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Ecologie – COP22 : la France a bénéficié de la “dérogation écologique de novembre-décembre”

ECOLOGIE – Durant la COP 22 qui s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, la France a demandé et a obtenu une dérogation écologique, pour l’ensemble des mois de novembre et de décembre, afin d’utiliser un maximum d’énergie sans que cela ne soit décompté de son quota carbone.

Dérogation "Novembre-Décembre" : durant 2 mois, l'empreinte écologique de la France n'est pas comptabilisée.
Dérogation “Novembre-Décembre” : durant 2 mois, l’empreinte écologique de la France n’est pas comptabilisée.

La COP 22 a eu lieu du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech. Durant cette conférence, la France a demandé à ce que son quota carbone ne soit pas décompté durant les mois de novembre et décembre, comme l’explique Caroline Malherbe, conseillère auprès du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable :

“La France a adressé une demande de dérogation écologique exceptionnelle afin que son quota carbone ne soit pas pris en compte pour les mois de novembre et décembre. Nous souhaitions en effet que ces 2 mois de fêtes de fin d’année permettent à tout un chacun de profiter des fêtes sans ressentir la culpabilité de polluer.”

Grâce à cette dérogation écologique, la France peut librement consommer de l’énergie et couper des arbres durant 2 mois :

“L’objectif consiste à ne pas pénaliser les personnes et les municipalités désireuses de mettre en place des illuminations de Noël. Ainsi, tout un chacun peut mettre autant de décorations de Noël – qui nécessitent une forte consommation d’énergie – qu’il le veut, sans avoir à se considérer comme un pollueur. En outre, une explosion du nombre de coupes de sapins a lieu lors du mois de Novembre ; encore une fois, cela permet de ne pas avoir à replanter autant de sapins que ceux qui ont été coupés.

Grâce à cette dérogation écologique, les Français peuvent conserver tout leur confort hivernal. Cela leur permet également de profiter pleinement des fêtes de fin d’année. Déculpabiliser les Français, leur faire perdre toute mauvaise conscience durant ces 2 mois, est garant d’un bien-être général dont chacun a bien besoin en ces temps difficiles” complète Caroline Malherbe.

Ainsi, c’est une importante dérogation aux forêts gérés durablement (sapins coupés et non renouvelés) et à l’empreinte écologique (consommation d’énergie non comptabilisée) qui permet à chaque Français de profiter pleinement des fêtes de fin d’année en étant non seulement déculpabilisé mais qui permet aussi à la France de ne pas être sanctionnée financièrement par la compensation carbone.

 

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Une association écologiste propose de construire 1 éolienne pour 50 arbres abattus

ECOLOGIE – Le Nouveau Mouvement Ecologiste (NME) est une association écologiste qui préconise de construire une éolienne pour 50 arbres abattus. L’explication est simple : la construction de l’éolienne visa à combler la perte énergétique due à l’abattage d’arbres.

Pour lutter contre la déforestation, le Nouveau Mouvement Ecologiste propose de construire une éolienne tous les 50 arbres abattus.
Pour lutter contre la déforestation, le Nouveau Mouvement Ecologiste (NME) propose de construire 1 éolienne tous les 50 arbres abattus.

Le Nouveau Mouvement Ecologiste (NME) est une association écologiste très engagée dans le monde politique notamment. Cette association est née en septembre 2016 mais exerce déjà un lobby puissant au niveau des Etats Européens. Son ambitieux objectif consiste à “réfléchir aux problématiques écologiques pour proposer des réflexions et solutions consensuelles, concrètes, pertinentes et pérennes pour l’avenir de la planète”.

Ainsi, le NME vient de communiquer une idée qui se transformera peut-être en proposition de loi. Il s’agit de contraindre toute personne (particulier ou société) qui abat chaque 50 arbres (sur 1 an) à construire en échange une éolienne. Cette proposition se base sur une explication simple : la construction de l’éolienne vise à combler la perte énergétique due à l’abattage d’arbres, comme l’explique Eric Faure, porte-parole de l’association écologiste NME :

“L’abattage de 50 arbres représente une perte de puissance énergétique (ce qu’on appelle le bois énergie) non négligeable. C’est pourquoi nous proposons de combler cette perte énergétique par la construction d’une éolienne qui propose une source d’énergie renouvelable pour un développement durable”.

