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Politique

M. Schiappa : “Le Grenelle sur les violences conjugales est une réunion préparatoire à un grand rendez-vous de concertation avant l’élaboration d’un rapport de plan d’action”.

VIOLENCES CONJUGALES / FÉMINICIDES – La Secrétaire d’État Marlène Schiappa a prévu un « Grenelle des violences conjugales » à la rentrée. Il s’agit d’une première étape d’un vaste plan de réflexion qui devrait s’étendre jusqu’en 2022.

Le Grenelle sur les violences conjugales est la première étape d’un riche calendrier de réflexion dans le programme d’action de lutte contre les violences faites aux femmes.

Marlène Schiappa, Secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes, a annoncé un Grenelle des violences conjugales pour le 3/09/2019, afin de trouver des solutions pour endiguer autant que faire se peut les féminicides.

Ce Grenelle s’inscrit dans un calendrier beaucoup plus large :

Nous allons commencer par un Grenelle avec les ministres concernés, les acteurs de terrain, les services publics, les associations et les familles de victimes. Cela devrait être synthétisé d’ici mars 2020.

Une fois le bilan du Grenelle établi, nous organiserons un grand rendez-vous de concertation pour définir nos axes d’action pour lutter contre les violences conjugales. Cette réunion devrait se faire courant mai 2020 et le rapport devrait être rédigé pour septembre 2020.

Nous organiserons une réunion pour déterminer le plan d’action concret en novembre 2020. Le rapport devrait être publié courant mars 2021.

Une fois le plan d’action acté, nous allons le déployer durant tout le reste de l’année 2021.

Ainsi, le plan de lutte contre les féminicides sera pleinement opérationnel dès janvier 2022.

M. Schiappa. “Calendrier d’action contre les violences conjugales” (07/08/2019).

Ce calendrier permet de bien baliser les étapes de réflexion du Gouvernement et ainsi de répondre pleinement à ce sujet urgent qu’est la lutte contre les féminicides et les violences faites aux femmes.

Ce calendrier est indispensable pour faire les choses convenablement. En 2022, je peux vous assurer que les féminicides et les violences faites aux femmes commenceront à baisser de manière significative grâce à nos réformes et actions issues de réflexions collégiales abouties.

M. Schiappa. “Calendrier d’action contre les violences conjugales” (07/08/2019).

Rendez-vous en 2022 pour voir si les décisions prises et actions entreprises sont en effet efficaces dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

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Faits divers

Psychotraumatisme d’un Doctorant qui a tenté de comprendre les réflexions de Jean-Claude Van Damme

ACCIDENT – Un doctorant, qui faisait des recherches sur les “réflexions” de Jean-Claude Van Damme, a eu un excès de folie qui l’a conduit aux urgences. 

Un Doctorant qui tentait de comprendre les "réflexions" de Jean-Claude Van Damme, victime d'un psychotraumatisme grave, a été hospitalisé à l'Hopital Max-Fourestier de Nanterre.
Le Doctorant qui tentait de comprendre les “réflexions” de Jean-Claude Van Damme, a été hospitalisé à l’Hopital Max-Fourestier de Nanterre. (Photo : Tous droits réservés “Ville de Nanterre”)

Un accident dramatique a touché un Doctorant qui travaillait sur les réflexions de Jean-Claude Van Damme. Dans la bibliothèque universitaire de Nanterre où il effectuait ses recherches, le jeune Doctorant a commencé à se sentir de plus en plus mal au fur et à mesure de ses recherches, nous explique la bibliothécaire :

“Je connais très bien ce Doctorant qui fréquente très régulièrement notre Bibliothèque Universitaire. Ce jour là, il m’a demandé de l’aider à trouver tous les articles parlant de Jean-Claude Van Damme. Nous en avons trouvé plusieurs centaines que je lui ai tous mis à disposition.

Mais plus il avançait dans la lecture de ces articles, plus je le voyais transpirer, se décomposer littéralement. Plus d’une fois il a soupiré bruyamment alors qu’habituellement il est extrêmement discret.”

