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Sciences

À Lyon, les appareils technologiques dysfonctionnent à cause d’un magnétiseur qui perturbe le champ magnétique terrestre

MAGNÉTISME / LYON – Franck-Antoine Mesmer, célèbre magnétiseur Lyonnais, dispose d’un magnétisme si puissant qu’il perturbe le champ magnétique terrestre, entraînant de légères perturbations de systèmes et appareils technologiques.

Vous habitez Lyon et ses environs ? Vous avez sûrement dû constater que vos appareils technologiques dysfonctionnaient plus souvent que la normale ou encore que les réseaux n’étaient pas 100% fiables.

La raison du dysfonctionnement de ces systèmes et appareils technologiques ? Le célèbre magnétiseur Lyonnais Franck-Antoine Mesmer. Il dispose d’un magnétisme si puissant qu’il perturbe le champ magnétique terrestre, ainsi qu’ont pu le constater les chercheurs de l’Institut de Physique Terrestre (IPT). Ils ont modélisé les perturbations magnétiques engendrées par ce magnétiseur :

Carte représentant l’intensité de la modification du champ magnétique due aux pouvoirs du magnétiseur Lyonnais Franck-Antoine Mesmer. (Source : IPT)

On constate que F-A Mesmer modifie le champ magnétique de 1 à 8 micro-Teslas, ainsi que le représentent ces cercles concentriques. La puissance de modification du champ magnétique qu’il génère s’étend jusqu’à Valence au Sud, Grenoble et Chambéry à l’Est, Tournus au Nord et Thiers à l’Ouest.

Avec une modification du champ magnétique de l’ordre de ± 7 à 8 μT en région Lyonnaise, il est tout à fait logique de constater des petits problèmes anodins avec les systèmes technologiques, réseaux électriques, appareils électroniques, etc. Mais ils sont tous conçus pour supporter ces variations de champ magnétique.

Amy Thomann, chercheure à l’Institut de Physique Terrestre (IPT).

Les habitants de Lyon et de ses environs subissent donc un champ magnétique terrestre oscillant jusqu’à ± 7 à 8 μT. Mais cela est sans conséquence pour leur santé ni pour les appareils technologiques qu’ils utilisent.

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Faits divers

Hippolyte manifeste depuis 25 ans contre le projet d’autoroute A45 entre Lyon et Saint-Etienne

MANIFESTATION / PROJET D’AUTOROUTE A45 – Le projet d’Autoroute A45 entre Saint-Etienne et Lyon est né en 1993. Durant ces 25 ans, Hippolyte a manifesté tous les samedis de semaine impaire devant la préfecture de Lyon et tous les samedis de semaine paire devant la préfecture de Saint-Etienne avec une détermination sans faille !

Hippolyte : 25 ans de manifestation contre le projet d’A45

L’A45 est un projet d’autoroute, d’une distance de 45 kilomètres, qui relierait Saint-Étienne à Lyon, plus précisément La Fouillouse (Loire) à Brignais (Rhône). Cette autoroute A45 se présente comme une alternative à l’A47.

Hippolyte s’est immédiatement mobilisé contre ce projet d’autoroute A45, qui a émergé en 1993. Il considère que ce projet est inutile et destructeur pour la nature, tout au long du tracé prévu. Dès le projet officialisé, Hippolyte est allé manifester en compagnie de quelques comparses, tantôt devant la préfecture de Lyon, tantôt devant celle de Saint-Etienne. Mais devant le silence des pouvoirs publics, ses compagnons de la « manifestation hebdomadaire du samedi » comme ils l’appelaient, se sont faits de moins en moins nombreux. En 1994, Hippolyte s’est retrouvé tout seul pour manifester, mais il n’a pas baissé les bras, bien au contraire :

« Ce n’est pas parce qu’on est tout seul qu’il faut abandonner ses convictions. Oui, je suis quelqu’un de très têtu et je met tout en oeuvre pour défendre mes convictions.
[…]
Contrairement à mes camarades qui ont progressivement déserté, je pense aux générations futures. Cette autoroute A45 représente une catastrophe écologique indéniable. Il faut donc impérativement se mobiliser, et ne jamais se décourager. Même si je suis seul, je mets toujours autant de ferveur, si ce n’est plus, dans mon engagement contre cette autoroute inutile entre Lyon et Saint-Etienne. »

En effet, Hippolyte n’a jamais cessé de manifester durant ces 25 années. Et de manière très organisée :

« Je manifeste tous les samedis. Les semaines impaires, je manifeste devant la préfecture de Lyon et les semaines paires devant la préfecture de Saint-Etienne. Et ce, par tous les temps ! ».

