes collègues pour se plaindre de bobos, de ras-le-bol ou autres. Mais c’est juste des chochottes. S’ils faisaient du sport, ils n’auraient pas tous ces problèmes. Donc les visites médicales sont bien inutiles ! Qu’ils conservent l’argent de l’Etat pour acheter du matériel sportif.”
Mais Sylviane Hurbi, professeure de SVT dans un collège parisien ne partage pas le même avis :
“La visite médicale est indispensable, à plus forte raison pour des personnels côtoyant quotidiennement de nombreux enfants et jeunes.”
Michèle Bouboule a toutefois une solution pour résoudre ce problème :
“Il faudrait mettre les visites préventives au début des vacances scolaires. Ainsi, on pourrait prononcer des arrêts maladie durant les vacances scolaires. Pas d’absence et problèmes résolus !”
Les enseignants, un corps (en forme ?) à part de l’Etat ?
TELEVISION – Dans TPMP, aucune improvisation ! Cyril Hanouna, réputé pour sa joie de vivre et sa franchise vient de faire une révélation au journal people Tunisien “Jet Set Mag’Vision” publié le 26/06/2015. Dans Touche Pas à Mon Poste (TPMP), toutes ses blagues sont écrites par la production et tous les événements et changements de programmes dans l’émission sont prémédités.
Cyril Hanouna est-il un faux comique ?
“Touche Pas à Mon Poste ! (TPMP)” est une émission phare de la chaîne de la TNT “D8”. Chaque soir de la semaine, cette émission rassemble entre 1 et 1,5 millions de téléspectateurs. Cette émission sur l’actualité TV/Médias est animée par Cyril Hanouna, animateur très apprécié pour sa joie de vivre et son côté “décalé”.
Aussi, on a pu lire une longue interview de Cyril Hanouna réalisée par le journal people Tunisien “Jet Set Mag’Vision” publiée le vendredi 26 juin 2015. Et dans cette interview, de nombreuses révélations sur l’émission TV à succès qu’il anime : “Touche Pas à Mon Poste !”.
De nombreux moments de l’émission de TPMP semblent improvisés et les chroniqueurs se plaignent fréquemment que le conducteur (déroulé de l’émission) n’est pas respecté. Mais Cyril Hanouna rétablit la vérité :
“Dans TPMP, aucune de mes vannes ou de celles des chroniqueurs n’est improvisée. En fait, je prépare chaque émission durant 6 à 7 heures pour savoir dans les moindres détails ce qu’il va se passer. Et je demande à la production d’écrire toutes les blagues et les vannes en n’oubliant pas de bien indiquer dans le conducteur qui doit les dire et quand. Ensuite, toute l’équipe s’entraîne à les dire comme si on improvisait. Mais en fait, tout est écrit d’avance. C’est un jeu d’acteur difficile, mais maintenant, on le maîtrise ; la preuve, personne ne perçoit l’imposant travail accompli !
D’ailleurs, j’interdis à mes chroniqueurs d’intervenir sans que je ne sache au préalable ce qu’ils ont l’intention de dire. Ce n’est pas de la censure, juste du contrôle pour éviter que TPMP ne devienne n’importe quoi.”
Quant à sa bonne humeur proche de la folie tant appréciée par ses fans :
“Je joue un rôle dans TPMP. Dans la vie, certes je suis heureux et jovial, mais je ne suis pas aussi fou que sur le plateau. Dès que j’arrive sur le plateau de TPMP, j’incarne un personnage complètement déjanté qui ne me ressemble pas du tout dans la vie réelle. C’est ça la télévision, c’est ce que les téléspectateurs attendent, donc c’est ce que je leur offre.”
Concernant les perturbations fréquentes que connait le programme avec des improvisations, des chroniques oubliées ou qui durent 5 fois plus de temps que prévu, Cyril Hanouna explique :
“Tout cela est bien évidemment prévu d’avance ! On fait souvent croire qu’on ne gère plus le programme et que c’est n’importe quoi. Mais c’est loin d’être le cas. On ne peut pas se permettre, dans une émission professionnelle comme la nôtre, de laisser place à l’improvisation, c’est trop dangereux !
Je suis ravi de voir que les téléspectateurs y croient !”
