ALIMENTATION – Une étude de la très réputée Université de Lund (Suède) signale que les flatulences des végétariens et végans sont plus toxiques (et plus fréquentes) que les flatulences des personnes ayant un régime alimentaire plus diversifié. C’est ce qui ressort d’un travail de recherche de plus de 8 mois intitulé « Environmental impacts of nutrition » (Impacts de la nutrition sur l’environnement).
L’Université de Lund, la plus grande institution d’enseignement et de recherche des pays scandinaves, vient de livrer les conclusions d’une étude scientifique sur les « Impacts de la nutrition sur l’environnement ». L’objectif de cette étude était de déterminer en quoi nos modes de vie alimentaires pouvaient influer sur la production de gaz à effets de serre et plus spécifiquement en quoi la nutrition (assimilation des aliments par le corps) pouvait influer sur l’écologie.
Cette étude a débuté en septembre 2017, sous la direction du Professeur Jakobsson :
« Aujourd’hui, la recherche travaille essentiellement sur les impacts environnementaux de notre mode de production alimentaire. Trop peu d’études s’intéressent à l’étape en aval, la nutrition, c’est-à-dire comment le corps gère les aliments et peut affecter l’environnement. » peut-on lire dans la note introductive de cette étude.
L’étude s’est logiquement axée sur les flatulences, explique le professeur Jakobsson, quelques paragraphes plus loin :
« Les flatulences constituent l’élément essentiel qui affecte l’environnement en tant qu’une des conséquences des fonctions de nutrition. C’est pourquoi notre étude a pris l’angle essentiel d’étude des flatulences ».
Pour les besoins de cette étude, un échantillon représentatif de 180 personnes de 18 à 65 ans a été déterminé : 30 hommes + 30 femmes omnivores ; 30 hommes + 30 femmes végétariens ; 30 hommes + 30 femmes végans.
Dès les premières études des flatulences de cet échantillon, les résultats ont été sans appel :
« Les flatulences des végétariens sont sensiblement les mêmes que celles des végans. Ainsi les flatulences sont :
- 1,4 fois plus nombreuses chez les végétariens / végans que chez les omnivores
- 2,87 fois plus toxiques chez les végétariens / végans que chez les omnivores
On ne distingue aucune différence statistique qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, ou selon l’âge. »
Ainsi, l’impact des flatulences des végétariens et végans sur l’environnement sont de 2,87*1,4 soit 4 fois plus néfastes que les flatulences des omnivores !
« Même si l’alimentation des végétariens et des végans est moins polluante, cela est totalement compensé par leur nutrition » conclut l’étude.
Ainsi, qu’on soit omnivore, végétarien ou végan, on pollue autant la planète ! ; Les omnivores la polluent indirectement (production et distribution alimentaire) tandis que les végétariens et végans la polluent directement (flatulences plus nombreuses et plus toxiques).