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“Mal du Grand air” : 76% des citadins tombent malades lorsqu’ils sont confrontés à de l’air pur !

SANTE – Etre malade à cause de la pureté de l’air ? Des chercheurs de l’université de Stanford ont découvert ce mal étrange qui touche 76% des citadins : l’outdoor illness, ou “Mal du Grand air”.

L'”Outdoor illness”, le “Mal du Grand Air” qui touche 76% des citadins lorsqu’ils sont confrontés à de l’air pur.

Beaucoup de citadins se demandaient pourquoi ils tombaient malade au moment où ils partaient en vacances. Des chercheurs de l’université de Stanford viennent de découvrir la raison de ces maux étranges : l'”outdoor illness”, que l’on pourrait traduire par “Mal du Grand air”.

Selon ces chercheurs, les citadins vivant dans un environnement pollué ont un organisme qui s’habitue à cette pollution (même si cette dernière reste toujours néfaste pour la santé, le corps ne la tolérant pas).

Aussi, dès qu’ils sortent de cet environnement pollué, les citadins sont confrontés à un air plus pur, auquel l’organisme n’est pas habitué et donc ne sait comment réagir :

Nous avons constaté que l’organisme des citadins s’adaptait pour lutter en permanence contre la pollution. Or, lorsqu’il n’y a plus de pollution, le cerveau émet une alerte, car les défenses immunitaires continuent d’agir pour lutter contre cette pollution, alors même qu’il n’y a plus de raison. Cela occasionne ce sentiment de malaise que l’on peut nommer “Mal du Grand air”.

Tom Tuffy et Jerry Spike, chercheurs de l’Université de Stanford à l’origine de la découverte de l'”outdoor illness”

Le “Mal du Grand air” prend la forme de céphalées (maux de tête) plus ou moins intenses. Il met plusieurs jours avant de disparaître :

L’organisme met de 1 jour à 1 semaine avant de réguler le malaise, selon le degré de pollution de l’environnement dans lequel évoluait l’individu ainsi que selon son état de santé général.

Ce “Mal du Grand air” occasionne un deuxième effet, lors du retour de l’individu dans son environnement pollué :

Après avoir ‘guéri’ du mal du grand air, une deuxième conséquence arrive lorsque l’individu retourne dans son environnement citadin pollué ; l’organisme, qui s’était habitué à de l’air pur, doit à nouveau s’adapter à lutter contre la pollution. Ainsi, il n’est pas rare que l’individu subisse une importante fatigue après son séjour dans un environnement pur.

Prendre un grand bol d’air pur n’est pas de tout repos pour les citadins !

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Les sites d’infaux polluent-ils le web ?

Les sites qui publient volontairement de fausses informations à des fins humoristiques ou satiriques peuvent être considérés comme des sites polluant le web. Ainsi, il convient de s’interroger sur l’intérêt de tels sites afin de déterminer s’il s’agit de sites totalement inutiles, et qui de fait polluent le web, ou au contraire s’ils présentent un certain intérêt.

Préambule

Par sites d’infaux, nous considérons ici des sites qui publient volontairement de fausses informations destinées à faire réagir, à divertir, à lancer un débat, etc. Nous ne considérons donc ici que des sites qui s’assument en tant que tel. On ne considère pas comme site d’infaux les sites de manipulation, les sites buzz et autres sites qui visent à piéger la pensée.

A quoi servent les sites d’infaux ?

Nous avons déjà répondu de très nombreuses fois à cette question. Il convient de rappeler que les sites d’infaux, plus généralement appelés sites d’infos satiriques ou sites d’infos parodiques, ont plusieurs utilités :

  • Ils peuvent tout d’abord servir au divertissement pur : ce sont alors des sites d’informations humoristiques à visée divertissement (parodie, ironie, etc.) ;
  • Ils peuvent ensuite servir de sites pour dénoncer, critiquer, réfléchir, par l’humour : ce sont alors des sites d’informations humoristiques à visée réflexive ;
  • Ils peuvent également consister en des sites pédagogiques : comment débusquer une fausse information, quels indices doivent nous alerter. Ce sont alors des sites à vocation pédagogique.

Actubis présente ces 3 objectifs : divertissement pur, réflexion et pédagogie.

Le divertissement pollue-t-il le web ?

On retrouve de nombreux sites humoristiques et plus généralement de sites de divertissements sur Internet. Certains sont plus ou moins faits avec un contenu plus ou moins riche et pertinent. Toutefois, le divertissement est une composante essentielle de la vie : elle permet de se détendre avec humour. Certes, ces sites sont sûrement trop nombreux, mais la liberté d’expression garantit à chacun le droit de publier ce qu’il souhaite, dans le respect de la loi. Alors, certes on peut parler de pollution d’Internet dans ce cas, mais l’enjeu de la libre expression prévaut. En outre, cette pollution du web n’a aucun impact sur notre santé … si ce n’est le risque de ne plus pouvoir distinguer le bon grain de l’ivraie.

En d’autres termes, si on cherche du divertissement, on se moque bien qu’il y ait des milliards de sites sur le sujet. Le véritable problème est : comment distinguer la vraie information de la fausse information omniprésente.

Distinguer la vraie information de l’infaux

Les sites de désinformation sont des sites visant à manipuler l’opinion. Ils polluent donc indéniablement le web, mais la liberté d’expression leur garantit le droit d’exister. Faut-il les interdire ? Je ne pense pas ! Mais ce qu’il faudrait c’est qu’ils indiquent clairement leur subjectivité radicale. En effet, ils laissent à croire que les informations diffusées sont des informations fiables et objectives alors que c’est tout l’inverse qui se produit. Cette tromperie est donc très perturbante, d’autant que certains sites très radicaux sont extrêmement bien référencés … Il faut donc être très vigilent vis-à-vis de ces sites qui cachent leurs réelles intentions. D’où l’intérêt de bien identifier qui sont ses auteurs, quelles sont leurs sources (fiabilité ? sources contradictoires ?) et quelle est leur ligne éditoriale (objectivité ? engagé ?).

Les sites d’infaux quant à eux jouent sur une apparente vérité. La notion de “jeu” est ici très importante. En effet, ces sites assument pleinement leur rôle de pastiche, de parodie, de satire. Il suffit pour cela de consulter les pages “A propos” ou “Contact” pour voir clairement indiquée l’intention du site. Le “jeu” est ici essentiel pour jouer quelque peu avec la crédulité des internautes. Mais le bon sens et quelques minutes de vérification suffisent à dissiper le moindre doute sur le caractère humoristique des informations publiées !

En conclusion, on ne peut pas dire que les sites d’infaux sont des sites qui polluent le web. Au contraire, ils ont un véritable intérêt réflexif, pédagogique et/ou de divertissement. A contrario, les sites de désinformation polluent le web, même si laisser la parole à toute parole extrême ou radicale (sous réserve qu’elle respecte la loi) est garante de notre démocratie et de la liberté d’expression et de pensée qui sont essentielles.

Ainsi, si on souhaite se divertir, les sites d’infaux sont totalement appropriés. Par contre, lorsqu’on souhaite s’informer, il faut demeurer très vigilent quant à l’auteur du site, ses intentions et la fiabilité des informations diffusées.