Quant au succès de l’émission, Cyril Hanouna s’en réjouit fièrement :
“Evidemment que cette émission connaît le succès. Je m’investis beaucoup dans cette émission et je suis très charismatique. Je suis un excellent comédien. Et je peux vous dire que je ne m’amuse pas tant que ça à l’animer. C’est très dur de toujours faire semblant d’être complètement taré. C’est usant. Parfois, quand l’émission est terminée, je me prends même à faire le fou dans les coulisses. Là, je me dis ‘Baba (ndlr : son surnom), tu vas trop loin, tu ne gères plus’.”
Aussi, que les fans de TPMP et de Cyril Hanouna se rassurent :
“TPMP va conserver la même ligne éditoriale. On ne va pas transformer notre émission en programme intellectuel. On va se contenter, mes chroniqueurs et moi, de jouer encore et toujours mieux la comédie. On va vous offrir des shows dignes des plus grands cabarets ! Rien n’est vrai mais tout le monde y croit, c’est ça notre émission ! Si c’est ce que vous voulez, TPMP vous l’offre”
VACANCES – Pour les petits budgets, une société américaine vient de développer un site web et une application qui recensent les zones les plus dangereuses face aux risques terroristes et propose des hôtels et vacances à des prix défiant toute concurrence !
Des vacances low-cost et tranquilles ? C’est facile en se rendant sur les zones de danger terroriste recensées par l’application d’un site américain !
Une société américaine a décidé d’exploiter les actes terroristes pour permettre aux personnes désireuses de partir en vacances avec un petit budget de le faire. En effet, lorsque des attentats terroristes sont perpétrés, les touristes annulent leurs réservations et les hôtels et autres lieux de vacances sont donc désertés, entraînant une perte sèche pour les entreprises de tourisme locales.
C’est la raison pour laquelle cette entreprise spécialisée dans le développement de sites web et d’applications mobiles a créé une application qui recense toutes les zones les plus dangereuses face à la menace et aux actes terroristes. Ils se basent ainsi sur des déclarations officielles des mouvements terroristes ainsi que sur les avis officiels publiés par les ministères des affaires étrangères des différents pays qui dissuadent leurs ressortissants d’aller dans telle ou telle zone. Outre le recensement de ces zones, l’application propose des hébergements et séjours touristiques, forcément low-cost puisque désertés, dans les différentes zones dangereuses recensées.
Si les prix sont bas, c’est non seulement parce que les hébergements sont vidés des touristes et que le moindre euro est bon à prendre pour les employeurs locaux, mais aussi parce que les vols allers vers ces zones ne sont pas complets et donc peu chers.
Ainsi, suite aux attentats du 26 juinà Sousse, on peut trouver des offres très alléchantes, comme des vacances en Tunisie pour 100€ tout compris à Tunis (vol depuis Paris et hébergement) ou même seulement 75 € tout compris à Sousse (transport et hébergement en pension complète) !
La société américaine à l’origine de ce site web et de cette application se défend de faire un commerce du terrorisme :
“En aucun cas nous n’incitons les gens à réserver via notre application. Nous ne faisons aucune publicité. C’est seulement un service gratuit que nous leur rendons. Ainsi, s’ils n’ont pas peur, même les personnes à petit budget peuvent partir en vacances. Et parfois, ils peuvent même s’offrir des vacances de luxe. Nous recensons pour eux des opportunités uniques. Grâce à nous, de nombreuses familles pourront partir en vacances alors que cela n’était pas forcément prévu ou possible. Et ça permet de ne pas détruire économiquement le pays qui a été victime des attentats, puisque des touristes vont sur les lieux. Notre service gratuit constitue donc un coup de pied dans la fourmilière terroriste.”.
Cette société se rémunère 1% pour chaque vente enregistrée ainsi qu’avec les publicités présentes sur son application.
Le ministère des Affaires étrangères Français tient à déclarer :
“Nous dissuadons les ressortissants français d’utiliser cette application. Face au risque terroriste, nous demandons à tous nos ressortissants de quitter les zones dangereuses, alors que cette application les y envoie en plein cœur …”
Le site et l’application sont en phase Beta-Test. Ils devraient voir le jour :
“avant la fin du mois de juillet aux Etats-Unis et avant la fin du mois d’août partout dans le monde”.
Alors si vous n’avez pas peur et souhaitez partir en vacances pour pas cher, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
