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Epiphanie : un Maire arrêté pour avoir organisé une partie fine

EPIPHANIE – Le Maire d’une petite commune des Hauts-de-France a été interpellé hier près de Lille. Désirant fêter l’Epiphanie avec ses administrés, il a organisé une partie fine.

Le Maire d’une commune des Hauts de France voulait fêter l’Epiphanie en tirant les rois … au sens littéral …

Johann C. est le Maire d’une petite commune de 150 habitants, située à 30km de Lille. Pour la première fois, il a décidé d’organiser une petite fête pour l’Epiphanie, afin de rassembler tous ses administrés.

Jeannine Grosjean est l’une des habitantes de ce petit village :

“Tout le monde connaît le Maire, Johann. Il est vraiment très sympathique. Alors, quand il a organisé une fête pour l’Epiphanie, on a tous trouvé dans le village que c’était une excellente idée. Et on y est tous allés !”

Les villageois avaient rendez-vous samedi 7 janvier à 21h, à la Mairie :

“Il est vrai qu’on a pensé que l’horaire était mal choisi puisque vous savez, dans notre village la moyenne d’âge est assez élevée et nombreux sont ceux qui se couchent tôt. Mais on s’est tous dits qu’on allait faire une exception. C’est très rare qu’il y ait des fêtes dans notre village alors il faut faire un petit effort”.

Ainsi, ce sont près de 50 habitants qui se rassemblent à la salle de convivialité de la Mairie pour fêter l’Epiphanie :

“Lorsqu’on est arrivés, Johann a dit qu’il ne voulait pas des enfants, que la fête ne leur était pas adressée. Les parents des enfants ont été vexés et sont partis, furieux. Nous, on est restés, même si on trouvait qu’interdire les enfants était une énorme bêtise.”

Si les enfants étaient interdits, c’était pour une bonne raison. Le Maire ne voulait en effet pas partager la fameuse Galette des Rois, tradition de l’Epiphanie … Mais il avait organisé une partie fine pour “tirer les rois” :

“Quand on est rentrés dans la salle, on a vu qu’il y avait des matelas partout. Il y avait aussi plein de fausses couronnes. On n’a pas compris tout de suite … Jusqu’à ce que quelqu’un ironise en disant que c’était une partie fine … Mais Johann a confirmé : il nous a dit qu’on allait ‘tirer les rois’ !

On était tous choqués, jamais on aurait cru que notre Maire avait une sexualité si débridée … Et vous savez, dans un petit village, ces choses là, ça choque !” se plaint Jeannine Grosjean.

Johann voit alors tous ses administrés partir. Et 1/2 heure plus tard, la gendarmerie arrive et interpelle le Maire, comme nous l’explique l’Adjudant Lepoux :

“Nous sommes intervenus suite à de nombreux appels d’habitants de la commune qui se plaignaient de voir une partie fine se dérouler dans la Mairie.”

Si Johann avait organisé une partie fine, c’est tout simplement parce qu’il n’avait pas compris ce qu’était l’Epiphanie :

“Lorsqu’on a auditionné Johann C., on a vite compris qu’il était de bonne foi dans ses déclarations. Il nous a déclaré que c’étaient les habitants du village qui lui avaient conseillé d’organiser une petite fête pour l’Epiphanie. Mais il ne savait pas ce qu’était l’Epiphanie. Alors, sur Internet il a lu que l’Epiphanie consistait à ‘tirer les rois’ … Et lui, il a compris ‘tirer les rois’ dans un sens sexuel.”

Johann C., après une garde à vue de 12h a été relâché. Il a été destitué de ses fonctions de Maire et a exprimé ses regrets à tous les habitants du village.

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Epiphanie : il obtient la fève et se prend pour le roi de son village !

EPIPHANIE – Durant l’Epiphanie, Adrien P. a obtenu la fève. Couronné, il a pris l’événement au premier degré et s’est pris pour un véritable roi dans son village avant de se faire arrêter pour “troubles graves à l’ordre public”.

Epiphanie : la fête tourne mal. Couronné, un homme se prend pour le véritable Roi du village !

Pour l’Epiphanie, Gabriel G.,  Maire d’une petite commune située à 15km d’Angoulême, a décidé d’offrir la galette à tous ses administrés :

“La tradition de la galette existe depuis 1946 dans notre commune. Alors, comme chaque année, on la perpétue. C’est un moment très convivial qui rassemble tout le monde.” nous explique Gabriel G.

Adrien P. était l’un des 800 invités. Alors qu’il mange sa galette, il tombe sur la fève :

“Lorsqu’on tire les rois, on ne désigne qu’un Roi et une Reine pour tous les participants. C’est Adrien P. qui a tiré la fève du Roi. Alors, comme le veut la tradition, on l’a couronné !”

Mais Adrien P. ne comprend pas que son couronnement n’est qu’un élément de folklore associé à l’Epiphanie :

“Lorsqu’on a couronné Adrien, on voyait bien qu’il était extrêmement fier ! On a tous cru qu’il jouait la comédie tellement il était ému ! Mais en réalité, il a pris ce couronnement au sérieux et s’est vraiment cru ‘Roi du village’, au sens littéral”

Dès la couronne posée sur sa tête, Adrien P. a commencé à hurler et à édicter des règles :

“Il se comportait comme un véritable dictateur. On croyait qu’il jouait, mais cela devenait très gênant de l’entendre proférer tant d’insultes et de donner des ordres si irrespectueux. Alors on l’a invité à se calmer.” nous confie le Maire.

Vexé, Adrien est rentré chez lui, bougon. Mais sa mégalomanie ne s’arrête pas là puisque quelques minutes plus tard, il commence à commettre de nombreux méfaits :

“En sortant de chez lui, il s’est placé à l’une des entrées principales du village. Il a arrêté tous les véhicules qui traversaient la commune en leur signifiant qu’ils traversaient une frontière qu’il a nommé ‘Le Mur d’Adrien’. Il m’a même destitué de mes fonctions de Maire signifiant que dans un Royaume il n’y avait pas de Maire.” se plaint Gabriel G.

Excédé, Gabriel G. prévient la gendarmerie qui interpellera Adrien P. :

“On a arrêté Adrien qui se rebellait violemment. Actuellement, il est  en garde à vue et ne comprend toujours pas pourquoi il a été arrêté. Il ne cesse de dire qu’on n’arrête pas un ‘Roi’ comme cela …” nous confie un des 5 gendarmes venu l’interpeller.

Le Maire du village, Gabriel G., a décidé de ne plus fêter l’Epiphanie.

En France, on estime à 100 à 150 par an le nombre de personnes qui prennent leur couronnement lors de l’Epiphanie au sérieux, avec des conséquences plus ou moins graves.