En effet, au fur et à mesure de sa consultation des différentes “réflexions” de Jean-Claude Van Damme, le Doctorant se sentait de plus en plus mal. Et après 1 heure de lutte, c’est l’accident :

“Environ 1 heure après qu’il a commencé son travail, il y a eu un dramatique accident : il s’est mis à hurler avec une violence ! Une véritable crise d’hystérie : il renversait les tables, vidait les rayonnages, et ne cessait de crier des propos incohérents. C’était d’autant plus violent que cela se passe dans un endroit silencieux : une bibliothèque universitaire.”

Des étudiants présents sur place, après la première impression de choc, ont tenté de calmer le Doctorant, comme nous l’explique l’un d’eux, Ludovic G. :

“Je lisais tranquillement quand j’ai vu le Doctorant s’énerver et être très violent. Grâce à ma formation aux gestes qui sauvent, j’avais appris à gérer les crises d’hystérie. On s’est donc tous mis en sécurité, les bibliothécaires téléphonaient au SAMU pendant que 2 amis et moi avons tenté de parler avec lui pour le calmer. C’était effrayant car non seulement il ne nous écoutait pas, mais en plus il tenait des propos incohérents. Mais après 15 minutes, il s’est calmé de lui-même et a pleuré. Puis les médecins du SAMU sont intervenus et l’ont emmené aux Urgences Psychiatriques. Je peux vous dire que je suis encore très choqué … On ne savait vraiment pas de quoi il était capable !”

Hospitalisé au service Psychiatrie de l’Hopital Max Fourestier de Nanterre, le doctorant devrait être redirigé vers l’hôpital Sainte-Anne afin d’y suivre les soins appropriés nous confie le psychiatre urgentiste Pierre Laponce :

“Le Doctorant souffre d’un psychotraumatisme grave. Il est toujours très déstabilisé et est victime de ce qu’on appelle un état de stress post-traumatique (ESPT), avec des symptômes tels que l’hyperexcitation somatique, le syndrome de répétition, la dissociation et l’évitement. Il devra suivre au minimum 3 mois de soins afin de recouvrer un état psychique stable.”

Toujours selon le psychiatre, le Doctorant n’avait aucun antécédent psychologique. Ce serait donc bel et bien la tentative d’interprétation intellectuelle des propos de Jean-Claude Van Damme qui serait la cause de cet accident.

Colin Filaide, psychosociologue explique ce phénomène :

“Il n’est pas rare que des Intellectuels tentent de décrypter des propos a priori incohérents, tout simplement car ils adorent les défis. Malheureusement, on constate que ce genre d’accidents n’est pas rare : nombreux sont les Intellectuels qui se frottent à ce genre de défis qui finissent en légère déprime voire en dépression.

Il est vrai que cet accident du Doctorant est très grave et que cela est très préoccupant. Mais eu égard au degré de stupidité grandissant de ces pseudo réflexions, qui ont pourtant un écho retentissant dans les différents médias et sur Internet, on peut craindre d’autres accidents de ce type.

Un seul conseil ; n’essayez pas de comprendre ces philosophes du stupide !”

Plus on tente de rejoindre quelqu’un de perché, plus on tombe de haut et s’écrase violemment …

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Blog

Sites d’infaux : des intérêts humoristiques … réflexifs et pédagogiques !

Pourquoi créer un site d’infaux ? Cette question a été maintes et maintes fois posée, que ce soit directement (mails d’internautes et discussions privées) ou indirectement (remarques sur des sites extérieurs, messages sur des forums de discussion, etc.).

Nous allons tenter de vous répondre le plus précisément possible sur l’origine et les objectifs de notre site.

1) Ne pas mélanger site d’information satirique/parodique et site de désinformation

Actubis consiste en un ensemble de 2 sites d’informations satiriques et parodiques où clairement, tout est inventé pour répondre à un but humoristique … mais également réflexif et pédagogique comme je l’expliquerai juste après.

Il faut bien comprendre que la vocation d’Actubis n’est nullement d’être un site de désinformation (publier volontairement des fausses informations à dessein de désinformer), mais bien un site satirique/parodique qui a pour but de se moquer de l’actualité … mais également de faire réfléchir.

