POLICE – Une réforme de la légitime défense chez les policiers est envisagée par un groupe de députés afin de « préserver la démocratie à la Française ». L’objectif : limiter l’usage des armes à feu chez les policiers.

Alors que les policiers manifestent leur mécontentement quant aux dangers, parfois vitaux, qu’ils rencontrent lors d’interventions qui sont parfois des guet-apens, un groupe de députés travaille à une proposition de loi visant à limiter l’usage des armes à feu chez les policiers. Cette proposition de loi, totalement paradoxale face aux problèmes actuels rencontrés par les policiers, vise, selon les députés à l’origine de ce projet, à « Préserver la démocratie à la Française ». Voici le constat établi par ces députés :
« Les policiers font un usage trop régulier des armes à feu. Cela devient dangereux et notre ‘démocratie à la française’ est en péril devant ces armes qui sont sorties trop facilement. Il faut impérativement que l’arme à feu ne soit sortie qu’en ultime recours par nos policiers ».
Ainsi, les députés ont rédigé une proposition dans laquelle il est indiqué :
« Les policiers n’auront le droit de sortir leur arme à feu qu’après qu’on leur aura tiré dessus ».
Les députés estiment ainsi que le nombre de décès sera moindre et que la délinquance chutera :
« C’est un peu l’équivalent d’un cessez-le-feu permanent qu’on désire mettre en place. A échelle internationale on lutte pour une non prolifération des armes atomiques ; à échelle nationale, on lutte pour que les policiers ne sortent pas leur arme inutilement » nous confie un député.
Ainsi, les députés à l’origine de ce projet veulent montrer que « la France ne plongera jamais dans la dérive américaine ». Ils assurent également que :
« La délinquance changera. Un nouveau climat de confiance va s’instaurer entre les délinquants, criminels et les forces de l’Ordre. »
Enfin, si la proposition de loi passe, les députés envisagent de créer une « Journée de l’amitié ‘DPo' », c’est-à-dire une journée de fête pour sceller les contacts sains retrouvés entre délinquants et policiers …