Cette proposition s’appliquerait aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels et aussi bien aux bois privés qu’aux forêts publiques :

“Qu’il s’agisse de particuliers ou de professionnels, que le bois soit privé ou public, la règle sera la même ! Et l’abattage d’arbres s’entend sur une période de 1 an” nous informe E. Faure

Quant à la construction et à la gestion de l’éolienne, elle sera à la charge de la personne ou de l’entreprise qui aura abattu les arbres. Toutefois, la moitié du montant reçu en échange de la production énergétique de l’éolienne devra être reversée aux collectivités locales :

“La construction et l’entretien de l’éolienne seront à la charge du particulier ou du professionnel. Il est à noter que selon les principes de l’obligation d’achat de l’électricité d’origine renouvelable (article 10 de la loi n°2000-108 du 10 février 2000), l’énergie sera rachetée au prix de 8,2 c€/kWh pendant 10 ans, puis entre 2,8 et 8,2 c€/kWh pendant 5 ans selon les sites. Toutefois, 50% de l’argent reçu par le propriétaire de l’éolienne devra être reversé aux collectivités locales (Mairie et/ou Communauté de communes).” précise E. Faure.

Grâce à cette proposition, le NME estime un gain de près de 55 millions d’euros par an pour l’ensemble des collectivités locales. En outre, cela induirait de développer massivement le parc éolien français de plus de 150.000 éoliennes :

“Pour ce qui est des éoliennes, elles devront être construites à la place des arbres abattus. En effet, la place nécessaire à la construction d’une éolienne correspond exactement à l’emplacement laissé libre par l’abattage des 50 arbres ! Et s’il n’y a pas assez de vent à cet emplacement pour qu’elle soit rentable, l’éolienne devra être rehaussée jusqu’à atteindre une altitude où la vitesse venteuse est convenable”. complète E. Faure.

Ainsi, si vous abattez plus de 50 arbres dans l’année, vous savez ce qu’il vous attend !

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Véhicules électriques : construction de 8 centrales nucléaires pour mise en service en 2028

NUCLEAIRE – Lors du Salon Mondial de l’automobile de Paris, la Ministre de l’Environnement Ségolène Royal a expliqué vouloir faire de la voiture électrique une priorité. Cela nécessitera la construction de 8 centrales nucléaires de type EPR d’ici 2028.

Pour le développement du parc automobile électrique en France, 8 centrales nucléaires de type EPR sont envisagées à la construction en France.
Pour le développement du parc automobile électrique en France, 8 centrales nucléaires de type EPR sont envisagées à la construction en France.

La Ministre de  l’Environnement et des Transports Ségolène Royal s’est rendue samedi 1er octobre au Salon Mondial de l’Automobile à Paris où elle a déclaré que :

“La voiture électrique, la voiture à hydrogène, ça doit être maintenant une priorité, les constructeurs doivent baisser les prix et élargir leur gamme”

Aussi, afin de parvenir à gérer cette augmentation du parc automobile électrique, il est envisagé de construire 8 centrales nucléaires de type EPR en France, en plus de celle de Flamanville :

“Si, comme le désire Ségolène Royal, le parc automobile électrique doit se développer et détrôner les véhicules essence et diesel, il convient de produire davantage d’électricité. Or, en l’état actuel de nos productions, jamais nous ne pourrons assumer cette demande énergétique. C’est pourquoi nous avons constitué un dossier que nous avons remis au gouvernement afin d’assurer le plus rapidement possible la construction de 8 réacteurs pressurisés européens (EPR) sur le territoire.” explique Jean-Denis De Grozès, président de la Fédération Internationale du Nucléaire.

Ainsi, ces 8 EPR envisagés, en plus de celui en cours de construction à Flamanville, permettraient de répondre aux besoins énergétiques du pays, en considérant un parc automobile de 40 millions de véhicules électriques.

“Notre objectif est de parvenir à une autonomie électrique. Le nucléaire est le seul moyen de pouvoir assumer cette production énergétique aussi rapidement et efficacement afin de répondre aux besoins grandissants du pays” ajoute J-D De Grozès.

