VIRUS TOMATE / FINISTÈRE – A cause du virus tueur de tomate “ToBRFV”, le Ministère de la Santé a décidé de fermer les frontières du Finistère.
Le virus ToBRFV, surnommé “virus tueur de tomate”, a été détecté la semaine dernière dans une exploitation du Finistère. Pour faire face à l’épidémie et contrer la pandémie du virus, le Ministère de la Santé a décidé de fermer les frontières du Finistère :
Nous fermons les frontières du Finistère afin d’éviter toute propagation du virus ToBRFV, surnommé le “Tueur de tomates”.
Les Finistériens seront confinés dans leur région, sauf s’ils peuvent justifier qu’ils n’aiment pas les tomates :
Toute sortie du territoire du Finistère est interdite à quiconque. Toutefois, des exceptions existent uniquement pour les résidents qui peuvent attester qu’ils ne mangent jamais de tomates, certificat médical à l’appui. Ils devront de plus subir une quarantaine de 15 jours à Quimperlé.
Ce virus est pris très au sérieux par le Ministère de la Santé :
A côté le coronavirus Covid-19, ce n’est rien !
Bien que le virus ToBRFV soit inoffensif pour l’homme, l’objectif consiste à éviter une pandémie qui serait dramatique.
FESSENHEIM / MUSÉE – Qu’adviendra-t-il de la centrale nucléaire de Fessenheim dont la fermeture est planifiée pour l’été 2020 ? Elle sera transformée en musée des accidents nucléaires et des contaminations radioactives !
Quel meilleur endroit qu’une centrale nucléaire pour créer un musée des accidents nucléaires et des contaminations radioactives ?
Dès l’été 2020, la centrale nucléaire de Fessenheim en Alsace est amenée à fermer. Aussi, afin de limiter les coûts de démantèlement et réhabiliter rapidement le lieu en limitant la destruction-reconstruction, il est envisagé de garder l’architecture de la centrale pour abriter un musée. Et pas n’importe quel musée : un musée des accidents nucléaires et des contaminations radioactives, mais vu à la sauce ludique et positive.
“Ce musée se veut à la fois scientifique, pédagogique et ludique” nous confie le responsable du projet de réhabilitation, Anatole Dialove.
“Nous allons proposer outre des espaces d’exposition, des conférences et autres moyens d’information, un escape game simulant un accident nucléaire. Il y aura également de nombreux jeux de rôles pour enfants où ils devront manipuler de l’uranium (du faux bien sûr ! [sic]) pour produire un maximum d’énergie sans faire exploser la centrale nucléaire. Les enfants doivent comprendre dès le plus jeune âge que le nucléaire est une source d’énergie d’avenir.”complète-t-il
Dans ce musée, 2 espaces d’expositions permanentes cohabiteront :
une exposition permanente sur les accidents nucléaires et leurs conséquences négatives et positives ;
un autre autour de la thématique : “Nucléaire : de l’arme de dissuasion massive à la guerre atomique”.
Le but de ce musée est de faire prendre conscience aux plus jeunes comme aux plus âgés, de l’intérêt du nucléaire pour notre avenir, de ses atouts. Que les accidents nucléaires existent mais ne sont pas si graves que ça ; pour preuve, les accidents nucléaires tuent moins que les accidents de la route ou que les accidents domestiques ! Et puis tout progrès entraîne des dégâts collatéraux, c’est la sélection naturelle !
Anatole Dialove, responsable du projet de réhabilitation de la Centrale Nucléaire de Fessenheim.
Ce projet de réhabilitation présente de multiples avantages :
L’architecture de la centrale sera globalement conservée pour abriter le musée et l’espace ludique ;
Les employés seront autant que possibles reclassés comme employés de ce musée, avec des salaires et droits équivalents à ceux dont ils disposeront avant la fermeture de la Centrale Nucléaire ;
L’économie du territoire sera préservée et même développée avec une dimension touristique accrue.
La fermeture de la centrale étant prévue pour l’été 2020 et les travaux de réhabilitation étant planifiés sur 1 an, l’ouverture du musée des accidents nucléaires et des contaminations radioactives de Fessenheim devrait vraisemblablement s’opérer pour l’été 2021.
CENTRALE NUCLÉAIRE DE FESSENHEIM – Dimanche 9 avril 2017 est paru au Journal Officiel le décret annonçant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Ce décret a été publié très rapidement à cause d’un conseiller du Ministère de l’Environnement qui croyait être obligé d’appliquer le droit allemand qui impose la sortie du nucléaire civil !
Si ce décret a été signé aussi vite et est passé en force malgré les nombreuses protestations, c’est parce qu’un conseiller du ministère de l’environnement s’est basé sur le droit allemand de sortie du nucléaire civil. En effet, la loi allemande programme un abandon progressif de l’énergie nucléaire depuis la convention du 14 juin 2000 (et une modification de loi, adoptée le 28 octobre 2010), mais surtout depuis mars 2011, après la catastrophe de Fukushima, où Angela Merkel a proclamé l’arrêt définitif de la totalité des centrales nucléaires allemandes, au plus tard en 2022.
Aussi, si ce conseiller s’est basé sur la loi allemande, c’est parce qu’il croyait que Fessenheim était une ville allemande sous contrôle français. Selon ce conseiller que nous avons pu joindre :
“Je croyais, comme bon nombre de personnes au Ministère, que l’Alsace était un territoire allemand sous contrôle de la France. C’est pour cela qu’on a forcé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. On voulait absolument se soumettre au droit allemand de sortie du nucléaire civil qui stipule qu’en 2022 plus aucune centrale nucléaire allemande ne soit en fonctionnement. C’est pour cela qu’on a voulu fermer Fessenheim au plus tard en avril 2020.”
Ainsi, c’est à cause (ou grâce) à une énorme méprise que la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim a été décrétée aussi vite.