HACKING – Un célèbre Hacker Coréen, Jim Kong, est parvenu à maîtriser à distance un Pacemaker. L’octogénaire hacké ne maîtrisant plus son coeur, est devenu hyperactif.
Le fameux hacker Coréen Jim Kong est célèbre pour ses nombreux piratages de systèmes de domotique (gestion automatisée de l’habitat) de particuliers, d’entreprises privées et d’administrations publiques. Aussi, son nouveau défi a été de pirater à distance les “Hommes bioniques” ainsi qu’il les appellent. Il avait d’ailleurs annoncé son projet dans un communiqué préalable à son “exploit” :
“Après la domotique, je vais tenter de pirater les ‘Hommes bioniques’, ces individus humains bourrés d’électronique. Je suis certain de parvenir à les contrôler à distance !” déclarait-il dans un communiqué publié en juin 2016.
4 mois plus tard, le piratage de l’Homme a réussi. La victime : un octogénaire Japonais de 82 ans. Le hacker Jim Kong s’en félicite dans un article qui se diffuse dans le Dark Web :
“Totalement à distance, je suis parvenu à hacker le pacemaker d’un octogénaire Japonais après avoir piraté le système informatique de l’hôpital où il a subi l’intervention chirurgicale. J’ai ainsi récolté de nombreuses données techniques qui m’ont permis de retrouver le pacemaker via les ondes qu’il émet. Loin de moi l’idée de faire dysfonctionner le pacemaker ; le but étant de m’amuser, j’ai décidé d’accélérer le rythme cardiaque de ce tranquille retraité”
La victime, un Japonais qui souhaite garder l’anonymat, a déclaré avoir été soudainement surpris d’une accélération brutale de son rythme cardiaque :
“J’étais tranquillement assis devant ‘Lady Oscar’ (NDLR : une célèbre série japonaise) lorsque mon coeur s’est emballé. Croyant à un dysfonctionnement temporaire je ne me suis pas inquiété, mais cela a duré plusieurs heures”.
Il se rend alors aux Urgences et le médecin qui l’ausculte est abasourdi, comme il en témoigne :
“Lorsque j’ai analysé le pacemaker, je me suis rendu compte qu’il augmentait de manière anormale le rythme cardiaque du patient. En poussant l’étude un peu plus loin, je me suis rendu compte que le Pacemaker était contrôlé à distance, par Wifi.”
Le médecin propose alors au patient Japonais de s’équiper d’un brouilleur wifi ; mais, étonnamment, l’octogénaire refuse :
“J’ai dit au médecin de me laisser ainsi si cela ne présentait pas de danger pour ma santé.
[…]
J’ai décidé de garder ce pacemaker piraté car depuis, je suis ce qu’on pourrait appelé hyperactif ! C’est très stimulant car j’ai une activité très vive qui change de mon côté pépère d’antan !”
Par contre, l’octogénaire lance un message à son hacker :
“Il arrivera un moment où ce rythme cardiaque mettra en péril ma santé. Merci à ce moment là de réduire quelque peu mon rythme cardiaque”.
Ainsi, l’exploit de hacker un Pacemaker, à plus de 1500 km de distance, révèle la vulnérabilité des systèmes informatiques en général mais aussi des équipements électroniques que l’on peut introduire dans le corps.
S’inspirant de ce piratage, la société de médecine Coréenne a décidé d’expérimenter les pacemakers contrôlés à distance par des médecins, pour constater immédiatement tout dysfonctionnement du système.
Quant au hacker Jim Kong, il lance le message suivant :
“Les maisons connectées, les véhicules connectés et les hommes connectés sont hackables aisément. Votre dépendance au tout-connecté vous met en danger. Heureusement, je suis gentil, mais nous ne sommes pas tous ainsi !”
Effrayant !