Ainsi, en plus de Flamanville, le projet EPR de Penly (Seine-Maritime) sera relancé en priorité avant de créer 7 autres EPR sur l’ensemble du territoire métropolitain :

“L’objectif est de finaliser très rapidement l’EPR de Flamanville. Puis, il nous faudra construire quasi simultanément ces 8 EPR, sachant que le projet de Penly est déjà bien avancé.”

Ainsi, il est prévu que ces 8 EPR soient pleinement fonctionnels d’ici 2028 :

“Ce délai de 2028 est impératif à tenir car il coïncidera vraisembablement avec un parc automobile constitué d’au moins 75% de véhicules électriques !”

Certes les véhicules électriques ne sont pas polluants à l’usage, mais qu’en est-il du coût de production et de recyclage des batteries ? Qu’en est-il de l’empreinte écologique sur la production de l’énergie électrique nécessaire à leur fonctionnement ?

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Le célèbre Fort Boyard bientôt démoli ?

ENVIRONNEMENT – Le célèbre Fort Boyard, rendu populaire par les jeux télévisés qui s’y déroulent, est menacé de démolition après qu’une étude du Plan de Prévention des Risques Inondation a classé le Fort Boyard en Zone à Risque d’Inondation Optimal (ZRI-O).

Risque inondation : le Fort Boyard bientôt démoli ?
Risque inondation : le Fort Boyard bientôt démoli ?

La législation sur les zones inondables ne cesse de se renforcer suite aux nombreux événements climatiques dramatiques qui surviennent de plus en plus fréquemment en France. A ce titre, de nombreuses études sont entreprises afin d’établir des Atlas des Zones Inondables (AZI) et des Plans de Prévention des Risques Inondation (PPRI) précis.

En Charente-Maritime, une étude rendue public samedi 20 août 2016, dévoile notamment que le célèbre Fort Boyard est situé en “Zone à Risque Inondation Optimal” (ZRI-O). Aussi, pour éviter d’éventuels drames, il est préconisé la démolition pure et simple de ce lieu culte de Charente-Maritime, mondialement connu :

“On doit faire démolir toute construction située en ZRI-O (NDLR : zone à risque d’inondation optimal), ainsi que cela est indiqué dans tous les textes officiels en vigueur, à plus forte raison si ce bâtiment accueille du public. C’est pourquoi, dans notre rapport, nous préconisons sa démolition.”, explique Eric Roufasse, agent aux services de l’environnement et co-auteur du rapport.

La décision finale de démolition revient aux services de l’aménagement du territoire dépendant du ministère de l’environnement. Elle doit intervenir au plus tard sous 2 mois, sans quoi la décision de démolition est tacitement acceptée par ces services.

Si la décision de démolition est confirmée, alors la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes disposera de 10 mois pour assurer la destruction complète du Fort Boyard.

Si ce cas venait à se présenter, la région envisage la reconstruction du Fort Boyard “à l’identique, en banlieue de La Rochelle”.

Comment les fans de Fort Boyard vont-ils réagir à cette nouvelle ?

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Opération “Un glaçon pour un glacier”

ENVIRONNEMENT – Afin de limiter la fonte des glaciers, la nouvelle association écologiste “Glaciaction” invite tous les citoyens à contribuer à l’opération “Un glaçon pour un glacier”.

Un glaçon pour un glacier de Galciaction
“Un glaçon pour un glacier” : l’association Glaciaction invite tout le monde à contribuer.

Le réchauffement de la planète est une préoccupation écologique majeure depuis de nombreuses années déjà. Nombreuses sont les associations qui œuvrent en faveur de la limitation de ce réchauffement climatique. D’ailleurs, elles veulent mettre la pression sur les gouvernements, au-delà de leur engagement dans la COP21.

Ainsi, une nouvelle association vient d’être créée pour assurer tout particulièrement la protection des glaciers et la limitation de leur fonte  : l’association écologiste “Glaciaction”. Cette association, basée en Suisse, n’en demeure pas moins extrêmement active en France, en Italie et en Autriche notamment, avec déjà plus de 400 adhérents dont 150 en France.

