Catégories
Politique

Un SDF Français demande la nationalité Syrienne pour devenir réfugié politique

HEBERGEMENT – Marcel, 66 ans, vit dans la rue depuis plus de 25 ans. A la recherche d’un hébergement qu’on lui refuse, il souhaite obtenir la nationalité Syrienne afin de pouvoir bénéficier du statut de réfugié politique.

Marcel, SDF, souhaite acquérir la nationalité Syrienne pour bénéficier des avantages du statut de "Réfugié politique".
Marcel, SDF, souhaite acquérir la nationalité Syrienne pour bénéficier des avantages du statut de “Réfugié politique”.

Marcel est un SDF très connu aussi bien des Parisiens qui habitent dans le 18ème arrondissement que des touristes, grâce à son très joli bouledogue et les chansons en l’honneur de son chien qu’il fredonne sans cesse à quelques pas de la Basilique du Sacré-Coeur.

Marcel est dans la rue depuis l’âge de 41 ans, suite à une perte d’emploi et à un divorce concomitant qui l’a ruiné. Depuis, il ne cesse de chercher des endroits où dormir. Malheureusement, il se voit refuser bon nombre de centres d’accueil à cause de son chien, ou à cause d’un manque de places.

Ancien libraire, Marcel est très cultivé et s’intéresse énormément à l’actualité. C’est en lisant les journaux qu’il a trouvé une information très intéressante :

“J’ai constaté que de nombreux réfugiés politiques étaient accueillis en France et bénéficiaient d’une aide et d’un suivi complet par de très nombreuses associations. Alors je me suis dit, pourquoi pas devenir réfugié politique !”

Sans la moindre hésitation, Marcel s’est rendu à l’Ambassade de Syrie en France, au 12 Avenue de Tourville, dans le 7ème arrondissement. Bien accueilli, il a fait part de son souhait d’obtenir la nationalité Syrienne :

“Quand je suis arrivé dans l’Ambassade, malgré mes vêtements déchirés et mon odeur puante, on m’a accordé énormément d’attention. Quand je leur ai expliqué que je voulais devenir Syrien, ils ont d’abord cru à une blague. Mais quand je leur ai expliqué les raisons, ils ont tout de suite compris et ils m’ont donné des conseils très utiles.”

Pour que Marcel acquiert la nationalité Syrienne, il devra vivre en Syrie au moins 8 mois consécutifs :

“Quand on m’a dit qu’il fallait que je parte vivre en Syrie, j’ai pensé tout d’abord que c’était pas possible. Mais je me suis rappelé que beaucoup d’apprentis jihadistes – j’ai vu ça dans les journaux – partent de France et se font payer tout le voyage ! Alors je vais me faire passer pour un jihadiste pour aller en Syrie gratuitement et y vivre au moins 8 mois. Comme ça, je pourrai demander la nationalité Syrienne !”

Après ce voyage et cet hébergement gratuit en Syrie financés par l’Etat Islamique, Marcel compte revenir en France et demander le statut de réfugié politique :

“Quand je reviendrai en France, j’aurai tous les papiers qui prouvent que je suis Syrien. Je serai alors reconnu officiellement comme réfugié politique et bénéficierai de tous les avantages que ce statut accorde”.

Face à cette stratégie de Marcel et à l’important risque que d’autres personnes ne la mettent en place, les services français de l’immigration ont transmis un courrier officieux à la Direction Générale de la Sécurité Intérieure dont voici un extrait que nous avons pu nous procurer :

“[…]

Nous constatons de nombreux souhaits de départ vers la Syrie de SDF et autres personnes en situation précaire. Ces voyages, financés par l’Etat Islamique, présentent un accroissement exceptionnel du risque de formation de jihadistes. Jihadistes qui reviendront en France d’ici 8 à 12 mois en demandant le statut de réfugié politique qu’on ne pourra pas leur refuser.

Pris en charge par l’Etat Islamique, ces réfugiés politiques seront autant de bombes à retardement … au sens littéral du terme !

