POLITIQUE – On croyait l’affaire du territoire Alsace-Moselle complètement réglée : ce territoire est français. Toutefois, Angela Merkel chercherait à récupérer ces territoires « riches » et « à haut potentiel stratégique ».
Le territoire composé des actuels départements Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle, a été français jusqu’en 1871. C’est le traité de Francfort, signant la fin de la guerre franco-allemande de 1870-1871, qui obligera la France à céder ce territoire à l’Empire allemand. Il deviendra le Reichsland Elsaß-Lothringen (« Terre d’Empire d’Alsace-Lorraine »). A l’issue de la Première Guerre mondiale, ce territoire redevient français.
On croyait ainsi que l’affaire de l’Alsace-Moselle était définitivement close (même si lors de la Seconde Guerre mondiale, les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont été annexés de facto au Reich allemand) et que ce territoire était, sans aucun débat, territoire français. Toutefois, Angela Merkel, depuis son élection en tant que chancelière fédérale en 2005, chercherait à reconquérir ce territoire pour qu’il soit à nouveau rattaché à l’Allemagne.
Ce qui motive son choix est très surprenant. Selon nos sources, elle aurait déclaré à l’un de ses proches conseillers :
« Il nous faut impérativement négocier avec la France afin de récupérer l’Alsace – en raison de la culture des choux à choucroute qui est de tradition germanique – et la Moselle pour la sidérurgie qui va renaître de ses cendres et qui complétera bien notre industrie de pointe. »
Il est vrai que le plat préféré d’A. Merkel est la choucroute. Mais outre cet intérêt pour l’agriculture et l’industrie spécifiques à ce territoire, c’est aussi l’aspect stratégique qu’il représente qui motive la chancelière allemande :
« Ce territoire représente la limite occidentale de la banane bleue, indispensable pour conforter notre économie. L’Alsace est riche et la Moselle présente un haut potentiel stratégique » aurait-elle déclaré.
Aussi, selon nos sources proches de la diplomatie franco-allemande, les négociations en seraient au point suivant :
- Strasbourg demeurerait ville française (« non négociable ») ;
- L’Alsace et la Moselle deviendraient autonomes tout en étant rattaché au Gouvernement allemand (afin que les habitants d’Alsace-Moselle acceptent volontiers ce changement) ;
- La Sarre, qui fait partie de la « Grande Région », deviendrait autonome et serait rattachée à la France.
Pour l’instant, le sujet demeure délicat. Il serait planifié un conseil Franco-Allemand secret dédié à ce sujet dans le courant de l’année 2020.
2 réponses sur « L’Allemagne veut récupérer l’Alsace-Moselle pour la choucroute et la sidérurgie »
Les français sont toujours remplis de la haine, de misogynie et de la propagande menteuse comme au 1871 et 1914, ils sont indéfatigables quant à ça, et je suis au regret que nous avons eu autant de vies perdues sur vos terres…..honte à vous (de la part d’un britannique).
L’Alsace partage avec la Moselle une culture intermédiaire entre les pays latins et le monde germanique ; cette culture s’exprime dans les coutumes, les dialectes locaux, l’orientation géo-économique sur le monde rhénan, une législation spécifique, une sensibilité particulière d’un monde historique balladé au fil des siècles entre deux « grands » d’Europe ; les Alsaciens et Mosellans sont hyperfrançais de coeur et rhéno-germaniques dans leur sensitivité et culture. Cela est une richesse pour toute la France et au-delà. Ces nombreuses spécificités mériteraient une région spécifique, non pas autonomiste, mais à l’égard des autres grandes régions NOTRe.