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La Zone d’Exclusion de Tchernobyl, centre d’accueil pour migrants ?

MIGRANTS – L’Europe connaît un flux migratoire sans précédent avec l’arrivée de nombreux réfugiés politiques et/ou économiques. Des associations Ukrainiennes de protection et d’aide aux migrants milite afin de répartir des migrants Ukrainiens dans la “Zone d’exclusion” de Tchernobyl.

Des migrants envoyés dans la zone d'exclusion de Tchernobyl ?
Des migrants envoyés dans la zone d’exclusion de Tchernobyl ?

Alors que tous les pays européens font face à l’arrivée massive de migrants essentiellement en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient, des associations Ukrainiennes de protection des migrants militent en faveur de la répartition des migrants dans la zone d’exclusion de Tchernobyl.

La zone d’exclusion de Tchernobyl, ou “zone de 30kms”,  est une zone d’exclusion autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl qui vise à interdire l’accès au public. En effet, cette zone est l’une des plus contaminées par la radioactivité dans le monde, suite à la catastrophe nucléaire de 1986 dite “catastrophe de Tchernobyl”.

Aussi, afin de faire face à l’arrivée de nombreux migrants arrivant sur son territoire, et face aux difficultés du gouvernement Ukrainien à les répartir et à les intégrer, des associations Ukrainiennes d’aide et de protection des migrants ont eu l’idée d’exploiter la zone d’exclusion de Tchernobyl ainsi que l’explique Nastya Ivenenko, porte-parole de l’une de ces associations :

“La zone d’exclusion de Tchernobyl est totalement déserte. Il y a énormément de villages fantômes. Or, cette zone de 2600 km² pourrait accueillir facilement plusieurs milliers de migrants et cela ne dérangerait personne. C’est pourquoi on milite afin qu’ils puissent rentrer sur cette zone et redonner un peu de vie à ces lieux déserts.”

En ce qui concerne la très forte radioactivité qui y règne, les associations se veulent rassurantes :

“Certes il y a énormément de radioactivité, mais en 30 ans, cela a déjà bien diminué et cela ne peut aller que decrescendo. En outre, à des fins de protection des migrants, on leur fournira de l’eau et de la nourriture provenant des extérieurs de cette ‘no go zone’ de Tchernobyl.”

Il n’y a pas de problèmes, que des solutions …

 

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La nageuse à 3 bras interdite de Jeux Paralympiques

JEUX PARALYMPIQUES – L’Ukrainienne Julia Lybon-Retch est une nageuse de 30 ans. Avec son handicap d’avoir 3 bras, elle a candidaté pour participer aux Jeux Paralympiques de Rio. Sa candidature a été refusée par le CIP.

, nageuse olympique à 3 bras, refusée aux Jeux Paralympiques !
Julia Lybon-Retch, nageuse disposant de 3 bras, a été refusée aux Jeux Paralympiques !

L’athlète Ukrainienne Julia Lybon-Retch, 30 ans, présente un handicap rare : elle a 3 bras. Tous 3 sont pleinement fonctionnels. En grave dépression jusqu’alors à cause de ce handicap qui la marginalisait, elle a décidé de commencer la natation il y a 1 an, le 26 avril 2015, afin de transformer son handicap en force. Elle s’inscrit donc dans un club de natation réputé de Kiev. Ses progrès sont si fulgurants, qu’en 6 mois seulement, elle s’approche des meilleures performances féminines nationales d’Ukraine, en nage libre notamment : 26,02 s. sur 50m (record national à 25,12 s. en piscine olympique) et 56,07 s. sur 100m (record national à 54,92 s. en piscine olympique).

Son entraîneur décide alors de l’inscrire aux Jeux Paralympiques de Rio 2016. Mais le Comité International Paralympique (CIP) refuse sa candidature :

“Julia Lybon-Retch présente un handicap qui est un atout. C’est comme si on ajoutait de la puissance à une voiture de course au détriment des autres : ce ne serait pas fair-play vis-à-vis des concurrents”

Julia Lybon-Retch ne comprend pas ce refus :

“Il est vrai qu’avec 3 bras, je peux aller plus vite. Mais je leur ai suggéré de ne me servir que de 2 de mes bras. Avec mon 3ème bras qui ferait guise de poids-mort, cela présenterait un sérieux handicap qui me mettrait sur un pied d’égalité vis-à-vis de mes adversaires”.

Mais là encore, le CIP refuse :

“Son 3ème bras ? Elle pourrait s’en servir comme d’un aileron ! Et à 2 bras, ce n’est pas du paralympisme mais de l’olympisme !”

Ainsi, Julia Lybon-Retch envisage de se tourner vers les Jeux Olympiques, mais elle n’est pas très optimiste :

“Je suis certaine que eux aussi vont me refuser, vu que j’ai 3 bras et non pas 2 ! Ils vont dire que je suis avantagée.”

A quand des jeux supraolympiques pour les personnes atteintes d’un handicap qui est un atout ?