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Modèle nordique : la Finlande met en place des refuges pour abandonner et adopter des enfants rapidement

MODÈLE NORDIQUE / ABANDON ADOPTION ENFANTS – La Finlande, pays modèle dans l’éducation des enfants notamment, vient de mettre en place un tout nouveau système de refuges pour abandonner et adopter des enfants simplement et rapidement, à l’instar de ce qui existe déjà pour les animaux.

La Finlande vient de mettre en place des refuges pour abandonner ou adopter ses enfants en 15 min. chrono !

Le modèle scandinave, ou plus précisément le modèle nordique, s’enrichit d’un nouveau système de gestion de l’enfant. Il s’agit d’une gestion optimisée des abandons et adoptions, avec des refuges pour abandonner ou adopter des enfants en un temps record :

Abandonner son enfant n’est jamais chose aisée ; les parents culpabilisent souvent et surtout ils ne savent jamais comment bien abandonner leur enfant. Alors, nous avons décidé de faire comme pour les animaux, créer des refuges pour abandonner ses enfants de manière simple et rapide.

Onni Korhonen, directeur du premier refuge d’adoption pour enfants

L’objectif de ces refuges pour abandons d’enfants consiste à déculpabiliser les parents qui en ont marre de leur enfant, en leur proposant une procédure simple et ultra-rapide :

Il suffit que les parents viennent avec leur enfant, complètent un dossier de 2-3 pages donnant des informations-clés sur l’enfant et expliquant les raisons de l’abandon, et en 1/4h ils peuvent laisser leur enfant au refuge ; il sera considéré comme officiellement abandonné.

L’avantage de ces refuges pour enfants est double :

D’une part, cela permet aux parents d’abandonner leur enfant dans de bonnes conditions. D’autre part, cela permet à d’autres parents potentiels d’adopter tout aussi facilement un enfant qui leur plaît.

Comme pour les animaux, un historique de l’enfant est dressé, avec des conseils pour sa bonne intégration dans la nouvelle famille :

Un enfant, c’est comme un animal. Il a une histoire. Et l’adopter, c’est accepter son histoire et savoir faire avec. De plus, nous ne confions pas les adoptions à n’importe qui. Les adoptants doivent faire preuve d’un intérêt sérieux pour l’enfant et montrer qu’ils sont aptes à s’en occuper.

L’adoption est tout aussi rapide que l’abandon : un bref entretien de 1/4h suffit pour pouvoir adopter l’enfant :

Nous souhaitions une procédure légère et rapide, aussi bien pour l’abandon que l’adoption de l’enfant. 1/4h suffit pour l’une ou l’autre de ces actions.

Une période d’essai de 15 jours est laissée aux adoptants. Si ça ne fonctionne pas avec l’enfant, ils peuvent le redéposer au refuge.

Le bien-être de l’enfant est notre priorité. C’est pourquoi nous nous assurons que les adoptants sont aptes à s’en occuper ; ils peuvent toujours faire machine arrière. De même, nous allons contrôler que tout se passe bien dans les familles régulièrement.

Cerise sur le gâteau : l’abandon ou l’adoption sont totalement gratuits

Enfant et argent ne font jamais bon ménage. C’est pourquoi nous proposons un abandon gratuit et une adoption gratuite. Toutefois, les dons sont les bienvenus afin d’assurer la bonne gestion de nos refuges pour enfants.

Que vous souhaitiez abandonner ou adopter un enfant, le modèle finlandais est à suivre : 1/4h suffit pour accomplir toutes les formalités !

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Loi / Justice

Une association milite pour une loi contre la séparation des animaux de compagnie

ANIMAUX DE COMPAGNIE – L’Association pour le Bien-être des Animaux (ABA) milite en faveur d’une loi qui interdirait la séparation des animaux de compagnie d’une même fratrie.

Si la loi proposée par l'ABA est votée, il sera interdit de séparer les animaux de compagnie d'une même fratrie.
Si la loi proposée par l’ABA est votée, il sera interdit de séparer les animaux de compagnie d’une même fratrie.

Noêlle Thizon, présidente de l’Association pour le Bien-être des Animaux (ABA), milite afin que les animaux de compagnie d’une même fratrie ne soient plus séparés, comme cela est très souvent le cas :

“Actuellement, on constate que les animaux de compagnie d’une même fratrie sont très souvent et très tôt séparés les uns des autres. Or cela leur cause un préjudice moral certain, à l’instar des Hommes.”

Ainsi, afin de ne pas causer de traumatisme psychologique chez les animaux de compagnie, Noëlle Thizon et son association militent afin qu’une loi interdisant la séparation des animaux de compagnie d’une même fratrie soit promulguée :

“Nous souhaitons que la séparation des animaux de compagnie d’une même fratrie, ou au moins d’une même portée, soit interdite. On constate trop souvent la séparation des animaux de compagnie, qui ne se revoient jamais. Or, comme pour les Hommes, être séparé d’un frère, d’une soeur ou d’une mère est très déchirant et traumatisant. Non seulement cela affecte l’animal lors de la séparation – tout le monde pourra en témoigner – mais cela laisse des traces irréversibles chez nos animaux de compagnie”.

Ainsi, Noëlle Thizon souhaite que la loi du 30 décembre 1996 relative au maintien des liens entre frères et sœurs soit adaptée pour les animaux de compagnie :

“La loi du 30 décembre 1996 inscrit la notion de fratrie dans le droit civil. L’article 371-5 du Code civil dispose que ’l’enfant ne doit pas être séparé de ses frères et sœurs, sauf si cela n’est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S’il y a lieu, le juge statue sur les relations personnelles entre les frères et sœurs’.

Je souhaiterais que cette loi serve de modèle afin qu’on l’adapte pour les animaux de compagnie”.

Noëlle Thizon explique en effet qu’il est injuste aujourd’hui de voir que les animaux de compagnie ne disposent toujours pas des mêmes droits que les Hommes :

“Le bien-être animal est très loin d’être une préoccupation actuellement. Or, il me paraît impératif que ces animaux, qui sont des êtres vivants comme nous, disposent des mêmes droits. Ainsi, je peux vous assurer que ce projet n’est pas un coup d’épée dans l’eau : nous irons jusqu’au bout, quitte à mener des actions coups de poing de récupération des animaux !”

Si cette loi passe, cela nécessitera que les dons et ventes d’animaux de compagnie, entre particuliers ou via les professionnels, respectent la notion de fratrie. Ainsi, il sera interdit de séparer un animal de sa mère et de ses frères et soeurs issus d’une même portée. Pour ceux qui voudront un animal de compagnie, vous devrez adopter toute la fratrie, tout cela pour le bien-être des animaux.

“Je sais que cela risque de limiter les adoptions d’animaux et que nombreux sont ceux qui ne respecteront pas cette loi si elle passe. Mais grâce à cette loi, nous pourrons faire valoir le droit au bien-être animal et déposer plainte, jusqu’à ce qu’une nouvelle dynamique respectueuse des animaux se mette en place. Il suffit juste que cela rentre dans les moeurs” conclut Noëlle Thizon.