Ainsi, Actubis n’est pas un site poubelle, c’est-à-dire un site qui ne sert à rien et qui serait là juste comme ça.

Actubis a réellement vocation à faire réagir et surtout à faire réfléchir !

2) Actubis, s’engage à une neutralité la plus totale

Actubis est totalement neutre dans le traitement global de l’actualité : nous sommes totalement indépendants et ne privilégions aucun parti politique ni aucune opinion. Notre objectif n’est ni de convaincre ni de mettre en avant telle ou telle théorie, ni même d’influencer : nous réagissons seulement de manière la plus objective possible sur des sujets qui nous inspirent pour être détournés.

3) Les sites d’information satirique/parodique : pourquoi ?

3.1) Un intérêt humoristique

press-1015988_960_720La satire et la parodie sont deux formes d’humour bien particulières. Leur objectif commun consiste à se moquer de l’actualité en la tournant en dérision. Actubis utilise différentes formes d’humour pour se moquer de l’actualité et toucher un public vaste.

Tous les sujets ne feront certainement pas rire tout le monde : chacun à son humour et Actubis essaie de toucher toutes les sensibilités humoristiques. Ainsi, il n’est pas surprenant que vous trouviez des articles humoristiques un peu lourds, d’autres un peu plus fin, certains avec des jeux de mots, certains avec différents degrés de lecture, etc.

Et si certains sont choqués … rappelons que c’est l’objet de la satire ; même si Actubis ne veut pas s’arrêter à choquer, mais bien pousser le lecteur à aller plus loin pour réfléchir.

3.2) Un intérêt réflexif et sociologique

Aujourd’hui, ce n’est pas accéder à l’information qui pose problème, mais accéder à l’information fiable et valide. Aussi, en publiant volontairement de fausses informations, nous invitons évidemment dans un premier temps à faire rire et/ou réagir, mais aussi dans un second temps à faire en sorte que le lecteur s’interroge sur la fiabilité et la validité de l’information.

A la lecture des commentaires sur les articles Actubis qui ont été publiés sur notre site ou sur des sites annexes (blogs, forums de discussion, sites perso, etc.), on distingue immédiatement plusieurs profils d’internautes :

  • Les crédules (ou naïfs) : ils prennent l’information pour argent comptant sans chercher à savoir qui a publié l’info ;
  • Les hésitants : ils ne sont pas certains que ce que leur dit l’internaute qui a posté l’information est vrai, alors ils demandent la source et vont la consulter … Mais s’arrêtent là en ne cherchant pas qu’est-ce qu’Actubis (ils pensent, juste au regarde de la page d’accueil, que c’est un véritable site d’information !)
  • Les méfiants : l’information satirique/parodique consiste généralement en une information caricaturée, trop énorme pour être vraie. Alors les méfiants vont chercher l’information ailleurs : ils vont recouper l’information et s’assurer de leur fiabilité. BRAVO A EUX, ils ont tout compris ! Grâce à cette démarche, non seulement ils ne se font pas berner par les sites d’infaux (ce qui n’est pas bien méchant en soi, puisque cela n’a aucune conséquence), mais ils ont moins de risques de se faire manipuler, d’être victimes d’arnaques ou d’autres mésaventures sur Internet.
  • Les paranoïaques : là, on se trouve dans l’excès inverse. Ces personnes voient des complots, des intentions perverses, un coup des extra-terrestres et que sais-je d’autres encore. Eux sont vigilants, ce qui est un atout. Mais ils le sont tellement qu’ils doutent de tout, ne croient plus personne … Bref, ils vivent dans un univers paranoïaque peuplé de mauvaises intentions où tout le monde ment … Brrrrrr !!!

L’autre intérêt réflexif s’axe sur les médias. Il permet de s’interroger sur les codes du journalisme à l’heure d’Internet. En effet, on constate que les médias traditionnels tendent de plus en plus vers des titres incitatifs (ou titres buzz, qui incitent le lecteur à cliquer pour lire l’article). Aussi, les sites satiriques et parodiques comme Actubis reprennent cette habitude des titres buzz en les truffant de mots-clés qui sont liés à l’actualité. C’est une façon de faire un pied-de-nez aux médias traditionnels qui ont pour vocation première d’informer et non de générer du clic ; Bien évidemment, cette critique est à relativiser puisque le schéma économique des médias nécessite qu’ils génèrent des clics et du trafic pour vivre. D’où la problématique : où les médias doivent-ils placer le curseur entre générer du lectorat et informer … Mais là, c’est un autre débat.

