NUDISME – Alors que le nudisme devient de plus en plus populaire en France, 2 associations Périgordines – « DOMI » (Dordogne Micropénis) et « PERICLITE » (PERIgord CLIToris Extrême) – militent contre cet essor du nudisme « qui porte préjudice à toutes les personnes complexées par leur micropénis ou leur clitoris démesuré ».
L’Association Dordogne Micropénis est une association à but non lucratif qui rassemble plus de 10.000 adhérents (tous du Périgord) qui ont un micropénis. Cette association milite en faveur de l’insertion des hommes atteints de ce problème et vise à faire reconnaître qu’un homme à micropénis n’en demeure pas moins viril.
Mais le naturisme ne cesse de se développer depuis plusieurs années, et certains politiques s’emparent même de la problématique à l’instar de Anne Hidalgo, Maire de Paris, qui souhaite la création d’un parc naturiste :
« Le nudisme est un problème très grave pour les membres de notre association DOMI. En effet, si le nudisme se développe, nos membres ne s’en sentiront que plus exclus encore. Ils seront perturbés s’ils viennent à croiser des hommes nus disposant d’un pénis normal voire démesuré. C’est pourquoi nous militons vaillamment contre ces camps nudistes, tout au moins pour qu’ils demeurent ce qu’ils sont actuellement mais certainement pas qu’ils ne connaissent un essor par effet de mode ! » explique, non sans colère, Anthony Tarqueux, président de l’association DOMI.
L’asso. DOMI n’est d’ailleurs pas la seule à militer contre ces camps nudistes, puisqu’une autre association de Dordogne, l’association Périclite (Périgord Clitoris Extrême), s’insurge contre ce développement irrespectueux :
« Les femmes disposant d’un clitoris démesuré ont du mal à assumer cette particularité. Alors les confronter à de beaux clitoris ne pourra que les complexer et les marginaliser davantage. Il incombe donc aux politiques locaux et nationaux de limiter voire interdire le développement du naturisme » conseille Solène Hopesal, trésorière de PERICLITE.
Ainsi, ces 2 associations Périgordines veulent éviter à tout prix que leurs adhérents soient davantage exclus de la société en raison de leurs différences qui ont la chance d’être cachées aujourd’hui encore, mais peut-être plus demain.
Il est à noter qu’en raison des similitudes entre ces 2 particularités physiques et de la proximité géographique des 2 associations (l’asso DOMI est implantée à Périgueux alors que l’asso. PERICLITE a son siège à Bergerac), celles-ci s’apprêtent à fusionner :
« L’Union fait la force : trop petit d’un côté, trop grand de l’autre : un juste équilibre se dessine naturellement ! Et entre un micro-pénis et un maxi-clitoris, la différence est infime ! » se complètent non sans humour les 2 dirigeants de chacune des 2 associations.