Même s’il manifeste seul, le combat d’Hippolyte n’est pour autant pas vain puisqu’il suscite la curiosité. Hippolyte a même tissé de véritables amitiés dans chacune des Préfectures devant lesquelles il manifeste :

« Seul, je manifeste comme si j’étais avec d’autres, avec le même engagement, la même détermination. J’ai toujours la même pancarte sur laquelle il est écrit ‘Non à l’A45, Oui à l’avenir de nos enfants !’, le mantra que je martèle durant toute l’heure que dure ma manifestation.

Ce que j’apprécie tout particulièrement, c’est le regard que me portent les passants. Ils croient souvent à un canular de prime abord. Mais quand je leur explique mon histoire, ils font preuve d’une telle empathie que ça m’émeut à chaque fois !

Et en plus des passants, je me suis fait plein d’amis dans les personnels qui travaillent des les Préfectures de Lyon et de Saint-Etienne le samedi : ils m’apportent des petits en-cas, des boissons, etc. Ils sont géniaux ! »

Hippolyte est un manifestant très déterminé … et très apprécié ! Son combat risque d’ailleurs de porter ses fruits puisque le conseil d’orientation des infrastructures (COI), mandaté pour étudier la réalisation de grands projets d’infrastructures en France, a remis ses préconisations à la ministre des Transports le 1er février 2018. Le COI a estimé que le projet d’autoroute A45 reliant Saint-Etienne à Lyon, n’était pas urgent. Il a émis comme recommandation d’attendre les conclusions d’un grand débat sur les transports dans la région lyonnaise, en 2019, sans oublier d’étudier une alternative « acceptable par tous ».

Hippolyte s’avoue très satisfait de ces conclusions, mais il demeure prudent :

« En 25 ans, j’en ai connu beaucoup des fausses joies vis-à-vis de ce projet d’autoroute A45. Alors je reste très prudent et continue toujours à manifester. Je ne lâcherai que lorsque le projet sera officiellement et irrévocablement abandonné ! »

Hippolyte espère que le projet sera abandonné rapidement :

« Je ne voudrais pas mourir au combat ! Même si cela me transformerait en véritable héros ! » ironise-t-il.

En tout cas, Hippolyte est un symbole de la détermination citoyenne : même seul, il continue à lutter pour sa cause. Qu’adviendra-t-il de l’autoroute A45 ? Hippolyte va-t-il parvenir à ses fins ?

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Faits divers

Démolition du Parking « 3000 » Lyon Part-Dieu : la police retrouve une voiture perdue pendant 5 ans !

PARKING – Il y a 5 ans, une femme a perdu sa voiture après l’avoir garée dans le parking du Centre Commercial Part-Dieu dit « Parking 3000 », à Lyon. Ce n’est que lors de la fermeture du parking Part-Dieu à Lyon pour démolition, le 1er janvier dernier, que son véhicule, isolé, sera retrouvé par la police et restitué à sa propriétaire.

Une femme a perdu sa voiture dans le parking « 3000 » Lyon Part-Dieu en décembre 2011. Plus de 5 ans plus tard, début janvier 2017, à la fermeture du parking pour travaux, sa voiture a été retrouvée par la police.

Marie A. est une femme âgée d’aujourd’hui 30 ans. Il y a 5 ans, en décembre 2011, elle décide de procéder à ses achats de Noël dans le Centre Commercial Lyon Part-Dieu. Elle se gare donc dans le parking « 3000 » du centre commercial pour faire ses emplettes. Malheureusement, à la fin de son shopping, elle ne se souvient plus où elle a garé sa voiture :

« Quand j’ai garé mon véhicule, je n’ai pas fait attention où j’étais stationnée. Je suis partie directement dans le Centre Commercial tellement j’avais hâte de faire mes achats de Noël. J’ai passé plusieurs heures dans le Centre Commercial et j’étais chargée d’une bonne dizaine de sacs.