L’association Glaciaction propose sa première action d’envergure avec l’opération “Un glaçon pour un glacier”. Timeo Galluzzo, secrétaire de l’association, nous explique ce dont il s’agit :

“L’opération ‘Un glaçon pour les glaciers’ est une opération qui vise à faire contribuer chaque personne pour limiter la fonte des glaciers. Il s’agit que chaque personne emmène un glaçon au niveau d’un glacier.”

Ainsi, si chacun emmène un glaçon, le glacier devrait se reconstituer progressivement.

Timeo Galluzzo refuse qu’on parle d’action symbolique :

“Cette opération est certes un grain de sable, mais à force de grains de sable, on parviendra à reconstituer les glaciers. L’objectif étant de parvenir a minima à ce que les glaciers ne reculent pas.”

Timeo Galluzzo envisage d’ailleurs davantage de succès à cette opération :

“L’opération est faite pour se dérouler toute l’année. Dès que quelqu’un veut emmener un glaçon, il doit pouvoir le faire. J’espère que nombreux sont ceux qui contribueront de multiples fois. Et si une personne veut emmener plusieurs glaçons à la fois, tant mieux ! Ainsi, j’ai l’espoir non seulement que les glaciers ne reculent pas, mais qu’en plus, on parvienne à reconstituer les glaciers d’il y a 1 à 2 décennies … voire plus !”

Face à cette idée très “ambitieuse”, l’équipe d’Actubis a décidé de ne plus mettre de glaçons dans ses apéritifs afin de les réserver à cette opération très engagée en faveur de la préservation de notre douce planète.

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Une nouvelle espèce de banane découverte : la Musapena

NATURE – Une découverte étonnante vient d’être faite dans une bananeraie de Guadeloupe en ce 31 juillet : une nouvelle espèce de bananes ressemblant à des pénis humains !

Musapena : nouvelle espèce de banane ressemblant à un phallus
Une nouvelle espèce de banane : la “Musapena”

Le 31 juillet 2016, des cueilleurs de bananes Guadeloupéens ont eu la surprise de découvrir des bananes un peu spéciales : épluchées, elles ressemblent étrangement à un phallus !

Des botanistes américains spécialisés dans l’étude de nouvelles espèces fruitières ont rapidement été dépêchés sur place. Ils assurent que ce n’est pas une supercherie et qu’une nouvelle espèce de banane vient véritablement de naître. Eu égard à sa forme, ils ont tout simplement baptisé cette espèce :la banane “Musapena” (“Musa” : nom scientifique de la banane ; “Pena” : je pense que vous aurez compris).

Selon les chercheurs, cette mutation de la banane pourrait s’expliquer comme suit :

Banane phallus
Une banane appétissante ?

“Les plantations de bananes de Guadeloupe & Martinique pratiquent depuis plusieurs années l’agroécologie (NDLR : méthodes de culture respectueuses de l’environnement). Ainsi, de très nombreux animaux élisent domicile dans les bananiers et s’y reproduisent. Le bananier se trouve alors perturbé par ces changements et ces reproductions incessantes d’oiseaux, insectes, lézards, escargots, chauve-souris et autres animaux. C’est pourquoi, les bananiers s’adaptent en développant un “esprit” sexuel. C’est ce qui fait émerger ce genre de bananes en forme de phallus.”

Temmy Gadoux, gérant d’une société d’export de fruits et légumes à Basse-Terre se frotte déjà les mains :

“La France Métropolitaine représente les 3/4 de nos exports de bananes. Comme en plus les Français et surtout les Françaises sont très coquins, il y a fort à parier que les commandes de bananes “Musapena” vont exploser ! C’est pourquoi nous avons décidé de les vendre 2 à 3 fois plus chères. D’ailleurs, un célèbre site de vente par correspondance de vêtements et accessoires coquins nous a fait savoir qu’il était intéressé par cette banane …”

Le business de la banane a donc de beaux jours devant lui.

Quant à ceux qui voudront manger cette espèce de bananes, nous leur conseillons de la couper avant, quoique cela peut entraîner des scènes assez … cocasses 🙂