[…]”

Le service communication de l’Etat Islamique a d’ores et déjà fait savoir que son service d’accueil personnalisé sera pleinement opérationnel d’ici décembre 2017. Ce service d’accueil personnalisé inclut le transport, l’hébergement et la constitution du dossier d’acquisition de la nationalité Syrienne. Le tout sans aucun frais …

Catégories
Afrique / Moyen-Orient

Bachar el-Assad, “candidat” au prix Nobel de la Paix

GUERRE ET PAIX – Bachar el-Assad, président de la République arabe Syrienne, vient de faire savoir dans un communiqué, qu’eu égard aux nombreuses actions qu’il menait en faveur de la paix, il serait tout à fait normal qu’il soit désigné pour le “Prix Nobel de la Paix”.

Bachar el-Assad, "candidat" au Prix Nobel de la Paix
Bachar el-Assad, “candidat” au Prix Nobel de la Paix

Bachar el-Assad, président de la République arabe Syrienne depuis l’an 2000, vient de faire savoir dans un communiqué que son oeuvre en faveur de la paix devait être récompensée.

Bien que très proche de mouvements considérés comme terroristes tels que le Hezbollah, le Hamas (jusqu’à ce qu’il devienne la branche palestinienne des Frères musulmans) ou le Djihad islamique, Bachar el-Assad n’a cessé de clamer son engagement en faveur d’un Etat Syrien plus démocratique.

Malgré les nombreuses polémiques dont il a fait l’objet (contrôle du Liban grâce au Hezbollah, contribution présumée à l’assassinat du Premier ministre libanais Rafiq Hariri, etc.), Bachar el-Assad déclare être en faveur d’un monde de paix : il s’est notamment engagé dans le projet de Nicolas Sarkozy en faveur de l’institution d’une Union pour la Méditerranée et il a participé au sommet des 13 et 14 juillet 2008 à Paris.

En outre, malgré la Guerre Civile Syrienne qui a éclaté en mars 2011, Bachar el-Assad se présente comme le “rempart d’une nation unie, stable et laïque”, en opposition à des groupes “terroristes formés, financés, équipés et soutenus politiquement par des puissances étrangères telles que le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Europe ou encore les États-Unis”.

Ainsi, Bachar el-Assad, dans le long communiqué qu’il a fait publier (35 pages), liste un ensemble de critères qui le caractérisent selon lui comme un Homme de Paix :

– [Il] développe la démocratie dans son pays, avec un accès libre et indépendant à l’information

– [Il] favorise le développement économique généralisé du pays, en relation avec l’ensemble des pays du monde

– [Il] oeuvre pour la paix dans son pays

– [Il] oeuvre pour la paix dans le monde en favorisant les rapprochements entre les peuples, quelles que soient leurs opinions politiques ou religieuses

– [Il] collabore avec tous les pays étrangers, sans discrimination

– [Il] contribue à la lutte contre le terrorisme international en communiquant toutes informations utiles aux services de renseignements étrangers

– [Il] ouvre le dialogue avec tous les groupes contestataires de son pays

– [Il] oeuvre en totale transparence

– [Il] est élu démocratiquement et représente donc bien son pays

– [Il] a abandonné tout projet d’arme nucléaire

Aussi, dans la conclusion de son communiqué, il déclare :

“Un monde de paix est possible si chacun s’y engage. Pour montrer la bonne volonté de tout mon peuple, que je représente on ne peut plus démocratiquement, je demande la levée de toutes les sanctions qui ont été prises à l’encontre de notre douce République arabe Syrienne.

Par ailleurs, je demande à ce que la République arabe Syrienne devienne un pays Neutre. Dans ce cadre, j’assure que mon pays assumera ses devoirs d’abstention et d’impartialité, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.

En conséquence, je souhaiterais que mon oeuvre en faveur d’une paix internationale soit reconnue officiellement.”

Cette dernière affirmation porte ainsi Bachar el-Assad comme “candidat” au Prix Nobel de la Paix.

Entre Guerre et Paix, où se situe la frontière ?