FAITS DIVERS – Fanny Q., 35 ans, est partie cet été en vacances à Marseille, seule. Mais ses vacances tant attendues se sont rapidement révélées devenir un cauchemar dans la cité phocéenne.
Fanny Q. est assistante de direction dans une grande entreprise de téléphonie. Fraîchement divorcée, c’est seule qu’elle organise et part en vacances à Marseille. Au programme : détente et farniente sur la plage et nuits tout confort dans un hôtel 4 étoiles. Malheureusement, Fanny Q. va vite vivre un cauchemar lorsqu’elle part se promener dans les rues de Marseille :
“En plus de lecture et bronzette sur la plage, je voulais découvrir le Marseille authentique, hors des sentiers battus. Alors, en faisant attention à la réputation des quartiers, je me suis aventurée dans les rues qui vibraient au rythme des parties de pétanque”.
En effet, Fanny Q. passe de très bons moments dans les bars du vieux Marseille. Mais lorsqu’elle arrive près d’un terrain de pétanque, elle entend qu’on l’interpelle :
“Hé Fanny !” (suivi de nombreux rires).
Surprise, Fanny Q. va voir les joueurs :
“Comment savez-vous que je m’appelle Fanny ? Qu’est-ce que vous voulez ?
– Les joueurs : Ha, vous vous appelez Fanny ! Hé bien il faut que Paulo vous embrasse les fesses !”
Fanny Q., épouvantée, soulève alors sa robe, sans un mot, afin que Paulo vienne lui déposer un baiser sur les fesses ; chose que ce dernier fera après quelques temps d’hésitation.
Une fois cela fait, Fanny Q. s’en va alors, surprise :
“Je sais ce qu’est le viol. Mais là, c’est autre chose. Je n’ai pas compris ce qu’il se passait. Je ne peux même pas dire si on peut considérer cela comme une agression sexuelle …”
Perturbée, Fanny Q. poursuit son chemin. Et à nouveau, elle entend hurler son prénom. Fanny se précipite alors vers les joueurs en leur disant :
“Oui, je sais, je m’appelle Fanny !”.
Et sans que ceux-ci ne lui demandent rien, elle soulève sa robe afin de se faire embrasser sur les fesses.
Fanny Q. est alors complètement déboussolée par ces 2 mésaventures qui se sont déroulées à quelques heures d’intervalle. Elle décide donc de se rendre au commissariat afin de déposer plainte :
“Lorsque je suis allée au commissariat raconter ma mésaventure, la première réaction des policiers a été de rire. Ils n’ont pas pris au sérieux ma plainte. Je suis donc repartie sans que ma plainte ne soit enregistrée”.
Ainsi, depuis, Fanny Q. a décidé de ne plus jamais se rendre à Marseille :
“C’est trop dangereux, tout le monde semble me connaître là-bas et veut m’embrasser les fesses ! C’est insupportable !”
Ha, la fameuse expression grivoise liée à la pétanque fait des ravages !