Catégories
Loi / Justice

Une association milite pour une loi contre la séparation des animaux de compagnie

Pour le bien-être des animaux de compagnie, une association milite pour une interdiction légale de la séparation des fratries.

ANIMAUX DE COMPAGNIE – L’Association pour le Bien-être des Animaux (ABA) milite en faveur d’une loi qui interdirait la séparation des animaux de compagnie d’une même fratrie.

Si la loi proposée par l'ABA est votée, il sera interdit de séparer les animaux de compagnie d'une même fratrie.
Si la loi proposée par l’ABA est votée, il sera interdit de séparer les animaux de compagnie d’une même fratrie.

Noêlle Thizon, présidente de l’Association pour le Bien-être des Animaux (ABA), milite afin que les animaux de compagnie d’une même fratrie ne soient plus séparés, comme cela est très souvent le cas :

“Actuellement, on constate que les animaux de compagnie d’une même fratrie sont très souvent et très tôt séparés les uns des autres. Or cela leur cause un préjudice moral certain, à l’instar des Hommes.”

Ainsi, afin de ne pas causer de traumatisme psychologique chez les animaux de compagnie, Noëlle Thizon et son association militent afin qu’une loi interdisant la séparation des animaux de compagnie d’une même fratrie soit promulguée :

“Nous souhaitons que la séparation des animaux de compagnie d’une même fratrie, ou au moins d’une même portée, soit interdite. On constate trop souvent la séparation des animaux de compagnie, qui ne se revoient jamais. Or, comme pour les Hommes, être séparé d’un frère, d’une soeur ou d’une mère est très déchirant et traumatisant. Non seulement cela affecte l’animal lors de la séparation – tout le monde pourra en témoigner – mais cela laisse des traces irréversibles chez nos animaux de compagnie”.

Ainsi, Noëlle Thizon souhaite que la loi du 30 décembre 1996 relative au maintien des liens entre frères et sœurs soit adaptée pour les animaux de compagnie :

“La loi du 30 décembre 1996 inscrit la notion de fratrie dans le droit civil. L’article 371-5 du Code civil dispose que ’l’enfant ne doit pas être séparé de ses frères et sœurs, sauf si cela n’est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S’il y a lieu, le juge statue sur les relations personnelles entre les frères et sœurs’.

Je souhaiterais que cette loi serve de modèle afin qu’on l’adapte pour les animaux de compagnie”.

Noëlle Thizon explique en effet qu’il est injuste aujourd’hui de voir que les animaux de compagnie ne disposent toujours pas des mêmes droits que les Hommes :

“Le bien-être animal est très loin d’être une préoccupation actuellement. Or, il me paraît impératif que ces animaux, qui sont des êtres vivants comme nous, disposent des mêmes droits. Ainsi, je peux vous assurer que ce projet n’est pas un coup d’épée dans l’eau : nous irons jusqu’au bout, quitte à mener des actions coups de poing de récupération des animaux !”

Si cette loi passe, cela nécessitera que les dons et ventes d’animaux de compagnie, entre particuliers ou via les professionnels, respectent la notion de fratrie. Ainsi, il sera interdit de séparer un animal de sa mère et de ses frères et soeurs issus d’une même portée. Pour ceux qui voudront un animal de compagnie, vous devrez adopter toute la fratrie, tout cela pour le bien-être des animaux.

“Je sais que cela risque de limiter les adoptions d’animaux et que nombreux sont ceux qui ne respecteront pas cette loi si elle passe. Mais grâce à cette loi, nous pourrons faire valoir le droit au bien-être animal et déposer plainte, jusqu’à ce qu’une nouvelle dynamique respectueuse des animaux se mette en place. Il suffit juste que cela rentre dans les moeurs” conclut Noëlle Thizon.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.