Cet intérêt réflexif sur les médias porte également sur le travail des journalistes. En effet, les journalistes sont des spécialistes de l’information. Ce sont eux les experts par excellence qui doivent vérifier que l’information est fiable. Or, bon nombre de journalistes se laissent piéger par des sites d’infaux, comme vous pouvez le voir ici ! Il n’est donc pas étonnant que bon nombre d’internautes, qui eux ne sont pas spécialistes de l’information, tombent dans le panneau !

3.3) Un intérêt pédagogique

Outre l’intérêt humoristique et les intérêts réflexif et sociologique, Actubis veut également consister en un outil (via les articles mis en ligne) et en un guide (via les messages de ce blog notamment) pour former les Internautes à apprendre à vérifier l’information et à ne pas se laisser piéger par la moindre information qu’ils trouvent.

C’est tout l’intérêt que les pages de cette partie “Blog” d’Actubis :

  • faire prendre conscience des fausses informations qui pullulent sur Internet (dont de nombreuses à dessein d’arnaquer ou de manipuler)
  • apprendre à douter : l’information est-elle vraie ?
  • apprendre à analyser l’information : qui publie l’information ? quel est le but de la personne qui publie ? est-ce un média reconnu ? est-ce un média engagé ? l’information est-elle neutre ? l’information est-elle complète, Etc.
  • apprendre à décrypter l’information : comment l’information est-elle construite, quels sont les éléments clés constitutifs de l’information et comment vérifier les différents éléments, etc.
  • apprendre à ne pas colporter une fausse information : l’un des grands maux d’Internet est de propager en un temps record des fausses informations. Alors avant de diffuser quoique ce soit, soyez responsable et vérifiez ce que vous publiez !

3.4) Conseils pour s’assurer de la fiabilité d’une information

Pour ne pas vous laisser piéger par de fausses informations, suivez ces quelques conseils.

4) Indices pour détecter un bon site d’infaux

Comme nous l’avons vu, un bon site d’infaux présente une triple vocation : faire rire, faire réfléchir et rendre plus vigilent … le tout dans une perspective totalement neutre et désintéressée, ce qui est loin d’être le cas pour de nombreux sites d’infaux. Ainsi, nous vous communiquons quelques éléments qui vous aideront à déterminer quels sont les bons sites d’infaux.

Un bon site satirique/parodique :

  •  indique obligatoirement et sans ambiguïté que toutes les informations sont fausses et diffusées dans un but humoristique (regardez le pied de page, la page “contact”, la page “à propos” ou la page “mentions légales”).
  • traite l’actualité de façon neutre (on a bien dit l’actualité, pas forcément l’article puisque celui-ci bien souvent dénonce, critique, etc.) ;cela signifie que les articles, dans leur globalité, ne doivent pas charger un parti politique et en privilégier un autre, ne doivent pas prendre parti pour une idée / idéologie, ne doivent pas faire de prosélytisme, etc
  • a une vocation humoristique et réflexive : le but n’est pas seulement de faire rire ou choquer, mais également de faire réfléchir, réagir. D’ailleurs, certains articles publiés sur ces sites d’infaux peuvent paraître visionnaires …

5) Quand l’info rattrape l’infaux !

Aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver des informations insolites … Tellement insolites que les internautes méfiants ne croient pas en sa fiabilité et le considèrent comme un article satirique ou parodique. Or, la réalité est parfois stupide …

C’est aussi ça les sites d’infaux, faire prendre conscience que dans nos sociétés, la stupidité qui est fiction devient parfois (de plus en plus souvent) réalité …

Vous avez donc bien compris que les sites parodiques et satiriques avaient un intérêt réel, un tant soit peu qu’ils sont gérés avec la même philosophie que la nôtre.