Mais quand il a fallu repartir à ma voiture, j’étais complètement perdue. Je ne savais vraiment plus ni où j’étais moi-même – je n’ai pas le sens de l’orientation ! – et encore moins où ma voiture était garée ! »

Marie passe alors près de 5 heures à chercher sa voiture parmi les 3000 places de stationnement que compte ce parking :

« J’avais vraiment honte de ne pas retrouver ma voiture et je n’ai pas osé demander de l’aide à quiconque. Alors j’ai cherché pendant des heures, mes sacs à la main. »

Un des gardiens du parking, Martial Grosjean, se souvient de cette femme qui errait avec tous ses sacs comme il nous l’explique :

« Je me souviens très bien d’avoir vu une femme qui parcourait tout le parking, dans un sens, dans un autre, à un étage, à un autre, bref je me suis dit qu’il y avait un souci alors je suis allé la rejoindre pour savoir ce qu’il se passait. »

Marie avoue à Martial avoir perdu son véhicule. Martial tente alors d’aider Marie :

« Je l’ai aidée à chercher sa voiture en essayant de trouver des indices pour savoir où elle pouvait être garée : se souvenait-elle d’un panneau, d’une plante, d’un chiffre, d’une lettre, bref quelque chose pour nous mettre sur la voie. Mais elle ne se souvenait vraiment de rien ; elle était très perturbée. »

Martial décide de prévenir la police municipale :

« Quand j’ai téléphoné à la Police Municipale de Lyon, ils ont vraiment cru que je leur faisais une blague. Mais après 1/4 heure, devant mon insistance, ils ont compris que j’étais sérieux. Ils m’ont alors dit qu’ils ne pouvaient vraiment rien faire pour nous. Ils sont quand même venus pour ramener Marie chez elle, qui était effondrée. »

Martial se souvient que dans les jours qui ont suivi, Marie ne cessait de lui téléphoner pour savoir si son véhicule avait été retrouvé :

« Maire m’a téléphoné tous les jours pendant 3 mois. Malheureusement, on ne pouvait rien pour elle : 3000 places, c’est énorme, ça revient à chercher une aiguille dans une meule de foin et on n’a vraiment pas le temps pour ça. »

6 mois après, Marie décide de déclarer son véhicule perdu. Elle achète alors une nouvelle voiture.

Mais le matin du lundi 9 janvier 2017, Marie reçoit un appel qu’elle n’attendait plus :

« Lundi 9 janvier, à 10 heures, je reçois un appel de la police qui me dit que ma voiture  a été retrouvée. Au début, j’ai cru qu’ils parlaient de ma voiture actuelle et je leur ai dit que ma voiture n’était pas perdue puisque je la voyais dans la rue, en bas de chez moi. Ce n’est que lorsqu’ils m’ont dit que c’était une Fiat Bravo bleue qui avait été déclarée perdue il y a près de 5 ans que j’ai compris : j’étais très heureuse ! »

Si son véhicule a été retrouvé, c’est tout simplement parce que le parking 3000 de Lyon Part-Dieu a été fermé le 31 décembre 2016 pour travaux. La police avait été appelée avec la fourrière afin d’évacuer les 3 véhicules qui restaient dans le parking malgré la fermeture. Parmi ces 3 véhicules se trouvaient 2 voitures volées … et la voiture perdue de Marie.

« Quand les policiers m’ont demandé de venir à la fourrière, j’étais enchantée. J’ai eu la chance de ne pas avoir à payer les 5 années de stationnement ! On m’a juste fait payer les frais de fourrière et une amende pour stationnement gênant. » explique Marie.

Marie a décidé de revendre sa Fiat Bravo bleue, non sans humour :

« Comme j’avais alors 2 voitures, j’ai décidé de vendre celle qui m’avait fait le plus de peine : la Fiat Bravo Bleue. Dans l’annonce que j’ai postée sur Leboncoin, j’ai mis ‘Vends jolie Fiat Bravo Bleue 1997, retrouvée après 5 ans dans un parking où elle a bénéficié des meilleurs soins’. J’ai reçu beaucoup d’appels très sympas de personnes qui m’ont félicité pour cette annonce très drôle. Et j’ai réussi à vendre très facilement cette voiture championne de cache-cache ! »

Pour éviter de perdre votre voiture dans un parking ou la retrouver facilement, voici quelques astuces : faire un plan, mettre un drapeau sur sa voiture, embaucher quelqu’un pour être votre cerveau, …