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Incendies en Amazonie : les membres du G7 veulent déplacer l’Amazonie

AMAZONIE / G7 – Face à l’inaction du président brésilien devant les incendies en Amazonie, les membres du G7, réunis en urgence le 23 août, ont décidé d’assumer la gestion de la forêt amazonienne, en proposant de la déplacer plus au Nord et à l’Ouest.

Incendies en Amazonie : les membres du G7 souhaitent déplacer la forêt amazonienne dans les pays limitrophes, afin de pouvoir s’en occuper.

Les membres du G7 ont été réunis en urgence vendredi 23 août par Emmanuel Macron à Biarritz, soit 1 jour avant la date officielle d’ouverture du sommet du G7 2019. La raison : les terribles incendies qui ravagent l’Amazonie, la plus vaste forêt du monde surnommée le “poumon vert de la planète”.

Face à l’inaction du président Brésilien nouvellement élu, Jair Bolsonaro, les membres du G7, à l’initiative du président français Emmanuel Macron, ont pris une décision radicale lors de cette réunion de crise :

Si Jair Bolsonaro n’est pas capable de gérer les incendies de la forêt amazonienne qui est au cœur de son pays,

Si Jair Bolsonaro ne répond pas à ses engagements en faveur du climat,

Si Jair Bolsonaro continue à laisser la déforestation s’étendre en Amazonie,

Alors, nous, membres du G7, avons décidé d’assumer la responsabilité de la gestion de cette forêt, poumon vert de notre planète.

Mais comme M. Bolsonaro ne souhaite pas d’ingérence dans son pays, nous préconisons de déplacer la forêt amazonienne de plusieurs centaines de kilomètres au Nord (Venezuela) et à l’Ouest (Pérou et Bolivie).

Cela pourra s’accomplir grâce aux accords des chefs d’Etat des-dits pays, pour que nous nous occupions de la forêt alors déplacée.

Emmanuel Macron, Déclaration à la presse suite à la réunion de crise “Climat” préalable au G7, vendredi 23/08/2019

Concrètement, il est prévu de déraciner les arbres les plus au cœur du Brésil afin de les transférer dans les pays limitrophes au Nord et au Sud.

Ainsi, les terres seront libérées pour les Brésiliens (ce pourquoi ils déforestent). Quant aux arbres, au lieu d’être détruits par la déforestation et les incendies qui en découlent, ils seront déplacés.

Une nouvelle carte de la forêt Amazonienne devrait donc très bientôt se dessiner, pour le plus grand bien de notre planète.

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Environnement

Retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le Climat : Trump veut aller plus loin

ECOLOGIE – Donald Trump a fait savoir le 1er juin 2017 qu’il retirait les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. La véritable raison de ce retrait n’est pas économique contrairement a ce qui a été dit ; Donald Trump veut au contraire aller plus loin dans la protection de l’environnement à l’échelle planétaire.

Trump se retire de l’Accord de Paris sur le climat pour une politique écologique plus ferme afin de préserver pleinement notre planète.

Le 1er juin 2017, comme il l’avait promis durant sa campagne présidentielle, Donald Trump a fait savoir qu’il retirait les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat.

L’Accord de Paris constitue le premier accord universel sur le climat.  Ce projet a été approuvé par l’ensemble des 195 délégations présentes le 12 décembre 2015. Cet accord, qui fait suite à la COP21 de Paris et à la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, est entré en vigueur le 4 novembre 2016.

Aussi, le retrait annoncé de Donald Trump de cet accord de Paris a suscité de très nombreuses réactions, tout le monde craignant que Donald Trump ne réponde qu’à des exigences économiques au détriment de la cause écologique internationale.

Mais il n’en serait rien. Selon des informations de nos confrères américains, Donald Trump se serait retiré de l’Accord de Paris car il souhaiterait aller plus loin encore dans la préservation de l’environnement à l’échelle internationale :

“Donald Trump souhaite contraindre tous les pays du monde à :

  • atteindre un bilan carbone au minimum neutre voire négatif ;

  • avoir une empreinte écologique moindre ;

  • avoir une empreinte environnementale réduite.”

Ainsi, c’est dans une réelle perspective stratégique écologique que s’inscrit Donald Trump. Selon lui :

“L’Accord de Paris ne va pas assez loin. Il faut être davantage contraignant avec tous ces pays qui polluent sans vergogne. Si on attaque leur économie en leur faisant payer de très lourdes amendes, il est certain que ces pays vont tout faire pour préserver davantage l’environnement. Je veux être le porteur de ce projet exigeant pour une écologie internationale préservée. C’est l’avenir de notre planète qui est en jeu” a-t-il déclaré.

Si Donald Trump s’est retiré de l’Accord de Paris ce n’est donc pas pour pouvoir produire autant qu’il le souhaite en polluant sans limite, mais au contraire pour développer une politique écologique radicale qui ne laisse aucune place aux pollueurs.

Donald Trump souhaite donc sauver notre planète de la lourde pollution à laquelle elle s’expose si aucune démarche de protection d’envergure n’est entreprise. D’autres pays suivront-ils Donald Trump dans son retrait de l’Accord de Paris sur le climat, en faveur d’une politique écologique plus radicale ?